Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: reimsroller

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 22-05-06

Ultimo aggiornamento: 09-07-06

 

Commenti: 85 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori après une grande révélation voit sa vie chamboulée. Tout va changer... On retrouvera nos héros 10 ans plus tard.

 

Disclaimer: Les personnages de "10 ans plus tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly ra ...

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   Fanfiction :: 10 ans plus tard

 

Capitolo 10 :: L'heure du choix

Pubblicato: 23-06-06 - Ultimo aggiornamento: 23-06-06

Commenti: Et voilà... c'est la fin... un chap un peu long pour l'occasion... en attendant le chap BONUS sépial thanks!!! allez reviewez à donf sur celui là. NB: ma béta est HS ces jours ci, alors communiquez moi les fautes d'inattention SVP que j'ai ratées.. merci

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Kaori est attachée à sa chaise, au milieu de la salle vide. La tête tombe vers l’avant. Elle est visiblement évanouie. De là où il se trouve, Ryo ne distingue pourtant aucune marque. Il faut dire que les cheveux masquent son beau visage.  

 

Le temps suspend son vol. Une minute de silence, lourde de sens. Et puis Kaori a un soubresaut…Elle se réveille…  

 

Elle relève la tête lentement. Pas de marques sur le visage, à peine une légère rougeur, réminiscence de la claque reçue quelques temps auparavant.  

 

Ryo ne comprend pas. Il l’a pourtant bien entendue hurler tout à l’heure ???  

 

L’ont-ils torturée à des endroits invisibles? Sous les vêtements? Ou avec des méthodes ne laissant pas de marques? La gégène peut-être (instrument de torture délivrant des décharges électriques)? Ah les salauds! Et s’ils l’avaient… Non! Non! Si jamais ils l’ont touchée!  

 

Ryo sent la colère monter en lui. Pourtant il n’avance pas. Il reste à l’autre bout de la salle.  

 

-Kaori ! Ça va ???  

 

-Ryo ?? Ryo c’est toi ? Oui ça va. Pas de problème ne t’inquiète pas.  

 

Ryo décide qu’il est temps d’agir. Il sort le magnum.  

 

Une voix caverneuse se fait alors entendre… elle sort de tous les hauts parleurs de la salle :  

-Je ne te le conseille pas Saeba !  

 

Une quarantaine de gorilles sortent alors de l’ombre. Tous armés.  

 

-Vous croyez m’impressionner ?? Vous êtes combien ?? À peine quarante ? Et les renforts, ils sont où ?  

 

Ryo fanfaronne. Mais il n’en mène pas large. Il est fort, entraîné, mais il n’a plus trente ans...(NDA :le plus bel âge pour les hommes !).  

 

Ryo va bondir. Il a repéré le plus balaise du groupe. C’est lui qu’il faut fritter en premier. Les autres seront impressionnés et donc moins efficaces.  

 

-Je ne te le conseille pas Saeba… Cette fois la voix se fait plus claire. Elle vient de la direction de Kaori. Il lève les yeux.  

 

Un petit gros pointe un revolver sur la tempe de Kaori.  

 

-J’aurais bien laissé mes hommes se défouler un peu…Si ça avait été quelqu’un d’autre que toi… Mais comme ta femme m’a déjà envoyé six hommes sur huit à l’hosto, je n’ai pas envie de tenter le diable.  

 

-Que six ? S’étonne Ryo sur un ton clairement ironique.  

 

-J’aurais pu faire mieux, mais ils m’ont eue par la ruse… reprend Kaori.  

-Ça suffit Bonnie et Clyde ! Interrompt le malfrat. Saeba, dépose gentiment ton arme et fais le glisser doucement jusqu’à moi.  

 

Ryo n’a pas le choix. Le sort de Kaori en dépend. Il pourrait se la jouer, et en descendre quelques uns, mais Kaori…  

Il laisse pivoter le magnum autour de son index, montrant ainsi sa reddition. De la main gauche il prend l’arme de deux doigts par le canon, et la dépose au sol. D’un léger coup de pied il la propulse vers l’ersatz de Maruku.  

