Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 19-04-05

Ultimo aggiornamento: 29-01-06

 

Commenti: 90 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Suite à un "accident", nos deux héros échangent leurs personnalités.

 

Disclaimer: Les personnages de "Petits problèmes de personnalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Petits problèmes de personnalité

 

Capitolo 7 :: 7

Pubblicato: 04-09-05 - Ultimo aggiornamento: 04-09-05

Commenti: Je suis désolée d'avoir mis autant de temps. J'ai eu à faire au malheur des auteurs: un manque d'inspiration. Rajouter à cela un manque de temps, et pour finir un évènement personnel qui m'a coupé un peu le moral. Mais bon j'ai fais de mon mieux vu les circonstances, et voici le résultat. Aux lecteurs de "Amour Amitié ou Rivalité", je vous rassure que je vous oublie pas et que j'écris mon chap aussi vite que possible. Kiss à toutes et tous.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

"- On peut me dire ce que je fais ici ?" marmonna Ryo en contournant un rocher qui était tombé sur le chemin.  

 

Ryo, Kaori et les autres suivaient le moine le long d'un chemin escarpé qui sillonnait une falaise dans les montagnes. Ca faisait plusieurs heures qu'ils marchaient depuis qu'ils avaient quitté leurs voitures sur le parking au pied de la montagne.  

 

"- Tais-toi et avance !" grogna Falcon qui le suivait de quelques pas. "Et puis tu n'as qu'à t'en prendre qu’à toi même. Si tu n'avais pas fais ce coup fourré de nous faire croire que tu avais glissé dans le ravin, tu ne te retrouverais pas à ouvrir la route !"  

 

"- Si on ne peut même plus blaguer" pleurnicha t-il en testant une corniche du pied avant d'y mettre lentement son poids. "Et puis pourquoi est-il absolument nécessaire de venir par ici !? Je suis un Etalon moi, pas un mouflon !!" (ndb : mouflon non ! Mais mufle, c’est pas sûr ! lol)  

 

"- Etalon, mon œil ! Mais je confirme que tu es un mufle !" cria Kaori à qui le vent avait apporté les paroles de Ryo.(ndb : les grands esprits se rencontrent Kaori ! lol)  

 

Et c'est ainsi que sous les pleurs, les injures et les protestations, que le groupe avançait lentement en direction du monastère. Ils avaient en effet juger cette route plus pratique pour leur effet de surprise que d'arriver en voiture, ce qui n'aurait pas échappé à l'attention des hommes de mains chargés de surveiller les alentours.  

 

Pendant qu'ils cheminaient, les pensées de Kaori retournèrent à la journée précédente. Elle avait encore et toujours du mal à croire aux paroles de Hô, le moine. Si Miki, Falcon, Mick, Kazue et Eriko n'avaient pas émis leurs doutes et confirmer que la théorie du moine pouvait être juste, elle, au contraire, n'était toujours pas sûre d’avoir cru à cette histoire à la Docteur Jekill et Mr Hyde.  

 

"Moi ? Moi, je me suis donnée en spectacle comme une… une…"  

 

Kaori ne put terminer sa pensée. Elle était rouge de honte. Quand Eriko lui avait racontée ce qu'elle avait vu dans le magasin de vêtements, elle n'avait pas osé quitter des yeux le tapis sous ses pieds. Elle tenait nullement à croiser le regard de ses amis, et encore moins celui de Ryo qu'elle sentait posé sur elle.  

 

"Mais le pire dans tout ça, c'est que je ne me rappelle plus de rien ! Mais alors de rien du tout ! C'est comme si je me heurtais à un mur de béton. Quand j'étais avec Eriko, je me souviens d'avoir entendu Ryo et cette jeune fille, d'être sortie folle de rage, mais ensuite… Le trou noir. Je n'ai qu'une vague impression d'être retournée dans la cabine et d'avoir essayer la jupe qu'Eriko était allée chercher. Mais tout ce qui concerne ce garde… Rien. Pas la moindre idée de ce qui est arrivé, de ce que j'ai dit ou fait…"  

 

A nouveau elle essaya de percer le voile qui entourait ses souvenirs. Car elle était persuadée d'en avoir quelque part dans sa mémoire. Pendant de longues minutes elle explora les informations que son cerveau lui donnait, dans les moindres détails, avec la perspicacité d'un enquêteur. Mais sans résultat. Elle ne trouva rien.  

