Capitolo 3 :: Quand il y a de la vie, il y a de l'espoir

Pubblicato: 09-04-05 - Ultimo aggiornamento: 09-04-05

Commenti: Oha yo ! Bah voila une maj ! J'avais pas trop envie de la faire parce qu'en ce moment j'allais pas fort et que j'avais pas forcément envie de majer (pour me remonter le moral yé veux des reviews) mais comme je vous aime je vous fait plaisir ( enfin j'essaie). Cette fic j'aurais très bien pu l'appelé "Les escadrons de la mort ou les malheurs de Kaori" parce que des malheurs et du drame c'est pas ce qui va manquer ! Sortez tous vos mouchoirs lol. Merci a ma beta d'amour pour la maj de sa trad elle m'a bien remonté le moral et elle aussi d'ailleurs avoir des amies comme ça c'est... bon pour le moral, c'est bon pour le moral. dédi pour ma famille d'HFC. j'ai enfin fini bonne lecture. Enjoy ! Merci Tamia pour la faute ^-~

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Kaori mit quelques secondes avant de pouvoir se remettre debout. Sa peau, devenue rouge, la faisait horriblement souffrir et elle commençait à saigner. Elle se demandait comment elle avait bien pu se faire prendre. Elle, qui était du milieu, s’était fait prendre par ce blanc-bec. Si son partenaire avait était là, il lui aurait ri au nez.  

« Alors, comme ça on voulait nous doubler ? »  

« … »  

« Hum… ; Il la regarda de bas en haut en appréciant les formes généreuses de la jeune femme; t’es plutôt pas mal dans ton genre. On va pouvoir bien s’amuser avec toi. »  

à sa voix, on pouvait facilement deviner les idées libidineuses auxquelles il faisait allusions…  

**********  

Ryô, essoufflé, était enfin arrivé devant la banque. Il se tenait les genoux pour reprendre un semblant de respiration normale quand il aperçut sa paire de jambes préférée…  

« SAEKO !!! »  

Pour ne rien changer à ses habitudes, et surtout pour donner le change, Ryô se jeta sur le lieutenant de police, au risque de se prendre le genou de celle-ci en pleine figure.  

« Qu’est ce que tu fais là Ryô ? »  

Il se releva légèrement et reprit un air sérieux.  

« Personne ne m’aime ! »  

« Arrêtes avec tes bêtises ! Qu’est ce que tu fais là ? »  

Il se redressa de toute sa hauteur.  

« Kaori est dans la banque »  

« Quoi ? »  

**********  

« Bon ! Comme on est encerclé par les flics, on va se servir d’un otage…Toi » il désigna Kaori du doigt. Celle-ci était assise et se tenait le bras.  

« Oh ! Mais quel honneur ! J'en suis toute retournée ! »  

il la gifla et approcha son visage du sien  

« Tu as intérêt à rester tranquille sinon, ton joli visage risque d’en prendre un sale coup »  

« Vous connaissez les chewing-gums à la menthe ?»  

Il la prit par le bras, qui recommença à saigner, et l’attira au dehors.  

***********  

Ryô parlait avec Saeko. Ils élaboraient tous deux un plan. Il devait être prudent et rapide. Ils ne devaient risquer aucune perte. C’était surtout Kaori qui les préoccupaient. Mais, en bons professionnels, ils essayaient de ne pas penser à elle. leurs sentiments ne devaient pas les aveuglés. Un cri les sortit de leurs pensées.  

« Hé ! On a une otage. Vous n’avez pas intérêt à bouger. Sinon, on la butte ! »  

A l’évocation de « une otage », le sang de Ryô se bloqua. Ils se regardèrent et comprirent qu’il ne pouvait s’agir que de Kaori. Ils s’élancèrent vers l’entrée de la fameuse banque.  

Ryô fut alors témoin du plus horrible de tous les spectacles. Kaori, la joue rougie et le bras en sang, était menacée par un revolver. Il serra tellement son poing qu’un filet de sang coula de sa main. Il était entré dans une colère noire. Jamais il n’avait ressenti une telle rage. Il ferait payer très cher à ce petits merdeux ce qu’il avait fait à sa partenaire.  

Saeko, consciente que si Ryô continuait de regarder Kaori, il allait faire une bêtise, elle l’emmena derrière un camion de police et prit un mégaphone.  

