Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 19-01-19

Ultimo aggiornamento: 01-02-19

 

Commenti: 16 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori se réveille un matin : vit-elle un rêve ou un cauchemar?

 

Disclaimer: Les personnages de "Cette nuit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Cette nuit

 

Capitolo 6 :: chapitre 6

Pubblicato: 26-01-19 - Ultimo aggiornamento: 26-01-19

Commenti: Bonjour, un peu de lecture en plus pour la journée. MErci Nami et Didine pour vos commentaires. A bon entendeur^^ Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

chapitre 6  

 

Le salon de Fumi se passa rapidement et avec beaucoup de succès. Dans le même temps, après une enquête assez poussée, les responsables de l’incendie avaient été arrêtés et avaient balancé leur commanditaire, l’ex-mentor de Fumi. La maison Atama, ne souhaitant pas trop de publicité, conclut un accord avec Fumi, payant les honoraires de ses gardes du corps et lui proposant un partenariat afin de commercialiser ses modèles via leurs réseaux mais sous son propre nom. Elle remercia chaleureusement ses anges gardiens et particulièrement Kaori pour l’aide qu’elle lui avait apportée en plus de sa sécurité rapprochée.  

 

Kaori avait pu rentrer chez elle au bout de dix jours. Elle devait se reposer un maximum, éviter de trop rester debout afin de faire durer sa grossesse le plus longtemps possible. A treize semaines, son ventre s’était arrondi mais restait encore discret sous des vêtements un peu plus larges qu’à son habitude. Néanmoins, elle avait décidé qu’elle parlerait à Ryo et Mick sans tarder : elle ne voulait pas qu’ils s’en aperçurent par eux-mêmes. C’est pourquoi Ryo et elle se trouvaient dans le salon attendant Mick en ce début d’après-midi ensoleillé.  

 

- Tu es sure que tu as besoin de moi ?, pleurnichait Ryo. Il était scotché à la fenêtre. Elle sourit, légèrement nerveuse.  

 

- Il fait si beau dehors. Toutes ces belles miss Mokkori qui n’attendent que moi…  

 

- Elles attendront un peu. L’après midi ne fait que commencer.  

 

- Sinon tu me dis d’abord à moi, puis tu répéteras tout à Mick. C’est pas grave…, continua-t-il d’un ton larmoyant. La porte d’entrée claqua.  

 

- Ca y est : il est là. Tu n’auras plus longtemps à attendre…, dit-elle, en tentant de réprimer la nervosité qui montait en elle. Mick fit une entrée triomphale, volant dans les airs, à moitié dénudé, vers Kaori, mais fut arrêté par un revolver pointé sur lui… par la jeune femme.  

 

- Ben… et ma massue ?, demanda-t-il, dépité… Kaori faillit tomber à la renverse. Qui l’eut cru ?  

 

Ryo regarda également Kaori, ébahi. Kaori sans sa massue, ce n’était plus Kaori... Elle leur adressa un petit sourire gêné et leur demanda de bien vouloir s’asseoir pour qu’elle put leur expliquer pourquoi elle voulait leur parler.  

 

- Moi, je sais : tu veux nous offrir le champagne pour cette belle mission parce qu’on est les meilleurs… fit Mick en se levant pour sortir les coupes.  

 

- Sans moi et non Mick. Assied-toi, s’il te plaît.  

 

Ryo vint s’asseoir près de Kaori qui était calée dans l’angle du canapé. Il ne savait pourquoi, il se sentait sous tension comme lors d’un danger imminent. Il jeta un regard d’avertissement à Mick, l’enjoignant de cesser ses pitreries, et celui-ci s’assit au pied de Kaori. Elle se sentait bizarre de les voir ainsi si proches d’elle. Elle espérait que la situation ne dégénérerait pas. Elle prit une grande inspiration et se lança.  

 

- Avant tout, je vais vous demander de m’écouter et de ne pas m’interrompre à tout va. Ce que j’ai à vous dire n’est pas facile pour moi et j’ai mis longtemps à l’accepter, très longtemps.  

 

- D’accord, firent-ils en même temps. Elle attrapa le bord du plaid et se mit à le triturer. Ryo posa sa main sur la sienne pour la soutenir. Elle le regarda et le remercia du regard.  

