Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 22-05-06

Ultimo aggiornamento: 09-07-06

 

Commenti: 85 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori après une grande révélation voit sa vie chamboulée. Tout va changer... On retrouvera nos héros 10 ans plus tard.

 

Disclaimer: Les personnages de "10 ans plus tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 10 ans plus tard

 

Capitolo 11 :: délirum.

Pubblicato: 09-07-06 - Ultimo aggiornamento: 11-07-06

Commenti: et bien le voilà, ce chap bonus... spécial relévé de défi... NB: ceci m'ayant été proposé par ma béta et son entourage, je ne l'ai pas fait corriger. alors comme d'hab, si il y a des fautes, mailez moi !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Ryo, Umi, Kaori et Téo sont tous regroupés. Ils contemplent les dégâts. La salle de réunion n’est plus qu’un vaste champ de ruine. Les seuls rescapés qui se sont rendus bien intelligemment sont attachés en cercle, au centre de la pièce, avec leur lunette de soleil... pour seul vêtement !  

 

-Franchement Umi, t’aurais pu leur laisser leur caleçon. Ironise Ryo.  

-Moi je voulais, mais ce sont eux qui ont tenu à l’enlever. Il faut dire qu’ils se sont fait dessus tellement ils ont eu peur de l’intervention de Kaori. Tu me diras, moi je loue le ciel d’être à moitié aveugle et de ne pas avoir vu ça !!! Rajoute Umi, sourire narquois en coin.  

-Quoi, j’avais quoi moi ? Commence à hurler Kaori, le visage déformé par la colère. On dirait Ryo avec tes commentaires à deux balles (NDA : de magnum !!). Je vais te régler ton compte !  

Sur ce, Kaori sort une énorme massue de derrière son dos (elle l’avait cachée dans sa poche !!) et arme son bras. Téo qui observe la scène avec amusement, intervient alors :  

-Tu sais maman, ce sont eux qui ont raison !!! T’avais vraiment l’air d’une folle !!!  

 

-… libellule sur Kaori…  

 

-Tu sais Téo, il ne faut pas parler comme ça à maman, essaye d’articuler Ryo en se retenant d’éclater de rire.  

Mais la pression est trop forte… enfin surtout la dépression, après cette aventure. Il ne peut se retenir et pouffe irrémédiablement. Umi malgré un effort surhumain ne peut que le suivre, imité de près par Téo. Seule Kaori reste interdite (NDA : je déteste cette expression, c’est un hommage à ma petite femme Messlat qui l’utilise une fois par chapitre minimum !!!).  

Elle ne réussi pas longtemps à garder son apparente impassibilité et craque elle aussi. Ce fou rire les gagne pendant de longues minutes…  

 

Au loin les sirènes de police retentissent.  

 

-Il est temps de repartir. Je n’ai pas trop envie qu’on nous voit sur les lieux de cette boucherie. Il y a quand même pas mal de morts. Allez go, aux égouts !  

 

Ryo reprend les choses en main… le leader…  

 

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire le petit groupe est dans les douches, devant le gouffre qui mène droit en enfer… Le petit peu d’eau que l’on peu voir luire au fond de la canalisation prend des airs de Styx.  

 

Ils sautent chacun leur tour, Umi en dernier. Alors que tout semble tranquille et que nos amis se mettent en route, Ryo, homme de tête, se fige, point en l’air.  

 

-Chut !!! Quelqu’un !!!  

 

En effet des voix parviennent du fond du boyau :  

 

-Vous êtes sûr que c’est par là le pôle nord chef ?  

-Officier, c’est qui le chef ??  

-Ben c’est vous chef.  

-Alors, pas de discussion, on avance !!!  

 

Téo n’est pas rassuré. C’est bizarre comme d’un seul coup, il est moins courageux. Il sait que sa maman est là… alors il se repose sur elle maintenant.  

-maman, c’est qui ???  

 

Apparaissent alors, dans la lueur de la lampe frontale de Ryo, quatre pingouins. Pas quatre péquenots habillés en costard, ou en queue de pie, non, des vrais pingouins, avec un bec et des ailes…  

 

… libellule sur le groupe…  

 

-Ne faites pas attention à eux les gars, sûrement des esquimaux qui essayent de s’enfuir.  

-Mais chef, je n’ai jamais vu de vrais esquimaux, mais ils ressemblent grave à la famille qui est venue nous voir au Zoo la semaine dernière.  

-Première règle de l’évasion officier : le camouflage, pour se fondre à la population locale.  

-Oui ben chef, se fondre, en antarctique, ce n’est pas top… (NDA : un jeu de mot spécial pour Black…)  

 

-Maman, c’est moi qui rêve ou les pingouins parlent ???  

-Je ne sais pas mon bébé, je crois que nous sommes victimes d’une hallucination collective. Peut être un symptôme post traumatique. Ou bien on manque d’oxygène…  

 

Les pingouins passent, sur l’autre coté du boyau, longeant la paroi, sans un regard pour nos héros.  

