Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: sabron

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 03-01-14

Ultimo aggiornamento: 23-11-15

 

Commenti: 40 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Ryô à encore fait des siennes et Kaori veut le châtier comme il se doit, mais ce soir là les choses ne vont pas se dérouler comme Ryô l'attendait. Kaori va avoir une réaction plutôt inattendu ...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'invitation de Kaori " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'invitation de Kaori

 

Capitolo 7 :: La volonté d'avancer

Pubblicato: 14-03-14 - Ultimo aggiornamento: 14-03-14

Commenti: La pression est à son summum ! Ryô et Kaori vont devoir s'accrocher pour ne pas déraper.

 


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Il saisit délicatement sa main. La douceur et la chaleur de cette dernière en la saissisant. Il s'en souvient encore aujourd'hui. Il ne l'oubliera jamais. Un frisson lui parcouru le dos au contact de leurs mains. Il s'étendit prés d'elle. Doucement. Comme si c'était un lit pavé d'Or. Elle lui faisait une place dans son lit. Ils échangèrent un sourire. C'était tellement bizarre !  

 

Elle était mal à l'aise. Ne savait pas quelle position adopter. Alors elle choisit et se mit de dos. Ryô s'allongea quand à lui d'un côté du lit . Croisant ses bras derrière sa nuque. La tension était palpable. L'atmosphère crispée les oppressait. Mais ce n'était pas la tension nerveuse qui les terrassaient. Mais bien la tension ... sexuelle !  

 

Ryô osa prendre la parole et dit d'une voix douce qui se voulait rassurante :  

 

- Tu peux dormir maintenant, Je suis là !  

 

Mais il le savait très bien. Qu'ils n'y parviendraient pas. Il se mentait. A lui même. En prononçant cette phrase. D'ailleurs avait-elle sonné faux aux oreilles de Kaori ?  

 

Dormir. Simplement ? Impossible ! C'était un horrible tourment pour Ryô. Quelques instants plus tôt ils s'embrassaient follement. Et là, maintenant, il devait passer sagement la nuit ensemble. Kaori aussi était mal. Mais elle avait déjà tellement fait, avec un tel courage. Une telle ténacité de fer. Ryô était resté dans sa chambre. C'est ce qu'elle voulait. C'est ce dont elle avait besoin. De lui. De sa présence, près d'elle. En tous cas elle ne voulait pas passer à l'acte ce soir ! Quoi que ... Pourquoi pas ?  

 

Mais c'est vrai qu'elle ne se sentait pas prête pour ça ! Sauf si ? Et c'est bien là que toute la complexité de leur relation s'exprimait. Connaissant Ryô avait-elle eu raison de l'inviter ? Allait-il tenter quelque chose ? Dans tous les cas elle ne savait même pas comment réagir. Il fallait qu'elle soit prête. A toute éventualité. En cas d'action. Ou d'inaction. Et si il ne faisait rien ? Elle serait sans doute vexé. Si il faisait quelque chose ? elle serait sans doute morte de peur. Et si il voulait encore l'embrasser ? Juste l'embrasser ? Avec Ryô ? Impossible ! Surtout qu'elle lui avait dit de ne pas partir alors qu'il avait réussi à se maitriser ! Raaahh lalala! A force de se poser des questions scabreuses son esprit commençait à saturer !  

 

Ryô de son côté se posait des questions à peu près semblable. L'avait-elle invité pour lui offrir une telle opportunité ? La trop belle occasion ! Avait-elle au contraire juste besoin qu'il soit là ? Sans la toucher ? Est-ce qu'elle voulait un peu plus ? Un peu de tendresse peut être ? Rahhh lui aussi perdait patience et faisait son esprit bouillonner.  

