Capitolo 2 :: Mariage Pluvieux…Mariage Malheureux…

Pubblicato: 20-04-07 - Ultimo aggiornamento: 20-04-07

Commenti: Voila le deuxième chapitre qui j'espère vous plaiera...En tout cas merci pour vos reviews, ça fait super plaisir ;-)...Bonne lecture...

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Ils étaient tous là. Toutes les grandes familles et les personnalités les plus influentes que comptait Hong-Kong c’était réuni pour l’occasion. Cette union entre l’héritière Hisaishi et le fils Ayaki était l’évènement de l’année. Les femmes avaient donc revêtues leurs plus belles robes tandis que les hommes rivalisaient d’élégance dans leurs smokings.  

L’église avait été remplie d’immortelles blanches, les fleurs préférées de la mariée. D’ailleurs, il ne manquait qu’elle et l’évènement tant attendu allait enfin pouvoir commencer.  

Dans la voiture qui l’emmenait jusqu’à l’église, Kaori regardait les fines gouttelettes de pluie qui venaient s’abîmer sur les vitres.  

« Qu’est-ce que l’on dit déjà, se demanda la jeune femme. Ah oui, mariage pluvieux, mariage heureux… »  

Elle laissa échapper un petit rire amer. Elle n’était pas certaine que cet adage puisse s’appliquer à son cas.  

Au contraire, elle avait plutôt l’impression que si le ciel était si gris aujourd’hui, c’était uniquement pour l’accompagner à son triste sort. Cette pluie qui tombait était les larmes qu’elle ne pouvait pas verser.  

Kaori aperçu le clocher de cette maudite église. Ca y est. Elle était arrivée. Le moment était venu et elle ne pouvait plus reculer.  

Le véhicule s’arrêta devant l’imposante la bâtisse. Aussitôt Kenji Ayaki, son futur beau-père vint à sa rencontre et lui ouvrit la portière.  

- Mon enfant vous êtes vraiment splendide ! s’exclama-t-il. Mon fils à bien de la chance d’avoir trouver une aussi belle épouse…  

Kaori se contenta de répondre par un sourire forcé.  

- Il a raison tu es superbe, dit Sayuri en étreignant sa petite sœur. Et surtout n’oublie pas que je t’aime soeurette ! ajouta-t-elle dans un murmure.  

- Je le sais, répondit Kaori.  

Puis Sayuri rejoignit les autres demoiselles d’honneurs tandis que Kaori prenait le bras que lui offrait son beau-père.  

Les premières notes de la marche nuptiale commencèrent à s’élever dès que Kaori pénétra dans l’église.  

Tous les convives se tournèrent alors vers elle et retinrent leurs souffles. Des murmures d’admiratifs saluèrent son passage. Mais ces compliments, Kaori ne les entendaient pas. Elle était concentrée sur l’homme qui se trouvait devant l’autel. Il ne la quittait pas des yeux, la dévorait du regard même. Et devant ce regard quasi indécent, Kaori sentit un frisson de dégoût parcourir son corps. Dire qu’elle devrait se donner à cet homme. Rien que cette idée la répugnait. Tenshi, lui au contraire, semblait ravie de l’effet que produisait sa future femme.  

Quand Kaori arriva enfin à sa hauteur, il esquissa un sourire charmeur :  

- Je suis vraiment fier d’avoir une épouse telle que toi à mes côtés…  

Ce compliment ne toucha même pas Kaori. A ce moment là c’était la tristesse et non la joie qui envahissait son cœur.  

Le jeune couple se tourna vers le prêtre qui commença à célébrer leur union. C’est d’une voix mal assurée que Kaori prononça ses vœux qui la lieraient à jamais à Tenshi. Elle tenta tant bien que mal de cacher le léger tremblement de sa main quand il lui passa la bague au doigt. Elle avait la désagréable impression que cette alliance représentait des menottes qui l’enchaînait à vie à cet homme et lorsque le prêtre prononça ces mots : « Je vous déclare mari et femme », elle se fit l’effet d’être un condamner à l’annonce de sa sentence…Et ce verdict était loin de lui plaire mais elle devait faire avec. Elle devait le faire pour Sayuri.  

