Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 5 :: De retour à l'appartement

Pubblicato: 09-11-10 - Ultimo aggiornamento: 04-02-11

Commenti: Voilà la suite des aventures de Musha... Vous allez avoir la réponse à vos interrogations du dernier chapitre. Encore merci Tenshi, Cma, Super Dragon, Shamane, Cat, Nad, Aya, Claire, Sugar et Afreen pour vos gentilles reviews et merci à Toto d'avoir relu ce chapitre... Bises

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Elle était bien trop nerveuse pour conduire. Elle n’aurait pas dû prendre la Mini, elle était habituée à son automatique… Elle n’arriverait jamais indemne à l’appartement. Les mains de la jeune femme se crispèrent sur le volant en tournant à droite… Elle prenait ce virage trop serré, elle allait abîmer la voiture… Certes, sa Mini en avait vu d’autre mais cette journée était assez désastreuse pour ne pas y ajouter la perte de sa fidèle compagne à quatre roues… Bon sang, comment tout cela avait-il pu se produire ? Son corps se tendit en se remémorant cette minute où il avait cru voir se réaliser son pire cauchemar… Une immense terreur l’avait assailli… Il n’osait même pas l’énoncer dans son esprit tant cela lui était intolérable. A cet instant, il lui avait semblé que son être tout entier se fractionnait, qu’il se brisait de l’intérieur… Une seconde plus tard, il s’était retrouvé devant la fosse où avait été jetée Kaori. Il ne s’était même pas étonné de son étrange état, il n’avait songé qu’à une chose : la sauver. Ce n’était qu’après, quand elle avait couru vers son corps inanimé, qu’il avait pris la pleine mesure de la situation… Si son âme avait par un inexplicable artifice trouvé le moyen de sauver Kaori, elle était bien incapable de recouvrer le chemin de son corps. Il était emprisonné dans cette enveloppe grotesque.  

 

Il l’entendit injurier un malheureux automobiliste qui lui avait refusé une priorité. Il ne savait pas comment il se tirerait de ce mauvais pas, cependant il ne regrettait rien… Du moins pour le moment, se dit-il quand les pneus crissèrent sur la chaussée. Il grogna… Il ne l’avait pas sauvée pour qu’elle détruise sa Mini ! Pourquoi n’avait-elle pas pris la voiture de Mick ? Cet Américain de pacotille aurait bien mérité de se la faire emboutir ! Ses grognements se firent plus bruyants en visualisant ses grosses paluches malaxant les fesses de sa partenaire. Il l’aurait volontiers mordu, mais après avoir fait subir ce traitement au Professeur, il craignait qu’on le mît à la porte… voire qu’on le prît pour un animal dangereux… Qu’avaient-ils tous à la tripoter aujourd’hui ? L’adage « quand le chat n’est pas là, les souris dansent » était donc vrai ? Un coma, et ces dégénérés se jetaient sur sa partenaire ! Quel charme trouvaient-ils donc à son travesti préféré ? Son regard s’égara sur les longues jambes du dit travesti… Une étrange chaleur monta de la partie inférieure de corps… Non ! Cela ne pouvait pas être… Et pourtant, si ! Il s’allongea tant bien que mal sur le siège. Bien que cette position fût des plus inconfortables, il ne voulait pas que Kaori remarquât les signes évidents de son excitation. D’ordinaire, c’était déjà embarrassant, alors dans ce corps-là !... Au moins, il demeurait fort bien monté. Il était vraiment un obsédé ! s’invectiva-t-il en se tapant le crâne contre la vitre. Bien monté ou pas, que diable pourrait-il faire avec une telle anatomie ? Il ne ferait plus jamais mokkori, réalisa-t-il avec désespoir.  

 

Une main délicate caressa son front… Elle était si douce avec lui…  

 

- On est arrivé ! lui dit-elle.  

 

Miracle ! Elle avait même réussi à entrer dans le garage sans cabosser la Mini. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle aurait le bon sens de repartir avec sa Civic.  

 

 

Cette fois, il en était certain, elle avait décidé de transformer la résidence du Doc en camp retranché. Elle avait de quoi faire une centaine de pièges. Il plaindrait presque les malheureux yakuzas qui tenteraient de l’attaquer… Peut-être avait-elle eu la présence d’esprit d’en prévoir quelques uns pour protéger sa chambre des assauts des pervers. Le Professeur ne manquerait pas de lui faire une visite nocturne, et Ryô pressentait, qu’en dépit de Kazue, cet imbécile de Mick Angel en ferait de même… Maintenant parviendrait-elle à charger tout cela dans la voiture ?  

 

- Ne t’inquiète pas ! Je m’occupe de toi ! dit-elle en écartant quelques mèches rebelles de son front.  

 

Elle se dirigea vers la cuisine… Enfin ! Il était affamé ! Son enthousiasme s’effaça dès qu’il la vit ouvrir le placard et en sortir un gros paquet rouge… Il avait omis ce détail.  

