Capitolo 5 :: La torture continue...

Pubblicato: 28-12-04 - Ultimo aggiornamento: 28-12-04

Commenti: Suite à une forte demande, (et aussi parce ke j'en mourrai d'envie), je prolonge donc avec joie le supplice de Ryô. J'en profite pour m'excuser à nouveau auprès de ma lexine qui est la seconde personne à qui je dédie ce chapitre, la première étant mon chéri, les troisièmes tous ceux qui m'ont laissé une review depuis le debut de cette histoire, et arrive en quatrième position tous ceux qui ont osé lire ce ke j'écris... Merci à tous, je vous love bien fort, Joyeux Noël en retard et bonne année 2005!!!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

- Non !  

La réponse de Ryô avait été le cri du cœur qu’il n’avait pas retenu, même si quelques secondes d’hésitation l’avait empêché de le faire d’une façon plus sonore.  

- Pardon ? je n’ai pas très bien entendu…  

Kaori la machiavélique savourait le succès obtenu après de si longues années. Il était rare qu’elle puisse prendre réellement le dessus sur Ryô, alors pourquoi se priver de cette satisfaction ? Elle voulait qu’il avoue, qu’il le fasse en plongeant son regard dans ses yeux.  

Ryô reçut son message cinq sur cinq et reformula sa réponse, les yeux dans les yeux et une rougeur aux joues…  

- Je ne veux pas… que tu t’arrêtes, souffla-t-il doucement.  

Le visage de sa partenaire se fit radieux à ces mots, et si il avait été moins troublé par les évènements et plus concentré, il aurait sûrement vu chez elle une lueur malicieuse briller. Signe qu’elle lui réservait encore des surprises…  

- Vois-tu, Ryô, dit Kaori en prenant soin de bien détacher chaque mot, je suis heureuse que tu me dises ça, parce que je n’ai jamais eu l’intention de m’arrêter là…  

- Mais, mais Kaori…  

Elle voyait bien qu’il cherchait désespérément une échappatoire, mais elle serait plus têtue que lui, il ne réussira pas à fuir, elle le prendrait dans ses filets pour de bon…  

- Mais quoi ?  

- Ben, euh, on peut pas rester là,… euh, il y a… Les terroristes !!!!  

Visiblement fier de sa trouvaille, Ryô comptait sur le trop bon cœur de Kaori qui justement n’aurait pas le cœur de laisser des centaines de passagers aux mains de fous dangereux…(Erreur, mon grand…)  

- Et bien quoi, les terroristes ??? D’après ce que j’ai entendu, se sont de véritables crétins dont tu n’auras aucun mal à venir à bout. Ce n’est donc qu’un ennui mineur, et la plus mauvaise excuse que je t’ai jamais vu trouver pour éviter de tirer un coup !!!  

- Ti…Tirer un coup ? Tu… tu n’es pas sérieuse ?!  

Ryô venait d’activer sans le savoir le piège de Kaori en commettant trois erreurs : la première, il la sous-estimait, la seconde, il avait détourné son regard d’elle depuis déjà trop longtemps, et la dernière, il doutait de son sérieux.  

( Auteur : Et ben là mon vieux, elle va pas te louper crois-moi…)  

( Ryô : Quoi, je vais recevoir une massue ???)  

( Auteur : Non, mais je me demande si tu n’aurai pas préféré…)  

( Ryô : ???)  

( Auteur : Attends, tu vas VOIR… )  

En effet, il voyait, (vous vous demandez tous quoi, patience, ça va venir !) mais il ne pouvait pas croire ce que ses yeux lui montraient. Pour la première fois de sa vie entière, Ryô se demandait s’il pouvait leur faire confiance … Quoiqu’il en soit, son corps réagit au quart de tour.  

- Seigneur, Ryô, tu m’étonneras toujours. Tiens, prends donc un mouchoir.  

Kaori s’approcha de lui pour essuyer son nez qui s’était brusquement mis à saigner, mais il recula aussi loin d’elle que lui permettait les toilettes.  

- Mais qu’est-ce qui t’arrives ??? Je te fais peur ???  

- Je n’ai peur de rien je te signale, répondit-il en gonflant le torse. NOOOOONNNN !!!!! Ne t’approche pas de moi !!!!  

- Et pourquoi ça ? fit-elle passablement énervé par sa réaction.  

Ryô gigotait dans son coin, la suppliant de rester où elle était, de ne pas l’approcher, de ne pas le toucher, sans pour autant lui donner la raison de tout ce cirque.  

- Ryô, si tu ne m’explique pas ce qui se passe très vite, c'est-à-dire dans approximativement une minute, je sens que je vais faire un massacre, ne plus t’écouter du tout et faire de toi ce dont j’ai envie…  

- NOOOON !!!! Je vais t’expliquer mais s’il te plaît, Kaori ne bouge pas !  

- Je ne bougerai pas le temps que je comprenne, promis !  

- Et bien… voilà…  

Ryô s’était retourné vers elle. Et croyez moi ou non, mais le mokkori monumental de tout à l’heure, c’est rien comparé à celui là !!!  

