Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 19-04-05

Ultimo aggiornamento: 29-01-06

 

Commenti: 90 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralHumour

 

Riassunto: Suite à un "accident", nos deux héros échangent leurs personnalités.

 

Disclaimer: Les personnages de "Petits problèmes de personnalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I haven't received the activation email.

 

If you didn't receive the activation email, you probably entered an incorrect email address or you are using Caramail (that refuses automatic emails). In this case, contact me using the email address you put in your profile or one that you want to use instead, and give me your pseudo and password.

 

 

   Fanfiction :: Petits problèmes de personnalité

 

Capitolo 2 :: 2

Pubblicato: 29-04-05 - Ultimo aggiornamento: 29-04-05

Commenti: Et voici le second chapitre ! Vous verrez qu'on commence lentement à voir les effets de la "malédiction" sur notre petite Kaori. Ah le pauvre Ryo.... MDR ! Bonne lecture !!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Quand Kaori reprit ses esprits, elle le regretta immédiatement. Elle avait l’impression d’avoir le cerveau en compote. Elle avait mal partout, dans chaque recoins de son corps. Elle tenta de se repositionner pour être plus à l’aise mais le seul résultat qu’elle obtint pour l’effort fut un lancement dans ses muscles. Un grognement de douleur lui échappa. Immédiatement elle entendit quelqu’un s’approcher d’elle.  

 

« - Mademoiselle ? Vous êtes revenue à vous ? »  

 

Kaori émit un autre grognement pour signifier qu’elle avait entendu, et avec précaution elle ouvrit une paupière puis l’autre. Au-dessus d’elle, elle vit une femme d’une quarantaine d’année, une paire de lunettes sur le nez.  

 

« - Rassurez-vous mademoiselle, vous êtes à l’infirmerie du musée. On vous a trouvé, vous et votre mari, inconscients dans la salle 11. On vous a ensuite transportés jusqu’ici pour vous soigner, mais il semblerait que vous ayez eu un malaise. Rien de bien grave donc.  

 

- Ry… Ryo ? articula Kaori.  

 

- Votre mari va bien, ne vous inquiétez pas. Mon collègue s’occupe de lui, rassura la femme avec un sourire bienveillant pour ce jeune couple.  

 

- Pas… mon… mar… tenta Kaori mais elle était trop lasse pour terminer sa phrase.  

 

- Chut, chut. Calmez-vous. Tout va bien. Le musée ne portera pas plainte pour le dérangement que vous avez occasionné. Alors calmez-vous et reprenez vos esprits à votre aise. Je vais allez voir comment se porte votre mari et je viens vous donner des nouvelles. »  

 

« Ce n’est pas mon mari bon sang !! » criait Kaori intérieurement, toujours folle de rage de ce que son partenaire avait fait. « Jamais de ma vie je n’épouserais un crétin comme lui !! Qui voudrait d’un pervers obsédé en rut comme lui !?! La seule chose qu’il sait faire ne rapporterais de l’argent que s’il se faisait gigolo ! » (NDB : Wouah !! Colère la tite Kaori ! LOL ! Mais quand même ! Gigolo !! )  

 

Cette dernière pensée fit mal à Kaori. Elle souffrait déjà beaucoup de voir son unique amour sauter sur tout ce qui était plus féminin qu’elle, mais si un jour il devait le faire pour de l’argent… Kaori détourna ses pensées de ce sujet trop douloureux pour son cœur. Elle tenta plutôt de se rappeler ce qui s’était passé. Elle ne se souvenait pas de ce qui avait pu provoquer leur inconscience. La seule chose qui semblait possible, c’était un épuisement dû à leur folle course dans tout le musée, mais ça ne tenait pas debout. Tout comme Ryo, elle maintenait sa forme physique avec des exercices journaliers. Elle était encore plongée dans ses pensées que la femme revint pour lui annoncer que Ryo avait également repris connaissance, et qu’ils pourraient aller se reposer chez eux dès qu’ils s’en sentiraient capables.  

 

Kaori remercia la femme et avec un petit coup de pouce de celle-ci, elle se leva et alla retrouver son partenaire. Celui-ci était déjà debout et l’attendait dans le couloir, un peu chancelant, avec un homme à ses côtés qui semblait prêt à le soutenir à la moindre défaillance. Sans échanger un mot, les deux partenaires prirent congé des deux infirmiers.  

 

« - Merci beaucoup. »  

 

Kaori serra d’abord la main de la femme et ensuite celle de l’homme. Mais au moment où elle toucha la main de ce dernier, sa vue se troubla un instant et elle s’agrippa à la main.  

 

« - Mademoiselle ? Vous vous sentez bien ? demanda l’homme inquiet.  

 

- Comment pourrais-je me sentir bien quand je vois un homme mûr et viril tel que vous devant moi ? susurra Kaori en le regardant droit dans les yeux, un sourire coquin sur les lèvres.  

