Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 19-07-10

Ultimo aggiornamento: 01-07-11

 

Commenti: 44 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Il suffit parfois d'un rien pour faire avancer les choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans la chaleur d'une nuit d'été" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans la chaleur d'une nuit d'été

 

Capitolo 6 :: A la recherche de la robe parfaite....

Pubblicato: 22-11-10 - Ultimo aggiornamento: 22-11-10

Commenti: Coucou !!! Voila un moment que je n'ai pas posté un chapitre de cette fic.... Mais rassurez vous c'est juste par manque de temps que je l'ai pas posté plus tôt. Merci pour vos reviews et Merci à Paty pour ses corrections. Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ils arrivèrent rapidement jusqu’au centre ville. Ryo, sur ses gardes, ne sentait aucune aura négative, mais ressentait très bien cette tristesse qui semblait secouer le cœur de Kaori. Mais avec cette colle glue d’Aiko, il n’avait pas encore eu le temps de s’expliquer avec la jeune femme, il espérait que ça se ferait le plus rapidement possible. Non pas parce qu’il avait peur de changer d’avis, ça il n’en était pas question. Mais parce qu’il en avait plus qu’assez de voir Kaori aussi triste… Il avait été long à comprendre mais il avait enfin compris les raisons de ce revirement. Si Kaori voulait faire comme s’il ne s’était rien passé entre eux, c’est tout simplement parce qu’elle avait peur de sa réaction à lui… peur qu’il ne lui dise que cette nuit ne représentait rien pour lui… Alors que c’était totalement le contraire.  

 

Mais comment pourrait-il lui en vouloir… Ces dernières années il avait été le roi du volte-face. Et il imaginait très bien Kaori penser qu’une fois de plus il allait faire demi-tour… Faire comme si rien ne s’était passé entre eux… Mais une fois cette affaire finie il allait lui montrer que pour une fois il avait décidé d’aller vers l’avant… Il allait lui montrer enfin ce qu’il ressentait pour elle…  

 

Il jeta alors un regard vers celle qui était devenue sa moitié, et son cœur se serra devant son air si chagriné, mais bien vite Aiko l’accapara et intérieurement il se mit à rager, sachant qu’il se retenait pour ne pas envoyer bouler la cliente.  

 

Aiko n’y était pour rien dans leurs histoires de couple et il n’allait certainement pas la mêler à cela. Il espérait que cette histoire d’ex soit rapidement réglée afin de pouvoir être enfin seul avec Kaori ! Même si pour cela il devait faire sortir cet homme de sa cachette ! Même s’il devait le menacer des pires sévices ! Il allait faire rapidement de cette affaire une histoire ancienne, empocher l’argent et passer de longs moments seul avec sa partenaire après avoir mis les choses au point avec elle.  

 

Finalement Aiko s’arrêta devant une boutique décrétant que là elle trouverait sans aucun mal une toilette pour ce soir. Elle poussa presque Ryo dans la boutique ne prêtant nullement attention à Kaori qui faillit se retrouver le nez contre la porte si un charmant vendeur ne l’avait pas retenu.  

 

Constatant que Ryo et Aiko ne semblaient pas faire attention à elle, Kaori resta en retrait et regarda le jeune homme qui avait pris soin d’elle. Il était tout à fait séduisant et elle était sûre qu’il avait un succès fou auprès de la gente féminine. D’ailleurs remarquant tout de suite que Kaori était seule, il s’approcha d’elle et se fit charmeur, en lui proposant de l’aider.  

 

Kaori, un peu intimidée, n’hésita pas longtemps. Ce n’était pas tous les jours qu’un homme était aussi gentil avec elle, et elle comptait bien en profiter. Quand elle lui fit part de ce dont elle avait besoin, l’homme s’empressa de lui montrer des tenues les plus sublimes qui soient. Jamais Kaori n’avait osé porter de telles tenues. Mais elle ne savait pas pourquoi, aujourd’hui, elle se sentait de les mettre. Peut être à cause d’une assurance nouvelle, ou alors peut être parce qu’elle voulait une nouvelle fois se sentir femme… Ou peut être secrètement, était-ce pour plaire à Ryo… ? Elle ne savait pas pourquoi mais elle voulait montrer qu’elle pouvait être une femme séduisante quand elle le voulait.  

 

Prenant les robes que le vendeur lui tendait, Kaori se dirigea vers les cabines d’essayage, ne faisant pas attention au regard sombre de son partenaire posé sur elle.  

 

Ryo fusilla du regard l’homme qui était trop proche à son goût de Kaori. Mais ce dernier n’y prêta pas attention, subjugué par la ravissante cliente dont il devait s’occuper.  

