Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 22-05-06

Ultimo aggiornamento: 09-07-06

 

Commenti: 85 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori après une grande révélation voit sa vie chamboulée. Tout va changer... On retrouvera nos héros 10 ans plus tard.

 

Disclaimer: Les personnages de "10 ans plus tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: 10 ans plus tard

 

Capitolo 6 :: Les Blues Brothers tombent sur un os.

Pubblicato: 05-06-06 - Ultimo aggiornamento: 05-06-06

Commenti: Un court chapitre pour re-situer Kaori. Petit flash back 8 heures environ. Ryo quitte la maison avec son fils (chapitre 4). Kaori est seule à la maison... Merci à Grifter pour sa correction express.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

A peine la mini quitte elle le garage (et oui toujours fidèle la mini…) que Ryo remarque une berline noire quitter son stationnement du coin de la rue. (2 fois quitter dans la même phrase)  

Malheureusement, deux autres du même modèle sont garées à quelques pas, et celles là, Ryo ne peut pas les apercevoir.  

Ça y est, l’Austin rouge n’est plus en vue. Sept hommes sortent, un par chaque portière de chaque véhicule. Un seul chauffeur reste en couverture. Hugo Boss habille les fanatiques semble t-il : costume trois pièce noir du plus bel effet, chemise blanche, lunette à la Matrix et Borsalino en feutre. Les Blues Brothers sont de sortie. C’est dommage que la tenue ne corresponde pas à leur allure typique de malfrats : mine patibulaire, balafre pour certains, dents mal arrangées pour d’autres, nez cassé pour les derniers.  

D’un pas sûr et rapide les bandits entrent dans la petite propriété des Saeba. L’allée qui mène sur le perron n’est pas bien longue. En quelques malheureuses secondes ils sont déjà devant l’entrée.  

-Trois avec moi, les trois autres derrière au cas où elle tenterait une fuite à l’anglaise.  

Les trois plus massifs, les plus mastocks, des triplés dirait-on, décident de suivre leur chef.  

-Sofian, défonce moi ça !  

Sitôt dit, sitôt fait. En un coup d’épaule bien senti, le balaise…se brise l’omoplate sur le renfort latéral de la porte que Ryo avait fait poser en prévision d’une telle attaque.  

Allez, un de moins.  

Bande de tarés, vous n’aviez qu’à passer par la porte fenêtre de la cuisine, elle est ouverte.  

-Patron, patron, regardez, la porte derrière elle est ouverte.  

Ah ben quand même…  

Kaori est à l’étage. Le repassage est rébarbatif, mais grâce à son casque wifi dolby surrond stéréo de SONY, elle passe le temps…  

“ every body, need somebody  

every body,need somebody... to love  

someone to love...”  

C’est vraiment génial, entraînant...je me l’écouterais toute la journée...pense t’elle en dansant, fer à repasser en main.  

Elle n’a même pas entendu l’impact sourd et douloureux sur sa porte d’entrée.  

Par chance, son attention est quand même attirée, quand à la fin de la chanson, le son retombant, un de ces énergumènes renverse le vase de cristal de la cuisine.  

Kaori fonce dans l’escalier pour vérifier d’où vient ce fracas. Les malfrats, quant à eux, n’ont pas de mal à la localiser : ses vocalises anglaises étaient assez significatives.  

Elle se retrouve nez à nez avec trois gorilles. Elle avait eu le temps de descendre presque jusqu’en bas. Eux n’ont gravi que deux marches. L’étroitesse du passage force les armoires à glace à se présenter un par un. Un coup de chance pour Kaori.  

Elle doit agir vite, pas le temps de penser. Sa main droite prend son élan, droit sur la face du malheureux qui ne s’attendait pas à se trouver devant une furie armée d’un fer à repasser.  

Mais juste avant la collision fatidique, Kaori stoppe net son geste. La semelle du Calor est à moins de deux centimètre des naseaux du balèze. Lui a fermé les yeux, anticipant la douleur d’un nez écrasé. Le choc ne venant pas, il se risque à les ouvrir.  

Là, Kaori, sourire diabolique aux lèvres, le fixe et lui dit :  

-Chaleur vapeur !!!  