 

- Vous vous souvenez de la soirée après la mission qu’on a faite à trois ? C’était il y a un peu plus de trois mois.  

 

- Oui vaguement. Je crois qu’on s’était pris une sacrée cuite ce soir-là, n’est-ce pas, Ryo ?, lança Mick, tout sourire.  

 

- Je me souviens surtout qu’on s’est réveillés tous les deux dans le même lit, à poils., lui retourna celui-ci, frissonnant à ce souvenir.  

 

- Oh allez mon Ryochouchou, tu ne vas pas me dire qu’après tout ce temps, tu n’arrives pas à en blaguer ?, fit Mick, goguenard. Ryo lui lança un regard glacial. Kaori intervint d’une petite voix :  

 

- A vrai dire, nous avons été trois dans ce lit.  

 

Elle baissa la tête mais sentit le regard de Ryo posé sur elle. Elle le sentait lui brûler la peau, le cerveau comme s’il cherchait quelque chose. Mick lui se marrait comme un bon :  

 

- Tu vois, Kaori était là. Il ne s’est rien passé. Dis-lui, Kaori.  

 

Mick regarda Kaori, cherchant son appui. Elle releva la tête et son regard le fit frémir : il y voyait de la peine, de la frustration, un fond de colère et autre chose qu’il n’aurait su identifier.  

 

- J’étais nue aussi.  

 

Mick resta bouche bée. Ils avaient été tous les trois nus dans le même lit… Qu’avaient-ils pu… ?Bon sang, il ne se souvenait de rien mais son imagination tournait à plein régime. Lui, Kaori et Ryo avaient… oh ils avaient… bon d’accord, Ryo était de trop mais son rêve s’était enfin réalisé ! Kaori et lui avaient fait l’amour. Il eut une soudaine envie de danser…  

 

Ryo était sous le choc : il ne se demandait pas ce qu’ils avaient bien pu faire, il n’était pas né de la dernière pluie. Mais il n’arrivait pas à croire que ses rêves soient devenus réalité et qu’il ne s’en souvint même pas… Il se trompait : il se souvenait que les rêves de cette nuit-là lui avaient semblé très réels et pour cause… Ils avaient eu des rapports intimes et peut-être à trois… Comment avait-il pu laisser cela se produire ?...  

 

Sensible à la tension qui montait dans la pièce, Kaori les regarda tous les deux, tour à tour, perdus dans leurs pensées :  

 

- J’ai perdu ma virginité ce soir-là. Donc j’ai couché avec l’un de vous deux voire les deux durant cette nuit.  

 

Ryo lui lâcha la main et se leva. Elle se sentit blessée mais comprit son besoin de s’éloigner. Il s’était posté face à la fenêtre et regardait dehors, la mâchoire crispée.  

 

- C’est pour cela qu’il y avait du sang sur les draps ?  

 

- Oui, répondit-elle, les larmes au bord des yeux.  

 

- Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant, Kaori ?  

 

Elle aurait voulu fuir tant son ton neutre lui faisait mal. Ryo essayait de garder son calme. Il s’en voulait de ce qui était arrivé. Lui qui ne perdait jamais le contrôle, il avait failli ce soir-là.  

 

- Parce que je ne me souvenais de rien. Je me sentais mal vis à vis de vous deux et de Kazue aussi.  

 

Elle entendit le gémissement de Mick qui revint à la réalité et se dit qu’il devrait en parler à sa femme.  

 

- Comment vous expliquez ce qui s’était passé alors que je ne me rappelai pas, que vous ne vous souveniez de rien non plus et que tout cela pouvait bouleverser nos vies ? Alors je me suis tue pour nous trois.  

 

- Alors pourquoi en parler maintenant ?, lui demanda Ryo en se tournant vers elle. Elle ne s’échappa pas, ne fuit pas son regard.  

 

- Je… je suis enceinte et j’ai décidé de mener ma grossesse à terme., expliqua-t-elle. Mick se laissa tomber en arrière, la main sur le front…  

 

- Oh my god, je suis un homme mort, geignit-il.  

 

- Mick, reprends-toi. Tu prends la pilule pourtant ?, continua Ryo, pragmatique.  

 

- Oui, mais le traitement que le Doc m’avait donnée pour calmer mon anxiété en a annihilé l’effet…  

 

- D’accord. Le Doc est au courant ?, continua Ryo.  