 

Ses mains le démangeait. Parce qu’il voulait la caresser. Ses lèvres le piquait. Parce qu'il voulait l'embrasser. Il n'arrivait plus à avaler. Il commençait littéralement à suer. L'angoisse le gagnait. C'était à lui de jouer maintenant. Qu'est- ce qu'il attendait ? Elle avait déjà tout fait. C'est grâce à elle qu'ils se retrouvaient dans ce lit. Elle n'allait quand même pas devoir encore prendre les devants et sauter sur lui. Ce n'est de toute façon pas à elle de proposer ça !  

 

Elle est là. A quelques centimètres à peine. Il suffit de se servir. D'y goûter. D'essayer. D'approfondir ce qui a déjà inévitablement commencé . De toute façon les choses ont commencés ! Pourquoi résister ? La course a déjà débuté. Les jeux sont déjà fait. Ils vont finir par se grimper dessus de toute manière. Rien ne peux plus l'empêcher. Alors ...  

 

Ryô détourna fébrilement son regard vers elle ...  

 

Il tomba directement sur la courbe de ses fesses moulés dans sa petite jupe courte et sexy. De quoi le faire baver d 'envie. Cette vision réveilla ses ardeurs. La vision de ses longues jambes dénudées, le mit encore plus à mal. Il promena son regard sur son corps, quand il constata ... qu'elle tremblait.  

 

Immédiatement son expression rêveuse disparut pour faire place à de l'inquiétude. Décroissant ses bras de derrière sa nuque, il se pencha et posa une main sur son épaule en lui demandant :  

 

- Kaori ça ne va pas ?  

 

Le contact de la main de Ryô sur elle l'avait troublé. Il s'était penché vers elle, scrutant son visage avec inquiétude. Elle se tourna vers lui.  

 

- Non ! Ne t'inquiète pas ! C'est juste que ... J'ai froid ! dit-elle timidement  

 

- Tu as froid ? Répéta-t-il bêtement.  

 

Encore une fois était-ce une perche tendu ? Elle a froid ! Certes. Mais attend-t-elle de moi que je la réchauffe ? A-t-elle vraiment froid ? Est-ce un test ? Son esprit se mit à bouillir de nouveau. S'imaginant déjà des choses osées. Sa main posée sur son épaule se mit à le brûler. Il commença à avoir chaud. Il rougit à l'idée d'un rapprochement plus au corps à corps. Il déglutit difficilement. Que devait-il faire ? Lui proposer son aide pour un réchauffement ?  

 

- Oui ! C'est qu'on s'est couché tout habillé, sans se couvrir et ... reprit-elle timidement  

 

- Ne t'en fait pas ! Tu ne dois pas être à l'aise avec tes vêtements pour dormir ! Déshabille toi ... proposa-t-il simplement  

 

- QUOI ?! hurla-elle pour l'interrompre  

 

Abasourdie. Rouge de honte. Kaori ne savait quoi répondre. Qu'avait-il dit ? Qu'elle se déshabille ? Là ! Si vite ! Comme ça !  

 

- Enfin Non ! Je veux dire ... hum... change-toi ! dit-il en gesticulant dans tous les sens se rendant compte du malaise encore plus profond dans lequel il venait de les jeter.  

 

Il se gratta la tête en pensant :  

 

" Rhalala on est si mal à l'aise que le moindre mot prend des proportions énorme ! "  

 

Il valait mieux qu'elle parte mettre un pyjama. Qu'elle s'éloigne un peu de lui. C'était toujours quelques minutes de gagner. Pour réfléchir. Pour anticiper. La prochaine étape ? Ou pas. Ce n'était vraiment pas ce qu'il avait prévu. D'où cette montée d'angoisse à chacune des réactions de Kaori. Il ne savait pas comment appréhender la suite. Comment gérer ses sensations. Ses sentiments. Par ce que si il s'écoutait. Il ne jurerai plus de rien. Et au diable les principes , les précautions, les manières.  

 

- Oui ! Tu as raison je vais mettre quelque chose de plus confortable et ensuite on ...  

 

Elle ne finit pas sa phrase et rouge de honte elle commença à se lever du lit.  

