Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 19-04-05

Ultimo aggiornamento: 29-01-06

 

Commenti: 90 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralHumour

 

Riassunto: Suite à un "accident", nos deux héros échangent leurs personnalités.

 

Disclaimer: Les personnages de "Petits problèmes de personnalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Can I have my fanfiction proof-read?

 

Yes. You just have to choose one of the beta readers of HFC and contact that person by email. Don't forget to indicate the name of your beta reader when posting your story on HFC. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: Petits problèmes de personnalité

 

Capitolo 6 :: 6

Pubblicato: 12-08-05 - Ultimo aggiornamento: 12-08-05

Commenti: Bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Après avoir terminé les essayages et fait une sélection, Eriko paya le cadeau de Kaori et ensemble elles sortirent du magasin. Ce n'est qu'à ce moment là que Kaori remarqua que Ryo n'était nulle part dans le coin.  

 

"- Mais c'est pas vrai !! On ne peut pas le quitter des yeux une minute qu'il s'enfuit" maugréa t-elle en sortant une massue et cherchant son partenaire des yeux et des oreilles.  

 

"- Euh je l'ai vu là tout à l'heure. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais il fuyait une fille qui lui déclarait son amour. Il courait dans cette direction là" indiqua Eriko.  

 

"- Déclarer son amour ! Mon oeil ! Il a encore dû lui sortir une connerie débile et elle l'a crû. Attends que je t'attrape Ryo !!" ragea t-elle en se dirigeant dans la direction indiquée par Eriko.  

 

Ensemble elles fouillèrent toute cette aile du centre commercial. Les gens avaient bien vu Ryo passer à grande vitesse, mais ils ne savaient pas où il était en ce moment. Elles étaient sur le point d'abandonner les recherches et de rentrer, pensant qu'il avait dû faire la même chose, quand Eriko entendit un bruit étrange. Elle fit un signe de main à Kaori qui s'approcha sur la pointe des pieds. Elle empoigna la poignée et ouvrit la porte du débarras d'un coup violent.  

 

"- Pitié !!! Je vous ai dit que je ne suis pas intéressé !! Laissez moi tranquille je vous en prie !!" implora Ryo en se cachant derrière une charrette de maintenance, un sceau sur la tête.  

 

"- Ryo !!" cria Kaori en attrapant le sceau, le lançant derrière elle et attrapant son partenaire par l'oreille. " Qu'est-ce que tu fiches ici ! Pourquoi n'es-tu pas resté à côté de la cabine d'essayage ? Comme je te l'avais ordonné !! Avoues que tu as encore été flirter avec une fille !" continua t-elle en le traînant hors du débarras.  

 

"- Mais qu'est-ce que tu fais ! Lâche-moi l'oreille ! Mais tu me fais mal !!!" pleurnicha Ryo en rampant derrière Kaori à genoux.  

 

"- Je m'en fou ! Tu n'avais pas à partir, Ca t'apprendra !"  

 

"- Mais c'est pas ma faute ! Je te jures ! Laisse-moi m'expliquer voyons !" implora Ryo.  

 

"- Je ne veux rien savoir, alors tais-toi si tu ne veux pas te prendre une massue."  

 

Et c'est ainsi que Kaori, Ryo et Eriko quittèrent le centre commercial en direction du Cat's Eye. Kaori exigea que Ryo marche devant elle, comme ça elle pouvait garder un oeil sur lui pendant qu'elle discutait et remerciait Eriko de son cadeau. Après une dizaine de minutes, ils arrivèrent au Cats où ils entrèrent pour un café avant de se quitter. En cette fin d'après-midi, il n'y avait personne sauf les habitués, Mick, Kazue et Saeko.  

 

"- Bonjour tout le monde !" souhaitèrent Eriko et Kaori en entrant.  

 

" Bonjour !" répondit Miki en souriant.  

 

"- Mikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!" s'écria Ryo en plongeant sur la jeune femme, les bras ouverts, la bouche en coeur.  

 

Malheureusement il rencontra en chemin le poing de Falcon qui l'envoya valser contre le mur qui avait été depuis le temps renforcé par une plaque de métal.  

 

"- Salut Tête de poulpe" articula Ryo, écrasé contre le mur " tu es là aussi ?"  

 

"- Comme tu vois" répondit ce dernier.  

 

Kaori et Eriko avait pris place au bar, devant deux cafés que Miki déposa sur le comptoir avant de leur demander, débordante de curiosité, ce qu'elles avaient acheté. Eriko se lança immédiatement dans une longue description en faisant l'éloge du goùut de son amie. Kazue et Miki écoutaient attentivement, mais Saeko profita que l'attention des filles étaient autre part pour s'approcher de Ryo qui remettait ses cervicales en place.  