 

Elle acquiesça, gênée. Elle se sentait coupable de lui en avoir parlé avant d’en avoir informé Ryo…  

 

- Tant mieux. J’aurai aimé que tu m’en parles avant mais tu as pu être épaulée.  

 

- Merci., murmura-t-elle, étonnée. Il revint s’asseoir près d’elle.  

 

- Il va falloir qu’on sache qui de nous deux est le père de cet enfant…  

 

- Ces enfants…, avança-t-elle, prudemment. Il la dévisagea intensément, une émotion inconnue dans le regard.  

 

- Des jumeaux ? Tu vas nous tuer, Kaori., lui lança-t-il avec un petit sourire. Il voyait la tension sur ses traits. Il fallait l’apaiser, rester léger.  

 

- Des faux jumeaux. Deux enfants bien distincts conçus en même temps. Il se pourrait même que vous soyez chacun le père d’un enfant…  

 

- Les choses ne seront jamais simples pour nous, Sugar ?, lui dit-il en passant le doigt sur sa joue. Elle fit non de la tête et se mit à pleurer. Il la prit dans ses bras et se rendit compte de sa nervosité.  

 

- Mick, tu es toujours avec nous ?, lui demanda Ryo. Il voyait son ami, l’air hagard. Il releva la tête.  

 

- Je pense à Kazue, dit-il d’une voix basse. Kaori pleura de plus belle.  

 

- Chaque chose en son temps. Alors Kaori, je suppose que tu en as parlé avec le Doc : quand pourra-t-on faire un test de paternité ?  

 

- Quand on veut, mais le moins dangereux pour eux, ce sera à leur naissance., dit-elle en posant la main sur son ventre.  

 

Il la regarda faire et resta stupéfait : comment avait-il pu louper l’évolution ? Il comprenait mieux les vêtements plus larges depuis ces dernières semaines.  

 

- Alors on attendra.  

 

- Que fait-on maintenant, Ryo ? Comment ça se passe ?, demanda Mick. Kaori les regarda tous les deux, puis proposa d’une voix hésitante :  

 

- Si on se donnait un peu de temps pour réfléchir ? On peut se retrouver dans deux jours pour faire le point et voir comment on gère la suite.  

 

Ils acquiescèrent tous deux. Mick rentra chez lui, abattu, laissant Ryo et Kaori seuls. Ils restèrent en silence un moment. Ryo était toujours assis à côté d’elle et observait le plafond.  

 

- Ryo, si tu veux, tu n’as qu’un mot à dire et je m’en vais. Je pourrai comprendre que tu sois fâché… Mon sac est déjà prêt.  

 

Il releva la tête et vit le sac près de la porte. Furieux, il se leva, le prit et sortit de la pièce. Elle le vit revenir une minute après.  

 

- Si tu veux me mettre en colère, pars. Ecoute-moi bien, lui dit-il en se mettant face à elle, j’ai besoin de prendre l’air pour réfléchir et remettre de l’ordre dans mes idées. Je te conseille fortement d’être encore ici quand je reviendrai. Si tu dois partir, tu me le diras en face avant de claquer la porte, compris ?  

 

- Oui, répondit-elle d’une toute petite voix. Ses traits se firent plus doux.  

 

- Repose-toi en attendant. Cette discussion n’a pas dû être de tout repos pour toi. Je rentrerai avec le dîner.  

 

Il la laissa. Elle s’allongea, un poids en moins sur la conscience. Le plus dur était fait. Ils trouveraient une solution à trois. Elle avait peur de ce que serait la suite, de savoir si elle serait seule ou non pour affronter tout cela... La force et le calme de Ryo durant la conversation l’avaient réconfortée mais comment serait-il à son retour ? Laisserait-il les doutes envahir son esprit, son coeur ? Lui donnerait-il son mot à dire lorsqu’il déciderait sur la suite des évènements ? Elle n’en savait rien et elle cogitait encore quand elle s’endormit.  

