Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 19-04-05

Ultimo aggiornamento: 29-01-06

 

Commenti: 90 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Suite à un "accident", nos deux héros échangent leurs personnalités.

 

Disclaimer: Les personnages de "Petits problèmes de personnalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Petits problèmes de personnalité

 

Capitolo 8 :: 8

Pubblicato: 11-09-05 - Ultimo aggiornamento: 11-09-05

Commenti: Bonjour à tous et voici la suite ! Enjoy !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

« - Bon à partir de maintenant tout le monde se tait et on communique par gestes » murmura Ryo en s’adressant au petit groupe. « Hô, je te veux derrière moi. Tu m’indiqueras le chemin à suivre pour arriver chez ton Daila Lama. »  

 

Hô resta un moment choqué que Ryo appelle son Maître ainsi mais se plaça finalement en seconde position, regardant l’homme avec méfiance. La file se termina par Falcon qui couvrait les arrières avec son bazooka. Le moine priait de toutes ses forces pour qu’il n’y ait pas de combats. Vu l’arsenal que le géant et Kaori partageaient entre eux, il y avait assez de puissance de feu pour détruire tout le monastère !  

Le groupe se mit en route, furtivement et silencieusement. Ils étaient entrés par le tunnel que Hô avait utilisé pour s’échapper et ils se trouvaient à présent sur le point d’entrer dans le complexe via la buanderie. A la vue de toutes les tuniques et robes qui pendaient sur les fils, Kaori eut une idée. Elle fit signe aux autres et leur murmura ce à quoi elle venait de penser. Ryo aurait crié son refus si Falcon ne l’avait pas bâillonné de sa grande main.  

 

Grand gestes de Ryo (traduction : Non mais tu te fous de moi !! Il est hors de question ! Je refuse !)  

 

Gestes de Kaori, surprise (traduction : Ah bon ? Et pourquoi ça ? C’est une bonne idée pourtant.)  

 

Grand gestes de Ryo, énervé (traduction : J’ai dit non ! Je refuse de porter une soutane !! )  

 

Gestes insistants de Kaori (traduction : Ryo, tu vas mettre cet habit et c’est tout. On ne discute pas.)  

 

Geste obscène de Ryo (pas besoin de traduction)(ndb : mdr)  

 

En colère, Kaori sortit une massue de sa cachette. Elle essaya de frapper Ryo pour le corriger, mais Miki et Mick l’en empêchèrent. Ca alerterait les gardes de leur présence. Ryo se moqua d’elle, à l’abris derrière Falcon, ce qui enragea sa partenaire encore plus. Mais il ne put se moquer bien longtemps que la main du géant se referma autour de son cou, l’asphyxiant lentement. Ryo tenta de se dégager mais en vain. Il était rouge comme une tomate et tournait peu à peu au rouge bordeaux. Falcon le souleva de terre et le mit face à face avec le vêtement. Ryo secoua de la tête, essayant toujours en vain de respirer. Falcon le secoua violemment un coup et lui présenta à nouveau l’habit. Au bord de l’inconscience, Ryo attrapa la robe en pleurnichant. Falcon le relâcha et Ryo tomba cul en premier sur le sol. Sous la menace du bazooka du géant, il s’habilla au plus grand amusement de ses amis qui durent cacher leurs sourires derrières leurs mains. Enfin prêt, Ryo et Hô sortirent de la buanderie et jetèrent un coup d’œil aux alentours. La voie étant libre, ils firent signes aux autres de les suivre. Marchant une dizaine de mètre devant les autres, les deux ‘moines’ servaient d’éclaireurs. Tout se passa comme sur des roulettes jusqu’au moment où ils s’approchèrent du centre du monastère.  

 

« - Nous arrivons à une intersection dangereuse » murmura Hô, mal à l’aise, à son compagnon. « Notre route croise celle utilisée par les gardes lors de leurs patrouilles. Nous devons malheureusement passer par ici, il n’y a pas d’autre chemin. »  

 

Le pauvre moine ne se sentait absolument pas bien. Non seulement il sursautait à chaque fois qu’il entendait des bruits de pas au loin, mais en plus son compagnon le terrifiait. Ryo avait un regard noir et meurtrier qui ne présageait rien de bon pour celui vers qui il tournerait son attention. Et ceci ne réjouissait absolument pas le pauvre moine qui devait l’accompagner ! Ryo ne donna aucun signe qu’il avait entendu Hô, mais il ralentit légèrement le pas. Arrivé à l’intersection il s’arrêta et se plaqua contre le mur. Pendant un court instant il resta immobile, les sens en alerte, avant de s’avancer prudemment et de jeter un coup d’œil dans le couloir. A droite. A gauche. Rien à signaler. Faisant signe aux autres, ils traversèrent sans problèmes l’intersection et continuèrent leur chemin. Celui-ci les mena vers le jardin, les nombreux arbustes et arbres leur offrant le camouflage nécessaire pour s’approcher de la résidence du moine doyen.  

