Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 19-07-10

Ultimo aggiornamento: 01-07-11

 

Commenti: 44 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Il suffit parfois d'un rien pour faire avancer les choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans la chaleur d'une nuit d'été" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans la chaleur d'une nuit d'été

 

Capitolo 2 :: Une fin de soirée brûlante...

Pubblicato: 23-08-10 - Ultimo aggiornamento: 23-08-10

Commenti: Coucou !!! Merci à Thalia, Ank, 1grisou, City, Phoe, Sugar, Ten, Kaoridu86 et Yael pour avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Ceci est la version soft d'un chapitre classé NC-17 disponible sur le forum XYZ le dernier recours http://www.xyzledernierrecours.com et le site de Mokkori Hunter http://mokkorihunter.free.fr. Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

L'aube pointait quand il franchit la porte de l'immeuble de briques rouges, une fois de plus il avait presque passé toute la nuit hors de l'appartement, une fois de plus Kaori allait lui en vouloir et il allait une fois encore subir sa colère, mais c'était la dernière de ses préoccupations. Depuis toutes ces années, il était rodé, et c'était presque des habitudes de couple marié que Kaori et lui avaient, à la différence que lui ne bénéficiait pas de ce qu'il trouvait comme étant la meilleure partie du mariage, et même le seul avantage réel d'être en couple à ses yeux.  

 

Mais il savait pertinemment que c'était sa faute à lui s'il ne bénéficiait pas de ces avantages en nature. Kaori l'aimait et ferait tout pour lui, et il était sûr qu'elle ne serait pas opposée à démarrer une relation avec lui, quelque chose de plus personnel et intime que leur partenariat. Mais lui, ne le voulait pas ! Lui déclarer ses sentiments c'était l'enfoncer encore plus dans ce monde de noirceur qu'était le sien, c'était lui faire encore plus risquer sa vie en tant que compagne de City Hunter, et ça il ne le souhaitait pas. Il voulait laisser une chance à la jeune femme de quitter le milieu, d'avoir une vie heureuse et tranquille comme elle la méritait. Quand Maki lui avait fait promettre de s'occuper de Kaori, il était sûr qu'il ne voulait pas qu'il s'en occupe intimement, mais au contraire qu'il fasse tout pour l'éloigner de ce monde qui n'était pas le sien.  

 

Et pourtant dieu sait, le nombre de fois qu'il s'était retenu de ne pas lui sauter dessus. Ces instants où son cœur semblait avoir plus de poids que sa raison. Mais jusqu'à aujourd'hui, il avait réussi à ne pas céder, trouvant une sortie de secours avec des gestes ou des mots qui avaient plus d'une fois blessés la jeune femme. Il savait qu'il lui faisait de la peine, mais à chaque fois, il essayait de se déculpabiliser en se disant que c'était un mal pour un bien. Que tant que Kaori n'était pas sienne, elle pouvait toujours partir loin de lui.  

 

 

Toujours dans ses pensées, il franchit la porte de leur appartement. Il constata avec surprise que la jeune femme ne l'attendait pas dans le salon armée de sa plus grande massue pour lui faire regretter d'être rentré aussi tard. Mais très vite, ressentant la chaleur de la pièce, il comprit pourquoi elle ne l'avait pas attendu dans cette fournaise où même lui ne s'attarda pas.  

 

Ces derniers jours avaient été vraiment chaud, quasiment caniculaires, et même la nuit la température baissait très peu. Et pour couronner le tout, le ventilateur qu'ils avaient installé dans le salon, avait déclaré forfait le matin même. Bien sûr Kaori avait tenté de le remplacer, mais les magasins pris d'assauts par tous les Tokyoïtes, étaient en rupture de stock.  

 

Voulant se rafraîchir un peu, et surtout pour retirer l'odeur lourde des parfums capiteux des bunnies qui lui collaient à la peau, il se dirigea vers la salle de bain, où il prit une douche rapide. Uniquement vêtu de son caleçon qu'il retirerait pour dormir, comme il le faisait tous les soirs, il se dirigea vers la chambre de sa partenaire afin de s'assurer de son sommeil. C'était pour lui un rituel qu'il ne manquerait pour rien au monde, pouvoir admirer quelques minutes la jeune femme endormie, laisser courir sur elle son regard sans avoir à cacher ce qu'il ressentait pour elle, il chérissait comme jamais ces instants volés.  

 

Délicatement, il ouvrit la porte de la chambre, et entendit la respiration régulière de sa partenaire : elle était paisiblement endormie. Le doux ronronnement d'un ventilateur rendait la chaleur de la pièce plus tolérable. Il y avait même une agréable sensation de fraîcheur.  

