Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 19-07-10

Ultimo aggiornamento: 01-07-11

 

Commenti: 44 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Il suffit parfois d'un rien pour faire avancer les choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans la chaleur d'une nuit d'été" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans la chaleur d'une nuit d'été

 

Capitolo 4 :: Une journée pleine de surprises...

Pubblicato: 12-09-10 - Ultimo aggiornamento: 12-09-10

Commenti: Coucou !! Merci à Aya, Indya, Clo, Phoe et City d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Bonne lecture à tous !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Quand Kaori se réveilla, elle était blottie contre Ryo. Elle serait bien restée des heures dans ses bras, mais elle savait que cette nuit ne représentait rien pour lui. Juste une fois de plus avec une fille. N’avait-il pas dit qu’il avait envie d’elle ? Kaori était sûre que c’est ce qu’il disait à une fille à chaque fois qu’il couchait avec elle.  

 

Elle avait voulu connaitre les plaisirs de la chair… Faire l’amour avec Ryo et ça elle ne le regrettait pas. Comment pouvait-elle regretter une chose qu’elle avait attendue toute sa vie ? Mais maintenant il fallait qu’elle reprenne pied avec la réalité. Ils avaient passé la nuit ensemble soit ! Mais maintenant il fallait reprendre la vie de tous les jours. Faire comme si rien ne s’était passé entre eux… En tout cas, essayer ! Elle devait essayer ou alors partir… Elle ne voyait que ces deux solutions. Car elle était sûre que Ryo ne voudrait pas réitérer l’expérience. Pour lui elle n’était qu’un coup de plus, une passade… Alors il fallait qu’elle soit forte… Qu’elle montre qu’elle était capable de rester une bonne partenaire malgré cette nuit… Essayer de rester celle qu’elle était avant… Rester digne et sauver les apparences.  

 

Se défaisant à regret de ces bras puissants, Kaori se leva et passa sa nuisette échouée dans le coin de la chambre, avant de se diriger vers la salle de bain. Elle prit une douche rapide et se rendit dans la cuisine où elle prépara le petit déjeuner de son partenaire.  

 

Puis elle rédigea un mot, ce dernier n’était qu’un mensonge mais elle voulait prendre du recul, s’éloigner un peu de cet appartement qui avait abrité leurs ébats. Elle le posa bien en évidence avant de s’éloigner de chez elle.  

 

Elle se dirigea sans même s’en rendre compte vers le cimetière et alla se recueillir sur la tombe de son frère. Mentalement elle lui raconta tout ce qui c’était passé. Puis la conscience plus tranquille, ses pas la guidèrent jusqu’à un parc où elle s’installa sur un banc.  

 

D’un œil distrait elle regardait des enfants jouer au ballon et l’espace d’un instant, se rêva à imaginer un petit garçon brun jouant dans ce même parc. Puis rapidement elle secoua la tête, voulant chasser de son esprit une telle idée.  

 

Comprenant qu’en restant là elle n’y parviendrait pas, Kaori se dirigea alors vers la gare. Sur le chemin, la pluie se mit à tomber et elle pressa le pas pour se réfugier à la gare. Une fois sur place, elle fut surprise de constater qu’il y avait un message sur le panneau. Après des semaines de vaches maigres, ils avaient enfin un client. Elle nota le numéro sur son calepin avant de se diriger vers une cabine téléphonique.  

 

Quand elle entendit la voix au bout du fil, elle se dit qu’elle aurait du s’en douter : c’était une cliente. Et Kaori n’avait aucun doute sur le fait qu’elle devait être jeune et jolie. Mais elle savait qu’en ce moment elle ne devait pas faire la difficile, alors elle accepta le travail, sûre que Ryo en serait heureux.  

 

Une fois le rendez-vous pris, Kaori, réalisant qu’il était tard, après avoir acheté un parapluie chez un marchand à la sauvette, se rendit au traiteur pour acheter le repas du soir, en pensant que pour une fois Ryo ne pourrait pas critiquer son repas. Et puis, sachant qu’elle ne pouvait plus retarder l’échéance, elle se dirigea vers leur appartement.  

 

Arrivée devant la porte, la jeune femme s’arrêta un instant. Puis prenant son courage à deux mains, franchit le seuil de chez elle. Elle fut surprise d’y voir Ryo endormi dans le canapé, et malgré elle son regarda se fixa sur lui.  