Au dehors alors que les invités commençaient à sortir de l’église, dans une voiture, garée non loin de là, deux hommes attendaient patiemment. Alors que le cortège des demoiselles d’honneurs apparut, l’un des deux regarda attentivement la photo qu’il tenait dans sa main.  

- Regarde c’est elle, dit-il à son partenaire en désignant Sayuri. C’est d’elle dont Tenshi nous a demandé de nous débarrasser.  

- C’est dommage, elle est vraiment très jolie…  

L’autre homme se contenta de sourire. Peu importe la beauté de cette jeune femme, tout ce qui comptait pour lui c’était de remplir le contrat qu’Ayaki lui avait confié.  

- C’est peut être du gâchis mais cette chère demoiselle n’avait qu’à pas planifier de s’enfuir en douce avec son amant…Franchement qu’est-ce qu’elle pensait ? Que Tenshi n’en saurait rien ? Elle est vraiment naïve alors parce que tout le monde c’est très bien que l’on ne quitte pas l’organisation sans en payer le prix…Bon assez discuter, tiens toi prêt, ajouta-t-il en armant le chien de son fusil.  

Regardant dans viseur, il attendit le moment propice et tira. Une première fois. Puis une deuxième. Avant d’intimer au conducteur d’une voix dure :  

- Aller ! Démarre, il faut qu’on dégage de là et vite !  

- Qu’est-ce qui se passe ? demanda son compagnon  

- Démarre, je t’ai dis !  

Comprenant que tout ne c’était pas déroulé comme prévue, le conducteur enfonça son pied sur la pédale d’accélérateur et la berline noire disparue au coin de la rue…  

Quelques instants plutôt…  

« Enfin un peu d’air pur ! » pensa Kaori alors qu’elle sortait de l’église au bras de son mari. Elle avait eut l’impression d’étouffer durant toute la cérémonie. Elle s’étonnait d’ailleurs de ne pas s’être évanouie. Mais elle avait tenu le coup, maintenant il ne restait plus qu’à espérer que le départ de Sayuri se fasse s’en problème et elle serait enfin rassurer. Le plus dur serait passé…Elle chercha sa sœur du regard. Sayuri était juste à côté d’elle et lui adressa un sourire reconnaissance. Elle aussi devait espérer que tout se passe bien. « D’ici quelques heures, tout sera fini et Sayuri n’aura plus rien à craindre… » songea Kaori, tentant ainsi de se rassurer.  

Pourquoi avait-elle soudain la désagréable impression que quelque chose allait se passer ? Elle avait l’impression de sentir un danger imminent… Elle n’était certes pas une professionnelle mais son père lui avait appris en avoir les instincts. Et à cet instant son intuition lui disait qu’un drame aller se produire. Elle regarda autour d’elle et aperçut soudain cette berline noire garée non loin de là.  

Son premier réflexe fut de se tourner vers Sayuri alors que le bruit d’une détonation se fit entendre. D’instinct, Kaori su à qui cette balle était destinée et sans la moindre hésitation, elle se jeta sur sa sœur pour la protéger. Une vive douleur lui transperça l’épaule alors qu’elle tombait lourdement au sol. Elle eut juste le temps d’entendre Sayuri crier son nom avant d’apercevoir cette dernière s’effondrer à terre à ses côtés.  

- Sayuri…murmura faiblement Kaori en essayant de tendre la main vers sa sœur.  

Mais elle sentait ses forces la quitter peu à peu et un voile noir passa devant ses yeux qui se fermèrent.  

Hôpital Universitaire de Hong-Kong- Quelques jours plus tard…  

Kaori reprenait peu à peu conscience mais elle avait du mal à ouvrir les yeux, ses paupières étaient tellement lourdes. Elle ne savait plus où elle se trouvait mais elle se rappelait très bien ce qui c’était passé. Ses lèvres bougèrent légèrement, appelant Sayuri mais aucun son ne sortit de sa  

bouche. Elle se sentait tellement faible…Elle tenta de bouger mais la douleur qu’elle ressentit à l’épaule l’en empêcha.  