 

Mais il eut brusquement plus chaud quand il s'approcha du lit et vit que Kaori portait une courte nuisette fortement décolletée. Il faut dire que les fortes chaleurs de ces derniers jours ne l'incitaient pas à porter ses pyjamas trop grands pour elle, et que pourtant elle adorait. Elle avait délaissé ses draps, et il était sûr que c'était sa timidité qui faisait qu'elle ne dormait pas nue. Et si ça avait été le cas....  

 

Il déglutit alors, pensant à l'image de sa partenaire, nue, alanguie au milieu de ces draps. Ses pensées se firent alors moins sages, en imaginant ce corps idéalement musclé et proportionné totalement dénudé, qu'il se ferait une joie de découvrir sous toutes les coutures.  

 

Il secoua vivement la tête, essayant de retirer de son esprit ses pensées pas du tout catholiques. Il fallait qu'il quitte rapidement cette pièce avant qu'il ne puisse plus se retenir. Mais avant de le faire, il exécuta un autre de ses rituels et se pencha sur Kaori. Il remit une de ses mèches rebelles en place et déposa un tendre baiser dans ses cheveux, puis tendrement murmura :  

 

- Bonne nuit Sugar boy !  

 

Au moment où il se redressa prêt à quitter la pièce, la jeune femme bougea et soupira. Il retint alors son souffle, craignant qu'elle ne se soit réveillée. Mais rapidement et avec soulagement, car il ne se voyait pas lui expliquer sa présence dans sa chambre, il constata qu'elle dormait encore. Soudain, il se figea car son regard était totalement subjugué par le spectacle qu'il avait sous ses yeux. Là, à la lisière de la chemise de nuit, dépassait une rondeur qui semblait le narguer.  

 

Il n'arrivait pas à quitter des yeux cette apparition plus que tentante. Il avait envie de la caresser, de poser ses lèvres dessus et les faire courir lentement mais avec passion. Entendre Kaori gémir sous ses caresses, la sentir vibrer sous ses doigts. Cette petite rondeur, pas si petite que ça d’ailleurs provoquait en lui comme un ouragan, un cyclone qui allait faire emporter toutes les résolutions du nettoyeur sur son passage.  

 

Son esprit lui disait de partir, mais son corps ne semblait pas lui obéir, rien ne comptait plus pour lui que cette dune qui semblait l'appeler. Il se retrouva assis sur le lit, les yeux toujours rivés dessus, de peur peut-être qu'elle ne disparaisse.  

 

Hésitant, il avança doucement, lentement sa main, et son majeur l’effleura délicatement, son doigt fit de petits cercles, se faisant de plus en plus insistant. Et soudain ce contact ne lui suffit plus. Sa main se posa alors sur le sein de la jeune femme, à moitié recouvert par le léger tissu du vêtement de nuit, qu’il caressa allègrement.  

 

Alors que Ryo s'occupait tendrement d'une colline qu'il n'aurait jamais cru toucher un jour, Kaori bougea légèrement et il crut qu'elle s'était réveillée. Pourtant il n'arrivait pas à retirer sa main de cette rondeur si parfaite. Il resta là immobile, attendant une réaction de sa partenaire, mais un souffle redevenu régulier, lui indiqua que Kaori continuait à dormir, alors il reprit délicatement ses caresses.  

 

Soudain, un gémissement parvint dans la pièce, et une voix féminine raisonna ;  

 

- Ryoooooooooo....  

 

Le nettoyeur ressentit une bouffée de fierté. C'était de lui qu'elle rêvait ! Et le gémissement qu'il venait d'entendre ne lui laissait aucun doute, sa douce et timide Kaori faisait un rêve coquin dont il était l'un des deux participants.  

 

Cette plainte était comme un appel à continuer ce qu'il venait de commencer. Alors il s'enhardit et remplaça sa main par ses lèvres, faisant glisser de sa main le tissu qui le gênait dans son exploration. Son corps fut parcouru d'un doux frémissement lorsqu'un long gémissement de plaisir franchit la bouche de Kaori.  

 

Il continua à embrasser taquiner, mordiller cette colline, n'osant pas s'aventurer plus loin dans l'exploration du corps de Kaori. C'était comme s'il ne voulait pas franchir une autre limite, sachant que s'il le faisait, il ne pourrait plus s'arrêter.  

