Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 19-01-19

Ultimo aggiornamento: 01-02-19

 

Commenti: 16 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Kaori se réveille un matin : vit-elle un rêve ou un cauchemar?

 

Disclaimer: Les personnages de "Cette nuit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Cette nuit

 

Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 27-01-19 - Ultimo aggiornamento: 27-01-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos reviews^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

chapitre 7  

 

Le lendemain matin, Ryo se réveilla, tenant Kaori dans ses bras. Si jamais il avait encore pensé rêver, il fut rassuré. Elle était là et ce qui s’était passé cette nuit était bien réel. Se tenant dos contre lui, il ne pouvait voir son visage mais il l’imaginait paisible. En revanche, il sentait l’odeur de son shampooing, la douceur de sa peau sous ses doigts, la chaleur qui émanait de son corps. Il ne méritait pas tout cela. Il ne méritait pas d’être aimé par quelqu’un comme Kaori surtout après tout ce qu’il lui avait fait subir, que ce soit le monde dans lequel il la faisait évoluer empli de danger et de violence, ou ces moqueries et rebuffades à répétition. Elle ne méritait pas tout cela. Elle méritait mille fois mieux que lui. Les enfants qu’elle portait méritaient mieux aussi. Comment avait-il osé espérer qu’il put se permettre de les garder près de lui et vivre la vie normale de tout un chacun ?  

 

Une main se posa sur la sienne et l’entraîna vers un arrondi qui lui devenait vite familier.  

 

- Ryo, tout va bien. Ne me repousse pas maintenant que tu as fait le plus difficile., entendit-il.  

 

Il sourit. Quand cesserait-elle de l’étonner ? Il la serra plus fort contre lui, ses doutes s’estompant à nouveau. Elle avait foi en lui, en eux. Il ne voulait plus la décevoir.  

 

- Rendors-toi, Sugar., lui murmura-t-il en embrassant son épaule.  

 

Kaori s’était vaguement réveillée et avait tout de suite senti la tension qui émanait du corps de son compagnon. Il lui avait fait une promesse et, s’il avait des doutes ou des difficultés à la tenir, elle se devait de l’aider : ils étaient partenaires et plus uniquement de travail. Apparemment, elle avait réussi car elle le sentit se détendre et revenir à elle. Elle ferma les yeux et retomba dans les bras de Morphée une petite heure.  

 

Lorsqu’elle se réveilla, elle était seule dans le lit. Entendant les bruits qui provenaient de la cuisine, elle se rassura. Se levant, elle aperçut le sac au pied du lit assorti d’un petit mot : « J’ai pensé que ça pourrait t’être utile... ». Curieuse, elle jeta un œil et en sortit une jolie robe de grossesse d’un vert émeraude. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Touchée, ravie, elle fila prendre une douche avant d’enfiler le vêtement et courir – enfin presque- voir son homme. Lorsqu’il la vit entrer dans la pièce, les yeux brillants et un grand sourire aux lèvres, il se dit qu’il avait bien fait et que cette robe était faite pour sa femme.  

 

Elle s’approcha de lui et mit ses mains autour de son cou, l’embrassant tendrement.  

 

- Merci.  

 

- De rien, je me suis dit qu’il serait temps que tu puisses être à l’aise. Tu n’as pas fini de grossir…, lui dit-il d’un ton taquin.  

 

- T’as de la chance que je ne puisse plus soulever de massue…, répondit-elle sur le même ton.  

 

- Il faudra qu’on aille t’en acheter d’autres...  

 

- Des massues ?, l’interrompit-elle taquine. Il lui mit une pichenette sur le nez.  

 

- Et qu’on commence à préparer l’arrivée de ces petits monstres…  

 

- Fais attention Saeba : tu deviendrais presque sentimental., plaisanta-t-elle, le regard attendri.  

 

- J’ai quelques années à me faire pardonner… commença-t-il mais de violents coups donnés à la porte l’interrompirent. Il se tourna inquiet.  

 

- Reste là.  

 

Il alla ouvrir et Kazue déboula comme une furie suivie de Mick, hors d’haleine.  

 

- Désolé, je n’ai pas pu l’arrêter., dit-il contrit.  

 

- Tu lui as tout dit ?, demanda Ryo, cherchant à comprendre. Mick acquiesça.  

 

- C’est ma compagne, Ryo. Je ne pouvais pas lui mentir. Si je dois prendre une décision, elle a aussi son mot à dire, que tu le comprennes ou non.  

 

Ryo encaissa l’insinuation sans broncher. Il était préoccupé par un autre sujet pour le moment, regardant les deux femmes qui se faisaient face.  