-Quoi Chaleur vapeur ? C’est en posant la question qu’il se rend compte de sa bêtise :  

D’une simple petite pression du pouce, Kaori lui vaporise la quasi totalité de son réservoir d’eau sous forme de vapeur dans sa face de dégénéré. Les cloques prendront trois semaines à partir…  

Aveuglé par ce jet calorifique, le premier tombe au pied de l’escalier, se prenant le visage dans les mains :  

-Ah mon dieu ! Mes yeux, mes yeux...je suis aveugle…Salope! Butez la, mais butez la!  

Et de deux !  

La seconde brute se rue sur Kaori, sans plus de précaution.  

Ça elle aime bien…elle adore contrer des attaques brutales lancées sans réflexion et sans retenue. Elle fait souvent le coup à Ryo à l’entraînement : elle attend toujours que ce soit lui qui prenne l’initiative, pour pouvoir retourner sa vitesse et sa force contre lui.  

Mais là, c’est encore plus facile. Ce balourd n’a aucune technique et ne compte que sur sa force brutale. De plus Kaori est en haut, ne l’oublions pas, ce qui lui confère un avantage indéniable : pas besoin de lever le pied bien haut.  

Le shoot est remarquable : le genou se lève en premier à une vitesse folle, ainsi, s’il est trop rapide, il le prend dans les dents, puis elle détend le reste de la jambe avec vigueur. La connexion musculaire est parfaite, bien posée sur son pied arrière, la puissance part de la hanche. L’imbécile n’a même pas le temps de se rendre compte de ce qui lui arrive.  

Ce ne sera que lorsqu’il se réveillera, « adidas taille 37 » tatoué sur la joue, qu’il comprendra.  

Le troisième par contre à l’air moins niais. Elle ne le sait pas encore, mais c’est le chef de cette petite escouade. Pourtant elle voit bien qu’il n’est pas comme les deux autres. Son allure est déjà différente, moins rustre, plus dégourdie. Lui, ne veut pas risquer le mauvais coup. Il sort de son dos, un long poignard à la crosse de nacre qui effraie Kaori. Même très douée, avec un couteau, un coup perdu est vite arrivé. Elle doit changer de stratégie :  

Fuir, fuir vite. Mais comment? Lui, bouche le bas des escaliers.  

Impossible de sauter par dessus la rambarde, la commode pour ranger les chaussures empêche une réception sereine.  

Elle n’a pas le choix, elle doit rebrousser chemin, remonter et tenter une échappée par l’étage. Peut être qu’en passant par le petit balcon elle pourra passer sur le toit du garage et ainsi descendre plus facilement, et se sauver par l’arrière du jardin.  

Elle court vers la chambre conjugale. Par malheur, le tapis, posé il y a peu au sol de l’étage, lui joue un bien méchant vilain tour : sur un appui de changement de direction celui-ci se dérobe sous son pas. Elle ne peut se récupérer et chute lourdement, laissant le temps à son agresseur de la rejoindre. Le coup de poignard est donné avec force, de bas en haut, droit sur la cuisse de Kaori. Visiblement son but n’est pas de la tuer, seulement la blesser, l’immobiliser.  

Kaori a l’habitude de se retrouver dans des situations extrêmes à l’entraînement avec Ryo, des situations où il faut réagir vite, parer et contrer, sans réfléchir. Elle pare le coup en frappant de l’autre pied sur le coude du malfrat. Le couteau est suffisamment dévié et se plante dans le parquet laminé. En un éclair elle bondit et reprend sa course vers le balcon.  

Pourtant elle sait que la fuite est vaine, elle n’aura pas le temps d’ouvrir la porte vitrée, escalader la balustrade etc…  

Alors elle décide une autre tactique. Elle ne ralenti pas sa course et à un mètre de la vitre, elle explose, bras en avant protégeant le visage, et traverse le carreau dans un énorme fracas. Dans le même élan, elle pose le pied sur la barrière et se propulse le plus loin possible, entraînant dans son sillage un nuage de débris de verre.  

Les trois bandits qui avaient pour mission de garder l’arrière de la maison attendent patiemment sous la terrasse. Leur surprise est totale quand ils entendent la vitre éclater au dessus de leur tête. Ils lèvent les yeux comme un seul homme et admirent le vol gracieux de Kaori. Les rayons du soleil se dispersent dans les débris de verre comme une myriade d’étincelles brillant de milles feux. Vision magique.  

Ils n’ont même pas le réflexe de réagir, perplexes et enchantés par cette image féerique.  

Kaori atterri au milieu du jardin, amortissant sa chute d’une roulade agile.  

-Choppez là, mais choppez là !!! Hurle le chefaillon.  