 

"Pourquoi !? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me souvenir ? C'est quand moi qui aie soit disant fait tout ça !!"  

 

Cette pensée la cloua net sur place. Elle entendit Mick lui demander si ça allait, elle murmura quelque chose d'incompréhensible, et recommença à marcher. Elle tourna et retourna sa dernière phrase dans son esprit.  

 

"C'est moi qui aie fait tout ça"  

"C'est moi qui aie fait tout ça"  

"C'est MOI qui aie fait tout ça"  

 

Peut-être que c'était pour cette raison qu'elle ne pouvait pas se souvenir. Elle refusait de croire qu'elle était capable de faire des choses si… si… indécentes !! Et pourtant… Toutes les preuves semblaient être contre elle. Elle repensa alors à une preuve en particulier qu'Eriko avait eu le bon sens de lui raconter loin des oreilles de Ryo, et ses joues s'empourprèrent au point de devenir bordeaux foncés.  

 

 

***FLASHBACK***  

 

"- Kaori ? Ma chérie ?" demanda Eriko ne sachant pas bien comment aborder le sujet.  

 

« - Oui ? Qu’est-ce qu’il y a Eriko ? » demanda t-elle en rageant la vaisselle dans l’armoire.  

 

Tout le monde était rentré chez eux après les avoir convaincu, elle et Ryo, des évènements des derniers jours. Après avoir raccompagné leurs amis à la porte, Ryo avait conduit le moine à la chambre d’invité. Eriko était restée pour s’assurer que Kaori irait bien.  

 

« - Eh bien… Je ne sais pas trop comment te dire ça… » hésita t-elle.  

 

« - Me dire quoi, Eriko ? Tu ne crois pas que tu m’en as dis assez pour aujourd’hui ? » répliqua Kaori légèrement énervée.  

 

« - Justement, je ne t’ai pas tout dit »  

 

« - Comment ça ? »  

 

« - J’ai pensé que tu voudrais entendre cette partie-ci de l’histoire sans qu’aucune autre oreille ne nous espionne » expliqua t-elle, les joues rosies de gêne et de honte.  

 

« - Qu’est-ce que tu veux dire Eriko ? Tu me fais peur après tout ce que j’ai deja entendu ce soir ! » s’écria Kaori en se retournant et en fixant son amie.  

 

« - Et je crains que ça ne va pas s’améliorer ma chérie » soupira Eriko en s’adossant contre le frigo. « Tu vois, quand j’ai raconté tout ce qui t’es arrivée quand j’étais avec toi, je n’ai pas mentionné une certaine scène dont j’ai été témoin. »  

 

« - Continues » marmonna Kaori qui tentait tant bien que mal de rester calme.  

 

« - Alors voilà. Tu te souviens ? J’ai expliqué les détails entre le moment où nous avons quitté le magasin, et l’instant où nous sommes arrivées au Cat’s ? Ensuite, tu es partie en compagnie d’un jeune homme, complètement inconnu ? »  

 

Les joues de Kaori s’empourprèrent d’un ton rose bonbon et elle se contenta de hocher la tête en signe d’accord.  

 

« - Ce que j’ai vu s’est passé un peu plus tard. Je m’inquiétais pour toi et je suis venue ici, à l’appartement, pour voir comment tu allais. Je pensais trouver Ryo, mais il n’était pas rentré. J’ai trouvé la porte ouverte, et ça m’a parue bizarre vu que vous la fermée toujours à clé en partant. Je me suis permise d’entrer, pensant que l’un de vous ne m’avait pas entendue sonner. Mais en entrant je ne vis personne. Je m’apprêtais à partir, pensant que la porte était un oubli, quand j’ai entendu du bruit venant de ta chambre. J’ai cru que tu t’étais blessée ou quelque chose comme ça et je me suis donc précipitée. Arrivée devant ta porte je l’ai ouverte, sans ralentir, sans réfléchir, et… »  

 

La voix d’Eriko s’éteignit sous la bouffée de chaleur et de honte qui s’empara d’elle. Elle était en compétition avec Kaori pour qui aurait le plus beau ton de rouge-rose-bordeaux.  

