Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 19-07-10

Ultimo aggiornamento: 01-07-11

 

Commenti: 44 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Il suffit parfois d'un rien pour faire avancer les choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans la chaleur d'une nuit d'été" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans la chaleur d'une nuit d'été

 

Capitolo 9 :: Une nouvelle facette d'Aiko

Pubblicato: 01-07-11 - Ultimo aggiornamento: 01-07-11

Commenti: Coucou !!! Dernier chapitre de cette fic ! Merci pour vos reviews ! Désolée d'avoir été aussi longue à le majer... Je l'avais oublié dans le fond de mon ordi... Bonne lecture à tous !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryo regardait la lame de couteau posée sur le cou de Kaori. Il fallait qu’il garde son calme. Ce qu’il avait beaucoup de mal à faire quand c’était Kaori qui était concernée.  

 

- Lâchez-la ! Kaori n’y est pour rien dans cette histoire ! Ce n’est pas la bonne personne que vous avez pris en otage.  

 

- A d’autres Ryo ! J’ai bien vu comment vous la dévorez du regard ! Mais je ne laisserais jamais personne se mettre entre vous et moi !  

 

- Vous êtes cinglée ! Totalement cinglée ! marmonna Ryo.  

 

- Non je vous aime ! Et je ferais tout pour que vous soyez à moi !  

 

Aiko se mit à rire. Un rire démoniaque qui fit glacer le sang des deux partenaires. Pourtant Kaori, surmonta sa frayeur à son tour tenta de raisonner la jeune femme en lui disant :  

 

- Vous voudriez que votre ex petit ami fasse du mal à Ryo s’il savait que vous étiez avec lui ?  

 

Un nouveau rire secoua la gorge de leur cliente, montrant à quel point elle était folle.  

 

- Qu’est-ce que vous pouvez être stupide Kaori ! Il n’y a jamais eu d’ex jaloux ! Je l’ai inventé pour pouvoir être auprès de Ryo. Je l’ai vu avec d’autres clientes et je savais qu’il ne résistait pas à une jolie femme… alors j’ai créé cette histoire de toute pièce ! Je voulais Ryo pour moi, mais j’ignorais que vous aviez été plus rapide que moi sinon je me serais occupé de votre cas avant de m’installer ici !  

 

Comme pour confirmer ses dires, Aiko enfonça la lame dans la gorge de Kaori la faisant saigner légèrement. Ryo face au spectacle se leva du canapé prêt à intervenir, ce qui n’échappa pas au regard aiguisé de la jeune femme qui resserra encore son étreinte.  

 

- Vous faites un seul geste et je la saigne ! dit-elle d’une voix menaçante.  

 

Ryo resta immobile, même s’il mourait d’envie d’intervenir. Ça aurait été une autre, il n’aurait pas hésité et aurait tenté de désarmer Aiko. Mais là c’était de Kaori qu’il s’agissait et il s’en aurait voulu à mort si leur cliente l’aurait blessé à cause de lui. Il tenta de garder son calme et lui répondit :  

 

- Qu’est-ce que vous voulez Aiko ?  

 

- Vous devez faire un choix ! Elle ou moi ! Alors ?  

 

Ryo plongea son regard dans celui de Kaori. Lui faisant comprendre qu’elle ne devait pas bouger, ni rien dire. Elle lui répondit d’un regard confiant. Ryo fixa alors Aiko.  

 

- Je vais être franc avec vous. Je n’ai jamais été attiré par les femmes qui ressemblent à des hommes. Si je suis sorti avec Kaori c’est uniquement parce que je n’avais rien d’autre à me mettre sous la dent. Alors entre vous et elle c’est vous Aiko que je choisi ! Vous qui avait tout d’une femme !  

 

Ryo vit une lueur de désir dans le regard de la jeune femme. Elle était vraiment cinglée. Sa place était dans un hôpital psychiatrique ! Et il allait se faire une joie de l’y envoyer.  

 

- Bien dans ce cas… Tuez-la ! s’exclama Aiko.  

 

Ryo sortit son arme de son holster et visa en direction des deux femmes, faisant encore s’élargir le sourire de la folle.  

 

- Pardon. murmura-il avant de tirer  

 

Le sourire rayonnant d’Aiko se figea avant qu’elle ne lâcha Kaori en hurlant de douleur, alors que le couteau retomba au sol dans un bruit métallique.  

 

Aiko tenait sa main ensanglantée, tout en continuant de crier sa souffrance. Kaori ramassa le couteau et le mit hors de portée de leur cliente.  

 

Ryo lança un regard noir sur Aiko et lui dit d’un ton menaçant :  

 

- Ce n’est pas dans mes habitudes de blesser une femme… Mais tu as eu la mauvaise idée de t’en prendre à ce que je tiens le plus au monde… Tu as osé toucher Kaori ! Et ça je ne te le pardonnerais jamais ! Je vais te dire, tu as de la chance d’être une femme, car un homme, je n’aurai pas hésité un seul instant à le tuer !  