 

Alors que ses yeux glissaient sur ce corps qu’elle avait eu l’occasion de caresser et d’embrasser la nuit précédente, son regard se posa sur une marque dans le cou de Ryo et elle se rappela très bien comment elle était arrivée là. Puis elle se ressaisit brusquement et s’éloigna de lui, avant de se précipiter dans la cuisine.  

 

Appuyée sur l’évier, elle repensa à ce qu’elle allait faire si elle était restée dans le salon. Elle allait littéralement se jeter sur lui. Comment pouvait-elle être autant stupide, et surtout pourquoi se comportait-elle comme cela. Pourquoi désirait-elle autant faire à nouveau l’amour avec Ryo ?  

 

Et soudain, elle sentit sa présence… Il était là, derrière elle ! Il fallait qu’elle fasse attention… Qu’elle ne lui montre pas à quel point cette nuit l’avait troublée… Il le fallait si elle voulait pouvoir rester à ses côtés. Car elle avait réalisé ce matin qu’elle s’était faite de fausses illusions… Jamais elle n’arriverait à s’éloigner de lui.  

 

- Kaori…  

 

Elle fut étonnée de sa voix hésitante mais n’en laissa rien paraitre et elle fut surprise de la façon détachée qu’elle réussit à lui répondre :  

 

- C’est bientôt prêt. Je suis en retard c’est pour ça que je suis passée chez le traiteur. Je n’ai qu’à tout réchauffer et tu pourras manger.  

 

Alors que la jeune femme pensait s’en être sortit à bon compte elle entendit son partenaire bredouiller :  

 

- Kaori… Tu te rappelles cette nuit ?... Je… Nous…  

 

Il fallait qu’elle dise quelque chose… Qu’elle ne lui montre pas à quel point cette nuit avait compté pour elle, alors gardant toujours son air détachée elle lui répondit :  

 

- Ecoute Ryo. Tu en avais envie, j’en avais envie… Ne cherche pas plus loin ! …. Au fait je suis allée au tableau et nous avons une cliente… D’ailleurs elle ne devrait pas tarder à arriver.  

 

Parler de la cliente semblait être la meilleure solution. Elle était sûre qu’à l’évocation de l’arrivée d’une jeune femme, son partenaire allait sauter de joie et aller se préparer pour être à son avantage pour leur cliente…  

 

Mais bizarrement il ne quitta pas la pièce et ne bougea pas d’un millimètre. Kaori sentait les larmes menacer de couler. Elle voulait être forte, mais elle n’y parvenait pas… Elle ne voulait pas montrer son état de faiblesse à son partenaire… Mais pourquoi ? Pourquoi ne bougeait-il pas ?  

 

- Kaori…  

 

Mais quelqu’un frappa à la porte au grand soulagement de Kaori. Cette dernière tenta de maitriser sa voix et déclara :  

 

- Tu peux aller ouvrir Ryo ? C’est notre cliente !  

 

Au grand soulagement de la jeune femme son partenaire quitta enfin la pièce et elle put enfin laisser libre court à ses larmes.  

 

Au bout de quelques minutes, Kaori se reprit. Elle tamponna ses yeux espérant qu’ils ne soient pas trop rouges, et sachant qu’elle ne pouvait plus reculer, elle se dirigea vers le salon.  

 

Elle s’attendait à voir Ryo accroché comme une ventouse à leur cliente, et cette dernière hurlant de la lâcher, mais rien, pas un bruit.  

 

Quand elle pénétra dans le salon, elle vit son partenaire sagement installé, parlant calmement à leur cliente, et elle en fut grandement étonnée. Il devait y avoir une raison plausible pour que Ryo ne lui saute pas dessus : elle était trop jeune, trop vieille ou moche !  

 

Mais quand leur cliente se tourna en direction de Kaori, celle-ci constata que ce n’était pas le cas. Elle était au contraire magnifique, et avait environ le même âge qu’elle.  

 

- Mademoiselle Makimura je présume. dit la jeune femme en lui tendant la main.  

 

C’est dans un état second que Kaori la lui serra et répondit :  

 

- Appelez-moi Kaori, Mademoiselle Atchico.  

 

- Aiko… Appelez-moi Aiko.  

 

- Bien Ryo tu penses quoi de cette affaire ? demanda Kaori qui ne désirait qu’une chose : partir dans sa chambre pour être seule.  