 

« - Qu’est-ce que tu as vu ? » osa à peine demander Kaori d’une toute petite voix.  

 

« - Toi. Dans les bras de ce jeune homme » murmura la jeune femme en détournant son regard.  

 

« - QUOI !!! » cria Kaori en s’étouffant sur sa salive.  

 

Eriko hocha de la tête pour signifier que son amie avait bien entendu.  

 

« - Tu plaisantes ? Hein ? Dis-moi que tu plaisantes !! » supplia Kaori.  

 

« - Non. Je ne plaisantes pas. C’est ce que j’ai vu. Excuses-moi de te le dire ma chérie, mais tu ne semblais pas te plaindre quand je t’ai vue. Au contraire. Morte de honte de vous avoir vu dans les bras l’un de l’autre, j’ai immédiatement refermé la porte. Sous le choc je me suis adossée au mur. Je n’étais pas du tout certaine d’avoir vu ce que j’avais vu. C’est alors que la porte s’est rouverte, que tu es sortie avec le jeune homme et tu lui as demandé de bien vouloir revenir un jour où tu n’aurais pas de visites imprévues. »  

 

« - J’ai dis ça moi ? » chuchota la jeune femme désespérée.  

 

« - Oui. Il est parti, mais non sans avoir fait un signe de main qui indiquait clairement qu’il reviendrait. »  

 

« -Qu’est-ce qu’il a fait ? »  

 

« - Il t’a lancé un baiser ».  

 

« - Seigneur ! Qu’est-ce que j’ai fait !! » se lamenta Kaori en prenant son visage dans ses mains.  

 

Eriko ouvrit la bouche pour la consoler, mais elle la referma quand elle entendit Ryo revenir dans le salon. Elle prit congés de Kaori et se dépêcha de quitter les lieux.  

 

*** FIN DE FLASHBACK***  

 

Elle. Dans les bras d'un homme. Kaori n'arrivait pas à le croire. Si seulement elle pouvait mettre en doute les paroles d'Eriko. Mais elle ne le pouvait pas. D’une parce qu'Eriko était sa meilleure amie depuis qu’elles se connaissaient, et de deux… Kaori émit un petit gémissement venu du fond de sa gorge. Même si elle avait voulu mettre les dires d'Eriko en doute, elle aurait dû se rendre à l'évidence avec la preuve qu'elle avait trouvé dans sa chambre en la rangeant avant de se coucher. Un préservatif…  

 

"Bon sang Kaori !! Mais qu'est-ce qui t'a prise !?! Non seulement tu étais dans les bras d'un autre, mais en plus il y avait un préservatif dans ta chambre ! Bon d'accord, il n'avait pas été utilisé et se trouvait encore dans son emballage, mais tout de même !! Qu'est-ce qui ce serait passé si Eriko n'avait pas déboulé dans ta chambre à ce moment là ?! Hein ?! Tu peux me dire ça pauvre inconsciente !! Jusqu'où aurais-tu été avec cet inconnu ?"  

 

L'idée qu'elle aurait pu faire l'amour avec ce jeune homme lui glaça le sang. Elle n'avait rien contre le jeune homme, loin de là. Mais d'après ce qu'elle avait compris des explications de ses amies, elle était une… Elle serait une… Une… Sa copie conforme au féminin ! A l'exception qu'elle semblerait avoir plus de succès dans ses dragues que lui. Ce qui l'effrayait, c'était que, de un, elle ne se souvenait de rien, et de deux, qu'il semblerait que dans cet état second elle ne se rappelle pas non plus de l'amour qu'elle éprouvait pour son partenaire. Sinon pourquoi n'aurait-elle pas essayé de le draguer ? L'homme qu'elle aimait par-dessus tout ? Le seul homme pour qui son cœur battait et avec qui elle voulait partager sa vie.  