 

Kaori se demandait si elle ne rêvait pas. Ryo venait de dire clairement à une autre qu’il tenait à elle. Elle n’avait donc pas mal interprété ce baiser dans la boite de nuit !  

 

- Kaori ! Téléphone à Saeko ! dit Ryo en tenant toujours en joug la jeune femme. Dis lui de venir ici !  

 

Kaori, reprenant ses esprits, s’exécuta et à peine quelques minutes plus tard, l’inspectrice fit son arrivée à l’appartement.  

 

Ryo lui expliqua rapidement la situation, et Saeko l’assura qu’elle arriverait à inculper Aiko sans à avoir à parler d’eux. L’inspectrice menotta la jeune femme qui bizarrement se laissa faire sans broncher. Puis, elle remarqua la blessure de Kaori et s’inquiéta :  

 

- Kaori ! Tu saignes ! Tu devrais voir un médecin !  

 

- Ne t’en fait pas, ce n’est que superficiel ! affirma Ryo. Je vais la soigner !  

 

Saeko remarqua le regard tendre que Ryo avait posé sur sa partenaire, et son cœur fut brusquement plus léger. Elle avait compris qu’elle pourrait jeter son calepin de dettes car jamais plus Ryo ne lui réclamerait ses « coups ». Ryo avait décidé de laisser son cœur parler. Il semblait être heureux et il le méritait.  

 

- Je n’ai pas dit mon dernier mot ! marmonna Aiko.  

 

- Gardez votre salive pour le juge ! affirma Saeko. Où alors pour les médecins de l’asile où vous allez finir !  

 

Poussant Aiko, Saeko sortit de l’appartement et Ryo referma la porte derrière elles.  

 

Le nettoyeur souffla. Cette enquête était enfin terminée. Pourquoi n’avait-il pas compris dès le départ qu’Aiko s’était jouée d’eux. Sûrement parce que son esprit était trop accaparé par Kaori… Mais maintenant qu’il allait pouvoir mettre les choses au clair avec sa partenaire, il était sûr qu’une telle erreur de jugement ne se reproduirait pas.  

 

Quand il se retourna il vit Kaori à une fenêtre. Une main et la tête posées sur la vitre, cette dernière regardait au travers. Elle était magnifique… Une douleur monta dans son bas ventre. Il la désirait comme jamais. Il se retenait pour ne pas lui foncer dessus, lui faire l’amour là contre cette fenêtre… Non, il devait d’abord parler avec elle. Alors dans un feulement, il s’approcha de la fenêtre et se glissa derrière sa partenaire avant de la prendre dans ses bras et de la coller à lui.  

 

Il posa sa tête sur son épaule et remarqua que Saeko était arrivée à sa voiture. Elle installa Aiko, puis fit le tour du véhicule pour s’installer sur le siège conducteur. Mais avant de s’asseoir, elle leva la tête en direction de l’appartement de City Hunter, avant de lever les yeux au ciel. Ryo crut rêver quand il vit l’inspectrice portant sa main à ses yeux comme pour y essuyer des larmes qui coulaient, avant qu’elle ne s’installe au volant. Puis tout en faisant rugir son moteur, elle disparut dans la nuit.  

 

 

 

Tenant dans ses bras Kaori, Ryo n’avait pas envie de bouger de place, il serait bien resté là pour le restant de sa vie. Là, chez lui, serrant contre lui la femme qu’il aimait. Il savait qu’il n’avait pas besoin de plus pour être heureux. Ses mains se mirent en mouvement, caressant tendrement le ventre plat de la jeune femme. Ses lèvres n’étaient pas en reste, et elles se mirent à butiner le cou tentateur, laissant une nouvelle trace visible de leur passage.  

 

Mais à sa grande surprise, Kaori le repoussa violemment et se mit à hurler :  

 

- Arrête Ryo ! Ce n’est pas un jeu !  

 

- Mais je ne joue pas ! Je n’ai jamais été aussi sérieux que maintenant !  

 

Ryo tenta de s’approcher à nouveau de la jeune femme mais celle-ci recula avant de lui dire :  

 

- Je ne veux pas être une passade Ryo ! Une femme de plus dans ta vie dont tu te lasseras rapidement ! Si c’est comme cela que tu me vois, tu peux arrêter tout de suite !  

 

- Tu n’as jamais été une passade pour moi Sugar ! Tu es et tu as toujours été la seule femme qui ait compté pour moi ! Tu es la seule femme avec laquelle je veux partager ma vie ! Tu es mienne Kaori et moi je veux être tien ! Je sais que je suis égoïste mais je veux être le seul homme de ta vie !  

 

Ryo se pencha sur Kaori et cette fois-ci elle ne le repoussa pas mais ne fit pas non plus un geste. Ryo l’embrassa longuement et tendrement. Il cessa son baiser quand il remarqua que la jeune femme n’y répondait pas.  

 

Son cœur cessa de battre quand s’éloignant de lui elle déclara :  

 

- Je vais me coucher !  