 

Soudain, il sentit que la jeune femme s'était réveillée, mais il ne chercha pas à s'éloigner au contraire, il continua même sa douce torture. Il ne pouvait pas s'arrêter, même si au fond de lui il voulait prendre la fuite pour ne pas avoir à justifier ses gestes, son corps ne lui obéissait plus. C'était trop tard, il ne pouvait plus s'éloigner de Kaori. Il avait soif d'elle et de son corps, et il savait que la seule façon de l'assouvir c'était de goûter, encore et encore à ce magnifique corps de déesse qui se trouvait sous lui. Il voulait profiter de ces derniers instants avant qu'elle ne soit totalement réveillée et ne l'assomme sous une massue pour les gestes déplacés qu'il avait eu envers elle.  

 

 

 

Bizarrement Kaori ne s'était pas sentit gênée, quand, se réveillant, elle avait sentit une bouche chaude courir sur sa poitrine. Elle sentait son cœur battre à tout rompre et elle savait que la caresse délicate que l'homme lui procurait n'était pas étrangère à tout cela. Des cheveux d'ébène c'est tout ce qu'elle voyait, mais cette chevelure elle l'aurait reconnue entre mille. Elle se demandait si elle ne rêvait toujours pas, mais la douce torture qu'elle subissait semblait tout à fait réelle.  

 

Ryo. Ryo était en train de taquiner un de ses seins, faisant courir sa langue le long de la colline. Cette « simple » caresse buccale la faisait frissonner de la tête aux pieds. Elle n'avait aucun doute, son partenaire était un homme capable de séduire une femme et de l'emmener au septième ciel. Même si ça lui faisait mal de le penser, elle savait que Ryo n'était pas un saint, et que les soirs où il ne rentrait pas à l'appartement ce n'était pas parce qu'il jouait aux cartes.  

 

L'odeur de parfums de femme différents, les multiples teintes de rouges à lèvres qu’elle trouvait quand elle lavait ses chemises, lui brisait le cœur à chaque fois. Elle n'était qu'à lui et n'imaginait même pas poser son regard sur un autre homme. Mais lui passait ses soirées dans les bras de nombreuses femmes, leur donnant la tendresse et l'affection à laquelle elle n'avait pas le droit.  

 

Elle ne chercha pas à savoir pourquoi il faisait cela, se contentant de savourer cet instant inédit pour elle, mordant ses lèvres pour ne pas gémir, et fermant les yeux pour mieux ressentir ces caresses.  

 

Ryo fut surpris de ne recevoir aucune massue. La respiration plus courte de sa partenaire ne lui laissait aucun doute : elle était bien réveillée. Son corps n'était pas crispé et son cœur battait plus vite, preuve pour lui qu'elle appréciait ses attentions particulières. Inconsciemment, il releva ses yeux brûlants de désir sur elle et d'une voix rauque il murmura :  

 

- J'ai envie de toi.  

 

Ces mots, ils étaient sortis tous seuls de sa bouche sans qu'il puisse les retenir. Et pourtant c'était la vérité : il avait envie d'elle. Ce sentiment ne datait pas de la veille, il ne savait pas quand exactement il avait éprouvé plus que de l'amitié pour sa partenaire, mais c'était à cet instant le cadet de ses soucis. Il venait de dire à Kaori qu'il avait envie d'elle ! Comment allait-elle réagir ? Il n'en avait aucune idée ! Sans bouger, il appréhendait sa réponse, sachant déjà que les choses ne pourraient plus être pareilles entre eux, quelque soit la réaction de la jeune femme.  

 

Kaori resta un moment figée en entendant les paroles de son partenaire, ne réalisant et ne croyant pas que c'était à elle qu'il venait de dire cela. Mais bien vite l'étonnement laissa place à la tristesse, il ne lui avait pas parlé de son amour pour elle, mais de son désir d'homme de s'unir à elle.  

 

Cependant, rapidement un autre sentiment apparut : le désir. Même si ça ne devait n'être qu'une seule fois, même si après, Ryo redeviendrait l'être froid qu'il était avec elle, elle ne se sentait pas la force de refuser ce qu'elle souhaitait de tout son être depuis de nombreuses années : être aimée de Ryo. Même si là, ça n'avait rien à voir avec de l'amour, même si ça ne devait être l'assouvissement d'un besoin physique, une étreinte sans lendemain, elle voulait fusionner avec Ryo, se sentir femme dans ses bras, être à lui, enfin !  

 

Même si cette nuit pouvait faire changer quelque chose dans leur partenariat, même si après cette nuit elle devrait partir car elle savait qu'elle ne pourrait pas supporter jours après jours l'indifférence de Ryo après avoir découvert l’amour dans ses bras, elle ne voulait pas y penser. Elle ne tenait qu'à une chose : vivre l'instant présent sans penser aux conséquences futures qui en découlerait. Elle voulait découvrir les plaisirs charnels, que Ryo soit son professeur dans ces contrées inconnues pour elle.  