 

Malheureusement la traversée ne se passa pas complètement comme prévue. Le groupe se déplaçait de buisson en buisson, la seconde personne prenant la place de la première seulement quand celle-ci avait une nouvelle cachette. Ryo, Hô, Miki et Mick étaient déjà arrivés à destination et il ne restait plus à Kaori et Falcon qu’à parcourir quelques mètres pour les rejoindre. Mais c’est à ce moment là qu’ils entendirent des bruits de pas venir dans leur direction à très grande vitesse. Tout le monde gela sur place. Un instant plus tard ils virent un yakusa accourir à grande vitesse et se précipiter dans un petit groupe de buissons. Malheureusement il s’agissait de la cachette où Kaori attendait.  

 

« - Ouch ! » lâcha t-elle malgré elle quand l’homme la bouscula, l’écrasant de tout son poids.  

 

L’homme releva la tête, un peu sonné et la regarda avec de grands yeux, très surpris de trouver une femme sous lui. Il ouvrit la bouche pour sonner l’alerte quand Kaori glissa ses mains dans son cou et l’attira à elle, plaquant ses lèvres sur celle du yakusa. Etonné de cette réaction, l’homme se laissa faire sans réagir.  

 

« - Je t’attendais mon amour… » murmura Kaori en glissant ses lèvres vers le lobe de son oreille.  

 

« - Hein ? Qui ? Quoi ? » répondit-il. « Mais vous êtes qui, vous ? D’où venez vous ?! »  

 

« - Tu ne te rappelles pas de moi mon amour ? » demanda Kaori en faisant une petite moue, le regard triste.  

 

« - Euh… » hésita l’homme.  

 

« - Je le savais. Tu m’as oubliée. Oh, que tu es cruel » pleurnicha Kaori en cachant son visage.  

 

« - Mais… mais qui êtes vous !? Je ne vous connais pas moi ! » rétorqua le yakusa.  

 

« - Tu ne me connais pas !?! » explosa Kaori en larme, le fusillant du regard. « Alors que tes mains ont si habilement explorées mon corps ? Alors que je me suis donnée à toi nuit après nuit pendant plus de trois mois !? Pendant trois mois tu me murmurais que j’étais ta femme, que tu n’aimerais jamais une autre que moi ! » Kaori renifla un coup en chassa les larmes de ses yeux. « Qu’est ce que je vais faire à présent ? Que vais-je raconter à notre enfant quand il me demandera qui est son père ? »  

 

« - En…enfant !?!! » demanda le yakusa, s’étranglant de surprise.  

 

« - Oui ! Notre enfant ! Je suis enceinte de toi ! Pourquoi penses-tu que je t’aurais suivie jusque dans ce trou perdu au milieu des montagnes ? Je voulais t’annoncer la bonne nouvelle. Je voulais partager avec toi la joie de cette nouvelle. » Kaori recommença à pleurer à chaudes larmes. « Mais… mais… toi, tu… et moi, je… » Elle ne put pas terminer et se détourna de lui, les mains cachant son visage.  

 

« - Mais je… enfin… euh… » bégaya le yakusa qui était perdu. Il avait beau être un yakusa, ça ne voulait pas dire qu’il aimait voir des femmes pleurées ! Ne sachant pas quoi faire ou dire, il la prit dans ses bras. « Pardon » murmura t-il.  

 

Kaori s’agrippa à l’homme de toutes ses forces et cacha son visage dans le creux de son épaule. L’homme tenta de la calmer en lui caressant les cheveux et en lui murmurant des bêtises, profitant du répit pour fouiller son esprit et tente désespérément de se rappeler qui était cette jolie jeune femme ! Mais rien à faire. Il n’arrivait pas à trouver un souvenir concernant cette fille. Et pourtant elle était du genre que n’importe quel homme se souviendrait d’elle !!  

 

« - Pourquoi je ne me souviens pas de toi ? » murmura l’homme triste et désolé en la serrant un peu plus. « Pourquoi ?! »  

 

« - Parce que j’ai tout inventé » susurra Kaori à son oreille avant de le frapper dans la nuque et de le mettre KO. « Fais de beau rêve mon chou ! » lui lança t-elle en lui faisant un clin d’œil.  

