Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 9 :: Mâle dominant

Pubblicato: 22-03-11 - Ultimo aggiornamento: 22-03-11

Commenti: Me revoilà avec la suite des aventures canines de Ryô. Désolée de ne pas être plus rapide à majer. Un grand merci à Toto de m'avoir relue ainsi qu'à Clo, Belinda, Cris, Nad, Aya, Méga-fan, Super-groupie, Sugar et Ten pour leur review. J'ai emprunté sans vergogne une petite phrase d'un film d'Alain Chabat (je vous laisse deviner lequel^^) en l'adaptant légèrement.

 


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Cela faisait plus de dix fois qu’il examinait l’IRM et les électro-encéphalogrammes de Ryô, et il n’y comprenait toujours rien. Le cerveau du nettoyeur était en parfait état, pourtant il présentait une activité inhabituelle… surtout au niveau du lobe frontal. Cela expliquait-il son aphasie soudaine ? Peut-être devrait-il confier ce cas à un neurologue… Non, Ryô n’était pas un patient ordinaire. Et son expérience sur les champs de bataille lui soufflait une toute autre explication. Le nettoyeur souffrait d’un choc post-traumatique. Quelque chose dans ce hangar avait sans doute réactivé les blessures du passé… Une seule personne pouvait l’aider, celle vers laquelle il s’était naturellement dirigé : Kaori.  

 

Les prochaines semaines seraient difficiles pour elle, il faudrait qu’elle se ménage. Elle était déjà dans un état de fatigue et de tension inquiétant. Elle n’avait quitté le chevet de Ryô, à nouveau endormi, que pour promener son malinois. Certes les animaux avaient des vertus curatives, cependant cela suffirait-il ? Un petit massage lui ferait le plus grand bien, songea alors son esprit pervers en se remémorant l’adorable fessier qu’il avait trop brièvement entrevu la veille. Ce n’était pas le moment de penser à cela ! se tança-t-il. D’autant qu’il n’était guère prudent de manifester la moindre pulsion coquine à l’égard de Kaori avec un Ryô en mode homme de Cro-Magnon dans les parages. Malgré lui, il ne put réprimer un sourire en imaginant Ryô armé d’un gourdin défendant la vertu de sa partenaire… Avec le chien en plus, le corps de Kaori était plus inaccessible qu’une citadelle imprenable. Dommage, c’était celles qui avaient le plus beau panorama.  

 

 

 

Le vieux praticien n’était pas le seul à se faire du souci pour la nettoyeuse. Même si elle essayait de donner le change en câlinant Musha, Falcon percevait son abattement et Miki ses traits tirés et ses yeux rougis.  

 

- Pourquoi tu ne profiterais pas du sommeil de Ryô pour te reposer aussi ?  

 

- Il n’est même pas midi, répliqua-t-elle.  

 

- Tu as pris un petit-déjeuner ? insista Miki.  

 

- Je vais bien !  

 

Falcon esquissa un sourire. Kaori était entêtée, mais si elle espérait tenir tête à Miki, elle se fourvoyait. Personne ne pouvait résister à sa tête de mule de femme. Un quart d’heure plus tard, elle acceptait de prendre un bain relaxant à condition que le Professeur et Mick restent sous la garde vigilante d’Umibozu. Enveloppée dans un léger kimono pourpre, elle allait pénétrer dans l’eau quand un grattement des plus reconnaissables se fit entendre derrière la porte.  

 

 

 

Il se frotta contre une surface trop molle à son goût. Quelle était cette chose qu’on avait mise sur lui ? Il saisit le tissu avec ses dents, mais il n’arrivait pas à le déchirer, ses crocs avaient perdu leur puissance. Comment diable se débarrassait-on de ces choses ? Il en était tout recouvert. Ça coupait toutes ses sensations corporelles ! Il parvint à passer une patte hors du trou, malheureusement, cela ne lui apporta pas la libération attendue, au contraire, il était encore plus empêtré dans le tissu. A force de se contorsionner en tous sens, il dégringola sur le sol.  

 

- Ryô ! Mais que t’est-il arrivé ? s’exclama la femme en blanc en entrant dans la chambre.  

 

Elle s’accroupit devant lui et tenta de remettre le vêtement qu’il avait eu tant de difficultés à enlever. Il roula pour se mettre hors d’atteinte. Si elle n’avait pas l’air méchante, elle dégageait une odeur de vétérinaire… Comme le vieux qui bavait sur sa maîtresse… Sa maîtresse ! Où était sa maîtresse ? Il ne la sentait nulle part.  

