Capitolo 5 :: 5

Pubblicato: 23-07-05 - Ultimo aggiornamento: 23-07-05

Commenti: Et voici le chapitre suivant ! Comme vous pourrez le lire, nos héros commencent à faire peur, et pas qu'à moi LOL. En tout cas soyez heureux de l'avoir car avec ma beta de choc on a eu des problèmes pour recevoir et lire ce qu'on s'était envoyé. Je vous raconte pas le bordel ! Enfin tout c'est bien passé (plus ou moins LOL) alors bonne lecture et à bientot ! Kiss à toutes (et tous on ne sait jamais ^^).

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Le lendemain matin Ryo se réveilla avec une gueule de bois digne des plus grands lendemains de fêtes.  

« C’est pas possible ! Mick m’a pourtant juré que je n’ai rien bu hier soir et Kaori ne m’a pas tapé avec une de ses massues, alors pourquoi est ce que j’ai l’impression que quelqu’un prend mon crâne pour une caisse de résonance. Ca suffit oui ! Laissez-moi tranquille !! »  

Grognant et grommelant, Ryo sortit de son lit et se dirigea au radar vers la salle de bain où il entra à tâtons. Il chercha des doigts l’interrupteur mais il ne trouva rien. Frustré il glissa sa main plus loin et rencontra quelque chose de mou et de rond (NDB : on parie que je sais ce que c'est !!! lol). Etonné, ne voyant pas immédiatement ce que c'était, il testa la chose en pressant dessus. (NDB :grossière erreur !!)  

« - C’est curieux, qu’est ce qu’un ballon d’eau fait ici ? » marmonna t-il dans sa barbe.  

« - Ryoooooooo… » gronda une voix à son oreille.  

Ce dernier s’immobilisa immédiatement. La sueur coulait à flot de son visage. Sa main, tremblante, lâcha le ‘ballon d’eau’.  

« - Ka… Kaori ? » articula t-il en ouvrant un œil.  

Mais il regretta bien vite ce choix. Kaori était encore plus effrayante qu’un volcan en plein éruption, ses yeux lançant des éclairs, tandis que sa mâchoire avait soudainement des dents digne d’un tyrannosaure. (NDB : et ben ! Faut pas demander s'il l'avait peloter à deux mains !! mdr !)  

« - Ah non !! Excuse moi Kaori !! Je ne voulais pas… Je n’étais pas réveillé… Je… »  

Il n’eut pas le temps de continuer ses excuses. Une énorme massue l’écrasa aussi plat qu’une crêpe, l’envoyant directement dans la cuisine à l’étage d’en dessous. Après quelques instants pendant lesquels il vit des Kaori en fureur tourner autour de sa tête, il commença à s’extirper des débris qui s’ensevelissait.  

« - Toi ! » cria quelqu’un au dessous de lui. « Toi, tu es un homme mort si jamais j’entend encore un mot de toi aujourd’hui. C’est clair !! »  

Ryo se massa les tempes et essaya de comprendre ce qui venait de se passer dans les deux dernières minutes. Soudain la tête de Kaori réapparut dans le trou au plafond.  

« - Et pendant que tu es en bas, tu me prépares le petit déjeuner. Après avoir nettoyé la cuisine de fond en comble !! Après tu t’occupes de ce trou. Ensuite tu nettoies l’appartement jusque dans les moindres recoins et gare à toi si je trouve le moindre grain de poussière ! »  

« - Et puis quoi encore ! » protesta Ryo en marmonnant.  

« - Qu’est ce que tu dis ?! » demanda la jeune femme au même moment qu’un couteau se planta à un centimètre de l’oreille de Ryo.  

« - Je… je disais encore quelque chose ? » bredouilla t-il en déglutissant tout en ne perdant pas le couteau de vue. (NDB : Trop fort ! Il est pas sensé être le nettoyeur numéro 1 du Japon ? Et il tremble devant un petit bout de femme ! mdr ! Un vrai toutou !! )  

« - Oui. Tu m’accompagneras faire mes courses et quelques autres achats. »  

Avec ça Kaori disparut et Ryo entendit la porte de sa chambre claquer derrière elle. Il jeta un coup d’œil autour de lui et soupira de désespoir quand il vit le bordel que sa chute avait occasionné.  

