Capitolo 6 :: L'ange de la mort et la massue spéciale

Pubblicato: 22-10-10 - Ultimo aggiornamento: 22-10-10

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Quatrième jour,  

L'ange de la résurrection marchait vite dans les locaux du Ciel.  

Elle sentait qu'elle devait retrouver ce crétin fini d'ange de la mort de pacotille !  

(NDAM : je suis pas en pacotille ! Rectifie tout de suittttte !) (NDA : (tirant la langue) va voir ailleurs si j'y suis !) (NDAM : je vais raccourcir ta vie, espèce de... espèce de...) (NDA : encore une bourde ! Encore une bourde ! Je vais tout de suite voir le Bon Dieu !) (NDAM : rapporteuuse !)  

Pendant ce temps, l'ange de la résurrection courait toujours.  

- Je vais le tuer !  

(NDA : euh... il n'est pas DEJA mort ?) (NDAR : Il mourra 2 fois alors !) (NDA : Ah ! Ok ! Fais comme tu veux, alors ! J'ai rien dit)  

(NDA (en secouant les mains) : l'ange est en colère, vous avez vu çà, cher public ? L'ange de la mort va morfler, c'est moi qui vous le dit !)  

Après de vaines recherches de divers endroits, elle le vit sur Terre, par le biais d'un hublot.  

(NDA : le Ciel est un bateau ? Je savais pas ! Quel type ?)  

Elle appela immédiatement l'Epouse du Bon Dieu en s'écriant :  

- Ce crétin est sur Terre !  

- Euh... c'est qui à l'appareil ?  

L'ange de la résurrection tomba sur les fesses, elle reprit son portable tombé dans l'eau de la fontaine  

(NDA : il est étanche ?) (NDAR : c'est une toute nouvelle génération, tu vois ?) (NDA (se penchant pour de plus près) : ah ! C'est un juke-box en plus !) (NDAR (tout sourire) : exact ! Il te plait ?) (NDA (en reculant) : il est pas mal ! Mais, tu sais, dans mon métier, l'instrument que je déteste, c'est bien le téléphone) (NDAR : quel est ton métier ?) (NDA : secrétaire polyvalente ! Si on reprenait là où on en était ? Le public attend !) (NDAR (piteusement) : ah ! Pardon !)  

et ajouta à son interlocutrice :  

- C'est Claire, à l'appareil !  

- Ah ! Alors ? Où est-il ?  

- Sur Terre ! Tu peux demander à ton tendre mari de faire le nécessaire pour le ramener en salle de conseils n° 5 ? Elle est libre !  

L’épouse se retourna vers son mari et lui donna un léger coup de coude.  

Il se tourna dans l'autre sens,  

L’épouse, perdant patience, le poussa du lit.  

Le Bon Dieu se retrouva la face la première sur le parquet en bois massif.  

(NDA : Dur la chute)  

Le Bon Dieu grogna et se releva en s'écriant :  

- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ?  

- Chéri, si tu veux que Claire répare tes bourdes, rapatrie IMMEDIATEMENT cet abruti d'ange de la mort.  

- Et où s'il te plait ?  

- Salle des Conseils n° 5. D'après Claire, elle est libre.  

Le Bon Dieu fit ce que son Épouse demanda. Il demanda en la voyant raccrocher :  

- Dans quel état est-elle ?  

- Très en colère !  

- Alors, il est mort !  

- Il est déjà mort, je te signale !  

- C'est vrai ! dit le Bon Dieu en riant bêtement et en se grattant la tête.  

Son Épouse soupira en secouant la tête. Elle se dit : « J'ai épousé un abruti ! Mais que demande le peuple ? »  

Pendant ce temps, en salle des Conseils n° 5, l'ange de la mort s'y retrouva « téléporté ». Il vit tout de suite son acolyte, très, mais, alors très... remontée. Il dit bêtement :  

- Salut ! Çà va ?  

- Tu crois que çà va ? Tu plaisantes ou quoi ?  

- Non, c'est une question courante sur Terre, tu sais !  

Alors que l'ange de la résurrection se retenait de ne pas l'achever, il rajouta :  

- Tu as vu les dossiers du Bon Dieu ? Il est même pas capable de faire le nécessaire pour les classer correctement.  

- Au lieu de l'insulter, commence par regarder ton propre travail, abruti de pacotille !  

Les mots prononcés par l'ange de la mort furent la goutte d'eau qui fit déborder le vase.  