 

Oui ! Et ... ensuite ? Que faire ? Que dire ? Une chose en entrainant une autre qu'allait-il se passer ?  

 

- Ensuite on ... ? osa demander Ryô peu assuré.  

 

- Eh bien on se recouvrira avec les draps pour dormir ! ça sera mieux tu ne pense pas ? dit-elle avec un sourire forcé et crispée.  

 

- Aaah Oui ! Oui ! dit-il en secouant la tête en signe d’acquiescement . Il vaux mieux que je me mette à l'aise moi aussi, j'arrive je vais me changer dans ma chambre je reviens tout de suite dit-il en se grattant de nouveau la tête.  

 

Ryô quitta la chambre.  

 

Et simultanément chacun poussa un soupir une fois seul.  

 

Ah ! Ce qu'ils pouvaient être empoté ces deux là. A ne plus savoir quoi faire une fois seul dans la même pièce. Mais cette intimité toute nouvelle pour eux était unique. Ni l'un ni l'autre ne savait l'apprivoiser. S'y accoutumer. Et pourtant, ils habitent ensemble depuis de longues années. Mais ils ont toujours tout fait pour préserver leur amitié. Coupant court à toute opportunité de dérapage incontrôlé. Comment tenir ? Depuis de si longues années ?  

 

Et bien c'est simple : en détournant l'attention, en se laissant happer par le travail et le quotidien. En s'y investissant corps et âme. Jusqu'à s'oublier soit même. Et par conséquent qui dit s'oublier, dit aliéner ses désirs et ses aspirations. Ou du moins s'appliquer comme il faut pour les bloquer. Empêcher à tout prix de les laisser naître. De les laisser s'épanouir et occuper l'esprit constamment.  

 

Ryô et Kaori étaient passé maître à ce jeu de l'oubli. Ils étaient si fort à ce jeu, qu'ils n'avaient surement jamais songé à comment leur couple pourrait et devrait se construire. Si d'aventure, un jour, de couple il serait question. Tout ceci nous amenait là. A cette soirée qui avait presque faillit mal tourner. Qui aurait pu les anéantir à tout jamais. Mais Kaori avait finalement retrouvé la mémoire. Elle ne jouait plus ! Au jeu de l'oubli. Elle s'était souvenu. Au moment fatidique. Au moment d'embrasser cet homme, qu'elle aspirait et qu'elle désirait, une chose. Une seule. Qui ne c'était malheureusement jamais produite faute de volonté et de courage. Elle avait eu alors la désagréable impression d'avoir sauter une étape. En effet, une désillusion avec Ryô l'aurait légitimement amené à se jeter dans les bras de cet homme. Mais là, il n'y en avait pas encore eu. En tous cas pas de vrai. Peu importe la situation. Même lorsque le comportement de Ryô était en dessous de tout. De l'espoir. Toujours. Il subsistait. Et Kaori en brûlant ces étapes, avait bousculé malgré elle Ryô. Une fois le bouleversement accidentel en marche. Tel un puzzle. Les choses devaient commencer à se mettre en place. Mais pour cela il fallait avancer. Pour voir. Pour être sur. Pour vivre. Pour le vivre. Sans regrets.  

 

Il se changèrent chacun de leur côté et Kaori se glissa la première sous les draps. Presque comme une bête apeuré. Elle guettait les bruits de pas se rapprochant de sa chambre. Le grincement de la porte qui s'ouvrait la maintenu dans un état d'alerte et de pression intenable.  

 

Ryô réapparut. Simplement vêtu d'un bas de pyjama.  

 

Le torse nu.  

 

Les muscles saillants.  

 

Exposé à la vue de Kaori. La pénombre de la chambre rendait son entrée sexy et féline. A cette vision Kaori se mordit la lèvres. Mon Dieu ! Quelle tentation ! Elle se mit presque à regretter de lui avoir demandé de rester !  

 

 


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