Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 19-07-10

Ultimo aggiornamento: 01-07-11

 

Commenti: 44 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Il suffit parfois d'un rien pour faire avancer les choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans la chaleur d'une nuit d'été" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans la chaleur d'une nuit d'été

 

Capitolo 7 :: Un américain très perspicace !

Pubblicato: 31-12-10 - Ultimo aggiornamento: 01-01-11

Commenti: Coucou !! Désolée pas encore de chapitre de "On l'appelle City Hunter" cette semaine, ma béta étant à fond dans un sapin ! Pour vous faire patienter un chapitre ! Bonne lecture à tous et a l'année prochaine !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Kaori se regardait dans la glace. Sa tenue était parfaite, il n’y avait rien à dire, mais elle n’arrivait pas à quitter sa chambre. Quand Aiko et Ryo étaient rentrés, elle s’y était réfugiée et ne les avaient pas encore vu.  

 

Elle était sûre qu’eux aussi se préparaient pour la soirée, à entendre les différents bruits dans la salle de bain. Elle fut surprise qu’Aiko ne vienne pas s’habiller dans sa chambre où se trouvaient toutes ses affaires. Mais Kaori ne chercha pas à comprendre et resta toujours immobile devant sa glace. Ce ne fut que lorsque Ryo cria que Mick était arrivé qu’elle daigna quitter la pièce.  

 

Arrivée dans le salon, la première personne qu’elle vit fut Aiko. Bien entendu, elle était magnifique dans sa robe rouge très échancrée. Celle de Kaori pourtant profondément décolletée dans le dos, faisait presque office de robe de nonne en comparaison. Kaori était même étonnée que Ryo ne lui saute pas dessus tant cette robe était tentatrice. C’est alors qu’elle remarqua les deux hommes. Ces derniers étaient debout non loin du bar et sirotaient tranquillement un whisky. Mais ils n’étaient pas nettoyeurs pour rien car ils détectèrent rapidement sa présence.  

 

Mick vola dans les airs et fut intercepté par une massue qui atterrit sur lui, et dont il s’en défit assez rapidement, prenant alors un air séducteur :  

 

- Kaori… Tu es radieuse ce soir !déclara-t-il avant de lui prendre la main afin d’y déposer un baiser.  

 

Ryo vit noir quand Mick posa sa main sur la peau nue à l’arrière de la robe, avant d’enlacer tendrement Kaori mais se retint pour ne pas dire à l’américain ses quatre vérités. Il était en mission, et sa mission passait avant ses états d’âmes personnels. Alors il fit comme si de rien était, et ne dit rien quand Aiko lui attrapa le bras.  

 

Afin que l’ex de leur cliente ait plus le loisir d’intervenir, ils avaient convenus de se rendre à la boite de nuit à pieds. Mick et Kaori marchant devant eux, Ryo avait tout le loisir de voir le dos de sa partenaire et il se dit tout en avançant qu’il n’avait jamais eu d’aussi belle vue en marchant dans la rue. Mais en même temps, il n’appréciait pas du tout cette main baladeuse qui courrait sur le corps de Kaori. Aiko le fit sortir de ses envies de meurtre en s’exclamant :  

 

- Monsieur Saeba… Je pense qu’il vaudrait mieux que je vous appelle par votre prénom… ça ferait beaucoup plus crédible !  

 

- Si vous voulez… marmonna le nettoyeur.  

 

Au grand soulagement de Ryo, ils arrivèrent rapidement à destination. Aiko proposa qu’ils aillent d’abord au restaurant, celui-ci surplombant la piste de danse. Aiko voulut diner en tête à tête avec Ryo disant que ça semblerait beaucoup plus crédible, mais Ryo, à la grande surprise générale, se montra intransigeant, sur le fait qu’ils partageraient tous les quatre la même table. Aiko se retrouva installée devant Ryo, et Kaori à côté de son partenaire, Mick en face d’elle. C’est Ryo qui avait attribué les places et personne ne songea à le contrarier.  

 

Mick avait bien vu que son ami était d’une humeur de chien et il ne tenait pas vraiment à savoir pourquoi. Mais il était sûr d’une chose, ce qui contrariait Ryo, devait le faire de façon vraiment intensive pour qu’il ne songe pas un seul instant à sauter sur sa cliente qui était vraiment ravissante.  

 

Puis rapidement, Mick ne s’intéressa plus au Japonais mais à sa ravissante partenaire. Kazue n’étant pas dans le coin, c’était l’occasion idéale pour séduire la demoiselle.  