« Relâchez l’otage ! »  

« Ne me donnez pas d’ordre!»  

« Qu’est ce que vous voulez ?»  

« Un hélicoptère, des vêtements de rechanges… et des ramens. »  

« D’accord ! »  

Les voleurs retournèrent dans la banque, Kaori toujours en position de bouclier humain. Il la tirait vers l’arrière ce qui lui valut de trébucher plusieurs fois.  

« Bon ok. Je veux un hélico le plus vite possible, des ramens et des vêtements. » Il fallait faire vite. des vies humaines étaient en danger.  

Saeko regarda Ryô. Il n’avait pas bougé d'un poil. Il regardait toujours avec rage cette porte qui le séparait de son Ange. Le regard, toujours aussi noir, laissait percevoir cette rage qui l’avait pris par les tripes. C’était cette rage, que Ryo redoutait tant, qui vous donnait envie de tuer.  

*********  

Kaori avait été, une nouvelle fois, projetée sur le sol. L'homme prenait un malin plaisir à la faire souffrir ou à la battre. Ce penchant sadique lui donnait un air plus redoutable et effrayant. Celui-ci s’assit en regardant les sacs remplis au ras bord de leur butin. Les autres hommes étaient debout et pointaient leurs armes vers les otages. Personnes n’osaient bouger seules les respirations de ces derniers faisaient échos dans la banque. Cependant une respiration plus forte et plus bruyante que les autres se fit remarquer.  

« Han…han…han… »  

« Qu’est ce qui se passe ? » Le sadique, voyant cette jeune femme, toute rouge et paraissant souffrir, prit peur.  

La jeune femme, qui était enceinte, ressentait un liquide s'échapper de son corps.  

« Elle perd les eaux !» s’écria Kaori  

« Quoi !?! Mais elle ne pouvait pas les retenir? » (NDBéta; c'est bien un homme celui-là pfiou! lol)  

« Vous êtes marrant? »  

Kaori s’approcha de la jeune femme, à peine plus jeune qu’elle, et lui demanda si ça allait  

« Je crois… hum » Elle émit un gémissement de douleur, signe que le travail venait de commencer.  

« Il lui faut un médecin. Est-ce qu’il y a un médecin ici ? Ne voyant que personne ne répondait, elle baissa la tête de résignation. Il faut en appelé un! »  

« Quoi ?»  

« Je vais sortir et demander un médecin. »  

« Eh !T'as vraiment cru que j’étais si bête que ça? JE vais sortir et LE leur demander. »  

« Ils vont en profiter pour vous tirer dessus. Je vous jure que je ne m’échapperais pas. »  

Le temps pressait, et encore une fois, était contre eux. L’homme finit par accepter.  

« D’accord! Mais, je serais là en cas de fuite.»  

Ils sortirent avec le même rituel que précédemment. Kaori commença à crier.  

« On a besoin d’un médecin. Il y a une femme à l’intérieur qui vient de perdre les os ! »  

Quand Ryô entendit cette phrase, il vit tout un plan s’imposer à son esprit.  

« Je vais y aller ! Je vais me faire passer pour le médecin ! Je règle l’affaire, et on l’emmène à l’hôpital. »  

« Ryô, tu parles de la femme ou de Kaori ? »  

« … »  

« C’est bien ce qui me semblait. Ne te laisse pas aveugler par tes sentiments ! C’est la base de tous les professionnels. Un homme en colère est facile à abattre. Ne l’oublies pas ! »  

« Je le sais »  

« Alors applique-le »  

Elle reprit le mégaphone  

« Un médecin va s’approcher et venir aider cette femme »  

« Il repartira tout de suite après, C’est clair ! »  

« D’accord ! »  

Ils rentrèrent de nouveau dans la banque et Kaori accourut vers la jeune femme, qui souffrait de plus en plus.  

Ryô enfila une blouse blanche, mit une perruque et de faux sourcils, prit une trousse médicale et s’avança vers la banque. Le plan devait fonctionner.  

L’homme au visage balafré prit son portable et composa un numéro.  

« Chef ! Il entre ! Qu’est-ce qu’on fait ? C’était pas prévu ! »  

« Ne paniques pas ! Passe au plan B ! »  

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