Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autori: Lexine , Angelheart

Beta-reader(s): Lexine

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 24-03-05

Ultimo aggiornamento: 30-04-05

 

Commenti: 47 reviews

» Scrivere una review

 

DrameRomance

 

Riassunto: Un homme tient à prendre sa revanche et refait surface du passé de Ryô, à l'époque où il tait en Amérique du sud. Pour l'atteindre ils ont pour cible une seule personne. Kaori court un danger de chaque instant.

 

Disclaimer: Les personnages de "Les escadrons de la mort" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I lost my password.

 

Contact me with the email you put in your profile and give me your pseudo. If possible, indicate the question and answer you chose when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: Les escadrons de la mort

 

Capitolo 8 :: La sortie d'hôpital

Pubblicato: 30-04-05 - Ultimo aggiornamento: 30-04-05

Commenti: Encore une maj! Merci à ma beta d'amour pours avoir corigé si vite ! C'et les vacances j'en profite lol! Euh... sinon gros bisous à tout le monde et laissez moi des review sinon Angel risque d'aller au dela du sadisme lool ! Laisez des review pliz ^-^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryô quitta l'hôpital ce matin-là.  

Seul, il retourna chez lui afin de prendre du linge propre et quelques affaires de toilettes pour sa partenaire.  

L'immeuble semblait si vide sans Kaori.  

Quelques souvenirs lui revinrent en mémoire. Les coups de massues qu'il se recevait tous les jours, les fois où il était blessé et qu'elle le soignait avec toute la douceur et la tendresse dont elle pouvait faire preuve… Tous ces moments d'intimité qui n'appartenaient qu'à eux.  

Il monta sur le toit, histoire de se changer les idées et se souvint de toutes ces fois où elle se blottissait contre lui. Il sentit son cœur battre et cette chaleur l'envahir.  

C'est après un long soupir de désolation qu'il alla dans la chambre de sa partenaire.  

 

Lorsqu'il allait quitter la pièce, il aperçut l'écrin et la photo d'Hide. Il s'assit sur le rebord du lit et saisit le cadre photo.  

"Hide ! Pardonne-moi. Je n'ai pas pu tenir notre promesse."  

D'un geste, il prit ces deux objets, les mit dans le sac et s'en alla.  

 

C'est seulement dans la voiture qu'il pensa à leurs "retrouvailles". Qu'allait-il dire ? Lui en voulait-elle ? Autant de questions qui restaient sans réponse.  

Il arriva bientôt à la chambre.  

Machinalement, il ouvrit la porte. Elle était si belle. Etendu face à lui, toute cette blancheur autour d'elle, le soleil créant un halo de lumière autour d'elle, jamais il n'avait vu plus belle femme. Il s'approcha. La croyant endormie, il posa le sac et s'apprêta à partir lorsqu'une voix le retint :  

"Qui est-ce ? C'est toi Ryô ?"  

il hésita à répondre mais finalement se lança :  

"Oui c'est moi. Ca va toi ?"  

"Ca pourrait aller mieux. Tu faisais quoi ?"  

"Je t’apportais du linge propre. Je me suis dit que ca te serait utile"  

"Merci et toi ? Ca va ? On m'a dit que tu avais été blessé ?"  

"Je suis complètement guéri"  

"Le médecin a du te dire pour mes yeux"  

"Oui... je suis désolé, si j’étais arrivé plus tôt..."  

"Tu n'es pas coupable. C'est un coup du mauvais sort c'est tout. Et puis, c'est pas dit que je reste indéfiniment comme ça…"  

 

Elle voulait tellement y croire mais, elle n'était pas sure, elle n'était plus sure de rien. Elle voulait tellement croire qu'elle reverrait Ryô et son regard si doux, rassurant et protecteur. Ce même regard qui, lorsqu'il se posait sur elle, la faisait rougir et se sentir bien. Il n'y aurait plus tout ca. Et, ces furtifs regards qui voulaient tout dire entre eux, s’étaient envolés en même temps que sa vue. Mais elle ne devait pas le montrer à Ryô, c'était ca le pire. Elle aurait tant aimé se jeter sur lui et pleurer toutes les larmes de son corps mais, elle devait se montrer forte et Dieu sait combien c'était dur d'être forte dans de pareilles circonstances, quand votre cœur pleure et que votre raison essaie de bâtir une muraille autour de lui...  

 

"C'est pas dit que tu guérisses aussi"  

"Comment peux-tu dire ca ?"  

Sa voix était étouffée par les sanglots qu'elle réprimait depuis qu'il était arrivé. Comment pouvait-il dire ça ? Voulait-il qu'elle reste dans cet état ?  

Ne plus voir le soleil, le ciel bleu, les enfants qui rient et qui pleurent dans le parc, les oiseaux… Alors il n'avait aucun sentiment envers elle, même de l'affection.  

 

L'atmosphère commençait à se faire plus électrique entre les deux partenaires. D'un côté, Kaori qui avait envie de crier et de pleurer et, de l'autre, Ryô qui voulait la prendre dans ses bras et la berçait en lui murmurant des mots doux à l'oreille. Ils ne savaient plus quoi dire. C'était une situation gênante puisque tous les deux avaient raison. Les choses ne seraient plus jamais comme avant. Il allait falloir changer toutes leurs habitudes. Plus de massues, plus de cris dans les rues… L'étalon de Shinjuku était mort en même temps que la vue de sa partenaire.  

Le médecin entra à ce moment. Il ressentit la tension entre les deux partenaires.  

"Qui est-ce ?"  

« C’est le médecin » répondit l’inconnu.  

 

Ryô n'avait même pas entendu entrer le docteur tellement pertubé par ce qui arrivait à sa partenaire.  