 

Il se mit à discuter de tout et de rien avec Kaori. Il sentait bien que cette dernière était sur ses réserves. Ryo y était certainement pour quelque chose. Mick n’avait jamais compris le plaisir que le nettoyeur avait de rabaisser sa partenaire, alors qu’une femme aussi exquise que Kaori avait le droit à tous les compliments et les égards qu’un homme pouvait faire.  

 

Mick vit Kaori jeter de discrets coups d’œil en direction de Ryo, et constatant que ce dernier ne semblait pas faire attention à elle, elle se détendit rapidement et commença à rire des blagues du blond.  

 

Ryo, lui, ruminait dans son coin. Il ne pouvait pas empêcher Mick de séduire Kaori. Ce n’était pas comme si officiellement ils étaient ensemble… Il ne voulait pas se l’avouer mais voir que ce soit Mick qui arrive à la faire rire, lui faisait comme un poids sur le cœur. Dire que depuis leur nuit ensemble, il ne l’avait pas vu sourire, encore moins rire… Non ! Il était vraiment temps que cette affaire se termine avant que son mental en prenne un coup !  

 

- Bon ! Allons-y ! s’exclama-t-il en se levant et en jetant négligemment quelques billets sur la table.  

 

Surpris les autres ne cherchèrent pas à la contrarier. Aiko s’agrippa même à son bras en susurrant :  

 

- Oui ! Allons danser Ryo.  

 

Elle avait prononcé le prénom du nettoyeur de façon tellement suave que Ryo se retint de ne pas fuir au loin. Cette Aiko commençait sérieusement à lui taper sur le système. Dire que si elle n’avait pas fait irruption dans leurs vies, à l’heure actuelle Kaori et lui seraient tranquillement chez eux, peut être en train de s’amuser sous la couette. En tout cas, il ne serait certainement pas avec une autre femme accrochée à son bras. Une femme ravissante soit, mais qui avait un immense défaut : elle n’était pas Kaori !  

 

Mick tendit galamment son bras à Kaori et cette dernière l’accepta, puis ils descendirent tous vers la salle de danse.  

 

Ils trouvèrent rapidement une table où s’installer, mais Aiko ne laissa pas à Ryo le loisir de s’asseoir et l’entraina vers la piste de danse.  

 

Des haut-parleurs sortaient une musique très lente, un slow qui incita Aiko à se coller à Ryo. Elle fit glisser une main manucurée sur la nuque du nettoyeur, la caressant tendrement.  

 

- Vous savez que j’adore les hommes musclés… susurra-t-elle à son oreille. Ryo… laissons Kaori avec Mick et allons dans un endroit plus tranquille pour finir la nuit tous les deux.  

 

- Je ne mélange jamais le travail et le plaisir. Nous sommes là pour empêcher votre ex de vous harceler et en bon professionnel j’irai au bout de ma mission.  

 

Aiko, un peu refroidie par le comportement de son garde du corps, se contenta de danser sans pour autant s’éloigner de Ryo.  

 

A la table, Kaori regardait le « couple » évoluer sur la piste pendant que les yeux de Mick étaient posés sur la nettoyeuse. Il vit bien à la lueur triste de la jeune femme que le brun était toujours le numéro un dans son cœur, et que le fait de voir une femme dans ses bras ne lui faisait pas plaisir. Il savait qu’il n’avait aucune chance avec Kaori, cependant il n’aimait pas la voir triste et il allait tout faire pour voir un sourire illuminer son visage. Alors se levant, il lui tendit la main et lui dit :  

 

- Vous m’accorderiez cette danse charmante demoiselle ?  

 

Kaori s’apprêtait à refuser mais Mick ne lui en laissa pas le temps. Il saisit sa main et la « força » à se lever et à le suivre. A contrecœur Kaori commença à évoluer sur la piste de danse dans les bras de Mick.  

 

A cet instant, c’est dans les bras d’un autre qu’elle aurait préféré être; d’ailleurs, elle ne résista pas à regarder dans la direction de l’autre couple. A sa grande surprise, un regard soucieux était sur le visage d’Aiko et Ryo ne semblait pas profiter de la situation d’avoir leur cliente dans ses bras.  

 

Mick, lui, ne prêtait attention à rien d’autre qu’à Kaori. Pour une fois qu’il pouvait la tenir dans ses bras, il n’allait pas s’en priver. C’est alors que son regard fut attiré par une tache habilement dissimulée par du fond de teint. Mais lui en expert, avait su voir en dessous du savant maquillage. Un suçon ! Kaori avait un suçon dans le cou ! Mais qui avait bien pu lui faire une telle marque ? Quel homme avait-il pu approcher la jeune femme sans que Ryo ne fasse rien?  