- WAAHOOOUUUU !!! Tu m’impressionnes…  

- Kaori…  

Il lui coûtait de se l’avouer mais entendre Kaori lui vanter ses « mensurations » lui plaisait énormément, voire trop. Il en était même au point de trembler de désir.  

- C’est très intéressant tout ça. Je ne vois pas pourquoi tu te cache mon chéri, je suis ravie de pouvoir faire joujou ave un tel engin…  

- Kaori ! Tu…tu n’as rien compris… !  

- Mais si j’ai compris, tu me désire à un point tel que tu ne l’aurais jamais imaginé, tu me veux, tu sais que je te désire et que je te veux aussi, là, ici, maintenant, et toi, tu fais le con en essayant de me fuir… c’est bien ça, non ?  

- Non, c’est pas ça !!!... Bon oui c’est ça aussi, rectifia t-il devant les éclairs de ses yeux. Mais…  

- Mais quoi encore !!!  

- Si jamais je m’approche de toi, je ne pourrais plus m’arrêter, Kaori. Tu n’imagine pas l’effet que peut avoir sur moi ce… cet… enfin, euh, la façon dont tu es vêtue….  

- Tu veux sans doute dire dévêtue, Ryô. Parce que si je ne me trompe pas, je ne porte plus que mes sous-vêtements…  

- Oui, oui, je saais, ne t’aaapproche paaas !  

- Laisse moi te prendre dans mes bras, Ryô…  

Tétanisé, il ne pu rien tenter pour empêcher Kaori de se blottir contre lui. Il devenait observateur de la scène (un peu comme nous) mais pas bien longtemps, car sa partenaire lui chuchota à l’oreille :  

- Je sais que tu ne peut pas le voir, mon Ryô d’amour, mais en fait, je porte un string… et tu as l’autorisation de vérifier par toi-même avec tes mains…  

- Kaori… Non !!!  

- Si…  

- Qu’est-ce que… Non, arrête, mon Ange, ne fais pas ça…  

Kaori avait d’elle-même prit les mains de Ryô pour les guider, et elle commençait à descendre l’une des deux fines bretelles de son soutient gorges.  

- J’aime bien que tu m’appelles mon Ange…  

- Je…Je… Kaori !!! Je vais craquer !!!  

- C’est pas trop tôt, j’attends que ça depuis une éternité…  

Elle s’était finalement débarrassée de son haut et attendait la réaction de Ryô, qui lui ne décollait plus de la vue de ses seins…  

- Haagaa…  

- Arrête de baver, Ryô, goûte-moi plutôt… fit-elle sensuellement.  

N’y tenant plus Ryô pressa sa partenaire contre lui, avide de réduire à néant l’espace qui séparait leurs deux corps. Ses mains glissaient le long de son dos, appréciant la douceur de sa peau. Il la couvrait de baiser, humant son délicat parfum de pêche. Elle avait une peau de bébé, et en un sens, c’était son bébé à lui, Sa Kaori.  

- Tu sais, Kaori, je…, même dans mes rêves, je…jamais tu n’étais comme ça… Qu’est-ce qui à euh…  

- …déclanché le phénomène « Kaori bombe de sexe » ?  

- Euh, oui.  

- J’ai décidé de passer à l’action, parce que je sais que tu m’aimes.  

Ryô se figea. Ces mots impliquaient tellement de choses… et lui faisait tellement peur. La seule fois où il avait surmonté cette peur, c’était dans son rêve. Alors comment pouvait-elle savoir ? il était pour ainsi dire…dérouté. Il essaya de se dégager de leur étreinte, mais Kaori refusa, resserrant ses bras autour de lui.  

- Kaori, je t'ai jamais dit que je t'aim...  

- Et en parlant de tes rêves Ryô, j’ai deux choses à te confesser…le coupa-t-elle.  

- Hein ?  

- Sauf si tu ne veux pas savoir bien sûr...  

- Si, si vas-y dis moi.  

- Et bien d’abord, cela fait déjà plusieurs nuits que je t’observe en silence dans ta chambre quand tu dors…  

- Quoi ?!?  

- Je peux finir ma phrase ?  

- Euh, oui.  

- Sache, Ryô que quand tu dors, il t’arrive aussi de rêver… et je t’assure que si tu as l’intention de me faire croire que tu ne m’aimes pas, tu n’y arriveras pas en criant mon prénom accompagné de bruitages significatifs. D’ailleurs, tu sais pertinemment que tu rêves de faire l’amour avec moi, hein Ryô…  

- Mais… mais, non !!!  

- Ryô, tu t’ais trahi tout à l’heure, tu as dit que dans tes rêves je n’était pas comme ça. Et il y a autre chose que je dois te dire...  

Atterré, Ryô ne savait plus où se mettre. Comment vivre en sachant qu’elle sait. Et en plus il lui restait apparemment un autre secret à confesser… Qu’allait-il lui tomber dessus après ça… En y réfléchissant, peu importait, rien ne pouvait être pire…  

(Auteur : En es-tu si sûr, Ryô ?)  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11