 

Kaori vit arriver Kazue et sentit son coeur se serrer : elle était furieuse mais elle avait mal. Elle voyait la douleur dans ses yeux. Elle se sentit coupable. Kazue la toisa un long moment, ne sachant que faire ni que dire. Mick lui avait tout raconté ce matin et elle ne sut ce qui la blessa le plus : qu’il l’ait trompée, avec Kaori qui plus est, ou qu’il lui ait fait comprendre que, si elle le faisait choisir entre elle et sa descendance, elle le perdrait. Soudain, sans qu’elle s’en rendit compte, Kazue gifla Kaori et, alors qu’elle allait recommencer, sa main fut retenue par la main ferme de Ryo.  

 

- Non, Kazue. C’est déjà une fois de trop., lui dit Ryo sévèrement. Son sang bouillait intérieurement. Kaori se tenait la joue mais fit signe à son partenaire de lâcher la jeune femme.  

 

- Laisse-la, Ryo. C’était mérité. Elle est en colère et elle en a le droit.  

 

Kazue lança un regard furieux vers Kaori.  

 

- Madame est trop bonne ! Mais tu ne me tromperas plus, Kaori. Sous tes airs de sainte n’y-touche, tu n’es qu’une garce, une traînée. Tu les embobines tous ! Ils sont prêts à tout pour toi ! Pourquoi ?  

 

Kaori ne savait pas quoi répondre. Elle n’avait rien voulu de tout cela mais c’était arrivé et elle devait assumer.  

 

- Kazue, intervint Mick. Elle se tourna vers lui et le toisa du regard.  

 

- Oh toi, je te conseille de te taire ! Tu as eu ce que tu voulais ! Tu as couché avec elle ! Tu m’as même fait comprendre que tu serais prêt à l’épouser si elle te le demandait.  

 

Ryo dévisagea Mick, la colère se peignant sur son visage. De quel droit envisageait-il de lui prendre sa femme ?  

 

- Et oui, Kaori, tu vois, ton choix numéro deux sera toujours là si le numéro un ne veut pas de toi et de tes bâtards., dit-elle d’un ton venimeux.  

 

Kaori pâlit sous l’attaque. Elle ne s’était pas attendu à tant de violence de la part de Kazue. Elle sentait ses jambes trembler.  

 

- Mick, fais taire ta femme !, grogna Ryo, en colère.  

 

- Je ne suis pas sa femme ! Tant qu’elle sera là, je ne serai pas à ma place à ses côtés., hurla-t-elle, en pointant du doigt vers Mick.  

 

- Tu es toujours entre nous ! Moi qui pensais que, depuis quelques mois, c’était passé, tu en remets une couche. Même là il te protège encore. Pourquoi tu n’as rien dit avant ? Pourquoi tu n’as pas parlé de ta grossesse ?  

 

- Kazue, je…  

 

- Tais-toi ! Je ne veux pas entendre tes mensonges. Tu peux tout leur faire avaler mais pas à moi. Tu t’es servie d’eux, tu es tombée enceinte et tu as décidé de garder ces bébés pour leur forcer la main. Si tu avais vraiment voulu tous nous protéger, tu aurais avorté !  

 

- Mick, fais la sortir d’ici ou c’est moi qui le fais !, hurla à nouveau Ryo en se plaçant entre les deux femmes pour faire rempart. Il sentait que la situation pouvait dégénérer à tout moment. Mick vint se placer derrière Kazue et lui toucha l’épaule.  

 

- Viens Kazue, dit-il doucement. Elle se tourna vers lui et le gifla.  

 

- Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi. Enlève tes sales pattes de moi. Tu vois, Kaori, ils sont tous les deux là pour te protéger. Après tout, vous n’avez qu’à former un couple à trois ! Vous avez bien commencé : vous formerez une jolie petite famille et puis, pour deux pervers comme vous, vous aurez une élève quasiment vierge de toute expérience à qui apprendre les rudiments du sexe. Sans nul doute, elle se révélera très douée…  

 

Kaori encaissait sans rien dire : elle était sous le choc. Elle s’assit sur le banc. Elle avait la nausée et voyait des étoiles. Elle posa la main sur son ventre. Ryo, n’en pouvant plus, prit Kazue par le bras et l’entraîna vers la sortie. Mick intervint et le fit la lâcher.  

 

- Fais la sortir. Elle a fait assez de mal comme cela., lui dit Ryo, contenant mal sa rage. Mick, sentant la moutarde lui montant au nez, répliqua :  

 

- A qui la faute ? Depuis le temps que tu tergiverses, il ne faut pas s’étonner qu’on en soit arrivé là !  

