Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 22-05-06

Ultimo aggiornamento: 09-07-06

 

Commenti: 85 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori après une grande révélation voit sa vie chamboulée. Tout va changer... On retrouvera nos héros 10 ans plus tard.

 

Disclaimer: Les personnages de "10 ans plus tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 10 ans plus tard

 

Capitolo 2 :: 10 ans et une nuit plus tard...

Pubblicato: 22-05-06 - Ultimo aggiornamento: 22-05-06

Commenti: mise en place des éléments, 10 ans après "une nuit"

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

- A table!!!  

- Ok, on arrive…  

 

- Alors c’est simple : quand elle s’approche, je laisse tomber une pièce et quand elle la ramasse toi tu lui lèves sa jupe. Si elle hurle après toi, je fais semblant de te sermonner mais après t’auras ce que je t’ai promis.  

 

- Ryo !!! A table j’ai dit.  

 

- Allez, allez, gamin, comme je t’ai dit.  

 

Kaori en a assez de s’époumoner pour les appelés ses deux là. Déjà qu’ils sont toujours ensemble et qu’ils la laissent se débrouiller seule aux fourneaux, ils pourraient au moins venir quand elle les appelle ! D’un pas sur et pressé, elle passe la porte-fenêtre de la terrasse de leur petit pavillon de banlieue et s’avance sur la terrasse.  

 

A cet instant, Ryo, d’une pichenette projette la pièce qu’il tenait sur son pouce, dans les pieds de sa compagne. Le tintement alerte immédiatement Kaori. Au son, elle repère quasi instantanément l’endroit où la pièce rebondit et du pied arrête sa course. Alors qu’elle se baisse pour la ramasser, un garnement, haut comme trois pommes et l’air bien malicieux, profite de sa posture pour lui lever sa jolie petite jupette plissée. Ryo n’en perd pas une miette ! Il a la tête du loup de Tex Avery qui voie une jolie poupée : la langue pendante, les yeux exorbités, de la bave au coin des lèvres…un vrai pervers.  

 

- Téo !!! Mais ça ne va pas non ??? Tu fais quoi là ???  

 

Le petit chenapan regarde Kaori, l’air hébété tout d’un coup, puis se retourne vers Ryo pour chercher un regard de réconfort.  

Kaori qui se rend compte du manège, n’est pas dupe. Elle fusille son mari du regard. Lui il se contente de la regarder avec un air faussement étonné tout en haussant les épaules en signe d’incompréhension.  

 

- Tu me prends pour une sotte ? J’ai bien compris ta manœuvre.  

- Mais je t’assure, je n’y suis pour rien, c’est …  

- Arrête ton cirque. Je t’ai déjà dit de ne pas mêler mon fils à tes farces idiotes (et perverses en plus), ajoute t’elle plus bas.  

- Déjà, c’est NOTRE fils, et je fais ce que je veux ! Je fais son éducation. Il faut qu’il sache survivre dans cette jungle.  

- En levant les jupes des filles ??  

- Ben, oui, la survie de l’espèce en dépend - éclate t’il de rire.  

- Tu vas voir moi la survie de l’espèce. Et ta survie à toi, c’est qui, qui va te l’assurer ???  

 

Alors que le 500 tonnes (qui était préalablement habillement dissimulé dans son sac à main) allait s’écraser sur le crâne de l’ex n°1 des nettoyeurs, Kaori doit stopper net son geste.  

Le petit Téo est là, devant son père, les bars levés vers le ciel pour tenter d’interrompre la course macabre de la massue. Il se tient droit comme un i, fixant sa mère, avec une lueur dans les yeux qui ne nous est pas inconnue. C’est sûr, il a le regard du tueur. Déjà à son âge  

-Tu touches pas à mon papa !  

Kaori est décontenancée. Ce n’est pas la première fois que son fils le défend dans leurs habituelles joutes amicales, mais c’est bien la première fois qu’il se met sciemment en danger pour lui. Il connaît pourtant bien les effets de sa massue, et pourtant il a pris le risque de se mettre dessous, pour protéger son père. C’est son regard qui l’a le plus troublée. Ce petit a les yeux de sa mère, mais cette lueur…c’est celle de son père, celle qu’il avait lors de ses combats. Un frisson parcourt le dos de sa mère.  

