Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 8 :: Le réveil

Pubblicato: 24-02-11 - Ultimo aggiornamento: 24-02-11

Commenti: Me revoilà avec un nouveau chapitre de Musha... un peu court mais vous êtes habituées maintenant ^_^ Encore merci à Nad, Super-Groupie, Grisou, Aya, Saoria, Ten et Méga-fan pour vos reviews et à Toto pour la relecture. Bises...

 


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Il aurait dû les castrer d’un coup de dent. Ces deux pervers étaient irrécupérables. S’il voulait extirper le vice de leur corps, il fallait le leur arracher. Il les revoyait dans cette salle de bain en ruine, la bave aux lèvres, les yeux exorbités, un filet de sang émergeant de leurs narines et le mokkori au garde-à-vous… Ils osaient s’exciter sur sa partenaire. N’avaient-ils donc aucun respect pour rien ? C’était Kaori, bon sang ! Elle était trop pure pour qu’ils la salissent de leurs désirs. Personne n’avait le droit de découvrir sa nudité ! Personne ! Pas même lui !  

 

Il bouillait d’être emprisonné dans cette enveloppe grotesque. S’il avait été dans son corps, il leur aurait chèrement fait payer leur audace ! Il aurait d’abord truffé de plomb le mokkori du lubrique yankee. Quant au vieux fossile en mal d’andropause, il l’aurait noyé dans sa salle d’eau. Puis, il… Depuis quand était-il si jaloux ? Il avait toujours mis à point d’honneur à n’afficher que de l’indifférence quand on s’approchait de Kaori. Il était devenu si ombrageux depuis qu’il était enfermé dans Musha… Qui espérait-il tromper ? Il avait toujours été jaloux, il le dissimulait mieux, c’est tout ! Et puis, jaloux ou pas, il avait juré à Makimura de protéger sa petite sœur des yakuzas et des pervers ! Oui, Makimura l’aurait sans nul doute encouragé à utiliser la redoutable mâchoire du malinois sur ces impudents mokkoris !... Et il n’aurait pas hésité une seconde s’il avait pu bouger.  

 

Kaori était étalée sur lui. S’il avait pu sortir une de ses remarques acerbes, il aurait prétendu être écrasé par un hippopotame… mais, pour son malheur, sa partenaire n’avait rien d’un pachyderme. Même quand Kazue avait donné un yukata à Kaori et assommé les voyeurs, il avait été incapable de se relever. Il lui semblait encore sentir ses seins nus contre son dos, ses cuisses enveloppant ses pattes, son entrejambe contre ses reins… Elle était si douce, sa peau était si chaude… Il était dans un tel état d’excitation qu’il l’aurait effrayée. Il avait l’impression qu’une cinquième patte avait poussé sur son ventre.  

 

Il était donc resté allongé sur le carrelage. Il n’avait pu qu’assister, mortifié, au châtiment des deux vicieux. Umi les avait ligotés avec une dextérité digne de Kaori et les avait pendus par les pieds, chacun à une extrémité de la résidence, « pour faire le guet », avait-il déclaré avec une ironie mêlée de sens pratique.  

 

Pour parfaire son malheur, Kaori, inquiète de voir son chien collé au sol, lui avait fait maintes cajoleries. La douceur de ses gestes et l’échancrure de son kimono n’arrangèrent guère son « problème ». Il ne parvenait pas à étouffer son désir dans le corps de Musha… Rien qu’en songeant à ces courbes entraperçues, il sentait poindre une nouvelle érection. Ça ne pouvait pas continuer ainsi ! s’invectiva-t-il en poussant un grognement de mécontentement.  

 

Kaori s’agita sur le futon. Il s’immobilisa aussitôt, il ne devait pas la réveiller. Elle avait mis plus d’une heure à s’endormir, et il pouvait encore voir ses paupières rougies. Quand elle s’était enfin trouvée seule avec lui dans la chambre, elle avait laissé libre-cours à son chagrin. Le cœur serré, il l’avait entendue sangloter, en répétant son prénom, le visage enfoui dans l’oreiller. Comment lui faire comprendre qu’il était là ? que tout irait bien ? Il ne s’était jamais senti si impuissant. Il avait alors posé la truffe sur sa main et avait attendu qu’elle se calmât. Il l’aimait tant… Il détestait la voir ainsi… Après un dernier regard à la belle endormie, il s’assoupit le long du tatami.  

 

 

 

Ryô dormait à poings fermés, quand un énorme fracas l’arracha à ses songes. Les gémissements du Professeur, suivis de peu de ceux de Mick, lui révélèrent que ces deux vicieux avaient été détachés sans délicatesse. Tandis que Kaori frottait ses yeux rougis de sommeil et de larmes, la porte s’ouvrit sur Miki.  