 

- Je ne lui ai encore rien dit… Monsieur Saeba a dit de vous attendre…  

 

Kaori, surprise, regarda son partenaire, mais elle aurait mieux fait de s’abstenir car quand elle croisa le regard de Ryo, elle ressentit une boule au ventre et baissa les yeux, ce qui en soit n’était pas mieux car elle les posa sur les mains puissantes, se rappelant combien elles pouvaient être douces et délicates. Ce regard était plein de chaleur, de complicité. Ce regard la bouleversa plus que de raison. Elle sentit un sourire lui être destiné, un sourire apaisant auquel elle n'osait répondre pourtant, de peur de flancher.  

 

Une fois de plus, la situation lui échappait. Un mot, un geste, une attitude gentille de sa part et elle craquait littéralement. Elle devait apprendre à davantage se maitriser.  

 

- Racontez nous tout ! dit Kaori en essayant de garder un maximum de distance entre Ryo et elle.  

 

Subtilement, elle réussit même à se placer de façon à ce que Ryo ne puisse pas la voir. Il ne fallait pas qu’il constate à quel point cet échange visuel l’avait troublé. Elle devait se comporter en professionnelle qu’elle était et retrouver son sang-froid.  

 

Aiko, à mille lieux des troubles de Kaori commença à expliquer pourquoi elle avait besoin des services de City Hunter.  

 

- Voilà… Il y a trois mois, j’ai décidé de rompre avec mon petit ami, mais depuis ce jour, il n’arrête pas de me harceler…  

 

- Et pourquoi vous ne vous adressez pas à la police ? demanda Kaori.  

 

- Je l’ai fait, mais malheureusement pour moi je n’ai aucune preuve… Il ne me laisse aucun mot, ni objet qui pourrait le compromettre, mais je sens parfois une présence, comme si on me suivait… Il n’est pas d’un naturel violent, mais j’ai quand même peur… On ne peut pas savoir ce qui se passe dans la tête d’un homme amoureux.  

 

- Et que pouvons-nous pour vous ? demanda Ryo de façon anormalement calme.  

 

- Lui faire comprendre qu’il ne faut plus qu’il me tourne autour… Qu’il me fiche la paix…  

 

Les deux partenaires se regardèrent et n’eurent pas besoin de parler.  

 

- Nous acceptons votre demande !  

 

- Merci Monsieur Saeba ! dit la jeune femme en se jetant au cou de Ryo.  

 

Ce dernier eut beaucoup de mal pour ne pas céder. Il avait décidé de changer et ça commençait par ne pas sauter sur les clientes. Constatant que son fidèle ami lui ne semblait pas vouloir changer de vie, doucement il repoussa Aiko et il se leva.  

 

- Je vais voir s’il ne surveille pas l’immeuble !  

 

Et avant que les deux jeunes femmes n’aient eut le temps de réagir, Ryo quitta la pièce.  

 

- Vous avez un partenaire très séduisant… déclara Aiko, dont la plastique de Ryo ne l’avait visiblement pas laissé indifférente.  

 

- Hummm… répondit distraitement Kaori.  

 

L’intonation d’Aiko ne plaisait pas à la jeune femme. Elle avait l’impression que leur cliente avait décidé de faire de Ryo son quatre heures. Kaori savait bien pourtant qu’en restant aux côtés de Ryo cette situation allait arriver, mais elle ne pensait pas que ça aurait été si tôt… Après tout son partenaire était un homme séduisant et ne lui avait pas juré fidélité… Il fallait qu’elle soit forte et ne montre pas son mal être à leur cliente et surtout qu'elle sorte d'elle cette jalousie démesurée qui l'envahissait après la remarque de sa cliente.  

 

Fixant sur son visage un sourire figé, elle dit :  

 

- Aiko, je vais dans la cuisine. Le repas est bientôt prêt ! Vous allez bien sûr le partager avec nous !  

 

- Mais avec joie ! déclara la cliente, un sourire ravageur illuminant son visage.  

 

 

 

Quelques minutes plus tard, Kaori avait dressé la table, et quand Ryo revint, ils passèrent à table. Kaori, n’ayant pas très faim, mangeait du bout des lèvres en voyant Ryo et Aiko discuter à bâtons rompus. Kaori n’avait aucun doute sur le fait que leur jeune et séduisante cliente était tombée sous le charme de son garde du corps. La nettoyeuse se dit alors avec fatalité, que si elle arrivait à supporter ce qui se passait sous ses yeux, elle pourrait rester auprès de Ryo encore durant de nombreuses années. Cela relevait d'un exercice de self-control, cette mission.  

