Capitolo 26 :: Retour au Cat's Eye ! (2)

Pubblicato: 26-10-10 - Ultimo aggiornamento: 26-10-10

Commenti: Miss TGV est de retour ! Une petite mise au point pour Chen et un individu peu recommandable approche.

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Toujours assise à sa table, Claire reprit son livre et continua sa lecture, tout en buvant son café français.  

Ryô l'observait toujours ainsi que toute la bande, même le vieux Chen.  

Ce dernier s'approcha en s'appuyant un peu plus sur sa canne. Il demanda :  

- Puis-je m'asseoir, s'il vous plait ?  

- Pourquoi ? questionna-t-elle, sans lever les yeux de son livre.  

Surpris, le vieil homme la fixa une seconde et regarda ensuite le reste de la bande. Celle-ci, d'un comme un accord, haussa les épaules et se replongèrent dans leur boisson respective.  

Il demanda à nouveau :  

- Puis-je m'asseoir, s'il vous plait ?  

- Il y a apparemment d'autres places libres, dit-elle en levant les yeux et en visionnant l'établissement. Vous avez 5 tables libres avec des sièges bien plus confortables que ces chaises en bois. Ce serait mieux pour votre lombago, vous ne trouvez pas ?  

Là, le vieil homme fut scotché. Il serra son poing sur sa canne et dit soudain :  

- Apparemment vous ne savez pas à qui vous vous adressez, jeune fille !  

- Vous croyez ? Hmmm... dit-elle en réponse.  

Elle posa son livre sur son sac à main et croisa les jambes. Elle prit sa tasse, la porta à sa bouche et but une gorgée. Elle fixa l'homme dans les yeux et dit :  

- Si, je sais parfaitement qui « vous » êtes ! Mais, cette prérogative, vous ne devez l'utiliser qu'avec des mafieux, pas avec moi, chambellan de la Zhen Dao Hui.  

Encore pire.  

Cette fois-ci, l'assemblée retint son souffle.  

(NDA : et mon souffle à moi ?)  

Jamais personne n'avait osé parler comme cela à Chen.  

Il commença à perdre patience. D'un coup, il tenta une attaque physique.  

Claire, depuis le début, était sur ses gardes. Elle para l'attaque sans souci. La pointe de la canne se ficha dans le mur derrière elle.  

L'assemblée fut estomaquée.  

Claire sourit :  

- Vous savez, vous n'auriez jamais dû lever la main sur moi, Chen !  

D'un revers de la main, elle gifla fortement le vieil homme qui tomba au sol. Ce dernier rencontra le regard le plus froid et glacial qu'il n'avait jamais vu de sa carrière.  

Elle martela les mots :  

- Essayez encore une fois ! Et vos amis vous retrouveront au cimetière pour vous faire un dernier hommage. Vous avez beau être restaurateur, vous êtes aussi du Milieu. Quiconque s'en prend à moi, risque sa vie. Est-ce que c'est clair ?  

Le vieil Chen se leva, se massa la joue, prit sa canne et sortit du restaurant. C'était la première fois qu'il était humilié de cette façon. « Cette fille est très dangereuse ! Elle cache quelque chose ! » se dit-il en rejoignant son restaurant.  

Claire se rassit, reprit son livre et recommanda un café français, le sien étant devenu froid.  

Umibozû le lui apporta et lui disant :  

- Vous prenez beaucoup de risques, vous savez ?  

- Oui, j'en prends tous les jours, Monsieur ! Mais, celui-ci avait vraiment besoin d'avoir une bonne leçon. Son comportement était inadmissible de la part d'un gentleman.  

- Pourtant, vous me semblez bien au courant de son identité.  

- Je suis bien renseignée, c'est vrai. Lorsque je me déplace dans un pays, j'aime savoir à qui je m'adresse. Les mafieux, de n'importe quelle origine, ne me font pas peur. Alors, tranquillisez-vous !  

Soudain, elle sentait une aura menaçante et elle remarqua que l'assemblée l'avait elle aussi ressenti. Elle dit tout de même au patron :  

- Votre fille approche, vous feriez mieux de l'emmener au sous-sol, vous savez !  

Liu Xin-Hong comprit à l'expression du visage d'Umibozû sa mission.  

Il vit sa « petite soeur » approcher de l'entrée du restaurant et dès qu'elle franchit le seuil, la prit dans les bras en la chatouillant.  

Celle-ci se tordait de rire. Il l'emmena en lui disant montrer quelque chose pour l'anniversaire d'Umibozû qui approchait à grands pas.  

L'aura menaçante se fit plus précise.  

Claire dit à Xiang-Ying :  

- Rejoignez-les ! Et protégez-les !  

Sans qu'elle puisse comprendre ce qui se passait, la fille adoptive de Ryô descendit.  

Son père, n'y comprenant rien, s'adressa enfin à la jeune femme :  

- Expliquez-vous !  

- Apparemment, nous avons un ennemi commun. Il s'en prendrait directement à votre fille, s'il la voyait ici, au comptoir.  

- Vous pouvez me dire qui s'en prendrait à elle ?  

- Est-ce que le nom du « Caméléon » vous dit quelque chose, par hasard ?  

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