 

Ryo se figea. Pourquoi Kaori était-elle aussi froide avec lui ? Cette nuit n’avait donc rien signifiée pour elle. Elle allait reprendre leur partenariat comme avant ? Il lui avait pourtant dit qu’elle n’était pas une passade… Alors pourquoi ?  

 

Elle était à quelques mètres de lui, quand elle se retourna et le fit sortir de ses pensées quand elle lui dit :  

 

- Ben tu attends quoi ?  

 

Ryo la regardait avec des yeux ronds n’y comprenant plus rien.  

 

- Je… je…  

 

Kaori s’approcha de Ryo et posa sa main sur son front avant de susurrer :  

 

- Mon pauvre Ryo, tu es malade… Ne t’en fait pas je vais bien m’occuper de toi…  

 

La main qui se baladait sur son torse avant de glisser vers son ventre, fit réaliser à Ryo ce que Kaori entendait comme traitement et d’un bond, il l’attrapa et la porta avant de grimper quatre à quatre les escaliers jusqu’à sa chambre. Il ne savait pas pourquoi Kaori avait joué les indifférentes mais c’était le cadet de ses soucis. Il allait montrer à Kaori combien elle était importante pour lui.  

 

Et la reposant sur le sol de la pièce, il fit glisser la robe.  

 

- Cette robe n’a décidément que des avantages. murmura Ryo avant de prendre en coupe les deux rondeurs qui maintenant étaient dévoilées.  

 

Kaori glissa ses mains dans la chevelure de son partenaire.  

 

- Je t’aime Ryo. murmura-t-elle en soudant ses yeux aux siens.  

 

Son amant ne lui répondit pas, mais ce qu’elle lut au fond de son regard fut plus fort que toutes les déclarations d’amour.  

 

Lui montrant qu’elle avait bien compris ce qu’il voulait lui dire, elle caressa délicatement sa joue avant de s’emparer de sa bouche pour un tendre baiser auquel il répondit rapidement.  

 

Leurs deux corps tombèrent sur le lit. Et jusqu’à l’aube, ils s’aimèrent, alternant tendresse et fougue dans leurs étreintes, jusqu’à ce que épuisés ils s’endormirent enlacés.  

 

 

 

Quand Ryo se réveilla après une nuit vraiment courte, la première chose qu’il pensa c’est qu’il n’y avait rien de plus agréable comme oreiller qu’une poitrine féminine.  

 

Délicatement il déposa des tendres baisers sur les seins, pensant que ce même geste avait fait évoluer les choses entre eux. Et comme durant cette nuit enchanteresse, Kaori se réveilla sous ses baisers en gémissant.  

 

Ryo remonta la tête jusqu’à se retrouver à la hauteur de celle de la jeune femme.  

 

- Bonjour Sugar. Bien dormi ?  

 

- J’aurai certainement mieux dormi si tu n’avais pas ronflé comme un camionneur.  

 

- Il faudra t’y faire ! Je ne te laisserai jamais plus dormir ailleurs que dans mon lit ! Par contre mademoiselle Makimura vous me devez quelques explications… Pourquoi tu n’as pas répondu à mon baiser hier soir ?  

 

- Je voulais te faire languir ! Comme toi tu m’as fait languir pendant 8 ans Ryo… C’était juste une petite vengeance !  

 

- Une vengeance ! Tu vas voir ! Moi aussi je peux me venger ! affirma Ryo en lui sautant dessus.  

 

Kaori comprit très bien quelle vengeance il lui réservait et elle n’y était pas du tout opposé, bien au contraire…  

 

 

 

Alors que Ryo se vengeait de sa partenaire, accoudé au comptoir, Mick buvait un café.  

 

Miki regardait avec insistance la porte et s’exclama :  

 

- C’est bizarre on n’a pas encore vu Kaori aujourd’hui. Je vais téléphoner à leur appartement !  

 

La barmaid s’exécuta mais après plusieurs tonalités, elle tomba avec le répondeur. Elle laissa un message, puis raccrocha.  

 

Mick décida de la rassurer :  

 

- Ne t’inquiète pas ! Ils sont en mission ! C’est pour cela que Kaori n’est pas là.  

 

- Tu es sûr ? demanda la jeune femme pas très rassurée.  

 

- J’habite à côté de chez eux ! J’aurai été au courant si quelque chose de grave était arrivé.  

 

- Tu as raison ! Une fois de plus je m’inquiète pour rien !  

 

- Bon j’y vais ! A plus tard ! déclara Mick en se levant du tabouret et en se dirigeant vers la porte.  

 

Debout devant la porte, Mick jeta un coup d’œil dans la direction de son appartement. Il avait bien vu Saeko embarquer Aiko la veille, et il savait que Ryo et Kaori étaient seuls dans leur appartement. Si Kaori n’en était pas encore sortie c’est que les choses allaient pour le mieux entre ces deux là.  

 

Tournant la tête dans la direction opposée, Mick se dit que Kazue n’allait pas tarder à finir sa garde, et elle serait surement heureuse qu’il soit venu la chercher. Alors les mains dans les poches, il prit en sifflotant la direction de la clinique du Doc.  

 

 

 

 

 


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