 

C’est alors que l’évidence lui sauta aux yeux. Et si c’était Ryo le responsable ? Et si les choses avaient enfin évoluées entre Kaori et lui ? Cela expliquerait pourquoi Ryo ne sautait pas sur leur cliente… Il devait en avoir le cœur net, alors mine de rien, il réussit à s’approcher d’Aiko et Ryo, et patiemment attendit que la chanson se termine. Puis nonchalamment, il dit :  

 

- On échange nos cavalières ?  

 

Et ne laissant pas à Ryo le temps de dire quoi que ce soit, il attira Aiko contre lui, et poussa Kaori dans les bras de Ryo, avant de s’éloigner un maximum des deux partenaires.  

 

Kaori restait immobile, ses deux mains collées au torse puissant de Ryo. Tétanisée, elle n’arrivait plus à faire un seul geste. Elle sentait les mains chaudes et fortes de son partenaire posées sur son dos. Et rapidement, ces doigts sur sa peau nue la refit penser à cette nuit où il n’y avait eu aucune barrière vestimentaire entre eux.  

 

Ryo, lui, était aux anges. Enfin il pouvait tenir contre lui celle qu’il aimait. Mais en restant comme cela immobiles au milieu de la piste de danse, ils risquaient d’attirer l’attention et ça il ne le voulait pas. Alors, doucement il amorça le début d’un slow, espérant que Kaori suive son mouvement.  

 

La jeune femme n’avait pas encore totalement recouvert ses esprits, pourtant elle emboita le pas et ses mains glissèrent du torse musclé à la nuque de son partenaire, le faisant frissonner.  

 

Ryo resserra son étreinte et doucement, pour que personne ne le remarque, effleura le bas du dos de son pouce. Mais c’était sans compter le regard aiguisé de Mick, qui avait bien vite compris que l’auteur du suçon n’était autre que Ryo. La façon dont il tenait Kaori dans ses bras ressemblait plus à l’étreinte de deux amants qu’à celle de deux partenaires. Il en eut confirmation quand à la lueur d’une lumière, il vit clairement dans le cou de Ryo, la même marque d’amour qu’il avait vu plus tôt dans le cou de Kaori.  

 

Continuant à danser avec Aiko, il soupira. Il ne savait pas s’il devait être heureux pour ses amis ou alors jaloux de Ryo… Mais en tout cas il était sûr d’une chose, il ne s’interposerait jamais entre eux.  

 

Au même instant, Aiko lorgna en direction du couple, avant de regarder son cavalier. Et elle comprit qu’il avait l’air d’être attiré par la jeune femme, ce qui lui plu beaucoup. Par contre, elle avait également remarqué que son garde du corps semblait, lui aussi, avoir un penchant pour Kaori et cela lui plaisait beaucoup moins.  

 

- On va boire un verre ? demanda Mick en la faisant sursauter.  

 

- Non ! Dansons encore ! répondit Aiko qui ne voulait pas quitter Ryo des yeux.  

 

Mais Mick avait besoin d’un remontant avec ce qu’il venait de comprendre, alors attrapant Aiko par la main, il la força à quitter la piste pour se diriger vers le bar.  

 

Kaori ne cherchait plus à comprendre, et les yeux fermés, la tête contre le torse de son partenaire, elle se laissait aller dans cette danse sensuelle, totalement hypnotisé par le parfum enivrant de Ryo. Elle savourait un maximum cet instant, en pensant que c’était sûrement la dernière fois qu’elle aurait l’occasion de danser comme cela dans les bras de Ryo. Sentir sa main posée dans le creux de ses reins…  

 

Mais soudain, Kaori se figea, se demandant si elle ne rêvait pas. Mais non, constata-elle rapidement: la main de Ryo avait brusquement migré plus bas, enrobant délicatement une rondeur qu’elle se mit à caresser. Le temps que Kaori se rende compte que c’était bien la réalité, la main avait déjà glissé plus bas, caressant maintenant sa cuisse avant de migrer rapidement vers l’intérieur.  

 

Gênée, Kaori s’éloigna brusquement et se rendit compte rapidement qu’ils n’étaient plus sur la piste de danse mais dans un endroit reculé à l’abri des regards. Puis levant les yeux sur son partenaire, elle vit sur son visage un sourire un peu ironique avant que ce dernier ne s’exclame :  

 

- Je me demandais si tu étais venue armée. Et j’ai eu ma réponse ! Bien joué partenaire ! Je n’ai plus rien à t’apprendre.  

 

Kaori comprit alors que c’était uniquement pour trouver une éventuelle arme que Ryo l’avait caressé comme cela. Que pouvait-elle espérer d’autre ?  