 

-Je sais pas pourquoi, rajoute Ryo, mais s'ils avaient été suivis d’un lion, d’une girafe, d’un zèbre, et d’un hippopotame, ça m’aurait même pas plus étonné !  

 

(NDA : et de un défi relevé !! les pingouins : OK !)  

 

Après cet intermède, l’équipe reprend son chemin.  

Le silence est pesant. Téo n’aime pas rester silencieux, ça doit être génétique :  

 

-Papa, on ira voir tata Saeko demain. On ira lui dire qu’on l’a eu le méchant, ça va lui remonter le moral et peut être qu’elle sortira du coma.  

 

Bien sûr il ne pouvait pas savoir…  

 

Une heure plus tôt, à l’hôpital, service des soins intensifs :  

 

C’est le début de la nuit. Ça se calme ici. L’agitation s’éteint petit à petit.  

Soudain, c’est le drame : sur le panneau de contrôle une lumière rouge clignote, accompagnée d’une alarme sonore stridente.  

-appelez le médecin de garde, vite, le commissaire Saeko… elle fait un arrêt cardiaque !  

 

Les 15 minutes qui suivent sont digne de la série urgence : Saeko ne fait pas réellement un arrêt, elle fait une sorte d’arythmie : le rythme cardiaque devient incohérent, aléatoire, et celui-ci rentre en résonance avec le rythme interne des cellules. Il faut pour cela la choquer, pour arrêter le cœur. Dans ce but : les fameux fers à repasser.  

 

-ON DEGAGE !!! BIIIIIIIIIIIIIIIIIIP  

Le corps de Kaori décolle du lit et se cambre. Une fois, deux fois…  

Ça y est, le cœur s’est arrêté. Il faut le relancer : atropine (sorte de stimulant cardiaque), en injection, directement dans le cœur. Et sa repart… (NDA : c’est mieux qu’un Mars)  

 

Bip…. Bip…. Bip….  

 

Ça y est, le rythme est de nouveau régulier, rythme normal.  

 

Le médecin sort de la chambre, l’air grave. Il interpelle l’infirmière de garde :  

-Mademoiselle !!  

-Oui ?  

-On l’a récupérée… mais ça m’étonnerait qu’on réussisse ce miracle deux fois. Son cœur semble vraiment fatigué. Quel dommage, une si belle femme… enfin… allez me chercher un prêtre, je crois qu’il est temps. Qu’il soit là pour ses derniers moments. Je pense qu’elle ne passera pas la nuit…  

-B… bien Docteur.  

 

A peine un quart d’heure plus tard, le père apparaît au fond du couloir, austère comme sa profession l’exige. Chapelet dans la main droite, bible dans la gauche, il s’avance lentement.  

 

-La chambre de la mourante s’il vous plait mademoiselle.  

-C’est facile, c’est celle où il y a deux gardes qui pleurent devant !  

 

D’un même pas extrêmement lent et apathique, il reprend son chemin (de croix ?).  

-Mes enfants, ne soyez pas si tristes. La mort n’est qu’un passage. C’est une nouvelle vie qui débute pour elle. Réjouissez vous plutôt, car elle rejoint notre seigneur !  

-Ce n’est pas ça mon père, mais comment elle va nous payer ses dettes maintenant ???  

-Voyons, un peu de respect mon fils !!! Comment pouvez vous être si matériel dans un instant aussi grave ? (NDA : vous noterez comment cet instant peut être joyeux, puis grave en si peu de temps dans l’esprit d’un prêtre… comment être crédible ?)  

-Il ne s’agit guère d’argent mon père…  

 

Nous ne nous étendrons pas plus sur le sujet, vous avez tous compris de quoi il s’agit !  

 

Le vieil homme s’assoit aux cotés de Saeko, et commence à faire le tour du chapelet. Un « notre père » suivit de dix « je vous salue Marie » (ou l’inverse, peut importe !).  

 

Au fur et à mesure de ses prières, le rythme cardiaque de Saeko s’accélère ostensiblement. Lui ne remarque rien, il est trop concentré, dans sa communion avec Lui.  

Le pouls s’intensifie, dangereusement.  

 

-Je vous salue Marie, pleine de Grâce, le seigneur est avec vous…  

 

Tout à coup, Saeko se dresse dans son lit. Ses yeux sont grands ouverts, exorbités.  

Elle attrape le curé d’une main à la vitesse d’un cobra. Sa tête commence à tourner sur elle-même jusqu’à faire un tour complet :  

 

-Ta mère s… des b… en enfer !!!! Dit elle d’une voix sortie d’outre tombe.  

 

A l’extérieur de la chambre les gardes ne sont pas très concentrés sur ce qui se passe à l’intérieur, et c’est seulement après de longues minutes et un énorme fracas qu’ils réagissent.  

 

Ils ne sont pas assez de deux pour la maîtriser, et ce sont les gardes de sécurité de l’hôpital qui leur prêtent main forte. Elle est menottée et attachée sur son lit.  

 

Le prêtre est prostré, nu, dans un coin de la pièce.  

 

-Que c’est-il passé ?? Demande un garde.  

 

-Le Malin… Il … il m’a violé !!!  