 

- Quoi ?  

 

- Tu m’as bien entendu ! Si tu avais été un homme, tu serais depuis longtemps avec elle ! Elle ne serait pas dans cet état-là !, cria-t-il en pointant du doigt Kaori. Ryo vit rouge. Il empoigna Mick par le col.  

 

- Je te déconseille de poursuivre sur ce chemin-là, Angel… menaça-t-il.  

 

- Ah oui ? Pourtant c’est la stricte vérité. Tu as tellement la trouille d’ouvrir ton coeur…  

 

- C’est ma femme, Mick.  

 

- Il a fallu que je couche avec elle pour que tu t’en aperçoives… commença-t-il.  

 

Il fut interrompu par le poing de Ryo qui s’abattit sur son visage. Enervé, il répliqua et ils commencèrent à se battre. Kazue, dont la colère était retombée, les regarda horrifiée. Puis d’un coup, elle se mit à leur hurler d’arrêter mais ils étaient tellement accaparés par leur propre colère qu’ils ne l’entendirent même pas, s’envoyant coup sur coup. Rien ne comptait à part eux deux et leur besoin de faire sortir ce démon qui les habitait.  

 

Lorsqu’il arriva pour examiner Kaori, Doc fut affligé par le spectacle. Ryo et Mick étaient à terre en sang et se battaient encore et toujours. Kazue était recroquevillée sur elle-même dans un coin près de la porte, pleurant toutes les larmes de son corps. Il ne s’attarda pas sur ces deux tableaux car une seule personne à cette minute comptait pour lui surtout au vu de la situation.  

 

- Oh non Kaori !, laissa-t-il s’échapper, inquiet.  

 

Elle était allongée par terre, inconsciente de l’autre côté de la table. Lorsqu’il la positionna sur le dos, il vit sa joue tuméfiée et, à en juger par la taille de la paume, c’était une femme.  

 

- Quand vous aurez fini de pleurer sur vos tristes sorts, l’un de vous pourra venir m’aider., cria-t-il pour passer au dessus du vacarme de la bagarre en continuant à examiner sa patiente.  

 

Elle respirait bien, mais son coeur battait rapidement. Il prit sa tension et réprima un élan de colère.  

 

- Kaori…, fit Ryo, en arrivant près d’eux. Elle était livide.  

 

- Qu’est-ce qu’elle a Doc ?, demanda-t-il, inquiet. Mick et Kazue arrivèrent également.  

 

- Il y a qu’elle est enceinte, bande d’idiots, qu’elle a besoin de calme et de sérénité. Je ne sais pas ce qui vous a amené à vous bagarrer ainsi mais vous avez intérêt à régler vos affaires au plus vite. Maintenant, aidez-moi à la mettre sur le canapé. Il faut faire baisser sa tension et je vais monitorer les bébés.  

 

- Qu’est-ce que je peux faire, Doc ?, demanda Kazue, d’une toute petite voix.  

 

- Va chercher le nécessaire dans la voiture. Après tu t’occuperas de ces deux imbéciles.  

 

Elle courut et revint très vite. Pendant ce temps, Kaori avait été allongée sur le canapé et reprenait doucement connaissance. Elle avait mal à la tête. Elle sursauta quand elle sentit le gel froid sur son abdomen.  

 

- Reste calme, Kaori. Je vais monitorer les bébés.  

 

- Que s’est-il passé ? J’ai mal à la tête.  

 

- Tu t’es évanouie et tu as trop de tension. On va attendre un peu avant d’utiliser les médicaments. Essaie de te reposer un peu. Les bébés vont bien apparemment. En revanche, tu as des contractions.  

 

- Je ne sens rien.  

 

Il posa les mains sur son ventre et, lorsqu’une contraction arriva, lui dit :  

 

- Tu sens ton ventre se durcir ? C’est une contraction.  

 

Elle acquiesça.  

 

- Kazue, prépare une perf de magnésium et une d’antispasmodique, s’il te plaît.  

 

La jeune femme s’exécuta et piqua Kaori.  

 

- Maintenant, je pense que tu peux rentrer chez toi avec Mick. Votre présence n’est plus requise. Tu le soigneras aussi bien là-bas.  

 

Kazue baissa les yeux, honteuse de s’être laissée aller de la sorte, et déguerpit. Ryo s’assit à côté de Kaori.  

