Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: rory

Beta-reader(s): Kina

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 27-02-05

Ultimo aggiornamento: 30-03-05

 

Commenti: 16 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori tombe sous le charme d'un tableau et décide de prendre sa vie en main ... mais Ryô suivra-t-il ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le tableau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le tableau

 

Capitolo 5 :: Déboires et désillusions ....

Pubblicato: 13-03-05 - Ultimo aggiornamento: 15-03-05

Commenti: Un grand merci à ma tite bêta qui trouve toujours les mots justes pour m'encourager et à tous ceux qui ont prit le temps de me lire et de me laisser de ses gentilles review. Je vous adore !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Le cri de Kaori traversa sans effort les murs de sa chambre, le couloir, le salon et la porte de la cuisine pour venir s'échouer dans les oreilles de Ryô qui sursauta, et lâcha le plat qu'il sortait du micro-ondes.  

 

- Et merde ! Grogna-t-il.  

 

Laissant les haricots s'ébattre tranquillement sur le sol, il traversa le salon en gromelant :  

 

- Qu'est-ce qu'il y a encore ? On a pas idée de crier comme ça !  

 

Il stoppa net en bas des marches devant la vision qui s'offrait à lui : Kaori, vêtue d'une micro serviette de bain, fulminait sur le palier, une massue qui aurait fait peur à un airbus A320 brandie dans ses mains vengeresses.  

 

- RYO SAEBA, espèce de pervers dégénéré, ta dernière heure a sonnée !!!  

 

« Vite, faut que je trouve quelque chose » se dit Ryô en voyant se rapprocher le moment où sa vie prendrait fin sous l'énorme monstre que tenait sa partenaire. « Rolàlà elle est vraiment rogne ce coup ci, j'ai interêt à avoir une idée géniale dans la seconde sinon demain à l'aube, la moitié de la population de ce pays portera le deuil de l'étalon ! » (c'est pas la modestie qui l'étouffe notre Ryô !! Tssss, et penser à ça dans un moment pareil ... Il est irrécupérable, moi je vous le dis ! Lol NDA).  

 

Son cerveau tournait à plein régime lorsqu'il fut frappé par l''évidence . Il n'aimait l'idée d'utiliser les sentiments de Kaori à son égard, mais là, il n'avait pas d'autre solution.  

 

- Mais enfin, Sugar Boy, qu'est-ce qu'il te prend ? Demanda-t-il avec un sourire angélique, feignant la plus profonde incompréhension.  

 

- CE QUI ME PREND ??!!!!! hurla-t-elle la voix déformée, sa colère encore décuplée devant la tête ahurie qu'affichait Ryô. Tu OSES me demander ..  

 

« Sugar Boy ... elle n'entendait pas souvent ce surnom. Seulement dans les moments où ... »  

Déstabilisée, Kaori sentit le rose lui monter aux joues en songeant à leur rapprochement pendant l'affaire Kaibara et la colère reflua lentement. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas appelée ainsi ... trop longtemps. Et ce sourire ... Elle serait morte avec joie pour un sourire comme celui-là.  

 

Les flammes de la colère quittaient peu à peu son regard, remplacées par la plus totale stupéfaction. Elle ne comprenait plus rien et se contentait de le fixer, attendant la suite.  

 

Sentant qu'il gagnait du terrain, Ryô s'engouffra dans la brèche et franchit les quelques pas que le séparait encore de sa partenaire, non sans quitter des yeux la monstrueuse massue qui commençait à faire trembler ses bras sous son poids. (Mais oui, c'est qu'elle perd la forme notre pauvre Kaori sans un minimum de cognage quotidien. Notre de la bêta).  

 

- Je me doutais que tu voudrais te mettre à l'aise pour notre petit dîner, mais là ...  

 

Le regard de braise avec lequel il la détaillait acheva de consumer la colère de Kaori et la massue tomba au bas de l'escalier avec un bruit retentissant formant un cratère impressionnant devant la porte d'entrée.  

 

Kaori, rougissante et complètement perdue, essayait vainement de cacher sa quasi-nudité derrière ses mains.  

 

Incapable d'aligner deux pensées cohérentes, elle bafouilla :  

 

- Heu ... non ... je ...  

 

Ryô déboutonna sa chemise et la laissa doucement glisser au sol.  