 

Elle voulut se lever et se rendit compte qu’une main était tendue pour l’aider. Elle releva les yeux et vit Falcon. Elle lui sourit et se leva avec son aide. Le pauvre géant détourna son regard en rougissant.  

 

« - Tu étais prêt de moi tout le temps, n’est ce pas ? » lui demanda t-elle en lui faisant un clin d’œil. Falcon ne répondit pas mais vira encore plus cramoisi que précédemment, de grosses gouttes de sueurs coulant de son front. Kaori en ria silencieusement. « - Merci » murmura t-elle et l’embrassa sur la joue. « Demandes -moi ce que tu veux et je le ferais » susurra t-elle à son oreille avant de se retirer. (ndb : mdr voilà qu’elle fait du charme à Falcon)  

 

Quand ils rejoignirent tous les deux les autres, Miki était énervée car en voyant la tête de son mari elle se doutait bien qu’il s’était passé quelque chose entre lui et Kaori, sa meilleure amie. Elle savait que son amie n’y pouvait rien, mais savoir qu’elle draguait son mari la rendait folle de jalousie et de colère. Néanmoins elle faisait de son mieux pour se calmer. Toutefois quand Kaori regarda par dessus son épaule, de façon très sexy, en direction de Falcon, Miki en eut marre.  

 

« - Kaori ! » murmura Miki en lui attrapant l’épaule et en la secouant pas trop gentiment « Reprends-toi ! »  

 

Kaori secoua sa tête, comme si elle se remettait les idées en place, et regarda ensuite l’assemblée. Elle remarqua à leur tête, surtout celle renfermée et en colère de Ryo, qu’elle s’était ‘absentée’ et qu’il s’était passé quelque chose. Le visage cramoisi de Falcon et la colère dans les yeux de Miki lui indiquèrent qu’elle avait encore une fois dit quelque chose ou fait quelque chose qu’il ne fallait pas.  

 

« - Pardon » murmura t-elle en baissant la tête et en la rentrant dans ses épaules. « Je n’étais pas moi-même. Je vous pris de m’excuser pour ce que j’ai dit ou fait, mais je ne sais plus ce que c’était. »  

 

« - Ce n’est pas grave » répondit le géant en déposant sa main sur son épaule pour la rassurer. Il voulait rassurer la pauvre jeune femme qu’au fond de lui il aimait beaucoup, mais en oublia le danger de la toucher.  

 

« - Falcon ! » tenta de prévenir sa femme.  

 

Mais il était trop tard. Kaori attrapa la main du géant et attira ce dernier à elle d’un geste vif, collant ses lèvres aux siennes avant même qu’il puisse réagir. Le groupe en fut tellement étonné qu’il fallut plusieurs secondes avant que Miki ne réagisse et arrache son mari des griffes de la ‘croqueuse d’homme’ qu’était devenue Kaori.  

 

« -Viens-me voir ce soir et je comblerais tous tes désirs » murmura Kaori d’une voix suave en lui lançant un clin d’œil.  

 

A ces mots Miki perdit son sang froid. Un bruit claquant retentit dans le jardin. Elle venait de gifler sa meilleure amie qui sous le coup bascula en arrière et s’écrasa contre un mur. Sonnée Kaori porta la main à sa joue douloureuse, une larme se formant au coin de son œil.  

 

« - Excuse-moi ma chérie, c’est partit tout seul » s’excusa Miki sans toutefois l’approcher. Kaori n’avait jamais vu son amie fâchée contre elle et ça la peinait. « Ryo ! Dépêches-toi de trouver le Maître ! Et rappelez-vous, j’abats sans hésitation le premier d’entre vous qui touche Kaori ! Compris, Mick !? »  

 

Chassant la larme du revers de la main, Kaori reprit sa place dans la file, prenant soin de laisser assez de place entre elle, Falcon qui la suivait, et Mick qui la précédait. Tout le monde dans le groupe était mal à l’aise avec ce qui venait de se passer. Miki regrettait d’avoir frappé son amie, mais quand elle l’avait vue embrasser son mari, elle avait perdu un bref instant le contrôle de ses actions. Ryo rageait intérieurement car, au plus profond de lui, il enviait ce qui était arrivé à Falcon. Il aurait tellement aimé être à la place du gros loubard. Il se détestait d’avoir des idées pareilles à l’égard de sa partenaire. Les autres ne savaient pas comment réagir face à une Kaori qui, à chaque instant, pouvait changer de personnalité et devenir une bombe sexuelle qui n’hésitait pas à draguer tout ce qui passait, tant que la personne possédait une troisième ‘jambe’.  