 

Aiko, elle, voyait bien que son garde du corps ne faisait pas attention à elle. Elle lui avait pourtant montré des robes splendides qui auraient fait craquer plus d’un homme. Mais devant ces morceaux de tissu, l’homme restait stoïque, jetant souvent des coups d’œil au loin. Alors elle décida de passer dans une cabine; tant qu’à faire, si elle voulait acheter une nouvelle robe, elle devait l’essayer avant.  

 

Elle croisa alors Kaori qui se trouvait dans la cabine juste à côté. Le vendeur soucieux de sa cliente attendait derrière le rideau. Une fois la première robe passée, Kaori hésita un instant avant de sortir… mais malheureusement pour elle il n’y avait aucun miroir dans la cabine et si elle voulait se voir, elle n’avait pas d’autre choix que sortir. Ouvrant doucement le rideau, elle fit quelques pas avant de se figer en croisant le regard de Ryo.  

 

Ce dernier admirait la silhouette superbe de sa partenaire mise en valeur par cette étoffe qui la moulait comme une seconde peau. Il admirait cette peau laiteuse qu’il avait eu l’occasion d’embrasser, de mordiller, de caresser quelques jours plus tôt. Il remarqua également que Kaori avait habilement masqué la marque d’amour qu’il lui avait fait dans le cou.  

 

- Vous êtes parfaite ! s’exclama le vendeur, faisant sursauter les deux partenaires. Cette robe est faite pour vous !  

 

Au même instant Aiko, sortit à son tour de la cabine. Il n’y avait rien à dire. La jeune femme était magnifique, cependant aucun des deux hommes ne lui prêta attention. Ils étaient tous les deux en train de dévorer des yeux, la charmante demoiselle qui était sorti de la cabine un peu plus tôt.  

 

- Monsieur Saeba… Monsieur Saeba…  

 

Au bout d’une dizaine de fois, Aiko parvint enfin à capter l’attention de Ryo. D’un ton charmeur elle lui dit :  

 

- Dites vous ne pourriez pas aller me chercher cette ravissante robe noire… Vous savez cette robe au décolleté vertigineux…  

 

Pour ne pas être tenté de sauter sur l’homme qui était en train de coller sa partenaire, Ryo se précipita dans les allées à la recherche de cette fameuse robe dont il n’avait plus le moindre souvenir.  

 

Emportant la première robe qu’il trouva, il retourna vers les cabines et passa au dessus du rideau, le vêtement.  

 

- Mais ce n’est pas de cette robe que je vous parlais Monsieur Saeba.  

 

- Je suis sûr quelle vous ira parfaitement !  

 

- Si vous le dite Monsieur Saeba ! Je la passe tout de suite !  

 

Mais Ryo ne faisait déjà plus attention à Aiko. Il n’avait d’yeux que pour ce rideau fermé. Mais où était donc passé le vendeur… Il n’avait quand même pas osé rentrer dans la cabine avec Kaori ?  

 

Rapidement Ryo fut rassuré quand il entendit la voix de son ange déclarer à travers le rideau :  

 

- Excusez-moi, mais la fermeture est coincée, vous pourriez m’aider ?  

 

Comprenant que le blanc-bec n’était pas dans les parages, Ryo n’hésita pas un seul instant et ouvrit le rideau avant de le refermer derrière lui, les laissant dans un endroit très intimiste.  

 

Kaori lui tournant le dos, Ryo s’approcha doucement d’elle. D’une façon négligée, il fit courir son doigt sur la peau dévoilée, jusqu’à atteindre la fermeture récalcitrante. Son souffle chaud courra sur la nuque de Kaori et Ryo ne put résister à la tentation d’y déposer ses lèvres pour un effleurement labial.  

 

Kaori sursauta et se retourna brusquement. Elle fut surprise de se retrouver face à son partenaire. Mais celui-ci ne se démonta pas pour autant, et d’une main délicate, la força à se retourner.  

 

- Laisse-moi décoincer cette fermeture…  

 

Kaori, immobile, sentait les mains délicates de Ryo tenter de venir à bout de l’attache. Rapidement il y parvint mais n’arriva pas à s’éloigner de la jeune femme. Il fit descendre doucement la fermeture éclair, tout en faisant glisser un doigt le long de la colonne vertébrale de Kaori. Une de ses mains glissant même sur le ventre de cette dernière pour la rapprocher de lui.  