 

Kazue considérait Ryô les yeux écarquillés. A quatre pattes par terre, il reniflait les quatre coins de la pièce comme à la recherche d’un trésor. Elle était si éberluée qu’elle ne songea pas à refermer la porte. En un instant, le « blessé » fut dehors, sautant dans les couloirs de la résidence.  

 

Son cœur bondit dans sa poitrine. Il percevait son parfum. Sa maîtresse était derrière cette porte. Il avait besoin de la voir… Il frotta ses griffes contre le battant. Elles étaient bizarres, comme si un toiletteur les avait polies… Et ce n’était pas tout. Les coussinets de ses pattes avant étaient également devenus plus sensibles.  

 

Elle apparut enfin. Pourquoi était-elle si différente de d’habitude ? Elle était pleine de couleurs… Et ce truc qu’elle avait sur elle ! C’était éblouissant ! En plus, son parfum s’était atténué. Il l’aimait tellement. Elle sentait si bon, aucune autre humaine ne dégageait un tel arôme… Il avait besoin de s’en imprégner. Tout était devenu si bizarre… Il enserra sa taille et se frotta contre son ventre. Il la sentait à nouveau… Il était bien…  

 

 

 

Quand il s’était retrouvé coincé dans le corps de son chien, Ryô s’était dit qu’il avait touché le fond. Pour son malheur, un dieu facétieux avait décidé de s’amuser à ses dépends. Au lieu de laisser son corps dormir tranquillement en attendant qu’il en retrouve le chemin, cet esprit malin trouvait bien plus amusant d’y installer Musha. L’étalon était devenu un cabot ! C’était vraiment hilarant ! grogna-t-il en invectivant ces forces inconnues qui se jouaient de lui.  

 

Il n’avait rien contre Musha. Bien au contraire ! Il s’était attaché à cet animal insupportable et il devinait que cette pauvre bête était encore plus désorientée que lui. Mais bon dieu de… En une journée, ce chien serait capable de réduire sa réputation en miettes. Il le voyait déjà dans la rue sautillant autour de Kaori, indifférent aux Miss Mokkori dépitées. Quelle déchéance ! Et si en plus, il lui prenait l’envie de lécher à nouveau le visage de sa partenaire ! Ah ! C’était un véritable cauchemar ! Avec la chance qu’il avait, il y avait fort à parier que Musha trouverait son nouveau corps finalement très agréable et déciderait de prendre femelle. Une pensée affreuse hérissa ses poils… Kaori… Non, il n’oserait jamais ! Il aimait trop Kaori pour lui faire le moindre mal… Sauf qu’il s’agissait plutôt de lui faire du bien…  

 

Ryô cogna son crâne contre le mur. Il était maudit ! Sept ans qu’il vivait avec Kaori ! Sept ans qu’il meurtrissait son cœur pour ne pas la mettre en danger ! Sept ans qu’il étouffait son désir pour elle ! Sept ans à s’assurer malgré tout qu’aucun homme ne s’approchât trop près d’elle pour la lui enlever ! Tout ça pour se faire piquer Kaori par leur chien !  

 

- Ryô !  

 

Le cri de Kazue avait résonné dans la résidence. Bon sang, qu’avait encore fait cette bestiole ? se demanda Ryô en s’élançant dans le couloir.  

 

Et son cauchemar se matérialisa sous ses yeux. Musha à genoux enserrait le corps d’une Kaori hébétée. Son kimono baillait outrageusement alors que l’homme-animal pressait sa truffe contre le cou de la jeune femme. Quand le nez du chien glissa vers une courbe bien trop dévoilée, le sang de Ryô ne fit qu’un tour. Une rage telle qu’il n’en avait jamais ressentie sous sa forme humaine le posséda tout entier. Ce corniaud allait ôter ses sales pattes de sa Kaori ! Il irait chercher ailleurs une femelle ! Kaori était à lui !  

 

Il bondit aussitôt sur son rival canin, le faisant rouler par terre. Il était bien campé sur ses ergots, les poils dressés, les oreilles tendues. Sa gueule entrouverte laissait apparaître ses crocs prêts à mordre son adversaire. Mais Musha n’avait jamais eu l’intention de contester sa place de mâle dominant. Pour prouver sa bonne foi, l’animal se coucha sur le côté et releva la jambe, offrant ainsi son flanc en signe de soumission.  

 

Kaori regardait cette scène surréaliste. La posture de Ryô n’avait rien d’humain… Quant à l’attitude agressive de Musha… Et cette aura écrasante qui se dégageait de lui. C’était… C’était… Le sol se déroba sous ses pieds, et tout s’assombrit autour d’elle. 

 


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