Capitolo 15 :: Le maître du Chien des Enfers

Pubblicato: 23-10-10 - Ultimo aggiornamento: 23-10-10

Commenti: Nouveauté : NDLA : note de Louis l'apprenti Je vous laisse avec le dernier chapitre de la journée. Je vous dis à demain, pour de nouvelles aventures. 5 nouveaux chapitres seront sur le site dès qu'ils auront pris la bonne couleur de cuisson. Miss TGV vous dit donc Bonne Nuit ! N'oubliez pas de me donner vos impressions quelle qu'elles soient !

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Sur Terre, Louis, l'apprenti, se rendit au rez-de-chaussée – à pied bien entendu – en descendant les escaliers. Il prit le journal du matin.  

- Dimanche, jour du Seigneur !  

Il se rendit ensuite devant la porte de l'appartement de sa patronne et frappa quelques coups. Celle-ci vint ouvrir :  

- Entre ! Le café est prêt !  

Il pénétra dans le logement et s'assit à table. Il prit sa tasse et arrêta son geste en voyant qu'elle avait posé le dossier sur la maman de Miki. Il demanda :  

- Vous voulez commencer par la maman de Miki, c'est cela ?  

- Oui !  

- Pourquoi ?  

- Je connais le maître du chien des Enfers !  

- Je croyais que c'était Lucifer !  

- Que nenni, mon apprenti, il est à Adès, Dieu grec des Enfers. Révises tes tablettes, tu veux bien ?  

- Ah, je le ferai ! Quand voulez-vous commencer exactement ?  

- Nous avons rendez-vous dans une heure !  

- Où ?  

- Dans le jardin public !  

- En pleine journée ?! s'étonna l'apprenti.  

- Oui.  

- Pourquoi ? Il peut très bien devenir visible et faire charger son chien sur la population ! Prendre un risque pareil, c'est de l'inconscience ?! s'exclama-t-il avec vigueur.  

(NDA : chuis d'accord avec l'apprenti !) (NDLA : Je me pose des questions sur la santé mentale de ma patronne, moi ! Tu veux bien me dire, chère auteur, si elle l'est ou pas ?) (NDA : t'inquiètes pas petit apprenti, elle se porte comme un charme, mais elle doit subir une petite crise de personnalité, sûrement) (NDAR (en s'énervant) : Vous allez arrêter vous deux !)  

- Pour ton info perso, mon cher apprenti, tâche de savoir qu'Adès et moi sommes sortis ensemble quelques fois.  

(NDA à NDLA : tu vois ! Tout s'explique !) (NDLA à NDA : Ok, je comprends mieux mais bon, on ne sait jamais) (NDAR : GRRRRRR)  

- En quoi cette information va nous aider pour régler l'affaire en question ?  

- Il me doit un certain nombre de services et c'est maintenant que je vais lui en demander un.  

- Vous croyez qu'il va accepter, comme cela ? D'un coup de baguette magique ?  

- Il n'aura pas le choix. Un contrat est un contrat, même pour lui. C'est ainsi.  

L'apprenti se demanda soudain quel type de contrat Adès avait bien pu passer d'avec sa supérieure. Il craignait vraiment le pire.  

Après une demie heure pour voir où il devait se positionner, Louis partit en premier. Il était inquiet, sérieusement inquiet.  

Il regarda autour de lui et vit que la ville était en effervescence, comme chaque jour certainement.  

Il voyait les familles se regrouper pour le pique-nique dominical. Les enfants jouaient au ballon ou à se courir après ; les papas en train de surveiller les barbecues en buvant une bière bien fraiche (malgré la saison – le printemps – il faisait exceptionnellement chaud) ; les mamans préparaient les salades et autres mets tout aussi délicieux, tout en surveillant leurs progénitures.  

Chacun était dans son univers. Louis savait que ce n'était pas le bon moment pour une apparition. Et, il attendrait sagement l'ordre de sa patronne pour le faire.  

« Chaque chose en son temps ! » pensa-t-il. « Pour l'instant, faisons en sorte de régler le problème de la maman de la petite Miki »  

Pendant ce temps, Claire, l'ange de la résurrection, attendait sur un banc, des lunettes de soleil sur le nez, son invité de marque du jour.  

Celui-ci apparut sur son char tiré par quatre magnifiques cheveux.  

- Tu fais des entrées toujours aussi fracassantes, très cher !  

- Claire ! Je suis ravi de te revoir ! Ton message m'indiquait que tu étais pressée !  

- Oui ! C'est tout à fait çà !  

Adès s'assit près de l'ange de la résurrection. Il tenta de l'embrasser sur la bouche mais le nom indiqué sur l'écran du portable, l'en dissuada. Il l'embrassa donc sur la joue. Il demanda :  

- Tu es ici pour quoi exactement ?  

- J'ai besoin que tu retires ton fauve de l'endroit d'une tombe, très cher !  

- Et pour quelle raison je le ferai ?  

- Je t'ai rendu pas mal de services, ces derniers siècles, non ?  

- Oui, je dirai même que tu m'as sauvé la mise à certains moments !  

- J'ai besoin de faire en sorte qu'une maman devienne l'ange gardien de sa fille ! dévoila soudain l'ange de la résurrection.  

- Tu sais que je n'ai pas le droit, Claire !  

- C'est important !  

- Pourquoi ?  

- Il y a eu erreur sur la destination de cette âme errante !  

Soupirant, Adès comprit :  

- Le Bon Dieu vient faire le ménage de printemps dans l'antichambre de la mort !  

- Oui !  

- Je comprends. Mais, je ne sais pas comment je vais réussir à t'aider. Il faut qu'un prix soit payé.  

- J'ai déjà payé ce prix en te faisant rencontrer Perséphone, la fille de Déméter.  

Comprenant qu'il était coincé, celui-ci promit donc de l'aider à condition qu'elle se rende sur les lieux pour faire la transformation.  

Celle-ci accepta, en affirmant que s'il l'avait trompée, elle informerait immédiatement Déméter afin qu'elle résolve le problème elle-même avec lui.  

Adès repartit en promettant d'être sage.  

« Il a toujours aussi peur de sa belle-mère, lui ! » se dit Claire, l'ange de la résurrection.  

Par le biais de la télépathie, elle informa ses supérieurs des avancées en cours. Elle attendait le jour et l'heure du rendez-vous.  

L'apprenti arriva et demanda :  

- Comment cela s'est-il passé, patronne ?  

- Très bien. J'attends le rendez-vous d'Adès. Nous nous y rendrons sur place. Je vais prévenir de ce pas l'ange de la mort. Il faut que tu ailles avec lui voir la tombe de cette femme afin que nous sécurisions au maximum les lieux.  

- Vous n'avez pas confiance en lui ?  

- Jusqu'à un certain point, très cher ! Je sais qu'il peut retourner sa veste à tout moment. Mais, il sait qu'il n'a pas de choix possible.  

Suite au prochain chapitre  

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