-J’irai pas jusqu’à dire que c’est bien malin… (NDA : encore un jeu de mot pour Black)  

-Non : LE MALIN, Le MAL, SATAN !!! Cette femme, elle est possédée !  

 

-Des hommes, je veux des hommes… Toi là, le beau brun, vas-y, prends moi, là tout de suite, sur le lit d’hôpital. Regarde, je suis menottée au lit… ne dis pas que ça ne t’excite pas ???  

 

-Je vous l’avais dit !!! Cette perverse, c’est le diable qui parle en elle !  

 

Un médecin arrive à ce moment :  

-C’est simplement le choc qui l’a déboussolée. Un peu de repos et plus rien n’y paraîtra.  

-Hé toi le médecin !! Je suis sûr que tu connais de super techniques médicales… vas-y, montre moi !!!!  

-Attention, elle s’est détachée !!!  

 

De nouveau, c’est à quatre qu’ils arrivent à la maîtriser. Mais le pauvre médecin y est passé… enfin, « le pauvre »... d’autres paieraient !!!  

 

-Envoyez la en psychiatrie !!! Hurle le médecin. Qu’on l’envoie à l’asile ! Dans une aile de haute surveillance !  

 

Sous haute surveillance… Même dans l’ambulance qui la mène dans l’institut spécialisé, un infirmier va subir ses assauts. L’anesthésique n’était pas assez puissant semble t-il !  

 

La prochaine fois que Téo verra Tata Saeko, ce sera derrière une vitre sécurisée !  

 

(NDA : défi n°2 relevé : Saeko envoyée à l’asile psy pour « nymphomanie »… voilà pour Saintoise !!)  

 

 

A la sortie du tunnel, le jour se lève. Au loin les premières lueurs illuminent la baie.  

La ville est pourtant encore artificiellement éclairée. Le contraste est saisissant. D’un coté, les enseignes lumineuses, des néons multicolores, de l’autre la lumière du ciel, pure, presque magique.  

 

-Allez, tout le monde dans la mini, annonce Ryo.  

-Oui, mais elle est passée où la mini ?  

 

Ryo est atterré. On a osé voler son bébé !!!  

A cet instant, les lumières du quartier s’éteignent, une à une… contrairement au reste de la ville !  

 

-Papa, qu’est ce qui se passe encore ???  

-Je n’en sais rien ! Kaori, regarde, nos montres… elles se sont toutes arrêtées !  

 

Umi arme déjà son bazooka. Pas question de se faire avoir par surprise.  

 

Soudain, entre les deux immeubles, dans la ruelle qui mène au parking, la mini apparaît, poursuivit par un objet volant non identifié… A bord de la petite auto, deux forme, translucide, presque blanche, blafarde plutôt.  

 

Autoradio à fond, les humanoïdes rythment la musique de hochements de tête.  

 

Mais à l’entrée de la ruelle, l’espace n’est pas suffisant pour l’ovni. Les bords accrochent les façades des immeubles et la forme ovoïdale s’arrête net coincée ainsi. Immédiatement, un rayon lumineux bleuté part du dessous en direction de l’auto.  

Quasi instantanément une nouvelle forme humanoïde apparaît sur le siège arrière.  

On comprend que le pilote de l’ovni s’est téléporté.  

 

-Maman, c’est Star Trek ??? On va voir Mr Spok ?  

 

Ryo, Kaori, Umi sont bouche bée, statufiés devant un tel spectacle. Seul Téo garde son sang froid. Cet amateur de jeux vidéo futuristes et de film de science fiction n’est absolument pas surpris. Cela fait presque parti de son univers.  

 

D’un dérapage contrôlé, la mini reprend sa place, exactement où Ryo l’avait laissée.  

Les trois formes s’extirpent de l’habitacle. Longues, filiformes, avec une tête proéminente (voir X-files) elles ont l’air ravies de cette virée. Le conducteur se tourne alors vers le groupe, et de ses trois doigts, adresse un pouce levé à Ryo. L’instant d’après elle disparaissent dans un éclair azur fluorescent, ainsi que la soucoupe plantée dans les immeubles.  

 

Il faut un bon quart d’heure aux adultes pour se tirer de leur torpeur.  

 

-Téo ??? Où est-il ??? Ryo !!! Où est passé Téo?  

 

Ryo lève les yeux vers le ciel, et fixe longuement les étoiles… imité par Umi.  

 

-Non, mon dieu, s’écrie Kaori en frappant le torse de son mari !! Mon fils !! Non !!!  

 

Ryo observe toujours les astres et attrape doucement les poings de sa femme.  

Il baisse lentement la tête vers son épouse, la prend dans ses bras et lui dit doucement :  

 

-Il… il est sûrement mieux là où il est… il dort sur la banquette arrière de la mini !!! Il y est allé pendant que tu étais choquée par tes visions !  

 

Umi et Ryo éclatent de rire. Kaori en pleure, de soulagement, de rire et de colère.  

 

-Imbécile !!! Imbécile !!!  

 

(et voilà défi n° 3 : les extra terrestres !)  

 

Et c’est fini !!!!!!  

 

 


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