« - Ca ne va pas être ma journée… » pleurnicha t-il en attrapant une planche de bois et en la balançant par la fenêtre ouverte.  

Après avoir passé une matinée sous l’œil perçant de Kaori et de ses couteaux, Ryo se traîna jusqu’à la salle de bain où il s’enferma en soupirant de soulagement. Mais à peine le souffle avait il quitté ses lèvres que des coups frappés à la porte le rappelèrent à la réalité.  

« - Je te donne dix minutes pour te préparer et être à la porte d’entrée pour m’accompagner. Et sois habillé décemment pour une fois ! Je ne veux pas voir ton vieux pantalon et tee-shirt. C’est clair ! »  

Pleurant à chaudes larmes face à l’injustice du monde et de la cruauté de sa partenaire (NDB : ptdr !), Ryo se précipita dans la douche qu’il prit froide pour ne pas perdre de temps. Après un passage éclair dans sa chambre il déboula dans le salon, une serviette sur les cheveux, un pan de sa chemise pendante hors de son pantalon. Kaori lui jeta un œil et un couteau apparut entre ses doigts.  

« - Attend !! Attend ! Je vais arranger tout ça immédiatement ! » implora Ryo.  

En deux temps trois mouvements il fut présentable, les cheveux secs et coiffés, les mains dans les poches, un sourire charmant et désarmant aux lèvres. .(NDB : arf ! voila que le Ryo charmeur est de retour)  

« - Mouais » fit Kaori en le dévisageant. « Ca peut aller. Mais arrête de prendre ton air de frimeur. Mes doigts me démangent quand je te vois comme ça. »  

Boudant comme un enfant, Ryo quitta l’appartement et se dirigea vers le garage. Derrière lui Kaori ferma la porte et suivit son partenaire tout en essayant de contrôler la bouffée de chaleur qui l’avait prise d’assaut à la vue de ce dernier quelques instants plus tôt. .(NDB : la petite coquine ! Elle joue bien la comédie !)  

Kaori entraîna Ryo dans un centre commercial où la dernière collection de printemps/ été venait de rentrer. Il est vrai qu'ils n'avaient pas les moyens de se payer quelque chose vu leur situation financière, mais ça n'allait pas empêcher Kaori de rêver. Aussi s'extasiait-elle devant la vitrine en admirant les différents ensembles qui y étaient présentés quand une voix l'interpella. Elle se retourna, ne perdant pas Ryo de vue, et fut contente de voir Eriko venir à sa rencontre. Son amie les salua et s'intéressa immédiatement aux vêtements qui avaient attirés l'attention de son amie. Kaori fut gênée quand elle dut avouer à Eriko qu'elle ne pouvait pas se les payer. Elle le fut encore plus quand cette dernière proposa de les lui offrir comme cadeau d'anniversaire, vu que le sien était dans un mois. Kaori tenta de refuser mais Eriko ne se laissa pas plaquer et l'entraîna dans le magasin.  

"- Allez ! S'il te plaît Kaori ! Ca me fait tellement plaisir de pouvoir t'aider à changer de look. Que se passerait-il si tu rencontrais l'homme de ta vie et qu'il ne te remarque pas parce que tu n'es pas bien habillée ! Je ne me le pardonnerais pas !!" insista Eriko en jetant un regard méprisant à Ryo l'accusant ainsi du célibat de son amie. (NDB : J'adore Eriko, elle est trop coupante comme fille !)  

A deux les femmes choisirent plusieurs tenues et vêtements qui leur plaisaient. Traînant Ryo derrière elles, elles entrèrent dans le salon d'essayage. Ne faisant pas attention, la tête pendante, regardant ses pieds, l'air malheureux, Ryo allait les suivre tel un automate auquel il ressemblait beaucoup ce jour là. Mais il fut arrêté par une main sur son front qui le poussa en arrière.  

"- Et où est-ce que tu penses aller toi ! Tu restes sagement ici ou je crie dans tout le magasin qu'il y a un satire dans le coin, vu ? " menaça Eriko en disparaissant derrière la tenture.  

Grommelant entre ses dents, Ryo se planta devant la cabine.  