 

Ryo, à mille lieux des pensées de la jeune femme, se remémorait cette caresse qu’il venait de prodiguer. Il était vraiment insatiable d’elle et avait totalement oublié l’endroit où ils se trouvaient. Ce ne fut que lorsqu’il sentit le holster entre ses cuisses qu’il se rappela qu’il était en mission et qu’il ôta à regret sa main de l’endroit où elle avait trouvé refuge. Il savait que s’il ne l’avait pas fait, il n’aurait pas pu se retenir encore longtemps et il lui aurait foncé dessus. Et il lui aurait fait l’amour comme ça, dans cet endroit où ils auraient risqué de se faire prendre à tout moment. Mais il ne pouvait pas ! Il devait parler avec Kaori avant toute autre chose. Il devait cependant lui faire comprendre qu’il ne regrettait pas cette nuit, et qu’il était prêt à en partager encore des centaines d’autres avec elle.  

 

- Il faut qu’on parle Kaori… Dès que cette affaire sera finie…  

 

Le cœur de la jeune femme se figea. Ce moment tant redouté venait d’arriver : Ryo allait lui demander de partir ! Elle allait devoir le quitter alors qu’elle ne le voulait pas ! Elle ne se sentait pas prête à n’être plus à ses côtés ! Pourquoi ? Pourquoi voulait-il attendre la fin de cette enquête ? Etait-il trop lâche pour ne pas lui avouer tout de suite la décision qu’il avait prise ?  

 

- Et pourquoi pas maintenant ? Dis-moi tout maintenant Ryo !  

 

Il aurait préféré attendre. Etre dans un autre endroit pour en parler, mais Kaori ne semblait pas vouloir attendre encore, c’est pourquoi il se lança :  

 

- Il faut que nous parlions de cette nuit… Quand toi… et moi…  

 

Mais Kaori ne voulait plus en parler. C’était encore trop frais dans son esprit pour en parler sans risquer de fondre en larmes. Il fallait une fois de plus qu’elle se montre forte !  

 

- Il n’y a rien à dire sur cette nuit… Il ne s’est rien passé ! Rien tu m’entends ! Alors arrête de m’en parler tout le temps !  

 

- Rien ? hurla presque le nettoyeur. Tu veux que je te rafraichisse la mémoire ?  

 

Sans attendre de réponse de la part de la jeune femme, Ryo l’attrapa par le bras et colla sa bouche à la sienne.  

 

Le baiser n’avait rien de tendre il se faisait vorace, limite brutal, comme si Ryo voulait effacer ces mots qui lui brisaient le cœur. Comment Kaori pouvait-elle dire qu’il ne s’était rien passé cette nuit entre eux ?  

 

Kaori au départ chercha à se défaire des bras de Ryo, mais face à la poigne de fer, elle ne pouvait rien faire. Alors en silence, elle subit l’assaut de son partenaire, priant pour qu’il cesse le plus rapidement possible.  

 

Mais Ryo ne semblait pas vouloir la lâcher, la plaquant même contre le mur le plus proche, il se colla à elle intensifiant son baiser.  

 

Et puis peu à peu, voyant que Kaori ne répondait pas à son baiser, sa colère s’évapora, laissant la place à la tendresse dont il n’avait pas l’habitude. Sa poigne de fer se fit caresse, sa bouche avide se fit effleurement…  

 

Et Kaori céda, laissant son cœur prendre le dessus sur sa volonté. Leur baiser fut alors un échange mutuel, où les caresses avaient toute leur place. Ryo frissonna quand il sentit les mains de Kaori remonter jusqu’à sa nuque, l’effleurant avec douceur. Sa langue joua avec celle de sa moitié, il devait lui faire comprendre à travers ce baiser qu’il ne regrettait en rien cette nuit, et qu’au contraire, elle signifiait beaucoup pour lui.  

 

Quand à bout de souffle, ils durent se séparer, leurs regards se croisèrent sans arriver à se quitter.  

 

- Kaori… murmura Ryo après un long moment de silence.  

 

Soudain un hurlement raisonna au loin.  

 

- Aiko ! s’écria le nettoyeur avant de s’éloigner en courant vers la direction de cri.  

 

Pendant ce temps Kaori encore un peu sonnée par ce qui venait de se passer, mit un peu de temps avant de réaliser le départ de Ryo. Elle repensait à ce baiser échangé et le regard qui avait suivi. C’est alors qu’elle réalisa que Ryo ne regrettait peut être pas cette nuit… Puis réalisant que c’était leur cliente qui venait de hurler, elle se lança à la poursuite de son partenaire.  

 

 

 

 


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