L'ange de la résurrection sortit d'on ne sait où une massue gigantesque spécialement adaptée pour l'occasion et l’aplatit plusieurs fois sur la tête de son collègue.  

(NDA : j'aimerai pas être à sa place à lui !)  

En effet, le résultat fut terrifiant.  

Aplati comme une crêpe, même plus que cela, comme une pâte à tarte feuilletée.  

Découpé en petites lamelles pour faire des croissants de tout types.  

(NDA : je regarderai la prochaine fois avant d'acheter mes prochains croissants, on ne sait jamais !)  

L'ange de la résurrection s’asseye tranquillement dans le fauteuil de son supérieur hiérarchique et attendit que l'ange de la mort reprenne conscience.  

Il ne tarda pas d'ailleurs à reprendre ses esprits en s'écriant :  

- Mais qu'est-ce que cela veut dire ?  

- Tu vas m'aider à résoudre l'un des dossiers que TU AS foiré, très cher !  

- Pas question !  

L'ange de la mort était assis en tailleur et regardait ailleurs. Il avait les bras croisés.  

(NDA : enfant gâté, pourri, va !) (NDAM : tu me cherches là, l'auteur ?!) (NDA : Bon Dieu !!) (NDAM : rapporteuuuse !)  

L'ange de la résurrection se pencha en avant et déclara sereinement :  

- Ton statut d'ange de la mort est en train d'être suspendu, à l'heure où nous parlons, très cher !  

- Quoi ? C'est un mensonge !  

- Que tu crois ! Regarde !  

L'ange de la résurrection montra l'écran de surveillance de la salle des Conseils n° 6 et l'ange de la mort put voir et entendre ce qui se disait.  

Après une bonne minute, il dit en murmurant :  

- Comment je dois t'aider ?  

- Tu deviens raisonnable ? Quel revirement à 180° !  

L'ange de la résurrection n'insista pas et montra le dossier en cours, l'affaire de la maman de Miki.  

L'ange de la mort apposa son sceau pour l'acceptation de la transformation d'âme errante à ange gardien. Il ajouta :  

- J'espère que c'est tout ?  

- Pour l'instant, tu viens de m'aider ! Mais attends-toi à ce que je t'appelle dans les prochains jours.  

- Pourquoi ?  

- C'est toi seul, qui a commis les erreurs et non pas le Bon Dieu. Ton devoir, en premier, est de vérifier toutes les informations les uns après les autres jusqu'à 10 fois. Tu ne l'as pas fait.  

- Mais, c'est le Bon Dieu qui est responsable des premiers dossiers, non ?  

- Exact ! Mais, toi, qui dois donner la mort, ton devoir est la VERIFICATION !  

L'ange de la mort comprit qu'il n'aura pas le dernier mot avec sa collègue. Il demanda encore néanmoins :  

- Où t'as trouvé cette massue ?  

L'ange de la résurrection sourit, énigmatique.  

- Secret défense !  

- Mais dis-moi !  

L'ange de la résurrection sortit en souriant avec, sur ses talons, l'ange de la mort, les vêtements complètement déchirés.  

Dans l'appartement du Bon Dieu, ce dernier venait de prendre son déjeuner mais il ressentit un sceau imposé.  

- Tiens ! L'ange de la mort vient d'accorder le statut d'ange gardien à la maman de Miki.  

Sa femme sourit :  

- Bien ! Et que deviendra-t-il ?  

- Il n'est pas suspendu ! Pour le moment du moins. Il a eu très chaud !  

- C'est une bonne chose !  

Son mari ne répondit rien mais sourit.  

- En tout cas, il n'est pas mort encore une fois !  

- Il n'a pas eu le droit à la massue ?  

- Si, mais il a bien fallu qu'elle retienne ses coups, pour pouvoir conclure le dossier !  

- L'affaire n'est pas encore résolue, chéri ! Elle doit descendre sur Terre, retrouver la tombe de la maman de Miki et faire le transfert !  

- Ce n'est qu'un aller-retour, chérie !  

- Si c'est ce que tu crois, chéri, c'est que tu es bien ignorant de la situation ! soupira son Épouse.  

Pendant ce temps, l'ange de la résurrection se retrouva au Spa du Ciel pour un moment de détente mais, elle se disait toujours : « Dans quoi je suis en train de me fourrée, moi ? »  

Suite au prochain chapitre  

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