 

A cet instant Ryo voyait bien que Kaori n’était pas dans son assiette, mais ne voulant pas mêler leur cliente dans leurs histoires de couple qui ne la regardait pas, il feint de rire des plaisanteries d’Aiko, qu’il trouvait pourtant stupides.  

 

Discrètement, il jetait des coups d’œil en direction de Kaori. Il savait très bien que malgré ce qu’elle avait dit tout à l’heure dans la cuisine, pour elle, cette nuit représentait beaucoup… A cet instant, il n’avait qu’une seule envie : la prendre dans ses bras et la serrer contre lui.  

 

Mais ils avaient une cliente et il ne pouvait pas se permettre un tel geste. Il prit donc son mal en patience, espérant que cette dernière quitte rapidement leur appartement, pour enfin pouvoir avoir une discussion sérieuse avec Kaori.  

 

Les minutes passèrent trop lentement au gout de Ryo quand brusquement Aiko décida de prendre congés. Mais c’était sans compter sur le bon cœur de Kaori qui craignait pour la vie de la jeune femme.  

 

- Vous ne pouvez pas partir… C’est trop dangereux pour vous Aiko. Le mieux c’est que vous restiez ici dormir cette nuit. Je vous passerais un vêtement de nuit, et demain on ira chercher vos affaires à votre appartement.  

 

Visiblement émue, Aiko, se jeta au cou de Kaori, la remerciant entre deux sanglots.  

 

- Je vais vous montrer où vous allez dormir… déclara Kaori.  

 

- Minute ! intervint Ryo. Aiko vous dormirez dans ma chambre. Kaori dormira dans la sienne et moi je prendrais le canapé du salon !  

 

Le ton autoritaire du nettoyeur fit comprendre à Kaori qu’il était inutile de le contredire. D’ailleurs elle ne s’en sentait pas la force ce soir. Elle savait bien qu’en aillant invité Aiko à dormir chez eux, Kaori avait fait entrer le loup dans la bergerie, mais son bon cœur avait parlé pour elle, préférant savoir leur cliente en sécurité auprès d’eux.  

 

Kaori se chargea de changer les draps de la chambre de son partenaire, humant le parfum qui s’en dégageait. Elle caressa un instant les draps avec nostalgie. Elle replongea alors dans la nuit précédente, se rappelant de chaque caresse sensuelle, chaque baiser brulant de ce dernier. Si seulement elle pouvait revivre cette nuit encore une fois. Malheureusement, c'était la seule et unique nuit qu'elle pouvait lui accorder et s'accorder. Puis rapidement elle alla mettre les draps dans le panier de linge sale, espérant se défaire de ces souvenirs.  

 

Une fois le lit fait, Aiko s’installa dans la chambre de Ryo, pendant que Kaori retourna dans la sienne. Arrivée dans la pièce, Kaori vit les draps défaits et froissés, restants de leur nuit passionnée. Elle se précipita sur son lit et les arracha, avant de les jeter en boule dans un coin de la pièce.  

 

Décidément c’était trop dur. Alors qu’elle voulait oublier, tout dans cet appartement lui rappelait cette nuit. Rageusement elle fit son lit avant d’aller dans la salle de bain, mettre au sale la paire de draps. Ensuite elle prit une longue douche, avant de retourner dans sa chambre, où elle espérait réussir à dormir.  

 

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit sur le pas de porte de cette dernière Aiko, qui lui dit :  

 

- Je suis désolée de vous déranger, mais si ça ne vous dérange pas je préférerais dormir dans votre chambre. La décoration de celle de monsieur Saeba ne me plait pas du tout. Je ne pourrais pas dormir dans un tel endroit cette nuit…  

 

Kaori, conciliante, accepta la requête de leur cliente et se dirigea vers la chambre de Ryo, où elle s’allongea rapidement sur le lit. Elle posa un regard distrait sur la pièce et comprit rapidement le malaise d’Aiko. Les posters de femmes dénudées ne la perturbait plus maintenant. Il faut dire qu’elle s’était faite à cette décoration plus que singulière, et n’y prêtait même plus attention. Mais elle comprenait que pour une autre femme, l’endroit pouvait être choquant.  

 

Finalement, épuisée par la courte nuit de la veille, Kaori trouva rapidement le sommeil.  

 

 

 


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