Ryo sait que même s’il arrive à trouver, ne serait-ce qu’un début d’ouverture, il ne pourra rien tenter. Cependant un espoir subsiste : Falcon est en retrait. Il pourra sans doute les aider…  

 

******  

Falcon est au pied de l’escalier, atomisé par la bombinette que Ryo a déclenchée en appuyant sur la marche.  

 

-Et je fais comment pour les rejoindre là haut moi maintenant ??? Il est marrant lui ! Déjà que je n’y vois pas grand-chose, il va falloir que je joue les Edlinger (très célèbre escaladeur). Ah non ça, hors de question. Il faut que je trouve un autre chemin.  

 

Falcon est quasi aveugle maintenant. Il arrive à peine à distinguer son environnement : des ombres, des lueurs… plus aucune couleur.  

Il parvient quand même à isoler une lumière…sans doute un couloir.  

 

-Bon pas le choix, faut aller par là. A tâtons, il avance prudemment. Tous ses sens sont en éveil. Malheureusement les explosions ont un peu affaibli son ouie. Un bourdonnement gênant, un sifflement… Il n’arrive même pas à entendre ce qui se passe à l’étage.  

 

Il arrive enfin au terme du corridor. Deux choix se proposent à lui : soit la porte en face, soit un nouveau couloir sur sa droite. De toute façon le but est de trouver des escaliers, ou à la rigueur une sortie de secours. Il choisi d’inspecter en premier lieu la salle qui donne derrière la porte.  

Il colle son oreille sur celle-ci, histoire d’essayer de distinguer un quelconque indice sur une hypothétique présence. Mais cet acouphène est persistant… trop fort.  

 

Il entre doucement. La pièce est sombre. Du coup il ne distingue absolument rien. Il cherche l’interrupteur de la lumière… Ah, enfin.  

Le temps que les yeux s’habituent, et il commence à isoler des formes, petites, se déplaçant lestement dans la pièce. Petites, une quarantaine de centimètres de long, vingt de haut environ.  

Il sent quelque chose entre ses jambes. Ça se frotte à lui… sur une jambe, puis sur l’autre.  

 

-Mais qu’est ce que c’est que ça ?  

 

Un coup de pied dégage la bête…qui hurle !!!  

 

-MIAOWWWW ! SHHHHHHH !!!  

 

Ça il a très bien entendu, très bien reconnu. Des chats!! Des put** de chats!  

 

-Saloperie de bestioles. Je fais quoi moi maintenant ?  

 

Falcon est tétanisé, pétrifié. La horde de chats a compris que la présence était hostile. Le coup de lattes à un de leur congénère n’a pas plu à la meute. Ils soufflent tous. Gros dos !!!  

 

-Mon Dieu, je vais mourir… Ils vont me bouffer…  

 

En réalité ils sont bien plus terrorisés par le monstre de près de 2 mètres qu’ils ont devant eux, qu’autre chose…  

 

******  

 

Ryo est ficelé sur une chaise, aux cotés de Kaori.  

Il lui parle discrètement :  

-Ne t’inquiète pas, Falcon est en retrait, il va venir nous donner un coup de main, sois patiente.  

-Ok, mais lui, il sera patient ?  

-Tiens à ce propos, c’est qui ce Bozo ?  

-Si je te le dis, tu ne vas pas me croire…C’est Maruku !  

-… ??? **libellule** Pardon ?  

-Oui enfin, il a repris son nom. C’est son, heu, frère jumeau !!!  

- ??!! ** re libellule**  

Ryo esquisse un sourire qui en dit long : le genre : « mais bien sûr !!! Et la marmotte… »  

-Ne rigole pas reprend Kaori, ce n’est pas une connerie… des DYGOLGOTHES qu’il m’a dit !  

-DIZYGOTES, Banane !  

-Oui, ou ostrogothes, m’en fous !  

 

Kaori déteste que Ryo la reprenne sur son vocabulaire. Même si elle est bien consciente d’inventer des mots chaque jour, elle n’aime pas être reprise !  

A ce moment là, un sous fifre apparaît en courrant :  

-Chef, Chef, on l’a eu !!!  

-Vous avez fait comment ??? Vous avez lâché les chats ?  

-Ben, en fait, on n’a pas eu besoin. Cet imbécile est rentré dans la pièce où on les gardait tous. On a juste un problème maintenant, c’est pour le bouger !!! Il pèse une tonne l’animal. Et il est raide comme un piquet !  