"- Non mais pour qui est ce qu'elle me prend ? Je suis un gentleman moi. Il n'y a que les pervers et les détraqués qui chercheraient à espionner une femme dans une cabine d'essayage. Ah… si c'est pas triste que la société ne fasse plus confiance à un homme comme moi, moi qui suit si serviable, si gentil, avec de bonnes manières…" se lamenta l'homme en patientant. .(NDB : Euh ? On parle bien du même Ryo là ?)  

"- Excusez moi" interrompit une voix féminine " est ce que cette cabine est libre ?"  

Ryo se retourna et vit une jeune femme, fin de la vingtaine, avec un décolleté plongeant plus qu'indécent et une mini jupe raz des fesses. Troublé par la tenue de celle-ci, il détourna précipitamment son regard et lui répondit qu'elle était effectivement occupée.  

"- Par votre femme ?" demanda la jeune femme.  

Ryo secoua de la tête, son regard toujours droit devant lui.  

"- Votre petite amie alors ?"  

Ryo secoua encore une fois la tête, gêné de l'intérêt que cette fille lui portait.  

"- Vous voulez dire que vous êtes célibataire ?" murmura t-elle sensuellement en s'approchant un peu plus, se collant presque contre lui. "J'ai toujours eu un faible pour les beaux bruns musclés comme vous…"  

Ryo déglutit nerveusement et paniqua légèrement. (NDB: Quoi ? Il panique ? Mais ça devient très grave !)  

"- Je vous remercie de votre intérêt, mademoiselle, mais je ne suis pas du même état d'esprit" répondit-il gentiment pour lui faire comprendre qu'il n'était intéressé par son offre.  

"- Oh mais ne vous inquiétez pas" susurra t-elle " je suis une experte pour mettre les hommes dans 'l'état d'esprit' nécessaire."  

Accompagnant le geste à la parole, Ryo sentit une main glisser habillement le long de son entrejambe avec toute la science nécessaire pour faire réagir ce dernier.  

"- Vous voyez…" gloussa la jeune femme. " Alors ? Vous venez ?" continua t-elle en lui attrapant le bras et en le tirant derrière elle.  

Surpris Ryo fit quelques pas avant de se rendre compte de ce qui se passait et de s'arrêter net. La jeune femme tira un peu plus pour l'encourager, mais il refusa de bouger et jeta un regard réprobateur à la fille.  

"- Je vous ai dit, mademoiselle, que je n'étais pas intéressé et peu importe ce que vous direz ou ferez, je ne changerais pas d'avis. Aussi ayez l'amabilité de me laisser tranquille. Merci." (NDB : Roooo qu'est-ce qu'il est poli en plus ! mdr !)  

Sur quoi Ryo retourna sur ses pas et reprit sa place devant la cabine pour attendre Kaori et Eriko. Malheureusement la jeune femme ne semblait pas vouloir lâcher prise et elle revient à la charge, cette fois-ci le visage en pleurs.  

"- Comment pouvez-vous être aussi cruel ?! Je vous donne mon cœur et vous le refusez !" pleurnicha t-elle en tenant ses mains ensemble en signe de supplication.  

"- Je ne vous ai jamais demandé de me donner quoi que se soit" répondit Ryo froidement et exaspéré. "Donc je vous demande encore une fois de me laisser tranquille."  

"- Que se passe t-il ici ? Il y a un problème ?" demanda soudainement une voix masculine derrière Ryo. "Cet homme vous importune t-il mademoiselle ?"  

Surpris, Ryo et la jeune femme regardèrent qui interrompait la conversation. Il s'agissait d'un garde de sécurité du magasin qui avait été attiré par les pleurs de la jeune, et jolie, femme.  

"- Ah mais pardon, monsieur" commença Ryo "mais c'est cette jeune personne qui ne veut pas me laisser tranquille."  

"- Il m'a brisé le cœur !!!" s'écria la jeune femme en éclatant en sanglots.  

"- Je ne vous ai rien brisé du tout ! Je ne vous connais même pas !!" s'énerva Ryo.  

Une réponse qui ne fit qu'aggraver les pleurs de la jeune fille et le mécontentement du garde.  

"- Monsieur !" commença celui-ci mais il ne put pas terminer.  