 

- Par... pardon ?? demanda l’homme en bafouillant de surprise, alors que Corbeau et Libellule s’écrasèrent de surprise sur les épaules de l’homme.  

 

- Kaori ? Tu te sens bien ? demanda Ryo en lui prenant l’épaule. »  

 

A nouveau la vue de Kaori se troubla. Elle secoua un peu la tête pour se remettre les idées en place, avant de tourner la tête vers son partenaire.  

 

« - Ben oui, pourquoi tu me demandes ça ? Je dirais plutôt que c’est toi chez qui ça ne va pas. Tu t’agrippes à moi comme si j’étais une bouée de sauvetage, répondit-elle comme si rien ne s’était passé. »  

 

Ryo, l’homme et la femme clignèrent des yeux. Mais qu’est ce qu’il lui prenait tout d’un coup ? Ryo jeta un coup d’œil troublé à l’homme qui ne comprenait pas non plus ce qui venait de se passer. Comment cette jolie jeune femme pouvait-elle le draguer, lui, alors que son mari se trouvait juste à côté d’elle ? Surtout que c’était un homme d’une beauté et d’un charme à couper le souffle de n’importe quelle femme. Même la sienne, qui se trouvait juste à côté de lui, ne cessait de jeter des coups d’oeils admiratifs sur cet étalon.  

 

« - Oui… oui tu as raison… répondit Ryo finalement. Je… je me sens pas si bien que ça. Rentrons. »  

 

Sentant qu’il n’était effectivement pas dans son assiette, Kaori le suivit hors du musée, passant un bras autour de sa taille pour le soutenir. Dans la rue, elle n’arrêta pas de rougir face aux coups d’oeils bienveillants des passants qui trouvaient qu’ils formaient un couple d’amoureux tout à fait adorable. Jugeant que Ryo était incapable de faire le chemin à pied, elle héla un taxi et lui donna l’adresse de l’appartement. Dix minutes plus tard le taxi les déposa devant chez eux. Kaori tendit un billet au chauffeur, qui frôla sa main en prenant le billet.  

 

« - Merci de nous avoir ramené chez nous, murmura Kaori sensuellement. »  

 

Surpris par le soudain changement de voix de sa cliente, le chauffeur se retourna et la regarda stupéfait. Et là, sa mâchoire menaça de se décrocher. Kaori s’était légèrement penchée en avant, offrant à l’homme une superbe vue sur son décolleté et une partie de ses seins.  

 

« - Mama mia… murmura t-il, les yeux scotchés sur la vue qui lui était offert. »  

 

Mais avant que l’un d’eux ne puissent dire ou faire quelque chose de plus, la voix de Ryo, qui attendait sur le trottoir, vint les interrompre.  

 

« - Kaori ? Mais qu’est ce que tu fais ? Tu n’as pas besoin d’une heure pour payer la commission tout de même ! Ou bien tu essaies de faire du charme au chauffeur ? demanda Ryo en éclatant de rire. Comme si un homme sain d’esprit voudrait que tu lui fasses du charme… se moqua t-il d’elle.  

 

- Votre mari ? demanda le chauffeur, sa voix et ses yeux trahissant la colère qu’il ressentait face à l’insulte que Ryo venait de lancer.  

 

- Mon partenaire, répondit Kaori en faisant la moue. Je dois malheureusement vous quitter, continua t-elle en lui laçant un magnifique sourire qui fit fondre le chauffeur. Si jamais vous êtes dans le coin, venez me voir… termina t-elle en lui lançant un clin d’œil, vous connaissez mon adresse… »  

 

Sur ces paroles qui laissèrent le chauffeur avec des pensées pas très catholiques, Kaori sortit du taxi et rejoignit son partenaire qui semblait clairement s’impatienter.  

 

« - Ah ben c’est pas trop tôt ! Je t’ai déjà dit ne pas te jeter sur les hommes comme ça, tu vas leur donner des cauchemars ! lui dit-il en emboîtant le pas jusqu’à leur immeuble.  

 

- Pourtant à en juger par la façon dont il me lorgnait, je ne laissais pas cet homme indifférent. Mais bien sûr, vu que toi tu es un pervers et non un homme normal, il est normal que tu ne vois pas la splendeur féminine que je suis… répliqua Kaori en montant les escaliers tout en se déhanchant d’une manière plus que provocatrice. »  

 

Ryo la regarda grimper les escaliers. Il sentit sa mâchoire lentement s’affaisser vers le bas.  