 

Ryo errait dans la ville. Il semblait calme malgré l’agitation qui régnait dans son cerveau qui fonctionnait à cent à l’heure. Il avait enfin trouvé une réponse à tout ce qui l’avait perturbé chez sa partenaire depuis quelques temps. De la soirée, il n’avait que de vagues souvenirs. Il n’avait pas été surpris que Mick invita Kaori. C’était normal après tout : elle avait fait partie intégrante de la mission. Ce qui l’avait énervé était plus profond : le battement de coeur raté quand il l’avait vue descendre dans sa robe noire qui soulignait à merveille chaque courbe de son corps, la jalousie qu’il avait ressentie quand elle avait déambulé en ville au bras de Mick, lui l’ayant ignorée avant de partir, l’envie de casser la figure à son meilleur ami quand il avait osé danser avec elle parce que lui ne pouvait pas. Puis il y avait eu tous ces hommes qui avaient tourné autour d’elle, elle qui les ignorait superbement et dans tout ce qui faisait sa splendeur, son ignorance, son innocence… S’était-elle seulement rendue compte de sa beauté ? Non.  

 

Il avait bien vu qu’elle était énervée par son attitude puis celle de Mick. Il faut dire qu’ils n’avaient pas lésiné sur l’alcool puis les filles. Alors il n’avait pas été surpris lorsqu’elle avait pris ses affaires et avait voulu partir. Il avait seulement été surpris de la force de son désir pour elle à ce moment-là. Elle avait les joues légèrement rosies par la colère, ses yeux noisette brillaient d’un éclat intense, ses lèvres pulpeuses étaient une invitation au pêché et, lorsqu’elle s’était penchée pour prendre sa pochette, il avait eu une vue plongeante dans son décolleté. S’il s’était écouté, il serait rentré avec elle mais il savait ce qu’il lui aurait fait… Alors il avait voulu la pousser à bout, à partir. Elle n’aimait pas boire, alors il s’était dit qu’elle les enverrait paître lui et son défi débile. Mais il l’avait attaquée là où ça faisait mal : « je t’ai surestimée », là avait été son erreur. Sans ces quatre mots, elle serait partie et ils n’en seraient pas là.  

 

Mais le mal était fait. Il avait certainement couché avec elle. Il se corrigea mentalement : il avait couché avec elle et il pourrait au moins éclaircir ce point avec elle quand il rentrerait. Elle était enceinte peut-être de lui, peut-être de Mick. Qu’allaient-ils faire ? Qu’allait-il faire ? Il n’était plus question de tergiverser et de se la jouer façon chanson française « je t’aime moi non plus ». Il savait que Kaori l’aimait. Cet amour l’avait atteint et transformé. Lui l’aimait aussi mais s’interdisait toute relation avec elle autre que professionnelle et amicale. C’était à lui de se dépasser maintenant, de voir s’il était capable de passer outre ses peurs, si et seulement si il décidait de faire partie de sa vie, de leur vie.  

 

Il n’avait pas à se demander s’il voulait partager sa vie avec Kaori. Il n’imaginait plus vivre sans elle. Serait-il capable d’accepter un enfant dans sa vie ? Il ne mit pas plus d’un dixième de secondes à réfléchir. Oui, même avec le danger. Etait-il prêt à accepter l’enfant de Mick dans sa vie ? Kaori ne pourrait vivre loin de son enfant et il ne voulait pas priver son ami. Alors, même s’il fallait faire quelques ajustements, il serait prêt à endosser le rôle de beau-père. Il s’arrêta effaré de l’étendue des changements qu’il était prêt à effectuer dans sa vie pour une femme. Celui qui, quelques années en arrière, lui aurait dit qu’un petit bout de femme bouleverserait son existence se serait bien fait rembarrer… Il s’arrêta et sourit quand il s’aperçut de l’endroit où il était arrivé.  

 

- Bonjour, Maki. Ca va, vieux frère ? Je ne pense pas que, le jour où tu m’as confié ta petite sœur, tu te serais dit qu’on en arriverait là… Ca fait longtemps qu’elle m’a attrapé dans ses filets, mais l’idiot que j’étais se débattait pour en sortir. C’est fini tout ça. Je vais déposer les armes à ses pieds et lui offrir le monde si c’est ce qu’elle veut et surtout si elle veut de moi…  

 

Il sentit les rayons du soleil sur sa peau et exposa un temps son visage, appréciant la chaleur. Pour la première fois de sa vie, il était en adéquation avec lui-même, coeur, corps et âme.  