 

- Ca va aller Doc ? Ils vont bien tous les trois ?, demanda-t-il d’une toute petite voix. Kaori lui prit la main : elle avait autant besoin de réconfort que lui.  

 

- Si les contractions s’arrêtent, oui ça ira. Si non, je vais devoir l’emmener à la clinique pour une surveillance continue. Mais, bon sang, qu’est-ce qui vous a pris de vous battre ainsi ? T’es-tu seulement rendu compte qu’elle était tombée inconsciente ? Ca aurait pu être grave !  

 

- Doc, ça suffit. J’ai entendu assez de reproches dans tous les sens pour les mois à venir, dit Kaori, d’une voix lasse. Elle se tourna vers son partenaire :  

 

- Ryo, il faudra que Mick et toi vous parliez et régliez vos différents. On ne sait pas ce qui nous attend, on est une famille, on se serre les coudes. Promets-moi d’essayer.  

 

- Promis., dit-il penaud.  

 

- Prends-moi dans tes bras : j’ai froid., lui demanda-t-elle.  

 

Elle voulait sentir sa chaleur l’entourer. Elle avait souffert des paroles de Kazue et de ce que Mick avait dit sur le fait qu’il avait fallu qu’il coucha avec elle pour que Ryo s’engagea enfin… Elle avait l’impression de ne plus posséder son corps.  

 

Ryo s’assit derrière elle et la laissa se reposer sur son torse, l’entourant de ses bras. Il sentait bien la douleur due aux coups de Mick mais s’en fichait. Elle avait besoin de lui, c’était tout ce qui comptait. Doc posa une couverture sur elle.  

 

- Je vais aller voir Mick pour m’assurer qu’il n’a rien de grave. Je serai de retour dans une demie-heure. Si ça se met à sonner ou que tu ne te sens pas bien, vous m’appelez : je ne suis pas loin.  

 

Il leur laissait un peu d’intimité et ils lui en furent reconnaissants. Après quelques minutes de silence, Kaori leva la tête vers son compagnon. Il était pensif.  

 

- Ryo, pourquoi tu ne m’as pas parlé de la bague avant hier soir ?  

 

Il la regarda et, après avoir déposé un léger baiser sur son front, lui répondit :  

 

- Je ne sais pas. Je pense que je voulais savoir ce qu’il s’était passé avant de venir te voir. Puis tu n’allais pas bien, je ne voulais pas en rajouter.  

 

- C’était quoi ton idée sur la question ?  

 

- L’hypothèse la plus plausible dans mon petit cerveau ?, répliqua-t-il, un sourire triste aux lèvres. Elle caressa sa mâchoire du bout des doigts.  

 

- Cesse de te dévaloriser.  

 

- Je pensais que je… que j’avais abusé de toi sous le coup de l’alcool. J’avais honte. Je t’ai poussée à boire et pris ton innocence. Alors j’ai enterré cela au plus profond de moi-même. Je ne voulais plus en entendre parler.  

 

- Je n’ai pas de souvenirs précis, juste des flashs qui me reviennent par moments. Tu n’as pas abusé de moi, Ryo. J’en suis sure.  

 

Rasséréné par ses paroles, il lui lança un regard taquin.  

 

- Des flashs de nous trois en train de…., murmura-t-il en prenant un air faussement rêveur. Elle rougit et lui mit un léger coup de coude dans les côtes.  

 

- Non idiot. Des flashs de nous deux. Je n’en ai pas avec Mick.  

 

Ryo, jaloux de la complicité de Kaori et Mick, se sentit extrêmement fier de cette révélation.  

 

- Tant mieux, parce que j’ai eu le déplaisir de le voir dans son plus simple appareil le temps que Mossieur retrouve ses affaires, je ne voudrai pas qu’il t’inflige cela dans tes rêves., fit-il.  

 

- Pourquoi ? Ses affaires n’étaient pas dans ta chambre ?, demanda Kaori en le regardant, stupéfaite.  

 

- Non, elles étaient dans le salon.  

 

- Ryo, peut-être que…, commença-t-elle, mais elle avait l’impression qu’une boule de soulagement grossissait dans sa gorge et devait se calmer.  

 

- Quoi ? Kaori, ça ne va pas ? Dis-moi. Je dois appeler le Doc ?, demanda Ryo en panique.  

 

Elle fit signe que non. Elle posa la tête contre lui et se concentra sur les battements de son coeur, réussissant au bout d’un moment à retrouver l’usage de la parole.  

 

- Peut-être que je n’ai pas couché avec lui et que, pour une raison ou une autre, il est arrivé après. Qui sait ? 

 


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