Capitolo 27 :: Retour au Cat's Eye ! (3)

Pubblicato: 26-10-10 - Ultimo aggiornamento: 26-10-10

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Les nettoyeurs sursautèrent, ainsi que Saeko et Doc.  

Ils prirent leurs armes mais Claire leur dit :  

- Patientez ! Il va venir et laissez-moi régler cela à ma manière !  

Mick rangea à la surprise générale son arme dans son holster. Pour expliquer son geste, il dit :  

- Je serai curieux de voir comment madame vous procéder, pas vous ?  

Ils se rendirent à son avis et firent pareil. Ils attendirent.  

Claire avait reprit son livre et s'était replongée dans son bouquin.  

Le « Caméléon », ne sentant aucune aura meurtrière, décida de rentrer dans l'établissement. Il s'arrêta à l'entrée et vit qu'il n'y avait que les nettoyeurs, la commissaire de police, Saeko, un vieil homme dont il ne se souvenait plus du nom.  

En tournant la tête dans l'autre sens, il vit Umibozû servir une cliente, rare, dirons-nous. Elle lisait.  

Il s'approcha du comptoir et commanda un café. Le patron le servit sans rien ajouter.  

Il but tranquillement en mettant en évidence une télécommande à distance pour un objet explosif. Il interrogea :  

- Où se trouve Xiang-Ying pour que je la tue ?  

- Tu penses que nous allons te répondre ?! s'exclama Ryô. Tu es malade, vas te faire soigner !  

Il prit la télécommande dans les mains et commença à jouer avec les boutons.  

Soudain, une main, plus rapide que « Speedy Gonzales » prit l'objet de celle du tueur. C'était la cliente qui était pourtant loin du comptoir, au fond de la salle.  

Surpris, le « Caméléon » se tourna vers la jeune femme et vit son regard. Elle lui dit :  

- Je suis ravie de voir que les bombes t'amusent autant ! Mais ce n'est pas bien de mentir et de faire croire que ces dernières sont présentes.  

- Rendez-moi cela, immédiatement, sinon...  

- On dirait un enfant de cinq ans qui n'a pas eu son jouet à Noël. Je savais que tu allais te pointer tôt ou tard au Cat's Eye.  

- On se connaît ?  

- Moi, je te connais mais toi, non. Mon nom est Claire ANGE, je suis, disons, un ange gardien qui répare les erreurs du passé. Et, mon cher...  

- Oui ?  

- Tu es une erreur du passé. Je ne sais pas, mais, un homme, incapable de s'aimer, ne peut aimer les autres et encore moins prendre l'apparence de quelqu'un d'autre ou du sexe opposé. Je connais beaucoup d'hommes étant devenus des transsexuels mais, ils assument leur sexualité et leur identité, mais toi, tu es l'exception ! Tu n'assumes rien ! Pas même les meurtres que tu commets.  

- Tu es du Milieu ?  

- Je te l'ai dit. Je fais partie des Anges de cette planète. Mon travail : débarrasser l'humanité des rebuts comme toi. Je protège des personnes qui ont assez de ton existence, Caméléon. Et le pire, c'est que l'identité que tu as pris est celle de Kaori MAKIMURA, une amie d'enfance.  

Ryô, surpris, comprit alors que cette jeune femme faisait partie du passé de sa bien-aimée. Il n'interrompit pas pour autant Claire. Il fit même le geste de faire silence à ses compagnons.  

- Tu ne t'assumes pas ! Tu tues par plaisir ! Mais, surtout, tu ignores la peur.  

Elle fit un geste et deux hommes de haute stature entrèrent à leur tour : l'ange de la mort et Louis, son apprenti.  

(NDA : ils servent enfin ! Je me demandais si elle ne les avait pas cantonné en cuisine à l'appartement)  

Elle prit le sac de l'un d'eux et l'ouvrit devant les yeux effarés du Caméléon.  

- Tu vois ! Tes bombes sont toutes là. Désamorcées, cela va s'en dire !  

Elle fit signe de donner l'ensemble des preuves au commissaire, qui prit ses menottes et les passa au criminel.  

Celui-ci cracha :  

- Quand je sortirai de taule, je te tuerai, garce !  

- Ne dis pas cela, mon petit lapin, dans la vie, il faut assumer ses responsabilités, toi, tu as deux problèmes à résoudre !  

- Je peux savoir lesquels ?  

- Assumer et t'aimer déjà toi-même pour aimer les autres, très cher.  

En se tournant vers Saeko NOGAMI, elle dit :  

- Mon frère et mon ami vont vous escorter jusqu'au commissariat par mesure de précaution, on ne sait jamais. Et ils y resteront jusqu'à ce qu'il soit condamné et emmené en prison.  

La commissaire savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle fit signe à ces deux hommes sortis de nulle part et quitta avec eux le restaurant avec le prisonnier et les bombes.  

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