 

La nettoyeuse se demandait ce qui arrivait à Ryo. A cet instant, elle retrouvait le tendre amant qu’elle avait eu durant une nuit. Se pourrait-elle qu’elle se soit trompée ? Ryo avait-il envie de poursuivre leur relation ? C’est alors que Kaori pensa à une chose. Et si Ryo ne supportait pas de n’avoir pris l’initiative de la fin de leur relation ? Si Ryo jouait avec elle pour mieux la larguer plus tard ?  

 

Ryo à cet instant ne pensait à rien, sinon qu’à la jeune femme qu’il tenait dans ses bras, se collant encore plus, il nicha sa tête dans son cou, humant avec délice son parfum.  

 

- Kaori… murmura-t-il à son oreille.  

 

- Monsieur Saeba ? Où êtes-vous ? s’exclama Aiko.  

 

Ryo pesta se disant que cette cliente commençait franchement à l’énerver. Il n’arriverait donc pas à avoir un seul instant de tranquillité avec Kaori ? Peut-être ce soir avec Mick, si celui-ci trouvait Aiko à son goût…  

 

Déposant un baiser à la base du cou de Kaori, Ryo s’éloigna à regret de la jeune femme et murmura :  

 

- Tu es magnifique dans cette robe…  

 

Le rideau de la cabine s’ouvrit brusquement sur une Aiko plus que étonnée.  

 

- Qu’est-ce que vous faites là Monsieur Saeba ?  

 

- Je voulais savoir si vous aviez besoin de moi ! Mais je me suis trompé de cabine ! Oui ! Je ne m’étais pas trompé ! Cette robe vous va à ravir ! Par contre je crois que j’ai vu une autre robe qui vous irait encore mieux !  

 

Prenant Aiko par le bras, Ryo s’éloigna des cabines, laissant Kaori immobile et muette.  

 

Kaori n’arrivait pas encore à réaliser ce qui c’était passé… Ryo venait de la prendre dans ses bras et de l’embrasser dans son cou… Là dans cette cabine… Mais qu’était-il passé dans la tête de son partenaire pour qu’il agisse ainsi ?  

 

Elle sursauta quand le vendeur fit son apparition et s’exclama :  

 

- J’ai trouvé un modèle qui vous ira à ravir !  

 

Dans un état second, Kaori s’empara de la robe et referma le rideau, avant de se changer.  

 

Elle se regarda dans la glace et constata que le vendeur avait raison. L’étoffe bordeaux mettait en valeur sa peau de nacre et faisait ressortir ses yeux. Elle savait que c’était la robe qui lui fallait. Même si elle savait qu’elle n’arriverait jamais à égaler la beauté d’Aiko, dans cette tenue, elle n’avait plus rien du garçon manqué.  

 

Kaori ne savait pas pourquoi, mais ce soir, elle avait envie de plaire. Retirant la robe, elle remit ses habits avant de sortir de la cabine.  

 

- Je la prend ! annonça-t-elle au vendeur.  

 

Ce dernier enchanté, se dirigea vers les caisses afin de l’emballer.  

 

Kaori régla son achat et attendit patiemment que Ryo et Aiko fassent leur retour.  

 

Ils arrivèrent quelques minutes plus tard, souriants, bras dessus-dessous. Un sentiment de tristesse emplit la nettoyeuse, pensant que Ryo, une fois de plus c’était joué d’elle.  

 

Le brun remarqua rapidement l’humeur de sa partenaire et se retenait pour ne pas lui foncer dessus. Mais il savait qu’avec Aiko dans le coin, il n’avait pas le droit de faire un geste envers Kaori, même si à cet instant, il en mourrait d’envie…  

 

Il prit alors un ton désinvolte, et après qu’Aiko ait réglé son achat, ils prirent le chemin de l’appartement. Mais en route, leur cliente proposa qu’ils aillent manger un bout dans un restaurant. Mais Kaori n’avait pas vraiment le cœur à manger. Elle préféra rentrer seule chez eux, se disant qu’un bon bain ne serait pas de refus.  

 

Alors qu’elle s’éloignait, Ryo posait sur elle un regard soucieux. Il aimait tant l’entendre rire, et depuis cette nuit où ils s’étaient donnés l’un à l’autre, il n’avait plus entendu son rire cristallin. Il ne se souvenait même pas l’avoir vu sourire ces derniers jours. Mais il était sûr d’une chose, c’est qu’il n’allait pas tarder à remédier à cela.  

 

- Monsieur Saeba on y va ? Je connais un endroit parfait !  

 

Ryo remarqua alors que Kaori n’était plus visible. Et prenant sur lui de ne pas courir pour la retrouver, il suivit Aiko dans les rues de Tokyo, pour aller partager un repas avec elle.  

 

 

 

 


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