 

"- Bonjour Ryo¦" susurra t-elle en s'accroupissant à côté de lui.  

 

"- Oooh ! Saeko ! Tu viens me soigner, que c'est gentil !" s'écria Ryo en lui sautant dessus.  

 

Mais comme à chaque fois qu'il tentait ce coup-là sur la belle inspectrice, il se retrouva les quatre fer en l'air après avoir goûté à la dernière prise de karaté de celle-ci.  

 

"- Tu ne peux donc pas te calmer deux minutes !" se lamenta t-elle en lui lâchant le poignet, qui retomba presque sans vie sur le torse de Ryo.  

 

"- Tu peux parler toi" répliqua Ryo en se levant et remettant ses habits en place. "Tu t'habilles de façon à faire mourir d'envie un Saint, mais quand on t'aborde tu te plains qu'on te harcèle et qu'on te saute dessus. Faudrait savoir ce que tu veux !"  

 

Il alla ensuite s'installer à une table dans un coin de la salle et ouvrit un journal qu'il avait pris sur le comptoir en passant. Plongé dans sa lecture il ne fit plus attention à personne. Saeko le regarda faire, la parole coupée et ne sachant absolument pas quoi répondre à la défense de Ryo. Finalement elle alla s'asseoir en face de lui, les jambes croisées, dévoilant plus de peau que ce qui était moralement et socialement acceptable.  

 

"- Ryo ?" demanda t-elle pour attirer son attention.  

 

"- Hmm ?" répondit ce dernier en ne levant pas le nez de l'article qu'il lisait.  

 

"- J'ai besoin de ton aide Ryo" murmura t-elle faussement désespérée.  

 

"- Et c'est pour ça que tu me fais du charme ?" rétorqua t-il, toujours caché derrière son journal.  

 

"- Je te paierais toutes mes dettes, d'un coup. C'est promis" continua t-elle, toujours aussi faussement désespérée.  

 

"- C'est ce que tu m'as dit la dernière fois, et la fois d'avant, si je me souviens bien. Et j'ai bonne mémoire. D'ailleurs arrête de prendre cet air de femme perdue au bout du rouleau. Ca ne te va pas. Tout comme ta jupe d'ailleurs. Le fuchsia fait ressortir toutes tes rides"  

 

A ces paroles le teint de Saeko s'empourpra de colère.  

 

"- Enfin, passons. Si tu as besoin de mes services de pro, adresses-toi à Kaori s'il te plait. Je me suis fait assez engueuler aujourd'hui que je n'ai pas envie de finir le reste de la semaine sous une massue."  

 

"- Ce n'est pas dans tes habitudes de me refuser des services, Ryo" remarqua Saeko vexée en mordant sa lèvre inférieur comme si elle était au bord des larmes.  

 

"- Et c'est dans tes habitudes de te jouer de moi et de me jouer la comédie. Va voir Kaori, Saeko" répliqua Ryo d'un ton indiquant que le sujet était clos.  

 

Saeko se leva et quitta le café, fulminante de colère et de déception que son plan n'est pas marché. Maintenant elle allait devoir sacrifier son après-midi chez l'esthéticienne pour s'occuper de cette affaire. Quel rustre cet homme ! Ne comprenait-il donc pas qu'une visite au salon de beauté c'était sacré ! Et puis oser insinuer qu'elle avait des rides !! Non mais de quel droit osait-il !!  

 

Seul Falcon remarqua l'état agité et colérique de la jeune femme quand celle-ci quitta son établissement. Intrigué, il jeta un coup d'oeil en direction de Ryo mais celui-ci lisait son journal. Il se demanda ce qui s'était passé mais ses pensées furent interrompues par un cri de surprise et de dégoût. Les sens en alertes il se retourna, sa main sur son arme en dessous du comptoir. Mais il relâcha immédiatement son colt quand il sentit d'où venait le cri. "Mick" pensa le géant avec dégoût. "Tu ne peux donc pas te tenir tranquille deux minutes" Effectivement, l'Américain avait profité de la conversation entre les filles pour se glisser derrière elles et admirer les décolletés par dessus les épaules.  

 

« - Espèce de gros dégoûtant !!» hurla Kaori qui ne prit pas la peine de sortir une massue mais le gifla tellement fort q’il alla occuper la place de Ryo sur le mur. « Tu n’as pas honte ! Et en présence de Kazue en plus !! Tu me déçois énormément Mick !»  