 

- Pas de problème. Tenue décontractée, ça me va ...  

 

Cette situation était complètement irréelle. Il fallait à tout prix qu'elle fasse quelque chose sous peine de craquer. La combinaison d'un Ryô torse nu et de son regard chargé de désir menaçait de lui faire perdre le peu de self-control qui lui restait mais elle se sentait incapable d'en détourner le regard.  

 

Elle voulu reculer mais se prit les pieds dans la chemise de Ryô et bascula. Par réflexe, elle s'accrocha à son cou pour retrouver l'équilibre tandis qu'il l'attrappait par la taille.  

 

La porte d'entrée s'ouvrit avec fracas sur un Mick complètement essoufflé, brisant l'intimité de ce moment.  

 

- Tout le monde va bien ?  

 

Il se figea à la vue de notre couple, à moitié nu enlacé sur le palier.  

 

La voix de Kazue retentit dans le couloir, les ramenant à la réalité :  

 

- Mick ! Qu'est-ce qui se passe ???  

 

Kaori en profita pour se détacher des bras de Ryô et courir se réfugier dans sa chambre tandis que ce dernier remettait sa chemise en marmonnant.  

 

- Jamais moyen d'être tranquille ...  

 

Il se tourna et jeta un regard noir à Mick qui tentait de réprimer un fou rire en se tenant les côtes, de grosses larmes roulant sur ses joues.  

 

- On peut savoir ce que tu fous là ?  

 

Ce dernier venait de tomber à genoux et tentait de reprendre son souffle entre deux éclats de rire.  

 

- Et arrête de te marrer comme une baleine !!! lui cria Ryô qui sentait la moutarde lui monte au nez.  

 

Kazue apparut derrière Mick, affolée et hors d'haleine.  

 

- Mais enfin, je peux savoir ce qui passe ici ? Mick ??!!  

 

Elle regarda son compagnon, toujours cloué au sol.  

 

- Ryô ... Kaori ... moitié nu ... fut tout ce qu'il put sortir avant de se remettre à rire.  

 

Perplexe, elle tourna son regard vers Ryô. Il avait quitté le palier pour se poster devant Mick, les bras croisés sur la poitrine. Son pied battant la mesure sur la moquette et la lueur meurtrière qu'elle lisait dans son regard trahissaient son énervement.  

 

- Je répète, articula-t-il froidement, les dents serrées, qu'est-ce que tu fous ici ?  

 

- J'étais en train de prendre le frais sur la terrasse quand j'ai entendu une déflagration venant de chez vous, alors avec Mick on s'est précipités ici pour voir si tout allait bien...  

 

Ryô, tout à sa fureur contre son homologue américain, ne comprit pas tout de suite de quoi lui parlait Kazue.  

 

Elle s'emporta en voyant deux énormes points d'interrogation faire leur apparition dans ses yeux :  

 

- Mais enfin, tout le quartier a tremblé. Je suis même pas sure que le kiosque du bout de la rue soit encore debout alors ne me dis pas que vous n'avez rien entendu ! Et ça alors ... dit-elle en lui montrant le cratère qui ornait le sol du salon.  

 

Une petite lumière s'alluma dans l'esprit de Ryô. La massue ! Perdu dans son admiration d'une Kaori sortie des flots, il n'avait pas fait attention à ce qu'elle avait fait de sa massue. Enfin, vu la taile de celle-ci, il ne s'étonnait pas vraiment que tout Shinjuku en ait profité.  

Un doux sourire se dessina son visage. « Ha, mon Sugar Boy, tu me surprendra toujours... ».  

 

- Ce n'est rien, Kazue, ne t'inquiètes pas. Kaori a perdu le contrôle d'une de ses massues mais tout va bien maintenant, vous pouvez rentrer tranquilles.  

 

Elle le dévisagea, incrédule.  

 

- Perdu le contrôle ???  

 

Son fou rire terminé Mick avait reprit la station verticale et regardait maintenant Ryô avec malice.  

 

- Ben oui, y'a de quoi vu la situa ... Aïeeeeee !!!  

 

Ryô venait de balancer négligemment son coude dans les côtes déjà malmenées de Mick qui s'écroula de nouveau.  