 

- Tu dois avoir envie de me tuer pour ce que je lui ai fait mais affûte tes armes, mon ami, ou alors prends en ton parti parce que je compte bien réitérer mes actes avec elle mais consciemment cette fois-ci et pas qu’une fois. Et peut-être même en faire ma femme. Ma « légale » comme dirait l’américain. Veille sur elle, Maki. Je te promets de tout faire pour ne plus la décevoir ni toi d’ailleurs. A bientôt.  

 

Il prit le chemin du retour, s’arrêtant pour faire quelques courses en route. Lorsqu’il rentra, Kaori se réveillait à peine. Il la laissa émerger tranquillement et partit à la cuisine préparer le repas. Elle le rejoignit quelques minutes après et ils mangèrent en silence. A la fin du repas, il la laissa quelques minutes sans mot dire, juste avec un sourire. Quand il revint, elle faisait face à la fenêtre et regardait pensivement les voitures défiler. Il se mit juste derrière elle, regardant son reflet dans la fenêtre. Kaori sentait la chaleur émaner de son corps et rêver de se laisser aller contre lui et se laisser envelopper dans ce cocon.  

 

- J’ai une réponse pour toi, lui dit-il d’une voix basse et chaude. Elle sentit son bras effleurer ses cotes et vit sa main apparaître devant elle. Quand il la déplia, elle découvrit la bague offerte par son frère pour ses vingt ans.  

 

- Ca fait trois mois que je la cherche…, dit-elle émue en la prenant.  

 

- La dernière fois que tu l’as mise, c’était à la soirée. Et je peux te dire que j’ai été ton premier amant, lui dit-il plongeant son regard dans le sien via le reflet du carreau. Elle le soutint.  

 

- Ta bague était coincée dans mes vêtements avec ta culotte. Tu as dû filer comme une voleuse le matin.  

 

Il la vit rougir, baissant la tête. Il la força à la relever. Se faisant, il s’était rapproché d’elle et son corps frôlait le sien.  

 

- Je… je suis contente que tu aies été le premier. C’était ce dont je rêvais.  

 

Il fut touché par son aveu et touché était un bas mot.  

 

- Alors réaliserai-tu un de mes rêves ?  

 

- Lequel ?, murmura-t-elle.  

 

- Reste avec moi. Apprends-moi à être avec toi, à t’aimer comme je le devrai, à être l’homme de tes rêves, le père de tes enfants., lui murmura-t-il en l’enlaçant, nerveux comme jamais.  

 

Il posa ses mains sur son ventre arrondi et, lorsqu’elle posa ses mains sur les siennes, il se sentit pousser des ailes. Il les aimerai et les protégerai toute leur vie.  

 

- Tu es l’homme de mes rêves : tu es toujours là, fort quand j’en ai besoin, tendre quand il le faut. Ne lui manque qu’un ou deux agréments pour que ce soit parfait., lui répondit-elle, taquine.  

 

- Ah oui, lesquels ?  

 

Elle avait l’impression que tout changeait autour d’elle. Tout lui semblait plus doux, plus chaud, plus lumineux, plus serein…  

 

- Les baisers… souffla-t-elle, sentant ses lèvres se poser dans son cou. Elle frémit sous la sensation qui envahit son corps.  

 

- Et après ? Il faut que j’arrête les Miss Mokkori, je suppose.  

 

Elle lui fit non de la tête.  

 

- Le sexe… Tant qu’il n’y a que moi qui finit entre tes bras nus, tu peux courser qui tu veux, dit-elle, en rougissant. Il la retourna dans ses bras, un regard empli d’amour et de désir.  

 

- C’est bon à savoir… Pour les deux points qu’on vient d’aborder, je pense qu’on peut arranger tout cela, sauf contre indication médicale…  

 

- Si on n’essaie pas de rentrer dans le Guinness Book, ça devrait aller.  

 

Il prit ses lèvres en douceur, la laissant lui montrer le rythme qui lui convenait. Ils se séparèrent peu après et, posant son front contre celui de Kaori, lui dit :  

 

- Tu ne seras jamais seule, Kaori. Je ne t’abandonnerai pas quoiqu’il arrive.  

 

- Merci, Ryo. Merci, partenaire.  

 

Ils se sourirent et reprirent là où ils s’étaient arrêtés… 

 


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