 

Kaori reprit sa place. Mais quand elle voulut boire une gorgée de café pour ne plus y penser, elle fut déçue de voir qu’elle n’en avait plus. Heureusement Falcon veillait et lui mit une tasse toute chaude à la place.  

 

« - Merci Falcon» remercia Kaori en lui donnant un doux sourire. « Si seulement tous les hommes pouvaient être comme toi. Gentil. Attentionné. Doux. Serviable. Extrêmement craquant par moment» continua t-elle en s’accoudant au comptoir alors que de la fumée sortait des oreilles du géant. « Les hommes sont décevants. Ils cherchent midi à quatorze heures, ne se rendant pas compte de ce qu’ils ont juste sous les yeux.»  

 

« - Mais je sais très bien ce que j’ai sous mes yeux» répliqua Mick en s’accoudant à côté de Kaori, les cheveux coiffés, la veste remise en place, le visage sérieux. « Je contemple la plus belle des femmes qui n'ait jamais existée»  

 

Kaori se retourna, ne faisant point attention à Kazue qui fulminait sur la chaise d’à côté. Mais à la plus grande surprise des présents, elle ne cria pas ou ne frappa pas Mick. Elle le regarda un instant dans les yeux avant de lui sourire et de se pencher vers lui.  

 

« - Ce compliment serait plus sincère et mieux accueillit si tu le faisais à ta femme et non une autre» souffla t-elle avant de lui effleurer les lèvres et de se lever en le plantant là.  

 

Mick était cloué sur place, les yeux grands ouverts et perdus dans le vide. Les filles et Falcon avaient assistés à la scène et étaient tout aussi cloués que ‘Américain. Avaient-ils bien vu ? Kaori avait embrassé Mick ?!? Elle qui ne supportait pas de le voir lui faire du charme ? Une colère titanesque, ainsi qu’une tristesse cosmique, menaçait de faire éruption chez Kazue qui crispait les mains comme si le cou de Mick s’y trouvait. Mais avant qu’elle ne puisse dire un mot, la clochette de la porte d’entrée retentit, annonçant l’arrivée d’un client. Il s’agissait effectivement d’un homme, jeune, dans la trentaine, beau garçon, les cheveux un peu en bataille, habillé d’un jeans et d’une chemise blanche.  

 

« - Bonjour !» l’interpella Kaori. « Ca vous dit d’aller faire une promenade dans le parc ?» continua t-elle en lui prenant le bras avant que le jeune homme puisse répondre. « Je m’appelle Kaori et vous ?» demanda t-elle en sortant du café, traînant l’homme qui ne réagissait pas mais qui ne semblait pas être en colère d’avoir été abordé par une aussi belle femme.  

 

La bande se retourna immédiatement dans la direction de Ryo. Celui-ci lisait toujours son journal, calmement, comme si rien ne s’était passé. Personne ne pouvait croire qu’il ne suivait pas Kaori ou qu’il n’avait pas protesté d’une manière quelconque contre le comportement de Kaori.  

 

« - Euh, Ryo ?» demanda finalement Miki. « Tu ne suis pas Kaori ?»  

 

« - Pourquoi donc ?» répondit-il en déposant le journal et en se levant. « Je ne suis pas un pervers qui espionne les amoureux. J’ai des manières moi ! Si Kaori veut se dévergonder avec un étranger dans la rue, ça la regarde ! C’est pas moi qui sauterais sur la premère femme que je rencontrerais !»  

 

A ces mots la bande tomba à la renverse, immédiatement ensevelie par une nuée de Corbeaux et de Libellules.  

 

« - Bon je vais y aller» continua t-il sans prendre note de la stupéfaction de ses amis. « Je dois passer par la mercerie pour voir s’ils ont reçu le fil à broder que j’avais commander. Je vais enfin peut-être pouvoir finir ma bordure de roses et de lys. Un travail de six mois ! J’en suis fier.»  

 

Sur ce il quitta le café, ne se rendant pas compte du silence qui régnait dans la pièce. Un silence d’ailleurs qui dura un bon quart d’heure. Finalement Falcon parvint à se frayer un passage jusqu’à la surface du tas de Corbeaux et Libellules et se dégagea pour laisser la place aux autres. Ce fut Mick qui brisa le silence.  

 

« - Suis-je le seul à avoir l’impression de me retrouver dans un film d’horreur ?» murmura t-il en fixant la porte.  