 

« Mon Dieu, mais qu’est-ce je fais. » pensa Kaori tout en suivant Mick. « Qu’est-ce que je fais !! Qu’est-ce qui me prend ? C’est déjà difficile d’accepter que je puisse draguer le premier homme qui me touche, mais quand je pense qu’il s’agit d’un de mes amis… Oh, Miki ! Si tu savais comme j’ai honte. Tellement honte de moi. Je t’ai fais de la peine et je ne sais même pas comment. Ni pourquoi. Falcon est tellement amoureux de toi, et toi de lui, alors pourquoi m’en prendre à lui ? Je SAIS qu’il t’aime et qu’il ne te sera jamais infidèle… Pourquoi ? Pourquoi !?!! Je déteste faire souffrir les gens. Je me déteste moi-même… »  

Kaori leva les yeux et vit Ryo un plus loin qui observait les environs. « Et toi Ryo ? Comment acceptes-tu cette… cette… ‘dualité’ ? Es-tu aussi déchiré que moi de savoir que tu fais des choses que tu ne ferais jamais de toi-même ? Que tes désirs et tes fantasmes sont mis à nus aux yeux de tous ? Je rêvais secrètement d’être aussi canon et aussi sûr de moi que Saeko. De pouvoir aborder les hommes, un homme, sans rougir, sans timidité, sans hésiter à chaque mot, à chaque geste, à chaque pas. Je voulais pouvoir m’approcher de Ryo et lui dire droit dans les yeux que je l’aime avant de l’embrasser et de me coller contre lui. Au lieu de ça, il semblerait que je fais tout ça, SAUF avec Ryo. Au lieu de ça je me fais passer pour la fille facile que n’importe quel mec peut se taper. ‘Toucher moi, je vous drague et je vous saute dessus’. Ouais, c’est moi. » Un frisson lui parcourut le dos. Un frisson qui n’avait rien à voir avec la mission, ni même avec la météo. Non, c’était un frisson de dégoût. De dégoût profond. Ryo entra à nouveau dans le champ de vision de la jeune femme.  

« Ryo… Pourquoi je ne m’attaque pas à toi quand je suis ‘absente’, Ryo ? Pourquoi ? Alors que tu es l’élu de mon cœur ? Et ce depuis bien des années ? Pourquoi est-ce que je ne te drague pas ? Pourquoi je ne te saute pas dessus ? Je refuse de croire que c’est parce que je n’ai plus de sentiments pour toi quand je change. C’est impossible ! Et toi ? Pourquoi ne tentes-tu rien quand je ne suis pas moi-même ? Il suffirait que tu me touches pour que je sois à toi et que tu fasses ce que tu veux de moi. Je ne protesterais probablement même pas. Au contraire, d’après ce qu’on m’a dit. Alors pourquoi tiens-tu tes distances ? Ce peut-il que je ne sois effectivement rien d’autre que ta partenaire ? La femme qui ne te fait jamais bander ? La dernière femme au monde que tu voudrais dans ton lit, et ce même si j’étais la dernière femme vivante sur cette Terre ? » Une larme coula le long de sa joue.  

« Alors pourquoi ce regard noir tout à l’heure ? Tu as immédiatement détourné ton visage quand nos regards ce sont croisés, mais je l’ai bien vu. Cette petite flamme dans tes yeux. Jalousie ? Colère ? Désir ? Quels étaient tes sentiments à cet instant, Ryo ? Ce que j’ai fait à Falcon ne t’a pas laissé indifférent en tout cas. Si seulement je savais ce que tu pensais Ryo. Ce que tu penses de moi. De nous. » Elle soupira silencieusement et ravala les larmes qui menaçaient de couler à chaque instant. Respirant profondément plusieurs fois elle reprit le contrôle et se concentra à nouveau sur leur mission.  

 

Finalement ils arrivèrent, sans autres problèmes, au pavillon où logeait le vieux maître. Celui-ci était évidemment gardé par plusieurs yakusa. Mais Hô dirigea Ryo et le groupe vers un mur à l’opposé de la porte d’entrée où le moine mit à jour une porte dérobée par où il fit entrer tout le monde. Faisant signe aux autres d’attendre, Hô s’avança d’un mur où il débouche un trou par lequel il observa la pièce adjacente. Trouvant celle-ci inoccupée mis à part pour le vieux moine il actionna un mécanisme qui ouvrit un passage secret.  

 

« - Maître ! Je suis revenu ! » s’écria t-il doucement en s’agenouillant face à un homme centenaire.  

 

 


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