Alors qu’elle allait enfin ouvrir les yeux, elle entendit que la porte de sa chambre s’ouvrait et reconnu la voix de celui qui était maintenant son mari. Et il semblait de ne pas être seul :  

- Il est hors de question que je vous paye d’accord ! s’écria Tenshi avec rage. Vous n’avez pas fait votre travail…Alors je ne vous donnerais pas le moindre argent, vous entendez !  

- Et là, on a pourtant remplit notre part du contrat…Votre belle-sœur est morte, c’est bien ce que vous vouliez, non ?  

- Oui mais pas que vous tiriez aussi sur ma femme ! répliqua Tenshi. Sayuri voulait s’enfuir et ça il en était hors de question ! Mais Kaori, elle, n’y était pour rien dans cette histoire !  

La dispute entre les deux hommes avait attiré l’attention de l’infirmière qui fit irruption dans la chambre, visiblement très mécontente :  

- Messieurs, vous êtes dans un hôpital ici ! dit-elle. Veuillez sortir de cette chambre….Madame Ayaki a besoin de calme, alors aller vous disputez dehors.  

Quand ils furent sortit de la chambre et qu’elle fut certaine d’être seule, Kaori ouvrit enfin les yeux. Deux larmes coulaient le long de ses joues pâles :  

- Sayuri, murmura-t-elle. Sayuri…Pardonne moi, tout est de ma faute…J’aurai du être plus prudente…Tout est de ma faute…Si j’avais préparé un meilleur plan, Tenshi n’aurait rien découvert.  

A l’évocation de son mari, Kaori serra fermement le drap pour contenir la colère et la haine qui lui inspirait.  

- Quant à toi, je te le ferai payer…Crois moi, Tenshi tu payeras pour la mort de Sayuri.  

Elle ne savait pas encore quand, ni comment mais elle avait la ferme intention de venger sa sœur. Elle ne trouverait la paix que comme ça…Mais pour l’instant, ce qui importait c’était de quitter cet hôpital pour fuir Tenshi et l’organisation. Il était hors de question qu’elle reste à Hong-Kong.  

Ce n’est que qu’à la nuit tombait que Kaori trouva l’occasion de s’enfuir. Tenshi venait tout juste de quitter son chevet pour rentrer chez eux. Kaori se leva et se dirigea vers l’armoire. Son cher mari avait eut la bonne idée d’apporter quelques affaires pour lorsqu’elle se réveillerait. La jeune femme enfila tant bien que mal un jean et un pull.  

Elle se dirigea ensuite vers la fenêtre. Par chance, sa chambre se situait au premier étage et la distance à sauter n’était pas très haute. Prenant son courage à deux mains, Kaori franchit donc la fenêtre et se réceptionna avec agilité malgré sa blessure à l’épaule.  

Elle se trouvait dans le parking de l’hôpital. Elle se dirigea vers un taxi qui se trouvait non loin de là :  

- Mademoiselle, je peux vous aider ? demanda le chauffeur  

- Oui, j’aimerai que vous conduisiez quelque part, dit Kaori.  

- Où ça ?  

- Au port…  

Le chauffeur regarda sa montre. Normalement à cette heure-ci il finissait son service. Mais bon pour une si jolie cliente il pouvait faire une exception…Souriant à la jeune femme, il lui répondit :  

- Aller y, monter, mademoiselle….Je vais vous y conduire…  

Kaori lui adressa un regard reconnaissant puis monta dans le véhicule. Il ne leur fallut qu’une vingtaine de minutes pour atteindre le port. A cette heure-ci les quais étaient pratiquement vides. Après avoir payer le chauffeur de taxi, Kaori se dirigea vers le guichet pour prendre un billet :  

- Quand le prochain bateau part-il ? demanda-t-elle au guichetier  

- Dans quinze minutes, mademoiselle….  

- Très bien, je voudrais un billet s’il vous plait ?  

- Vous ne voulez pas savoir où va ce bateau ? demanda l’employé, un peu étonné  

- Non à vrai dire je m’en fiche, répondit-elle.  

L’employé se contenta d’hausser les épaules. Il y avait vraiment des gens originales parfois…Il tendit le billet à Kaori puis lui indiqua le numéro du quai d’où partait le bateau.  

La jeune femme regarda le bout de papier qu’elle tenait dans sa main et soupira :  

- Très bien Kaori, dit-elle pour elle-même. Alors en route pour le Japon…  

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