 

Ryo observe la scène avec attention. Il se rend compte de la surprise de Kaori, de son inquiétude. Il avait déjà remarqué certaines prédispositions chez son fils.  

- Téo !!!! Ne refais plus jamais ça, hurle sa mère. J’aurais pu te faire très mal.  

 

En réalité, il n’a pas un seul instant été en danger, Ryo y veillait.  

 

Il interrompt promptement la réprimande de sa mère. Il a bien compris qu’il s’agissait bien d’autre chose. Il attrape son fils par les épaules, le retourne face à lui et en s’agenouillant, pour avoir le visage à sa hauteur, il lui dit :  

 

- Téo, c’est très courageux ce que tu viens de faire là, mais c’est aussi très stupide. Tu ne dois jamais te mettre en danger pour nous sauver, jamais. La règle n°1 dans cette famille : ta vie avant la notre. C’est nous qui devons te protéger, pas le contraire.  

- Mais papa…  

- Ça suffit Téo ! C’est une règle non négociable pour laquelle nous ne supporterons aucune transgression !  

A 9 ans, Téo vient de prendre sa première leçon d’adulte. Kaori essaye immédiatement de « désarmer le conflit » et tente une diversion pour ramener un peu de sérénité :  

 

- Ryo, tout ça, c’est de ta faute : c’est toi qui l’entraîne dans tes frasques…t’as vu le résultat ! Tu te rappelles durant l’année de ses quatre ans quand il a mis la main …..Enfin bref tu sais où. T’avais bonne mine devant l’institutrice quand elle t’a annoncé l’affaire !  

Essayant d’imiter l’institutrice Kaori transforme sa vois et prend un air guindé : « il y a eu des plaintes, monsieur Saeba. Votre enfant, aurait, euh, comment dire,euh… mis la main dans la culotte d’une fille…. --- : --- : --- : »  

 

- Oui, ben ce n’est pas ma faute. C’est génétique.  

 

La fin de la journée est bien plus détendue. Après le repas Ryo joue avec son fils au ballon, puis au baseball, puis passe au sac de frappe. A voir son père taper avec engouement sur ce sac en cuir pendu dans le garage, le petit sacripant s’est vite pris au jeu. Lui aussi a voulu cogner contre cet ennemi imaginaire. Ces premiers coups ont été étonnements efficaces. Il n’avait pas plus de 4 ans quand il a commencé : précision, vitesse, application. Le petit était vraiment surprenant. Aujourd’hui, il frappe déjà sec, avec force et technique. Ryo n’en revient pas : Il sera sûrement plus fort que lui plus tard.  

 

Il faut dire que le petit à pris le meilleur des deux parents : il a le physique général de son père, les yeux de sa mère, sa finesse et son goût, et surtout il a le don ! Il sent les choses, avant même, qu’elles ne se produisent. Au baseball, il ne rate pas une balle. Il voit la trajectoire, presque au ralenti. C’est avec une facilité déconcertante qu’il place la batte devant la balle. Et avec sa puissance il écoeure ses petits camarades. A neuf ans il est capable d’attraper une mouche en plein vol : il peut prévoir ses changements de direction et anticipe toujours du bon côté. Ryo, lui, en avait conscience, mais uniquement au combat, tandis que Téo, c’est tout le temps.  

 

Ces parents s’en sont vite aperçus. De même qu’ils ont vite pris conscience du fait qu’il n’avait pas hérité que les bons cotés de son père : Lors de sa première journée d’école alors que les enfants se répartissaient dans la classe devant les yeux de leur parent, la scission a été vite visible : les garçons sont partis vers les camions de pompiers, les voitures et autres engins agricoles, tandis que les filles se sont dirigées vers les dînettes, poupées et autre kitchenette factices. Un seul était resté (souvenir au passé : l’action est finit) planté là, entre les deux, visiblement tiraillé : Téo. Les camions sont drôlement beaux...mais les filles, elles, elles sont de l’autre coté… une petite minute d’hésitation. Ce sera….les filles.  

Son père était mort de rire, et sa mère un peu gênée… et s’il y allait vraiment pour jouer avec les poupées ???? Que dalle ! A peine arrivé, dans la kitchenette, notre Téo joue le petit chef : Toi tu fais à manger, toi la vaisselle, et moi je prends le thé. Le tout sous les yeux d’une assemblée de parents hilares, sauf la pauvre maman qui ne savait plus ou se mettre !!!!  

