Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Lune

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 09-12-04

Ultimo aggiornamento: 14-04-06

 

Commenti: 73 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un avion pour changer les choses....

 

Disclaimer: Les personnages de "L'amour prend son envol" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'amour prend son envol

 

Capitolo 10 :: Le retour

Pubblicato: 14-04-06 - Ultimo aggiornamento: 14-04-06

Commenti: Et non, désolée, vous ne saurez rien! Ce qui s'est passé pendant cette semaine entre Ryô et Kaori, ça les regarde. Mais bon, avec un petit effort, je vous laisse imaginer, looool ! Merci pour les reviews! Et ne soyez pas trop déçut...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Cat’s Eyes, une semaine plus tard.  

 

- Ils sont rentrés depuis hier en principe, non ?  

- Oui. Kaori m’a confirmé la date dans la carte postale qu’elle m’a envoyée dans la semaine. Je croyais qu’elle se serait précipitée ici à son retour, mais depuis hier, rien ! Pas un coup de fil pour dire qu’ils étaient bien arrivés…  

 

Sirotant tranquillement son café, Mick ne put s’empêcher de sourire. Miki était une incorrigible curieuse et ne rien savoir sur son sujet de prédilection la rendait boudeuse. Aussi il préféra détourner la conversation.  

 

- Il n’y a pas grand monde aujourd’hui… C’est pourtant l’heure de pointe, non ?  

- Oui. Il est presque midi et c’est à peine si j’ai eu dix clients dans la journée. Je me demande bien ce qui se passe…  

- C’est d’autant plus curieux que ton balourd de mari n’est pas là pour faire fuir la clientèle, rajouta Mick.  

- En parlant de ça, Mick, fit-elle sans relever le ton moqueur de son seul client, comment ce fait-il que tu n’ai pas encore essayé de te jeter sur moi, hein ?  

- Ah, ah, ah ! ça te manque, c’est ça ?! Mais c’est beaucoup moins drôle quand ton mari n’est pas là pour le voir…  

- Sans commentaire. N’empêche, je commence à me demander si je n’aurai pas implanté mon café dans un désert où il ne passe jamais personne…  

- Il n’y a personne parce qu’une fête foraine vient juste d’ouvrir à deux pas d’ici. Bonjour Miki !  

- Kaori !!! Ma puce ! enfin tu viens me voir ! J’ai cru que tu m’avais complètement oubliée !  

- Aucun risque, ne t’inquiète pas. Euh, Mick, si j’étais toi, je ne ferais pas ça…  

 

Mick, qui était justement en train de se préparer à bondir sur Kaori, s’emmêla les pieds et se retrouva par terre. L’interrogeant du regard, elle lui désigna alors une ombre juste derrière la porte d’entrée du café. Une ombre qui bougea et Ryô entra à son tour.  

 

Il jaugea Mick à terre et lui adressa un sourire des plus moqueur. Puis il se tourna vers Miki, hésita un moment et interrogea Kaori du regard. Celle-ci lui sourit mystérieusement, et Ryô s’élança :  

 

- MA MIKI D’AMOOOUUUUUR !!!!! Me revoilà, ah ah !!!  

 

Bien que surprise et un peu prise au dépourvu, il ne fallut qu’un millième de seconde à Miki pour réagir et balancer une poêle à frire contre la face de Ryô, qui marmonna quelque chose au sujet de femme, de mauvaise habitude et de douleur. Ce qui lui valut une grimace narquoise de la part de Mick.  

 

- A ce que je vois, tu n’as absolument pas changé, Ryô ! Et tu ne lui dis rien, Kaori ?  

- A quel sujet ? demanda innocemment Kaori.  

- Quoi ? fit Miki ahurie.  

 

Kaori faisait mine de n’avoir rien vu de la scène qui venait de se dérouler. Au contraire, elle semblait s’en désintéresser complètement. Avec calme, elle se contentait de feuilleter une sorte de livre.  

- Je t’ai ramené ça des States, continua-t-elle comme si de rien n’était. Mais je me demande si je ne vais pas te demander de me le repasser un de ces jours…  

- Qu’est-ce que c’est ? demanda alors Miki piquée de curiosité.  

- Oh, c’est juste un calendrier avec les plus beaux endroits touristiques des USA… présentés par les douze hommes les plus beaux du pays en tenue d’Adam, ajouta-t-elle tout sourire.  