 

« Mais… mais qu’est ce qu’il lui prend tout d’un coup ? D’abord c’est le vieux du musée qu’elle drague, et à présent le chauffeur de taxi. Et c’est quoi cette façon de monter les escaliers ?!? Elle veut se luxer une hanche ou quoi ? »(NDB : pas mal la remarque ! Se luxer une hanche !! J’y aurais pas pensé moi ! Etonnant en tout cas qu’aucun des deux ne se soient rendus compte que Ryô était étrangement sage…)  

 

Complètement perdu par cette situation plus qu’étrange, Ryo grimpa à son tour les escaliers jusqu’à l’appartement. Quand il ferma la porte derrière lui et qu’il se retourna, il fut scotché par ce qu’il vit. Eparpillés entre la porte d’entrée et le premier étage, les vêtements de Kaori, semés par-ci par-là comme si elle se fichait d’où elle les laissait. Dépassé par tout ce qui était survenu pendant cette journée, il ramassa la jupe, le pull, le top et les bas de Kaori, mais arrivé devant la porte de la salle de bain, il sentit qu’une apoplexie allait s’emparer de lui. Là, devant la porte de la salle, à la vue de tout le monde mais en particulier de lui, le string et le soutien-gorge rose tendre de Kaori. Sentant qu’il allait s’évanouir, Ryo lâcha le paquet de vêtements qu’il tenait et courut se réfugier dans sa chambre où il tomba en croix sur le lit.  

 

« - Mais qu’est ce qu’elle a !! cria t-il dans son oreiller. Elle va me rendre fou si elle continue comme ça… »  

 

Quelques heures plus tard, Ryo sortit, avec beaucoup de précaution, la tête par la porte de sa chambre et jeta un coup d’œil dans couloir.(NDB : j’aime bien cette image ! J’imagine bien la scène !! MDR LOL !) Ne voyant pas Kaori, il poussa un gros soupir de soulagement. Vu l’état dans lequel elle était, il s’attendait à tout. Sur la pointe des pieds, il avança jusqu’à la cage d’escalier et regarda en bas, dans le salon. Il vit Kaori dans le canapé, lui tournant le dos. Elle était habillée d’un t-shirt et d’un vieux pantalon de jogging.  

 

« Ouf, au moins elle ne se balade pas nue dans l’appartement. » soupira t-il soulagé.  

 

« - Ryo ? demanda t-elle sans se retourner. C’est toi ? Tu veux bien préparer le repas s’il te plait ? » (NDB : trop fort ! MDR !)  

 

Cette question étant la dernière à laquelle il s’attendait, Ryo tomba à la renverse, s’écrasant dans les escaliers et les dégringolant dans un bruit épouvantable. Arrivé en bas, il vit une douzaine de Corbeaux et de Libellules tournoyer autour de sa tête.(NDB : j’aime aussi beaucoup ! V’là la réaction de notre étalon ! Remarque, je comprends !! LOL)  

 

« - C’est gentil de te précipiter comme ça Ryo, mais la prochaine fois, tu peux prendre ton temps pour répondre à mes souhaits. Enfin pas trop longtemps non plus… Mais pas la peine de te casser une jambe pour combler mes désirs, remarqua Kaori qui n’avait pas bougé d’un pouce en entendant son partenaire se casser la figure dans l’escalier. J’ai envie d’une soupe aux nouilles ce soir, tu veux bien me préparer ça s’il te plait ?  

 

- Qu’est-ce… qu’est ce qui te prend ? demanda Ryo d’un voix incrédule et inquiète en se remettant des vertèbres en place. Tu es malade que tu ne peux pas cuisiner ?  

 

- Non pas du tout, mais c’est juste que je dois terminer de mettre du vernis sur mes ongles et qu’ensuite je dois attendre que ça sèche. Vu que j’en ai encore pour une heure ou deux, je me suis dit que tu pourrais très bien t’occuper du repas. Je meurs de faim d’ailleurs. Allez, dépêche toi, tu veux bien ? »  

 

La réponse de Kaori plongea Ryo dans un état second. Kaori ? Kaori qui se fait les ongles ? SA Kaori ?? En à peine une demi-journée elle avait dragué deux hommes, et maintenant elle se faisait une beauté alors que d’habitude elle ne mettait du vernis que pour les grandes occasions… L’esprit engourdi par la découverte de cette nouvelle face de Kaori, Ryo se dirigea tel un robot vers la cuisine où il commença à sortir des ingrédients du frigo.  

 

« Fou… je suis devenu fou… ou alors je suis en plein cauchemar… Seigneur faites que je sois dans un cauchemar et que je me réveille… » supplia Ryo.  

 

Mais Ryo ne se réveilla pas. Au lieu de ça, la sonnette de la porte d’entrée résonna et il entendit quelque chose qui lui glaça le sang.  

 

« - MICK !! Homme de mes rêves, quel plaisir de te voir !!! »  

 

« Seigneur, pourquoi me détestes-tu ? Qu’ai-je fais au Ciel pour mériter ça !!! » pleurnicha Ryo en laissant tomber ce qu’il avait dans les mains et en se précipitant dans le salon.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de