 

A ce moment là, on voit passer en arrière plan, Umi sur un fenwick(chariot élévateur), allongé entre les deux pales, toujours aussi raide, un chat trônant sur sa poitrine…  

-On en fait quoi chef ? Demande le conducteur, aussi futé que les autres !  

 

-On va tous les attacher dans les douches. Passez par le monte-charge et descendez-moi tous cela… On prépare le ciment !!! Saeba, tu fais du combien déjà, du 44 ??? J’espère que mon modèle te plaira ! 15 kg à chaque pied… ça devrait faire l’affaire… Ce sont les poissons du port qui vont se régaler.  

 

Kaori jette un œil en arrière et aperçoit Umi, sur le chariot.  

-J’espère que tu as un plan de rechange Ryo !!! A part nous faire pousser des branchies en une heure, je ne vois pas ce qui va nous sauver !  

 

Ryo n’est pas d’humeur à rire. Il pense à son fils. Il va se retrouver tout seul.  

-Miki, prends soin de lui !  

Une larme perle au coin de son œil. La partie est jouée. Aucun deus ex machina ne pourra plus les sauver.  

Mon dieu, mourir comme ça, de la main d’un clown.  

 

 

Kaori, Ryo et Umi, sont ligotés des pieds à la tète, et suspendus dans les douches, par une grosse chaîne passant par la tuyauterie au plafond.  

A leur pied, le trou réalisé par Umi.  

 

-Comme ça, je vous enlève toute velléité de fuir. Si l’un d’entre vous y arrive, je vous promets de m’en couper une !  

-De quoi il parle ? demande l’ingénue Kaori.  

-Une oreille ! Répond Falcon, au bord de la crise de rire. Dans une autre situation il aurait explosé !  

-Tiens, tu es réveillé toi ? Ça y est, la souris de 150 kilos sort de son coma ?!  

-Tu vas voir la souris de 150 kg ce qu’elle va te faire quand elle va se détacher !  

-Franchement, tomber en catatonie devant des matous miteux… ah il est glorieux le vétéran !  

 

-Ça va, je ne vous gène pas ERIC et RAMY ? Intervient Maruku bis.  

 

-Ça doit être toi « Eric », dit Ryo à Umi…rapport à la coupe de cheveux !!!!  

-Super drôle!!! Et toi Ramzy c’est pour la musculature ????  

Ryo s’excite dans son carcan de cordes, à force de s’agiter et de se balancer, il arrive à se rapprocher suffisamment de Falcon…et lui assène un coup de boule en bout de course.  

 

-Tiens, et celui-là il est assez musclé ?  

 

Falcon n’a pas bronché. Seules ses lunettes de soleil sont de travers…  

 

-Pfff ! Tapette !  

-Vas y toi, détache moi !!! je vais lui régler son compte moi-même !!! Je t’épargne 200 kilos de béton : faut bien ça pour faire couler la baleine !  

-La baleine ?!!! Il a raison, détache nous, on va t’épargner du boulot !! Ryo, je t’arrache la tête avec mes dents ! La baleine !!!!  

 

***libellule***  

 

-Vous ne vous rendez pas bien compte de la situation là les deux comiques ?  

 

Maruku est atterré par l’attitude des deux professionnels : se chamailler encore alors que leur fin est proche !!!  

 

-Je vais voir où en sont mes larbins. Je reviens de suite pour l’essayage des bottes haute couture, spécial ciment.  

 

Les deux continuent à s’invectiver pendant que le chef tourne les talons. Lorsqu’il disparaît, Umi arrête immédiatement la rixe et interpelle Ryo :  

-Bon alors c’est quoi ton plan ?  

-Quoi ? Quel plan ?  

-Ben la dispute là !! C’était bien une diversion ? T’étais bien en train d’essayer de te détacher ?  

-Ben non !  

-Alors t’étais sérieux ??? Mais tu n’es vraiment pas possible !!!  

 

Une petite voix les interrompt alors, en provenance du trou sous leur pied :  

-Hé !!! C’est moi !!!  

-Téo ???!!!! Répondent les trois en cœur.  

-Je peux sortir ???  