 

Kazue ne comprenait plus rien mais rassurée sur l'état de ses amis, elle ne souhaitait plus qu'une chose : rentrer et se blottir dans le canapé avec une boite de chocolat pour regarder la rediffusion de Sissi impératrice. Elle avait passé une journée épuisante avec le Doc et tombait de fatigue.  

 

- Ok, si tu dis que tout va bien, alors tout va bien. Désolée pour le dérangement.  

 

Elle attrapa Mick qui se tordait sur le sol et le remit sur pied.  

 

- Passe le bonjour à Kaori pour nous, glissa-t-elle avant de refermer la porte.  

 

Se retrouvant seul, Ryô entreprit de réparer les dégâts.  

 

Il descendit au garage chercher quelques planches, remarquant au passage que la massue de Kaori s'était profondément fichée dans le plancher du 2ème étage après avoir traversé pas moins de trois appartements successifs. « Ma petite furie ... » pensa-t-il avec affection « un coeur gros comme ça, mais capable de démolir tout un immeuble sur un coup de sang ! ».  

 

Il savait qu'il aurait du mal à se faire pardonner ce qui c'était passé ce soir. Tout avait pourtant si bien commencé. Il avait placé beaucoup d'espoirs dans cette soirée et même si l'apparition inattendue de Mick et Kazue l'avait agacé sur le moment, il devait reconnaître que, sans elle, la situation aurait dégénéré de façon pire encore. Même avec la présence de cette monstrueuse massue, il avait du faire un effort surhumain pour ne pas sauter sur Kaori quand il l'avait aperçue, lui sauter dessus et lui montrer de toute son âme, de tout son coeur et de tout son corps comme il l'aimait. Il soupira. Seigneur ce qu'elle pouvait être magnifique quand elle se mettait en colère ...  

 

Ses planches sous le bras, il remonta à l'appartement et se mit au travail en prenant garde de ne pas faire trop de bruit au cas où Kaori se serait endormie, puis passa dans la cuisine pour y mettre un peu d'ordre : il couvrit les plats et les mit au frigo, rangea la vaisselle et passa un coup de balai. Après un dernier regard à la table si amoureusement dressée, il monta se coucher, le coeur gros.  

 

Mais cette dernière ne dormait pas. Une fois la porte de se chambre refermée, elle s'était écroulée sur son lit. Elle aurait voulu se cacher dans un trou jusqu'au siècle prochain, quand elle aurait enfin pu cesser d'avoir honte de la position dans laquelle Ryô et elle avaient été surpris. Il ne s'était strictement rien passé, elle le savait mais Mick, lui, se ferait des idées, elle en était certaine. « Il va s'imaginer des choses pas possibles. Oh mon dieu, je ne pourrais plus jamais le regarder dans les yeux ... ». Mais pourquoi fallait-il toujours que Ryô la mette dans des situations pareilles ? Ne pouvait-il être sérieux de temps en temps ?  

 

Elle grimaça. « Et dire que je comptais tout lui raconter de soir ! Il m'aurait ri au nez, c'est sur. Faire tout ça pour un tableau, faut vraiment avoir une case en moins, voilà ce qu'il aurait dit ».  

 

Soupirant, elle se recroquevilla sur ses couvertures et ramenant ses genoux sous son menton et ferma doucement les yeux. Il suffisait qu'elle fasse un pas en avant pour qu'il recule et inversement. Ce pas de deux à contre-temps n'aurait-il jamais de fin ?  

 

Elle entendit Mick et Kazue s'en aller et Ryô quitter l'appartement.  

 

Elle tendit la main et attrapa la télécommande de la chaîne hi-fi. Un peu de musique l'aiderait peut être à apaiser un peu ses tourments. La voix chaude de Barry White s'éleva et rempli doucement la pièce. Pour la première fois depuis des semaines, elle sentit le vague à l'âme la submerger et des larmes roulèrent sur ses joues...  

 

Le claquement de la porte d'entrée la tira du demi-sommeil dans lequel elle s'était laissé glisser. « Il est déjà de retour ?! » Elle avait pensé qu'il aurait fuit, comme à son habitude, pour ne revenir qu'au petit matin puant l'alcool et les femmes. Arriverait-elle jamais à le comprendre vraiment ?  

 

Elle l'écouta s'activer dans le salon, puis dans la cuisine et sombra définitivement dans un sommeil réparateur.  

 

 


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