Et ce n’est qu’un exemple.  

 

Ce soir c’est papa Ryo qui couche le petit. Après le traditionnel câlin du soir, à maman, Téo se jette littéralement dans son pyjama « Spider Man ».  

La petite lumière sur l’étagère éclaire à peine la pièce. Mais c’est assez pour rassurer le petit.  

 

- Papa, tu me racontes une histoire.  

- Rah, non s’il te plait, je suis fatigué.  

- Allez, tu me l’as promis : j’ai fait le coup de la pièce…  

 

Ryo est coincé. Une promesse est une promesse. Il n’a de cesse de rabâcher à son fils que la parole d’un homme est sacrée.  

 

- Bon d’accord. Tu veux quoi ? La belle au bois…  

- Griffin ! Interrompt immédiatement le garnement. (cf. l’œuvre magnifique postée précédemment). Tu sais, l’homme invisible. Raconte-moi encore comment maman l’as eu.  

 

Ce qui plait au gamin, ce ne sont visiblement pas les exploits de son père, mais ceux de sa maman chérie. Il a beau être collé toujours à Ryo, sentir sa mère présente est essentielle pour lui.  

 

Ryo n’a même pas le temps d’arriver au milieu de l’histoire que le gosse dort déjà à poing fermé. Nul doute qu’il va rêver d’exploit qu’il accomplira lui-même. Peut être même qu’il va sauver ses parents cette nuit…  

 

- Kaori, j’y vais, je suis claqué. Il m’a épuisé le gremlins.  

- J’arrive, j’arrive…répond-elle distraitement.  

 

Ryo sait pertinemment qu’il ne doit pas l’attendre. Elle est devant son poste de télé, à regarder les épisodes d’un célèbre manga…elle ne lâchera sûrement pas avant le dernier de la série…  

 

Elle se couche à deux heures du matin. Ryo ne dors pas, mais elle ne s’en aperçoit pas. Il a beau essayer, il n’arrive pas à s’endormir sans elle. Sa chaleur, sa présence…et même si elle est super pénible à prendre toute la place, il adore ça.  

 

Ce sont les infos qui les réveillent tous les matins. Le poste est réglé sur 8h00 pendant les vacances. De toute façon, le petit lui est réglé sur 7h30…  

 

- Papa j’ai faim, tu me fais le petit déjeuner.  

 

Ryo se met l’oreiller sur la tête et donne un coup de pied sous la couette à Kaori pour la faire réagir. Mais c’est peine perdue…  

 

Il émerge tant bien que mal, passe par-dessus le corps inerte de sa femme (et en profite pour tirer malicieusement la couette pour la découvrir et lui voler un baiser…) et sort en refermant délicatement la porte de la chambre conjugale.  

 

« Fais chier ! » pense t’il, c’est toujours moi…  

 

Après avoir préparé le bol de chocolat avec des tartines de pain à la confiture pour sa progéniture, Ryo prend enfin le temps de faire couler son café. (Senseo, trop pratique !!)  

C’est peut être l’odeur qui lui a fait quitter le lit, en tout cas Kaori apparaît à son tour sur le seuil de la cuisine.  

 

- hum…t’as fait du café ? Demande t’elle d’une voix roque.  

- Ryo regarde sa femme de haut en bas. Inutile de vous décrire son allure au lever du lit…Oh et puis si, décrivons.  

 

La pauvre n’a pas le teint frais (NDBR : Salaud !!). Son pyjama, trop grand pour elle mais qu’elle adore lui donne un corps difforme. (C’est le fameux en flanelle). Elle y tient beaucoup, c’est celui de sa grossesse…les souvenirs…Mais le pire, oui le pire, c’est la coiffure…enfin, il faut plutôt dire la tignasse. Ces cheveux roux ont une organisation totalement anarchique. Un punk trouverait ça fantastique, et un coiffeur démissionnerait sur-le-champ s’il avait à travailler là-dessus.  

 

Ryo essaye bien de se rappeler qu’il s’agit de sa femme, la mère de son enfant, mais il n’y a rien à faire, il n’arrive pas à se contenir. Et comme il a la blague (vaseuse) facile, il se lâche :  

 

- C’est halloween aujourd’hui ?  