-Oui vas-y, la voix est libre ! Mais qu’est ce que tu fais là ? demande le père en faisant les gros yeux.  

-J’avais peur pour maman alors je suis venu. Avec un vieux et un aveugle à la rescousse, je me suis dit qu’il valait mieux que je vienne ! Répond le gamin sur un ton perfide tout en se glissant hors du trou.  

-Rappelle moi de lui mettre une fessée quand ça sera fini, dit Ryo vers Kaori. Un vieux !!!  

-Dépêche toi gamin, reprend Umi. Coupe les cordes !!  

-Je ne peux pas vous atteindre, je suis trop petit !!!  

-Réfléchis, trouve un truc. Ordonne son père. Je t’ai déjà expliqué de te servir de ta tête.  

 

Le gamin n’en mène pas large. Il est là pour les sauver, a un mètre à peine mais ne peut rien faire ! Un coup d’œil rapide aux alentours… la chaîne, elle passe au dessus des tuyaux, redescend vers les robinets… où elle y est maintenue par un mousqueton protégé par un cadenas.  

 

-Ça y est, j’ai une idée !  

 

En deux temps, trois mouvements le gamin saute dans le trou et remonte, avec une des grenades spéciales d’Umi.  

 

-T’as bien fait de laisser ton attirail en bas Tonton !  

 

Il place la charge sur le mousqueton et se recule vivement.  

Ryo regarde la manœuvre. Il est fier de son fils : il a su s’adapter : le mousqueton va péter, la chaîne va lâcher et eux ils vont…  

 

-Attends !!!!!!  

 

Trop tard. Les trois protagonistes sont en vrac, dans le tunnel sous les douches ! Par malchance, c’est Umi qui est retombé sur les deux autres.  

Le gamin ne peut s’empêcher de rigoler en voyant la scène !  

 

-Magne toi, hurle son père ! On va mourir étouffé !  

 

Le gamin les délivre en trois coups de canif…merci Mac Guyver !  

 

-Allez, on se sauve. Il faut se tirer de là, commande Kaori.  

-Hors de question répondent Umi et Ryo en cœur. Cette fois, ça va être la fête. Sur un air de samba qu’on va les faire danser ! Falcon, prends tes joujoux ! On y va à la barbare !  

-Chouette, tout en subtilité comme j’aime bien !  

-Ok, je suis, annonce Kaori.  

-Moi aussi ! (Devinez qui !!!)  

A la grande surprise du reste du groupe Ryo rétorque :  

-OK ! Mais reste derrière moi !  

-T’es malade Ryo ??? C’est trop dangereux ! Kaori n’en croit pas ses oreilles !  

-Je préfère l’avoir sous les yeux ! Allez c’est parti !  

 

La surprise est totale parmi les malfrats. Quand le monte-charge s’ouvre sur le palier du premier, ils sont tous rassemblés là, à rire sur le sort réservé aux trois nettoyeurs.  

Umi est chargé comme un mulet, un bazooka sur chaque épaule, un lance-roquette en rechange dans le dos, et des recharges à foison !  

Ryo n’a qu’une arme, un magnum de rechange qu’Umi avait emmené. Kaori se contente des grenades.  

A peine la porte s’entrouvre t-elle, que deux obus passent par l’entrebâillement. Umi ouvre le bal.  

Et une, et deux et trois grenades !!  

Ça pète dans tous les sens. Chez les malfrats c’est la débandade. Ils courent dans tous les sens, comme des fourmis paniquées !  

C’est l’hécatombe. Ryo ne se contente pas de blesser : il vise la tête, ou le cœur. Les balles dum-dum font du dégât…les gars de l’identification vont avoir du boulot.  

Dans la confusion général, un homme garde son sang-froid : Maruku frère en profite pour prendre la poudre d’escampette.  

Pris dans le combat, les trois pros ne le remarquent pas.  

C’est Téo, qui l’ayant déjà vu dans les douches, se rend compte de sa tentative de fuite !  

 

-Ah non, toi, tu ne m’échapperas pas.  