 

Kaori n’y comprenait plus rien. Elle n’était même plus certaine d’elle-même. Qu’elle n’essaye pas de la draguer, lui, cela voulait-il dire qu’elle se faisait des illusions ? Qu’elle pensait être amoureuse de lui… Mais qu’en réalité elle ne ressentait rien pour lui ? Sauf peut-être des sentiments amicaux ? L’amour qu’on porte à un membre de sa famille ? Le voyait-elle comme ça ? Mais…  

 

Kaori sentit une larme couler le long de sa joue. Elle refusait de croire ça. Elle refusait de croire qu’elle avait mal interprété les signaux que son cœur lui envoyait. Comment expliquer que son cœur s’emballait quand Ryo était près d’elle ? Que tout son corps frisonnait quand il la touchait ou l’effleurait en passant à côté d’elle ? Etait-ce normal de sentir ses jambes devenir de la gélatine quand elle le voyait torse nu et qu’elle admirait son corps d’athlète ? Il était impossible que se soit des réactions d’une sœur pour un frère !! Elle ne voulait pas le voir comme un frère…  

 

A la tête de la colonne, Ryo était aussi torturé que sa partenaire. Mais ses pensées n’étaient pas tournées dans la direction de la jeune femme.(ndb : anticipation sur le reste du texte ! Tu m’étonnes qu’il pense à autre chose ! ptdr ! Accrochez-vous, ça va secouer ! Sinon la pulpe, elle reste en bas ! mdr !)  

 

« Mais qu’est-ce que je vais faire moi !? Qu’est-ce que je vais faire !! Bon Dieu ! Je te déteste !! Et ma réputation ?! Tu y as pensé à ma réputation quand tu t’es amusé à créer cette putain de magie ! Moi ! L’Etalon du Shinjuku, le plus grand dragueur de Tokyo, du Japon, la terreur des rues malfamées de la ville, l’homme le plus craint de tous les mafieux, et tu as foutu ma réputation de caïd en l’air !! La broderie !! Mon secret depuis plus de vingt ans !! Un secret que même Kaori ne connaissait pas ! Et qu’est-ce qu’ils vont dire de City Hunter à présent hein !! Comment veux-tu que je me fasse respecter dans le milieu si on apprend que je fais de la broderie !!! Putain de bordel de merde !! » (ndb : alors moi je dis bravo ! Deux fois, cinq fois, mille fois ! J’en ai pleuré de rire ! ptdrrrrrr)  

 

Plus Ryo y songeait, plus il pensait à la honte qu’il se taperait, à toutes les railleries qui viendrait tôt ou tard de la part de ses amis, plus il avait envie d’exploser la cervelle du responsable. Il rageait. Sa colère n’avait pas grondé si fort depuis des années. Il avait besoin de se défouler sur quelqu’un et en vitesse ! Malheureusement il ne savait pas encore s’il devait s’en prendre aux Yakusa, ou au vieux débris qui servait de maître à Hô.  

 

« Je les élimine tous les deux ! Voilà ! Pas de discrimination !! (ndb : mdr ! Voilà un bon compromis ! lol) Je les bute tous les deux ! Non mais. Tiens, pendant que j’y serais, j’exploserais la cervelle à tous ceux qui oseront se moquer de moi !! (Note de Ryo : vous m’avez compris les lecteurs !!! ) Je vais leur apprendre moi, que je ne suis pas une mauviette ! Et puis la broderie, ce n’est pas que pour les vieilles mégères. Ils ne savent donc pas que c’est idéal pour la concentration et la précision ?! Ouais. (ndb : alors là, à mon humble avis, je pense qu’il se cherche des excuses le petit Ryô ! mdr ! Faudra trouver plus convainquant Ryô ou personne ne te croira ! ptdr !) Ouais je vais faire ça ! Je vais leur montrer ! Je vais leur apprendre le respect ! »  

 

Inconsciemment Ryo pressa le pas, obligeant les autres à accélérer s’ils ne voulaient pas être distancés...  

 

 


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