 

Mais la voix enrouée par l'émotion, aucun mot ne parvint à franchir ses lèvres et d''un geste que Ryo prit comme un consentement, ce qui était le cas, elle glissa ses doigts dans la chevelure ébène de l'homme.  

 

Alors il pencha sa tête sur ce fruit savoureux qu'il venait de goûter, et le happa une nouvelle fois. Une de ses mains se glissa dans l'échancrure de la chemise de nuit, et se saisit du sein encore caché par l'étoffe.  

 

Puis la bouche de Ryo quitta le fruit délicat et migra vers un lieu qu'il pressentait avoir une douce saveur fruitée, cet endroit qu'il s'était tant de fois interdit de profaner mais que maintenant il avait qu'une seule hâte d'y goûter : les lèvres de Kaori.  

 

Mais comme s'il redoutait ce moment, comme s'il voulait à tout prix retarder cet instant, il ne fonça pas directement dessus. Tout en remontant doucement jusqu'à l'objet de son désir, il déposa de délicats baisers sur la peau de nacre jusqu'à ce que sa bouche prenne la direction du cou gracile de sa partenaire.  

 

Là ses baisers se firent plus féroces, il se mit à lécher, mordiller et suçoter la peau tendre, laissant sa marque sur le cou de la jeune femme. Il sentait bien que Kaori n’était pas totalement détendue.  

 

D'un regard chaud, et pénétrant, il tenta de la rassurer, puis il fit glisser la main délicatement sur sa joue, avant de poser ses lèvres sur les siennes.  

 

Il se retint avec difficultés de ne pas l'embrasser avec passion. Elle avait besoin de tendresse et c'est ce qu'il allait lui procurer. Son baiser fut doux et léger, un effleurement tel une caresse. Sa langue courant délicatement sur ses lèvres, ne chercha pas à forcer le passage de ses dents. Il avait tout son temps, la nuit pour eux ne faisait que commencer…  

 

Peu à peu il sentit la jeune femme se détendre, et répondre à son baiser. Il sentait encore de la timidité dans ses gestes, mais alors que leurs langues se rencontrèrent, les mains de Kaori firent de délicates caresses sur son dos. Pour faire comprendre à la jeune femme qu'il appréciait ses attention, il accentua leur baiser qui de tendre devint passionné. Leurs bouches, avides l'une de l'autre, se séparaient juste pour leur permettre de respirer, puis se retrouvaient avec gourmandise : elles étaient insatiables. Leurs langues s'effleuraient, se caressaient mutuellement, se livrant un doux duel qui n'aurait pas de vainqueur.  

 

Après une découverte mutuelle de leurs deux corps, enfin ils fusionnèrent.  

 

Ryo avait l’impression que son cœur allait exploser. C’était donc ça faire l’amour ?! C’était totalement différent des différentes étreintes qu’il avait connu. Cet instant de communion était tout simplement magique, aucun mot n’était assez fort pour décrire ce qu’il ressentait. Il était en totale fusion avec sa partenaire, son corps et son âme ne faisait plus qu’un. C’était tellement bon qu’il souhaitait que cela ne s’arrête jamais.  

 

Soudain deux cris raisonnèrent dans la chambre : ils avaient atteint le 7eme ciel ensemble.  

 

Leurs deux corps épuisés retombèrent sur les draps humides. Ils restèrent blottis l’un contre l’autre, chacun essayant de reprendre son souffle. Réalisant qu’il devait être lourd, Ryo se releva et se coucha sur le dos. Kaori alla se blottir dans ses bras.  

 

Soudain Ryo réalisa se qui venait de se passer : Kaori et lui venaient de faire l’amour ! Son cœur et son corps avaient pris le dessus sur sa raison ! Le regrettait-il ? Il n’en savait rien ! Il n’avait pas encore l’esprit assez clair pour le savoir ! Mais pourtant il savait qu’il dise quelque chose… pour la rassurer….pour se rassurer !  

 

Il tourna alors la tête en direction de la jeune femme et constata qu’elle s’était endormie. Il ne se sentait pas le courage de la réveiller ! Elle était si belle dans ses bras, si sereine !  

 

Il ne savait pas quoi faire, mais ce dont il était sûr c’est que les choses avaient changés entre lui et Kaori et que rien ne serait plus jamais comme avant entre eux !  

 

Finalement épuisé, il s’endormi à son tour serrant dans ses bras la jeune femme qui avait totalement changé sa vie.  

 

 

 

 

 

 

 


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