- QUOI !!!! rugirent trois voix.  

 

Et tous les trois se précipitèrent vers Kaori et le dit calendrier. Mais pour trois raisons différentes. Miki pour jeter un coup d’œil sur son cadeau inattendu, Mick pour se comparer aux photos, et Ryô… Ah, oui, Ryô… Pourquoi donc ce cri de fureur ?  

 

- Non, mais ! T’es pas bien de regarder ce genre de truc, non !! cria-t-il plus fort qu’il ne l’avait voulut, pendant que Miki et Mick se tirait dans les pattes pour obtenir l’objet du délit.  

- De quoi parles-tu, répondit-elle en feignant de ne pas comprendre.  

- T’as pas à aller mater des mecs dans ce genre de saleté, voilà de quoi je parle !  

- Bah, tu le fais bien toi, non ?  

- Oui, mais moi, je… euh, je… enfin c’est pas pareil !  

 

La cloche d’entrée signala l’arrivé d’autres personnes, en l’occurrence, Saeko, Kazue et Falcon. Mais cela n’empêcha en rien nos deux partenaires de continuer leur conversation comme s’ils étaient seuls au monde.  

 

- Evidemment ce n’est pas pareil, continua Kaori, conciliante. Moi, je ne peux pas regarder ce genre d’images parce que j’ai pour moi l’homme le plus sexy et le mieux monté qui puisse exister…  

- Exactement !  

- Alors, dit moi un peu, Mon Ryô Chéri, (à ce moment-là, elle met ses bras autour de son cou) ne suis-je pas suffisamment à ton goût pour que tu me délaisses au profit de tes maudits magasines pornos ? Parce que tu sais, je peux faire autant, sinon plus que ces filles, si tu me le demandes… rajouta-t-elle dans le creux de son oreille.  

 

Ryô, scotché par son audace et visiblement très séduit par cette idée (entendez par là « mokkori »), s’apprêtait à l’embrasser pour toute réponse quand leurs amis les rappelèrent à l’ordre.  

 

- Désolés de vous déranger dans cette euh… intéressante… euh, conversation ? fit une Saeko complètement déroutée.  

- Ah, vous êtes là, vous aussi, souffla Ryô avec une pointe de déception qui n’échappa à personne et qui amusa tout particulièrement Kaori.  

- Pffff ! On peut dire qu’il y a du changement entre vous deux, remarqua Kazue.  

- De quoi tu parles, fit Ryô.  

- Enfin, du changement en profondeur, pas vraiment en surface, compléta-t-elle.  

 

Et s’en suivit un éclat de rire général puis une grande stupéfaction. Là, au milieu de tous, Ryô avait enlacé Kaori et lui prodiguait une douce médecine pour le mal de lèvres. Autrement dit, ils échangeaient un langoureux baiser sans retenue. Enfin, si, avec de la retenue, du point de vue de Ryô, qui ne désirait qu’une chose, continuer plus en « profondeur » !  

 

- Elle est irrésistible quand elle rit, vous ne trouvez pas ? dit alors Ryô comme pour justifier son geste.  

- Je comprends tout à fait ce que tu veux dire par là, répondit Mick en lorgnant sur Kazue. Il était seulement temps que tu le remarques.  

- Et comment c’est passé votre voyage ? Je veux dire, rajouta précipitamment Saeko, à par le détournement d’avion…  

 

Miki, Mick, Ryô et Kaori se regardèrent. Apparemment, aucun d’entre eux n’avait fait d’indiscrétions sur ce qui s’était passé entre le couple pendant le vol. Ryô décida de répondre très à l’aise.  

 

- Ah, les enfants, les cabarets de là-bas n’ont rien à envié à ceux de chez nous, mais bon, je ne t’apprends rien là-dessus, n’est-ce pas, Mick ? ajouta-t-il en faisant un clin d’œil à ce dernier. Sinon, les filles de l’hôtel sont superbes, et la bouffe ça pouvait aller. Voilà c’est à peu près tout.  

- Attends, on t’offre un voyage et c’est ce genre de choses que tu as retenu ?! fit Saeko sidérée.  

- Non, répondit Ryô. Il y a beaucoup d’autres choses que j’ai retenu, mais je ne suis absolument pas d’accord pour les partager avec vous…  

- Hein ???  