 

- Viens vite ! déclara-t-il. Il s’est réveillé !  

 

Kaori bondit hors du lit et se rua dans le couloir.  

 

Il s’est réveillé ? Mais de qui parlait-elle ? se demandait Ryô en fixant la porte. Un frisson lui parcourut l’échine en comprenant les paroles de l’ancienne mercenaire. Son corps s’était réveillé… Pourtant il était toujours dans Musha… Qui donc pouvait donc être dans son corps ? Non ! Ce n’était pas possible… Ce serait une catastrophe ! un désastre ! une calamité !  

 

 

 

Falcon avait toutes les peines de monde à maintenir Ryô sur son lit pour que le Doc l’examine. Jamais il n’avait été en proie à une telle agitation… Il y avait quelque chose d’animal en lui, mais le géant aurait incapable de définir ce que c’était. Cela n’avait heureusement rien de commun avec la fureur bestiale que conférait la poussière d’ange. Cela ressemblait à la panique d’un animal désorienté.  

 

- Ryô !  

 

L’homme s’apaisa en voyant apparaître Kaori. Umibozu desserra imperceptiblement sa prise, le malade en profita pour s’extraire du lit et, mi-bondissant, mi-rampant, se jeta sur sa partenaire. Le contact fut si vif qu’ils se retrouvèrent tous deux sur le sol.  

 

Doc et Miki fixaient le couple avec effarement. Certes, ils connaissaient depuis longtemps les tendres sentiments que Ryô nourrissait pour son associée, mais il devait être passablement troublé pour être aussi démonstratif… Et si l’étalon de Shinjuku avait souvent le comportement d’un homme de Neandertal avec les femmes, là, il dépassait toutes les limites. Il était littéralement en train de lécher le visage d’une Kaori pétrifiée de stupeur. Il ne la couvrait pas de baisers gourmands, il lui bavait dessus. Comme si cela n’était pas assez indécent, il posa une main sur la poitrine de la jeune femme qui sursauta aussitôt. Sans réfléchir, elle lui asséna un violent coup dans l’entrejambe. Le convalescent hurla de douleur et se roula dans un coin de la pièce en gémissant.  

 

- Pardon, Ryô ! Je ne voulais pas te faire de mal…  

 

Elle ne l’avait jamais vu ainsi. Quelle idiote ! Il s’éveillait à peine de son coma, et elle ne trouvait rien de mieux à faire que de l’agresser ! Elle était la pire des partenaires que la terre ait jamais portée !  

 

- Excuse-moi ! répéta-t-elle en s’accroupissant devant lui.  

 

Ses plaintes se calmèrent dès qu’il sentit les bras de Kaori l’entourer et il frotta tendrement sa joue contre le cou de la nettoyeuse. Ils restèrent un long moment ainsi enlacés, personne n’osant rompre le silence de cette scène surréaliste, jusqu’à ce que Mick fasse irruption dans la pièce.  

 

- Tu devrais t’occuper de ton chien, Kaori ! déclara-t-il. Il doit être dérangé ! Il n’arrête pas de se cogner la tête contre le mur… Ben, je comprends mieux, fit-il avec ironie, en découvrant le couple City Hunter. Le toutou est jaloux !  

 

Le coude d’Umibozu interrompit ses fadaises.  

 

- Il faudrait que j’examine Ryô, reprit le Professeur en se rapprochant.  

 

A peine eut-il fait trois pas en leur direction que son patient se tourna vers lui en grognant.  

 

- Calme-toi, lui souffla Kaori avec douceur. Doc ne te veut pas de mal. Je reste avec toi…  

 

Il s’apaisa instantanément. Il accepta même de retourner dans son lit, sans toutefois la lâcher un seul instant. S’il semblait s’être transformé en homme de la jungle, il était toujours aussi attaché à la jeune femme. Le Professeur était néanmoins très inquiet. Même en plein sevrage, il n’avait jamais vu Ryô dans un tel état. Le jeune homme ne parlait plus, il ne paraissait même plus conscient de lui-même… Avait-il été drogué ? Et par quoi ? Il n’avait décelé aucune trace de stupéfiant dans son organisme. Il devait faire des examens plus approfondis. Alors que Kaori câlinait son partenaire comme elle l’aurait fait avec un enfant, le praticien lui injecta un léger narcotique afin de l’endormir quelques heures.  

 

Un quart d’heure plus tard, Kazue effectuait de nouvelles prises de sang tandis que Doc préparait Ryô pour une IRM. Kaori attendait, le visage tendu d’angoisse tout en caressant Musha qui paraissait en proie à un profond marasme… Mick n’avait pas tort, songea le médecin. Entre le nettoyeur et le molosse, c’était à se demander lequel était le plus amoureux d’elle !  

 


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