 

Kaori ne semble pas réagir. Elle se dirige vers le réfrigérateur, prend le lait, s’en verse un bol, s’assoie et commence à boire tranquillement. Ryo s’assoie en face d’elle. Après trois bonnes minutes de silence relatif (il y a quand même l’ami Téo…) : BOOOMM.  

Ryo est étalé sur le carrelage de la cuisine avec une massue sur le crâne.  

 

- T’as de la chance que j’avais que la 100 tonnes sur moi pour dormir.  

- mvoui f’est pas faux….  

- Bon je vais voir si il y a du courrier. Tu mets Harry Potter au gamin sur le dvd, demande Kaori…  

- Quitte à lui mettre un truc de sorcière, tu ne veux pas que je l’emmène dans la salle de bain quand tu vas te coiffer ????  

 

Elle a remis la main sur le 500 tonnes. Elle poursuit Ryo à travers toutes les pièces de la maison. Il apparaît dans l’une puis dans l’autre, puis dans le jardin…Elle se rue sur ses traces.  

 

- Super, un dessin animé en direct s’extasie le petit Téo.  

 

Ryo n’y échappera pas cette fois-ci. Il rigole trop, il s’essouffle à force de s’esclaffer comme un imbécile : alors qu’il va se sauver en se cachant à l’angle de la maison, Kaori qui a bien compris sa stratégie apparaît de l’autre côté. Pris dans son élan, il ne peut éviter la collision avec le marteau divin (ben oui une massue de 500 tonnes qu’on peut cacher dans un sac à main, c’est forcément divin !).Bras et jambes écartés en X, il est aplati sur la face de la massue.  

 

- La prochaine fois, en plus je frappe, lance Kaori en nettoyant son arme…  

 

Ryo affalé par terre rentre dans une transe métaphysique : mais comment elles font pour mettre tout ça dans leur sac à main. J’ai toujours l’impression qu’elle va en sortir une voiture, tellement il y a de trucs…des sorcières, c’est ça, toutes des sorcières.  

 

Kaori remonte le chemin qui traverse la petite pelouse devant la maison et qui mène de la porte d’entrée à la boite aux lettres. En reprenant le chemin de la cuisine :  

 

- Factures, factures, impôts, …. Et ça c’est quoi ? Ryo, une lettre pour toi, même pas affranchie !  

 

Ryo n’aime pas ça : Si elle n’est pas affranchie c’est que quelqu’un s’est donné la peine de venir jusque chez lui pour la déposer. Ce n’est donc pas un courrier anodin.  

 

Il se relève prestement (encore à son âge…ô-ô). Kaori lui jette la lettre, qui fuse comme un couteau. Ryo l’attrape en plein vol.  

 

- Beau lancé.  

- Belle réception.  

 

Leur complicité n’a fait que croître pendant toutes ces années. Kaori est devenu une experte elle aussi au contact de son mari.  

Ryo déchire l’enveloppe délicatement : S’il y a quelque chose à chercher par la suite, autant ne pas détruire d’indices.  

 

-Oh c’est pas vrai, s’écrit-il.  

 

Kaori aperçoit la mine soucieuse de son mari. Elle comprend qu’il se passe quelque chose de grave. Il fixe cette lettre avec une insistance inhabituelle et blêmit à vue d’œil.  

Malheureusement d’où elle est, elle ne voir de quoi il s’agit exactement. Elle ne voit son époux que de trois quarts par la porte-fenêtre de la cuisine, qui donne sur la terrasse du pavillon.  

 

- Que se passe t’il ?  

 

Ryo s’élance et ne lui jette même pas un regard alors qu’il traverse la pièce en courant.  

- Téo, il est où ?  

- Ben dans sa chambre, devant le dvd !  

- Téo, Téo ! Hurle-t-il. Sa voix est emplie de terreur.  

- Oui papa, ch’suis là, c’est Harry Potter…  

 

Ryo est rassuré, mais il veut quand même le voir de ses propres yeux, comme pour conjurer un mauvais sort.  

 

- Mais qu’est ce qui se passe ? Tu vas me répondre oui ? Hurle Kaori. La peur de Ryo est contagieuse, surtout qu’elle comprend bien que son fils est apparemment le centre de cette angoisse.  

 

Ryo lui tend l’enveloppe.  

 

« Je te connais Saeba, je sais qui tu es, je sais où tu vis !  

Jolie la petite famille. Tiens, voilà une photo du gamin, au cas où t’aurais du mal à comprendre… »  

 

 


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