- Oui, enfin, bon, on a visité un tas de petits coins charmants et on a ramené un petit quelque chose pour chacun de vous, enchaînant rapidement Kaori afin que la conversation ne prenne pas un tour trop intime.  

- Moi, j’ai déjà eu le mien ! se vanta Miki. Et il est… canon ! C’est bien le mot, hein Kaori ?  

- Oui, euh… c’est ça, répondit-elle un peu gênée.  

 

Kaori n’arrêtait pas de changer de comportement. Un moment elle paraissait aussi sûre d’elle qu’une Vamp professionnelle, et la seconde d’après, on aurait dit une collégienne timide devant son premier rendez-vous. Pour retrouver un peu de contenance face à ces renversements de situation qu’elle ne contrôlait pas, Kaori procéda à la distribution des cadeaux. Saeko hérita d’un très joli stylo dédié au Grand Canyon, Mick et Kazue eurent un couple de flûtes de champagne avec Las Vegas peint dessus. Falcon, qui n’avait pas trop apprécié le cadeau de sa femme, rougit quand il reçut le sien : une sculpture de femme nue, armée d’un étendard « USA ». Chacun reçut également une carte de paysage avec des petites phrases spirituelles et amusantes correspondantes à la personnalité de chacun. Tout le monde discutait maintenant joyeusement de tout et de rien, ce qui en soit n’arrivait pas très souvent. Miki en profita pour prendre Kaori à part.  

 

- Alors, Kaori…  

- Oui, quoi ?  

- Avec Ryô, tu me racontes ?  

- Hein ? Euh… ben en fait tu vois…  

- Kaori ? intervint soudain Ryô.  

 

Miki sursauta. Ryô l’avait surprise. Elle avait pourtant attendu qu’il soit bien occuper à discuter cabaret avec Mick pour pouvoir tranquillement arracher quelques détails croustillants à Kaori sans qu’il s’en aperçoive. Mais apparemment il la surveillait et se doutait de ses intentions.  

 

- Oui, Ryô ? Qu’est-ce qu’il y a ?  

- Et si nous allions faire un tour à cette fête foraine. C’est une bonne occasion de se détendre un peu tous ensemble, non ? proposa-t-il devant des yeux ébahis.  

- Mais c’est une excellente idée ça mon chéri ! En plus ça fait super longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans une fête foraine. Et qu’en pense les autres ?  

- Kazue et moi on est partant.  

- Et je suis sûr que ma chère femme ne rechignera pas à une petite sortie, puisque les clients ont déserté le café, déclara Falcon.  

- Oui, oui, bien sûr, répondit Miki vaguement mal à l’aise.  

- Et toi Saeko ? demanda Kaori.  

- Oh, moi, vous savez, j’ai encore une pile de dossiers à traiter en urgence qui m’attendent sur mon bureau, alors, je vais de ce pas m’y mettre. Désolée. Et… Kaori ?  

- Oui ?  

- Je suis contente pour toi, et je suis certaine que Maki aussi… Salut, tout le monde !  

 

Et Saeko sortit à la vitesse de la lumière, laissant derrière elle une Kaori émue et touchée par ces dernières paroles.  

 

- On aurait peut-être dû insister pour qu’elle vienne, tu ne crois pas, Ryô ? demanda-t-elle soudainement inquiète.  

- Non. Elle aurait été un peu malheureuse si elle était venue, je pense.  

- Malheureuse ? Je ne comprends pas.  

- Tu n’as pas remarqué ? On va tous sortir, mais on est aussi tous en couple… ( Les autres se regardent O.O)  

- Oh… Mais alors je l’ai peut être blessée, ou…  

- Ne t’en fais pas Kaori, interrompit Falcon, ça ira pour elle. Le temps n’a pas encore fait son œuvre c’est tout.  

- Dites, fit Mick, on a pas une fête foraine qui nous attend, nous ?  

- Allons-y !!!  

 

Ce fut le mot d’ordre et le signal du départ. Ryô en profita pour toucher un mot à Miki :  

 

- Raté.  

- Hein ?  

- Tu ne sauras rien, laisse tomber, ok ? Et amuses-toi bien à cette fête ! ajouta-t-il avant de passer un bras autour de Kaori.  

