Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 04-05-10

Ultimo aggiornamento: 22-03-11

 

Commenti: 80 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un chien chez City Hunter

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon fidèle Ryô" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon fidèle Ryô

 

Capitolo 4 :: Léthargie

Pubblicato: 15-10-10 - Ultimo aggiornamento: 15-10-10

Commenti: Non, vous ne rêvez pas ! Voici la suite des aventures de Musha... J'espère que ça vous plaira... Je remercie super-dragon de m'avoir bien martyrisée, pardon, je voulais dire bien aidée pour ce chapitre. Et encore merci pour vos reviews pour le dernier chapitre du Miroir. Bises

 


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Le professeur retira nerveusement ses lunettes et les nettoya pour se donner une convenance. Il avait examiné Ryô sous toutes les coutures et lui avait fait subir une pléthore d’examens, mais rien ne pouvait expliquer cette étrange léthargie. Son corps ne présentait aucune blessure et les électroencéphalogrammes ne révélaient pas la moindre anomalie. Il n’était pas dans le coma, il était simplement endormi… sauf qu’il ne se réveillait pas.  

 

Kaori le considérait les yeux remplis d’angoisse. Elle était arrivée chez lui quelques heures plus tôt, trempée jusqu’aux os et accompagnée d’un chien à peine moins mouillé, portant son partenaire inanimé… C’était un tableau des plus singuliers que celui de ce petit bout de femme soulevant à bout de bras cet homme qui faisait au moins le double de sa corpulence. Certes, les massues qu’elle manipulait sans cesse étaient plus lourdes… et l’amour décuplait les forces.  

 

- Comment va-t-il, Professeur ? demanda-t-elle les lèvres tremblantes.  

 

Que pouvait-il bien lui répondre ? Il n’en savait rien. Dans l’absolu, Ryô se portait comme un charme. Rien n’expliquait cet état de torpeur.  

 

- Comme tu as pu t’en rendre compte, il n’a pas été blessé. Il ne présente aucun hématome, que ce soit sur le crâne ou ailleurs. Ses constantes sont normales…  

 

- Est-il dans le coma ? balbutia-t-elle.  

 

- Non… Extérieurement, ça y ressemble mais son activité cérébrale ne correspond pas à celle d’un patient comateux. Il est juste en état de somnolence profonde…  

 

- Alors, il va se réveiller !  

 

- Je ne sais pas, Kaori, avoua le vieil homme. Je n’ai jamais vu ça auparavant…  

 

Le fragile espoir de la jeune femme s’évapora aussitôt et une profonde douleur se peignit sur son visage pâle.  

 

- C’est encore de ma faute, murmura-t-elle. Si je n’étais pas une partenaire aussi nulle, il ne serait pas dans cet état…  

 

Le Professeur esquissait un mouvement de réconfort en direction de la nettoyeuse quand il constata que le chien, qui ne l’avait pas quittée un instant, lui barrait le passage. Il caressait la main de sa maîtresse du bout de sa truffe… Curieusement, le médecin n’avait pas songé à faire sortir l’animal… D’habitude il était rigoureux en matière d’asepsie quand il avait un blessé, bien que Ryô ne fût pas à proprement dit blessé, or là, il lui avait semblé que ce chien était à sa place aux côtés de Kaori. Il dégageait une aura particulière… On aurait dit un de ces dieux chiens légendaires, aussi fidèles avec leur maître que redoutables avec leurs ennemis. Il avait quelque chose de Ryô dans son attitude protectrice à l’égard de Kaori. Il avait senti imperceptiblement qu’elle avait besoin de cette présence… Il sut qu’il ne s’était pas trompé quand ses traits délicats se détendirent au contact du museau du malinois.  

 

- Bel animal.  

 

- Il m’a sauvé la vie, répondit-elle.  

 

Si Musha avait toujours été un chien admirable pour Kaori, cette fois, il s’était montré hors du commun. Après avoir sauté dans la fosse et coupé ses liens, il l’avait aidée à se maintenir à flot tandis que l’eau montait. Quand le soupirail avait été à leur portée, il l'avait aidée à s'extraire de ce piège aquatique… Elle avait alors découvert Ryô inerte sur la plateforme de l’entrepôt. Un frisson la parcourut à ce souvenir. Un instant, elle l’avait cru mort.  

 

- Ne te torture pas, Kaori, fit le vieil homme devinant ses sombres pensées. Je suis sûr que dans moins d’une journée, ce sacripant sera de nouveau en train de martyriser les pauvres femmes de cette ville. Profite plutôt de cette mésaventure pour prendre un peu de repos. Courser un étalon doit être épuisant… Je vais t’aider à te relaxer !  

 

En une seconde, le visage sérieux se métamorphosa en un rictus grotesque et, contournant le chien, il s’agrippa à une paire de jambes que Ryô Saeba avait eu grand tort de négliger si longtemps. Il frottait sa joue contre le satin de ses cuisses quand une violente douleur irradia son arrière-train. Ce cabot l’avait mordu ! Il n’eut guère le temps de se lamenter sur cette attaque sournoise. En effet, Kaori était sortie de son ahurissement et, d’un violent coup de pied, elle le projeta à quatre mètres de là… Comble de malheur, il atterrit rudement sur ses fesses meurtries !  