 

Echappant lui-même à la surveillance de son père il se lance à la poursuite de l’instigateur de cette affaire. Sa course est rapide, leste… il enjambe les corps tel un sauteur de haies et se retrouve vite sur les talons du méchant. Maruku tente de s’échapper par les escaliers… mais celui-ci, dans l’empressement a oublié qu’ils ont été détruits ! Il se retrouve face à un gouffre béant. Il doit faire demi tour. De l’autre coté du couloir, il y a l’échelle de secours. Il se retourne.  

 

-Qui ??? Non ?? Le gamin !!! Cette aubaine ! Viens ici petit, viens donc me voir.  

 

C’est si gentiment demandé pense le gamin. Je ne vais pas me gratter !!! Il avance alors tranquillement vers Maruku copie. Ce dernier n’a pas remarqué encore la lueur dans les yeux du petit. Un regard de tueur, froid, glacial même, sans pitié.  

A un mètre l’un de l’autre, Maruku tente d’agripper Téo. Les cours de karaté vont se montrer plus qu’efficaces : une main au niveau du poignet pour bloquer le bras, et l’autre qui frappe avec le tranchant au niveau du coude, de l’extérieur vers l’intérieur. Dans un craquement horripilant, le bras casse comme une allumette. Son père lui a appris à continuer, ne pas s’arrêter, ne pas donner l’occasion à l’adversaire de réaliser une autre attaque. Alors il continue. Cette fois il vise le genou, avec un coup de pied latéral (YOKO GERI). La puissance de sa rage est transmise avec une rare efficacité. Le genou se retourne sans difficulté.  

Maruku hurle de douleur. Il est à terre. Le petit est debout, devant lui. Il ne bronche pas, et le fixe mortellement.  

 

-Tu as fait du mal à ma maman !  

C’est à cet instant qu’il sort l’arme que son père lui avait confiée.  

Il la pointe droit entre ses deux yeux. Son regard ne ment pas.  

 

-Arrête, arrête, ne fait pas ça ! Supplie le malfrat. Il pleure de peur. Il en mouille son pantalon.  

-Et toi, tu t’es arrêté avant de t’en prendre à ma Maman ?  

 

Son père lui a dit : si tu le sors, c’est pour tirer!  

Sa main ne tremble même pas. Il est conscient qu’il va prendre la vie d’un homme, enfin si on peut appeler ça un homme.  

 

Pendant ce temps, la bagarre est terminée dans l’autre salle. Les survivants sont groupés, à genou au milieu. Kaori cherche son mari et son fils des yeux. Personne.  

 

Ah si : elle voit Ryo de dos, à l’entrée du couloir. Il observe visiblement quelque chose. Son arme à la main, le bras pendant. L’autre main dans la poche, la veste légèrement remontée, il est stoïque.  

 

Kaori s’approche lentement. Elle pose sa main sur l’épaule de Ryo et suit alors son regard.  

Elle est effarée par ce qu’elle voit : son fils va éclater la tête d’un homme.  

 

-Ryo, crie t-elle en se précipitant en avant. Elle veut interrompre son fils.  

 

Ryo la rattrape par le bras. Il a l’air grave, sombre même :  

-Laisse le faire son choix. C’est le tournant de sa vie. Laisse le faire le BON choix.  

-Mais ???  

-C’est ton fils Kaori, fais lui confiance.  

 

Le gamin est toujours au dessus de son adversaire, l’arme pointée sur sa tête. Il a la mâchoire crispée. On dirait un homme! À dix ans, il en fait le double.  

 

-Tu ne mérites aucune pitié.  

 

Une détonation se fait entendre. Le malfrat ferme les yeux, dans le vain espoir que ça fera moins mal…. Et ça a dû fonctionner, il n’a rien senti.  

Il se risque à ouvrir un œil : le petit est toujours là, mais l’arme est pointée au plafond.  

 

Kaori se dégage en un mouvement vif et se précipite vers son fils, le prenant dans ses bras et le couvrant de baisers :  

-Oh, mon bébé… non, mon grand, mon homme !  

 

Ryo s’approche à son tour, nonchalamment, de ce Maruku-duplicata.  

-Tu as eu de la chance d’avoir eu affaire à mon fils.  

 

Kaori regarde Ryo d’un air interrogateur et lance :  

-Et s’il avait tiré ?  

 

Ryo ne répond que par un large sourire, en frottant la tête de son fiston.  

 

 


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