- Ah, ben ça alors…  

- Tu ferais mieux d’écouter ce qu’il te dit. Ce qui s’est passé ou pas entre eux ne concerne personne d’autre qu’eux.  

- C’est bon, j’abandonne. Tous contre moi, snif ! J’espère que j’aurai quand même droit à un câlin de consolation ce soir !  

- Allons-y, les autres sont déjà loin devant, se contenta de répondre Falcon, tout rouge.  

 

A la fête foraine.  

 

Pour une fois qu’ils pouvaient tous passer du bon temps ensemble, ils ne s’en privèrent pas. Les hommes s’amusèrent comme des gosses et explosèrent les records au stand de tirs, ce qui permis à leurs dames de repartir couvertes de nounours et bricoles en tout genre qu’elles prirent grand plaisir à redistribuer aux enfants qu’elles croisaient. Il y eut des parties de barbe à papa, de brochettes et de grillades à auteur de l’estomac de la bande. C’était un instant de complète insouciance comme ils n’en avaient encore jamais eu. Un groupe de nettoyeur en sortie, quelque chose de franchement inhabituel, mais qu’ils se promirent tous de recommencer à l’occasion. Pas souvent, mais une fois comme ça.  

 

Finalement, un peu avant que chacun ne reparte de son côté, Mick parla un peu avec Ryô.  

 

- Elle t’a radicalement changé, et en moins d’une semaine…  

- Et encore, tu n’as pas idée à quel point, fit Ryô en souriant. Mais je reste quand même moi, tu sais. J’apprécie cette soirée, mais point de vue sécurité, embuscade, et …  

- Oui, oui, c’est bon ! J’ai compris. Tu as toujours peur pour elle, pour sa vie.  

- Oui.  

- Mais tu l’aimes.  

- …  

- J'ai pas besoinde réponse, c'est marqué sur ton visage, et dans ton regard. Et sur celui de Kaori, c’est le bonheur qu’on voit. Elle survivait sans ton amour et maintenant elle déborde de vie. Et quoi que tu en penses, vous serez plus fort ensemble que séparé.  

- Je te remercie... On a fini de parler là hein ?  

- Ben oui, pourquoi ?  

- Il y a ma belle qui m’attend.  

- Et toi, la bête, tu vas la rejoindre ?  

- A quel degré suis-je sensé prendre cette phrase ?  

- Ah ah ah !!!! Ma belle m’attend aussi. Salut, Ryô !  

- Salut !  

 

Bras dessus dessous, chaque couple prit la direction de son « home sweet home ». Miki et son mari évoquaient des souvenirs, Mick et Kazue commentaient cette sortie surprise et Ryô et Kaori rentraient silencieusement en appréciant le moment.  

 

Arrivés devant leur immeuble Kaori fit une pose.  

 

- Qu’est-ce qui te tracasse ?  

- Oh, rien… rien de particulier.  

- Je te connais tu sais… Alors ?  

- Je me demandais si tu allais faire une tournée des cabarets cette nuit…  

- Ah… Ben en quelque sorte, je pense qu’on peut dire oui.  

- Je suppose qu’il ne faut pas que je t’en demande trop…  

- Tu connais le proverbe : chassez le naturel, il revient au galop.  

- Oui, mais j’en connais aussi un autre : Qui part à la chasse au mokkori, se retrouve seul dans son lit !  

- Quoi ? s’écria Ryô interloqué. J’ai jamais entendu ça nulle part !  

- Normal, je viens de l’inventer pour toi.  

- Mais tu sais, Kaori…  

- Oui, je suis la seule qui compte pour toi et puis c’est pour détromper tes ennemis, etc…  

- Non, c’est pas ce que je voulais dire.  

- Ah, bon ? Désolée, fit-elle confuse. Je croyais…  

- Quand mon mokkori se met en chasse, c’est après toi qu’il en a, et ma sortie cabaret de ce soir, je voudrais la faire chez nous.  

- Qu…quoi !?!  

- Tu fais la serveuse et moi le client ? lança-t-il avec un clin d’œil.  

- Oh, Ryô…  

 

Et ils rentrèrent dans leur immeuble, main dans la main, le sourire aux lèvres et le cœur remplit d’amour.  

 

Cela fait penser à une fin, non ? Mais non c’est pas fini, il reste encore un chapitre ! Courage !  

 

 


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