Capitolo 11 :: Le trajet du Ciel au JAPON : enfer assuré !

Pubblicato: 23-10-10 - Ultimo aggiornamento: 23-10-10

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L'ange de la résurrection et son apprenti se rendirent au paddock pour installer confortablement l'étalon fougueux de Louis. Celui-ci était aussi... euh... comment dire... cabotin que son maître. Il voulait toutes les juments pour lui.  

Heureusement qu'un mâle, plus âgé et plus fort, le remit fermement à sa place.  

Le cheval rentra donc, sagement, dans son box.  

Dans le même temps, la voix désincarnée de l'aéroport informait les passagers en partance pour le JAPON de venir déposer leurs bagages.  

L'ange et son apprenti se dirigèrent rapidement vers l'endroit indiqué et firent le nécessaire pour l'enregistrement de leurs affaires.  

- As-tu bien pris tes médicaments, cher apprenti ? Demanda soudain l'ange de la résurrection.  

- Oui, patronne ! Je l'ai fait.  

- Bien ! Si tu ne l'as pas fait, je te « téléporte » dans ton appartement à la première occasion, c'est compris ?  

- Oui !  

L'enregistrement des bagages et l'embarquement des passagers dans l'avion prirent bien une heure. Heureusement pour l'apprenti, il n'était pas du côté hublot mais du côté marche de l'appareil.  

(NDA : je commence déjà à ressentir les effets)  

L'ange de la résurrection surveilla discrètement son apprenti et remarqua quelques secondes plus tard une amie accompagnée de sa famille. Elle vint la saluer dès que l'autorisation de quitter son fauteuil fut lancée. Elle lui dit :  

- Tu vas toi aussi au JAPON ?  

- Non, c'est une escale pour nous. Nous allons aux BERMUDES, en vacances ! Mon mari a obtenu ce voyage en jouant au poker.  

- Hé bien ! Je ne savais pas qu'il jouait !  

- C'est plus la chance des débutants qu'en tant que professionnels qu'il a gagné.  

- Et contre qui a-t-il joué ?  

- Le Bon Dieu, en personne !  

Surprise, un corbeau passant par là avec son tapis vert, ses jetons et un jeu de cartes plus tard, elle se dit : « Bien ! Bien ! Bien ! Si le Bon Dieu joue aux cartes sans avertir sa femme, je vais pouvoir le chanter. Il me devra un service ou deux. »  

- Il faut que je te laisse, j'ai mon apprenti qui appréhende l'avion, alors...  

- Je comprends ! Tu es en vacances ?  

- Non ! Mission !  

- Tu veux m'en parler ?  

- J'aimerai bien, mais, confidentialité, confidentialité...  

- Oui... C'est pareil pour moi. Bonne chance dans ta mission, alors.  

- Merci.  

L'ange de la résurrection retourna vers son siège et vit que son apprenti n'était plus là.  

- Où est-il passé encore ?  

Soudain, une voix s'éleva en hurlant. C'était un hurlement outré. Un hurlement féminin.  

L'ange tenta de localiser la voix mais une autre s'éleva. Tout aussi mécontente.  

Claire sentit un picotement, comme si quelque chose de pas très catholique était en train d'arriver.  

Une massue apparue dans sa main, une massue très, mais très spéciale. Spécialement adaptée pour le transport en avion. Elle comprit alors la cause.  

Elle vit son apprenti courir après plusieurs hôtesses de bord, tandis que les les stewards faisaient son possible pour l'attraper.  

Au moment ou les jeunes hôtesses passaient devant elle, elle laissa tomber lourdement la massue sur la tête de son apprenti.  

(NDA : Aïe ! Dur sera la chute ! Tiens, j'ai plus le mal de l'air, là !) (NDAR : C'est très bien !)  

Les stewards se figèrent en voyant l'ange de la résurrection corriger son apprenti. Ils la virent traîner comme une serpillière cet individu, qui courrait après toutes les hôtesses de l'appareil.  

Elle s'assit et s'endormit tranquillement dans son fauteuil.  

(NDA : pour info, elle l'a saucissonné et bâillonné)  

Après une heure de vol, malheureusement pour Claire, son apprenti s'échappa et recommença son cirque.  

Elle recommença à le punir.  

Et rebelote !  

Chaque fois, c'était la même histoire ! Coup de massue, saucissonnage et bâillonnage.  

Pensant qu'elle pourrait se reposer avant d'attaquer sa mission, voilà que Louis - son apprenti - jouait les séducteurs à la manque. Terrible ! Elle aurait même préféré qu'il soit malade comme "un chien"  

L'ange de la résurrection se demanda à nouveau : « Dans quoi je suis en train de me fourrée, moi ? » 

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