 

« - Moi j’ai plutôt l’impression de me trouver dans un cauchemar» répondit Eriko. « Dites-moi si j’ai bien entendu. Ryo ? Du fil à broder ? Pour une bordure de roses et de lys ? Notre Ryo ?!?»  

 

Le silence confirma qu’ils avaient bien tous entendu la même chose. A leur plus grand étonnement et frayeur.  

 

« - Mais c’est quoi cette journée d’épouvante ? D’abord Kaori qui drague un homme en négligé en plein milieu d’un magasin, ensuite Ryo qui fuyait jambe au cou devant une belle jeune fille qui voulait se jeter sur lui, ici Kaori qui flirte avec Falcon, pour ensuite embrasser Mick avant de sauter sur le premier homme à rentrer dans le café. Quant à Ryo, il n’a pas cédé au charme de Saeko, lui a dit je ne sais quoi qui l’a mise dans une colère noire, qui n’a pas réagi à la drague de Kaori sur cet homme, et qui finalement va acheter du fil à broder pour terminer une bordure à 18h alors que tous les cabarets de la ville vont ouvrir leurs portes dans moins de deux heures ! Quelqu’un peut me dire que je rêve et que je vais me réveiller bientôt car ça commence à ressembler à un cauchemar !?!» récapitula Eriko avec un air de celle qui a vu mais n’en croit pas ses yeux.  

 

« - Je crains que ce ne soit ni un cauchemar ni un rêve» répondit Miki après quelques instants. « Nous avons tous vu les même choses, des choses incroyables, mais qui se sont bien passées. Reste à savoir pourquoi ils ont changé comme ça du jour au lendemain, car je suis sûr que Kaori ne s’est pas faite dragueuse et Ryo gentleman en un jour ! Il a dû leur arriver quelque chose.»  

 

« - Oui mais quoi ?» demanda Falcon d’un air songeur et concerné.  

 

« - Si vous me permettez, je peux éclaircir le mystère» répondit une voix provenant de la porte qu’ils n’avaient pas entendue s’ouvrir tellement ils étaient perturbés.  

 

Ils se tournèrent en direction du propriétaire de la voix et furent stupéfait de voir un jeune homme, en costume et cravate, mais avec le crâne rasé comme un moine. La combinaison du costume et du crâne était assez loufoque à voir.  

 

"- Je crains que vos amis ne soient victimes d'un maléfice" continua l'homme.  

 

"- Un maléfice !!" s'écria la bande d'une voix.  

 

Le jeune homme hocha de la tête, ferma la porte derrière lui et entra dans le café.  

 

"- A mon grand regret, je dois vous dire que ce maléfice a été jeté par mon Maître" avoua t-il honteusement en se prosternant devant eux à genoux.  

 

"- Qu.. quoi ? Comment ?" articula finalement Kazue avec beaucoup de difficulté.  

 

"- Je viens d'un ancien monastère dans les montagnes du Nord-Ouest. Il y a quelques jours le monastère a été pris d'assaut par les yakusa. Nous sommes pacifiques, nous n'avons opposé aucune résistance. Les yakusa ont menacé de massacrer tout le monde si mon Maître, le plus Ancien de l'Ordre, n'utilisait pas ses connaissances de magie pour lancer un maléfice sur un dénommé City Hunter. Mon Maître a accepté à contrecœur et s'est exécuté de lancer le maléfice qui assurerait la mort de City Hunter avant la fin de la semaine. Mais mon Maître est vieux et faible, il a sentit qu'il n'avait plus la force pour un sortilège de cette taille. Sans l'énergie nécessaire pour alimenter le sortilège, celui-ci a muté et c'est transformé en autre chose. J'ai été envoyé à la recherche de ce City Hunter pour le mettre au courant de ce qu'il lui ait arrivé. Et s'il peut nous aider avec les yakusa"  

 

"- Savez-vous quel est le maléfice qui sévit sur nos amis ?" demanda Miki méfiante vis-à-vis de l'homme.  

 

"- Je ne suis hélas pas doué pour la magie et je n'en ai aucune connaissance. Mais si je peux juger des commentaires que j'ai entendu, il me semblerait que vos amis souffrent d'un dérangement de leur comportement habituel" répondit le moine.  

 

"- Vous pouvez les aider ?" demanda Kazue pleine d'espoir.  

 

Mais le moine secoua lentement de la tête, l'air désolé et triste. Il expliqua que seul son Maître avait la connaissance pour défaire le sortilège. Mais que si les yakusa n'étaient pas éliminés avant le samedi de cette semaine, il n'y aurait plus personne en vie au monastère pour aider Ryo et Kaori.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de