Il décida de partir à ce moment mais le médecin lui demanda de rester, prétextant avoir besoin de leur parler.  

"Je sais que c'est un sujet assez délicat mais, il est essentiel. Mademoiselle Makimura, vous pourrez sortir cet après-midi même."  

"Ah bon ?"  

"Oui ! Mais, je vous préviens c'est essentiel pour la suite. Il va falloir que vous vous rinciez les yeux toutes les six heures avec ce sérum que je remets à monsieur Saeba, et aussi que vous changiez de pansement en même temps. En prime, on vous offre une canne. Ce sont des choses qui coûte relativement cher."  

"Merci.  

Et la femme qui était enceinte, qu'est-elle devenue ?"  

"Je suis désolé de vous l'apprendre mais, elle s’est éteinte hier matin."  

"Comment ?"  

"Elle est décédée en donnant la vie à son fils."  

 

Sur ces mots, il sortit, laissant le couple City Hunter seul.  

Kaori avait un affreux sentiment de culpabilité qui la rongeait. Cette femme était morte en donnant la vie. Elle ne pourrait jamais profiter du plus beau cadeau que le ciel avait pu lui offrir.  

 

Quelqu'un vint frapper à la porte quelques minutes plus tard.  

"Qui est-ce ?"  

"Je m'appelle Monsieur Takahara. Je suis le mari de la jeune femme qui était enceinte."  

"Je suis désolée. Toutes mes condoléances."  

"Je me suis fait à l'idée vous savez. Je voulais juste vous faire part d'une lettre que ma femme m'a dicté un peu avant l'opération"  

Il remit la lettre à Kaori et regarda Ryô en lui intimant de venir.  

 

"Je dois vous dire quelque chose de très important monsieur..."  

"Saeba. Ryô Saeba"  

"Monsieur Saeba. Hier matin, la personne qui comptait le plus pour moi s'en est allée. J'ai au premier coup d’œil l'amour que vous portiez à.."  

"Kaori ?"  

"A Kaori. Ne faites pas la même bêtise que moi en attendant dix ans pour lui dire à quel point vous tenez à elle. Le temps passe trop vite et, si j'avais su que d'aller à la banque serait fatale à ma femme, j'aurais pris sa place. Les dieux vous ont donné une deuxième chance, saisissait-la."  

Il s'en alla sur ces quelques mots, laissant le nettoyeur dans ses réflexions. C'est vrai qu'il aurait pu perdre Kaori et il s'en était fallu de peu pour que cela arrive. Qu'aurait-il fait sans elle ? Il n'aurait certainement pas était aussi fort que cet homme. Il serait redevenu l'homme qu'il avait été avant de rencontrer les Makimura.  

 

Il revint dans la chambre.  

Kaori tenait toujours la lettre dans ses mains. Elle ne pouvait pas la lire. Elle brisa ce silence, qui s'était instauré dans la pièce.  

"Tu peux me la lire, s'il te plaît ?"  

 

Ryô saisit l'enveloppe, l'ouvrit et commença à lire.  

"Si vous lisez cette lettre, c'est que je n'ai pas survécu à l'accouchement. Et pourtant, Dieu sait combien j'aurais aimé vous dire tout ca de vive voix. Mais, mon heure est venue et, c'est par le biais de cette lettre, que je vais vous demander de m'excuser. Je m'excuse d'avoir causé un massacre avant de mourir. A cause de moi, plusieurs personnes sont mortes ou blessées. A cause de moi, vous êtes dans cet hôpital. Pour m'avoir protégé, vous payez maintenant le prix. Je me souviens encore de votre visage si pur et innocent, si réconfortant. Vous êtes un Ange tombé du ciel et j'ai blessé cet ange. Si vous ne m'aviez pas protégé de votre corps et si vous aviez pensé plus à vous, vous ne seriez pas ici à lire cette lettre. Vous aviez pourtant un endroit pour vous protéger, mais non, il a fallu que je sois là pour que vous vous jetiez sur moi et finissiez par être projetée par l'explosion. Pour rien, en plus, puisque je suis désormais morte. Je suis désolée de vous avoir fait tant souffrir et que vous soyez dans cette situation à cause de moi. Je vais donner la vie pour racheter la faute que j'ai commise. Je suis désolée et j'espère que vous vous en sortirez.  

Sincèrement, Kaori Takahara."  

 

La voix du nettoyeur résonnait dans la chambre. Une voix si triste et si sombre qui avait lu la lettre d'une jeune femme tuée par le mauvais sort. Cette même voix avait fini étouffé lorsqu'il avait lu le prénom de la défunte. Un long moment de silence suivit cette lecture mais fut brisé par Kaori.  

"Bon je vais préparer mes affaires"  

"Laisse ! je vais le faire"  

 

C'est ainsi, et dans le silence le plus total, que Ryô rangea les affaires de Kaori, avec les paroles du couple Takahara dans la tête.  

 

Il était bientôt l'heure de partir.  

Ryô alla chercher les médicaments et la fameuse canne. Il la tenait désormais dans les mains. Elle était noir et moche. De la tristesse envahit son cœur, et il se dirigea vers la chambre de Kaori pour lui donner ce qui lui servirait d'yeux maintenant.  

 

Ils sortirent de l'hôpital et se dirigèrent vers l'immeuble.  

Aucun mot ne fut échangé dans la voiture. Arrivés chez eux, Kaori n'eut aucun mal pour se déplacer. Elle connaissait cet endroit comme sa poche.  

Une fois arrivée là-haut, elle ouvrit la porte qui donnait sur le salon et Ryô lui souffla derrière l'oreille.  

 

"Bienvenue à la maison."  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de