"- RYOOOO !!!" hurla une voix familière tout d'un coup qui fut suivi de peu par une massue qui s'abattit sur le crâne du pauvre homme. "Laissez moi passer vous !" fit Kaori en poussant le garde de côté. "Mais c'est pas vrai, je ne peux pas te laisser une minute seul !! Qu'est ce que tu as encore fais hein !" tonna Kaori.  

"- Mais j'y suis pour rien moi !!" protesta Ryo " C'est cette jeune femme qui ne veut pas me laisser tranquille !"  

"- Non mais pour qui tu me prends !!" hurla sa partenaire.  

"- Mais je te jure !" répliqua t-il en élevant également la voix.  

"- Excusez moi !!" interrompit le garde en s'interposant entre les deux protagonistes. "Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais peu importe ce que c'est, régler ça dehors je vous prie !" commanda t-il en regardant tout le monde sévèrement.  

"- Je vous demande pardon, monsieur le garde" s'excusa Kaori en s'inclinant, donnant par la même occasion une superbe vue de ses seins au garde "je vous promets que ça ne se reproduira plus."  

"- Euh, oui, bien entendu, parfait" bégaya le garde en déglutissant avec difficulté.  

"- J'espère que mon partenaire de travail ne vous a pas causé trop de problèmes. Surtout n'hésitez pas à me le dire si c'est le cas, je vous dédommagerais" continua t-elle en lui faisant un clin d'œil tout en croisant ses bras sous ses seins faisant remonter ceux-ci.  

"- Bah euh, c'est que euh, à vrai dire hmm, il se pourrait que euh, j'ai effectivement peut-être des problèmes…" bredouilla t-il en lorgnant la poitrine de Kaori sans caché son intérêt pour l'offre de celle-ci.  

"- Oh ! Que c'est horrible !" fit elle en feignant l'horreur "Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous aider ?" murmura t-elle en se rapprochant de lui une épaule dénudée. (NDB : mdr la Kaori dragueuse ! Elle se débrouille pas mal en plus !!! Si elle avait fait cela à Ryo dès le départ, ils seraient ensemble depuis un bail ! lol)  

"- Kaoriii ?? Ah tu es là Kaori !" s'écria Eriko en arrivant en courant, une jupe en main. "Regarde ce que j'ai trouvé ! Elle t'irais à merveille tu ne trouves pas ! Surtout si on rajoute le petit top qu'on a vu la toute à l'heure. Allez viens, il faut que tu l'essayes immédiatement !"  

"- Excusez moi, mademoiselle" fit le garde en colère d'avoir été interrompu en plein milieu de son 'plan' "mais vous ne voyez pas que nous sommes occupés ?"  

Eriko le regarda avec de grands yeux pour ensuite l'examiner de la tête aux pieds. Son regard était tellement perçant et critique que le garde se sentit mal sur le coup.  

"- Viens Kaori" répéta Eriko en la prenant par la main et en l'entraînant "ce type n'est pas digne d'avoir une femme comme toi. Je ne le laisserais même pas toucher mes poubelles…" (NDB : ptdr !!)  

Kaori cligna des yeux et secoua la tête avant de regarder autour d'elle.  

"- Tes poubelles ? Mais de quoi tu parles Eriko ? Et pourquoi y a-t-il un garde qui t'injures derrière nous ? Et pourquoi je suis dans l'allée en négligé et sans soutien moi !!!" paniqua Kaori avant de courir à vitesse grand V se réfugier dans la cabine d'essayage.  

"- Pourquoi est-elle surprise ? C'est quand elle qui est sortie de la cabine habillé comme ça non ?" murmura Eriko en chassant d'une main un corbeau et une libellule.  

Soudain un cri de désespoir se fit entendre dans tout le centre commercial. Surprise, Eriko chercha la source. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Ryo courir à toute allure, mais pour une fois la jeune fille était derrière lui et non devant. Et surprise complémentaire, elle ne l’injuriait pas, elle lui déclamait son amour !!! Et Ryo… Ryo s’enfuyait alors qu’une femme ne demandait qu’à se jeter sur lui ?!? D’abord Kaori qui draguait un homme et ne s’en souvenait pas, et voilà Ryo qui refuse une jeune et jolie femme qui se jette à ses pieds. Mais c’était le monde à l’envers ou quoi ???  

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