Kaori jette un œil derrière elle et aperçoit le trio endimanché.  

Encore une fois, peu de choix. La fuite serait veine, ils sont trop près, et l’affrontement aléatoire. Cependant, ils sont quand même moins impressionnants que les trois premiers qu’elle a mis au tapis.  

Elle va devoir lutter, mais intelligemment : utiliser l’environnement, le décor.  

Première chose, réduire l’espace, éviter de se faire encercler. Kaori utilise la balançoire du petit. Le premier qui s’avance est repoussé violemment par la balancelle, envoyée avec force.  

Surpris par le mouvement pendulaire il évite bien l’allé, mais pas le retour. Il prend l’ensemble dans le dos, le propulsant face en avant, droit sur le poing de Kaori. Le craquement des dents qui cassent sous le coup est réellement désagréable.  

Et de quatre.  

Le deuxième, profite du second retour de la balancelle pour attaquer. Kaori attrape la corde à nœud, sur laquelle le petit s’amuse à grimper à la force des bras, s’élance à la tarzan, pied en avant, droit sur son assaillant. Celui là aussi va pouvoir compter les chandelles.  

Et de cinq.  

-Alors là, si tu crois que je vais me faire avoir avec tes tours, tu te fourres le doigt dans l’œil. Le dernier est apparemment moins bête et adopte une stratégie différente. L’attaque frontale est vouée à l’échec. Il décide donc de contourner la balançoire, espérant la surprendre par une attaque latérale. Mais à peine a-t-il quitté sa position et ainsi dégagé le chemin, Kaori se précipite, droit en avant.  

Elle doit faire le tour de la maison. Cependant, le chemin est tortueux, car il évite un massif de roses. L’autre se met instantanément à sa poursuite. Il est rapide, et se rapproche dangereusement, en quelques pas seulement. Kaori attend le dernier moment pour modifier sa trajectoire et éviter les rosiers. « Avec un peu de chance ce balourd va se faire avoir. » mais il l’a vu venir et évite lui aussi, non sans mal, les épines plantées sur son passage. « Raté » pense Kaori en sautant prestement au dessus du râteau que Ryo a encore oublié de ranger après avoir ramassé les feuilles. Le gazon n’est pas très bien entretenu, et les pointes de celui-ci dépassent à peine de l’herbe haute. Kaori l’a évité presque par habitude.  

Le coup du râteau…gag éculé des tex avery qui nous fait doucement rigoler quand on le voit en cartoon mais qui fait horriblement mal quand ça nous arrive. Il faudra huit points de suture sous le pied au malfrat, plus huit à l’arcade sourcilière pour arranger ses blessures.  

Bilan : deux mois sans poser le pied par terre et enlever le masque soutenant la fracture du nez.  

Et de six.  

Kaori ne se retourne même pas sur le malheureux et continue sa folle chevauchée vers la sortie.  

Le chef de la bande en a profité pour redescendre et se trouve maintenant sur le perron, au moment où Kaori cavale dans l’allée menant à la rue. Un sifflement strident perce les oreilles de l’ex-nettoyeuse.  

Le chauffeur, resté en retrait démarre sur les chapeaux de roues et vient, d’un grand coup de frein à main, s’arrêter juste devant elle. Un demi tour digne de Sébastien Loeb.  

Kaori est arrêtée net dans son élan. Le chauffeur est déjà à sa portière, une arme à la main.  

-Fini de jouer, madame Saeba. Lui lance le boss et dans le même instant lui lance une photo.  

Elle l’attrape au vol. Déjà elle cherche un moyen de fuir, de détourner leur attention. Peut être pourra t-elle se servir de … Kaori vient de regarder de quoi il s’agissait.  

Elle blêmi.  

-Où est-il ? Que lui avez-vous fait ?  

-Montez avec nous, vous le saurez bien assez tôt.  

Cette fois elle a perdu. Elle est résignée, et tête basse elle accepte d’accompagner les deux rescapés.  

-Et les autres patrons ? Appelle Saladin, qu’il vienne avec la fourgonnette, tout ce petit monde va à l’hôpital.  

- ????  

Inutile de vous décrire la tête du chauffeur, qui a du mal à comprendre comment un petit bout de bonne femme a bien pu mettre hors d’état de nuire six hommes de mains entraînés !  

 

Sur la photo, le petit Téo, qui tient le journal du jour bien en évidence, n’a pas l’air heureux, c’est le moins que l’on puisse dire.  

 

 


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