 

- Bon appétit ! déclara-t-elle en déposant devant lui une écuelle émaillée.  

 

Il renifla avec dégoût les boulettes qu’elle osait lui donner. Elle lui avait déjà fait manger de la nourriture infâme mais là, c’était le bouquet ! Bien sûr, il était de mauvaise foi. Il adorait ses petits plats qu’il critiquait sans cesse… Il était cruellement puni pour toutes les vilenies qu’il avait dites sur sa cuisine. Il ne pouvait pas manger ça… Il tourna vers elle de grands yeux suppliants. Si seulement elle pouvait y lire sa véritable identité…  

 

- Allez, mange ! fit-elle en effleurant son dos. Tu en as besoin !  

 

Il avait surtout besoin de vraie nourriture ! Même des ramens réchauffées lui auraient convenu ! Il était prêt à chanter mille louanges sur ses dons culinaires si elle daignait simplement lui donner autre chose que ça ! Même un chien n’en voudrait pas ! Comment Musha avait-il pu accepter ces croquettes hideuses ? Il ne mangerait pas ! Bien qu’il en ait l’apparence, il n’était pas un animal ! Il pouvait passer la nuit à la belle étoile enchaîné à une niche, il pouvait être tenu en laisse, il pouvait faire ses besoins en levant la patte contre un réverbère, mais jamais, jamais, il ne mangerait les croquettes de Musha !  

 

Il s’apprêtait à faire du charme à Kaori quand il la vit quitter la cuisine sans plus de façon.  

 

Abandonnant cette gamelle peu ragoûtante, il la suivit dans l’escalier. Elle semblait avoir oublié sa présence. Il avait la désagréable impression de n’être plus qu’une ombre attachée à la semelle de ses souliers… Que faisait-elle dans sa chambre à lui ? Peut-être voulait-elle lui ramener des habits pour se convaincre que son réveil était imminent… Il se figea dans l’encadrement de la porte.  

 

Elle n’avait pas pris de vêtement, elle n’avait même pas ouvert l’armoire, elle s’était juste assise au bord du lit et Ryô sentit son cœur se briser. Même à la mort de Makimura, il n’avait jamais vu autant de tristesse sur son visage. Devant lui, elle avait toujours tenté de cacher sa peine, réalisa-t-il. Si contrairement à lui, elle ne parvenait pas à dissimuler ses émotions, elle avait toujours réussi à les tempérer en sa présence… Elle attendait d’être seule pour s’y abandonner… Probablement pour ne pas paraître faible devant lui… pour être une partenaire digne de lui… Si elle avait su…  

 

Comme elle était belle… D’ordinaire, il arrivait à se mentir sur la beauté de Kaori, mais là c’était impossible. Ses doigts effleuraient les draps défaits dessinant les contours du corps qui s’y trouvait quelques heures auparavant. Ses gestes étaient empreints de tant d’amour que Ryô en était bouleversé. Elle s’étendit sur le lit, serrant tendrement l’oreiller contre son cœur. L’odeur du nettoyeur flottait encore dans la pièce, enveloppant celle de la jeune femme… Il avait toujours adoré son parfum. Kaori possédait une fragrance unique pour quelqu’un de leur milieu. Elle avait l’odeur des fleurs de cerisiers quand elles s’épanouissaient aux premiers jours du printemps. Il ne l’avait jamais avoué, mais s’il refusait que Kaori s’entraînât au tir, c’était en partie pour que l’odeur de la poudre ne vînt pas gâter la sienne. A présent, il en percevait encore mieux tout l’arôme… et elle lui apparut comme la femme la plus désirable qu’il ait jamais connue. Le résidu de son odeur musquée imprégnant les draps lui donnait l’impression qu’elle lui appartenait.  

 

Des larmes coulèrent sur l’oreiller… Non, pas ça !... Il ne supportait pas de la voir pleurer. Quand elle avait du chagrin, il s’arrangeait toujours pour la foutre en rogne. La colère était un fantastique antidouleur… Comment allait-il pouvoir l’énerver ? Il avisa autour de lui… C’était plus simple quand il était dans la peau de Ryô Saeba ! Allons, il ne se laisserait pas limiter par ce corps ! Sur cette résolution, il dévala les escaliers.  

 

Quelques instants plus tard, un vacarme effroyable tira Kaori de ses sombres pensées. Dans un réflexe conditionné, une massue apparut dans sa main et elle courut dans la cuisine… Son arme lui glissa des mains quand elle découvrit la pièce sens dessus dessous, les placards quasi-défoncés et Musha qui dégustait gaiement un paquet de biscuits éventré. Elle aurait dû être furieuse, mais ce cataclysme était si insolite que toute sa tension nerveuse l’abandonna dans un grand éclat de rire.  

 

 


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