 

Si la colère avait étouffé la peine de Kaori, le Professeur trouva cette méthode par trop douloureuse pour ses vieux os. Ryô avait sûrement des tendances masochistes pour attiser sans cesse l’ire de cette ravissante furie… Il y avait tout de même des manières moins tordues d’exprimer son amour… surtout avec une fille si bien roulée, songea son esprit pervers malgré la souffrance de son postérieur. Avec ce tempérament de feu, ce devait être un feu d’artifice dans un lit.  

 

Un grognement interrompit le cours de ses fantasmes. Le molosse le couvrait d’un regard assassin… Serait-il jaloux de sa maîtresse ? Dans un mouvement de ferveur canine, il ne supportait peut-être pas qu’un autre que son maître posât les yeux sur elle. La fidélité de ces animaux était si fascinante.  

 

Le vrombissement d’une voiture résonna devant la résidence et, une minute plus tard, un homme surgissait dans le couloir.  

 

- Kaori ! Que s’est-il passé ? Comment va Ryô ?  

 

Malgré les tentatives de diversion du Doc, Kaori était si troublée qu’elle se jeta dans les bras du nouveau venu.  

 

- Il est inconscient, gémit-elle. On ne sait pas quand il reprendra connaissance…  

 

- Ça va aller, Kaori ! soufflait-il en lui caressant tendrement les cheveux. Fais-lui confiance ! Il y a encore trop de jolies filles en ce bas-monde pour qu’il renonce à les séduire… En attendant, je te jure que je prendrai soin de toi… ajouta-t-il en glissant lentement ses mains le long de sa chute de reins.  

 

- Mick…  

 

- Je suis là, Kaori… Je suis là… répétait-il en tâtant ses fesses avec délice.  

 

Il entendait Musha gronder à quelques pas de lui et il savait que Kaori ne tarderait pas à réagir, cependant ces rondeurs étaient trop exquises pour qu’il s’en éloignât. Le châtiment ne se fit pas attendre longtemps et il fut bien pire que ce qu’avait redouté le bel Américain. Il n’y eut ni morsure ni massue, juste une voix mielleuse articulant chaque syllabe de son nom :  

 

- Mick Angel…  

 

Il se pétrifia et une goutte de sueur perla sur son front devenu blême. Depuis quand était-elle là ? Il lâcha aussitôt Kaori dans le vain espoir que sa fiancée n’ait pas remarqué son geste déplacé.  

 

- Chérie, j’ai eu ton message… Je suis arrivé aussi vite que possible…  

 

- Ça ne m’étonne pas ! Tu es toujours très prompt pour « réconforter » Kaori !  

 

- Je voulais juste la consoler, darling…  

 

- Je suppose que ses fesses aussi avaient grand besoin de « consolation ».  

 

- Kazue chérie, je te jure…  

 

- Ne jure pas, espèce de dépravé !  

 

La voix de la jeune femme montait dangereusement dans les aigus. Kaori les regardait avec mélancolie. Elle aurait tout donné pour jouer la même scène avec Ryô. Son faciès de mokkori-man lui manquait déjà. Elle rêvait de le revoir les yeux exorbités, un filet de bave au coin de la bouche, tentant de se glisser sous la jupe de Kazue… Une douce chaleur recouvrit ses mains et se diffusa dans son âme meurtrie. Le contact de Musha l’apaisait tant… Il y avait une telle tendresse dans ses yeux noirs. Ils semblaient lui dire : « Tout ira bien, ne t’en fais pas ! »  

 

- Vous avez fini de faire les clowns ! s’écria-t-elle alors, comme mue d’une énergie nouvelle. La situation est grave !... Professeur, je veux rester auprès de Ryô jusqu’à son réveil.  

 

- Tu peux dormir dans l’ancienne chambre de Kazue.  

 

- Je vais m’installer ici aussi ! fit Mick d’un ton résolu. Je veillerai sur Ryô et toi…  

 

Le frottement d’un marteau contre sa nuque interrompit sa généreuse proposition.  

 

- Kazue, je t’assure que je n’ai aucune idée derrière la tête…  

 

- Tu as toujours des idées derrière la tête ! tonna la belle infirmière, excédée, avant de lui asséner un violent coup de massue.  

 

Tandis que l’homme se relevait péniblement, Kaori se dirigea vers la sortie.  

 

- Je passe à l’appartement prendre des affaires et de quoi sécuriser la résidence. Il ne faudra pas longtemps avant que la rumeur n’apprenne l’état de Ryô et, plus d’un petit truand essayera de profiter de l’occasion pour s’en prendre à lui. Mick, je compte sur toi jusqu’à mon retour.  

 

- Tu veux sortir seule ?  

 

- Je suis avec Musha et, pour l’heure, Ryô est bien plus vulnérable que moi.  

 

Mick préférait mille fois garder le corps de Kaori plutôt que celui de son ancien partenaire, néanmoins son instinct de survie l’empêcha d’insister. Kazue serait capable de l’écharper et il sentait que la nettoyeuse ne risquait rien avec le malinois. L’aura protectrice qui l’enveloppait était encore plus puissante qu’auparavant.  

 

Par acquis de conscience, il envoya un message à Falcon pour l’informer des derniers événements puis se rendit au chevet de son ami. Un frisson le saisit aussitôt. S’il percevait bien une aura émanant de l’homme inanimé, il ne reconnaissait pas celle de Ryô… Non, c’était absurde ! Son instinct avait dû s’émousser… Pourtant, il ressortit sans être parvenu à se défaire de ce malaise. 

 


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