Capitolo 7 :: Que l'entrainement commence...

Pubblicato: 17-06-07 - Ultimo aggiornamento: 17-06-07

Commenti: Voilou un nouveau chap! Merci à ma super beta Nanou pour sa correction et ses encouragements...Et aussi merci pour vos reviews ça fait très plaisir de savoir que la fic vous plaise ^^...Alors voila on avance doucement mais surement ( enfin j'espère LOL^^^) vers le point fort de l'histoire...Bonne lecture!^__^...

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Le lendemain matin- Café Cat’s Eyes  

Il était encore tôt ce matin là quand Saeko poussa la porte du café. Au son de la clochette, Miki releva la tête et s’étonna de la visite matinale de l’inspectrice :  

- Bonjour Saeko ! dit-elle en accueillant la nouvelle venue avec un large sourire. Tu es bien matinale …Je te sers quelque chose ?  

- Un café, s’il te plaît, répondit Saeko en s’asseyant sur un des tabourets. Umi est là ? J’ai besoin de lui parler…  

- Oui, il est dans la réserve…Mais qu’est-ce qui se passe ?  

Miki était un peu étonnée. D’habitude c’était à Ryo à qui Saeko faisait appel quand elle avait besoin d’aide. Il devait se passer quelque chose de grave pour qu’elle veuille y mêler Falcon.  

Voyant l’inquiétude se peindre sur le visage de la barmaid, Saeko la rassura d’un sourire.  

- Ne t’inquiètes pas, Miki. J’ai simplement besoin que Falcon joue les gardes du corps pour un de mes amis…Rien de très dangereux…  

- Je vois…Je parie que tu as demandé à Ryo et quand il a su que le client était un homme il a refusé...  

- Tu as deviné…Je crois que j’aurai pu le convaincre mais notre Etalon avait la tête ailleurs…  

- Laisse moi deviner ? Une jolie fille je suppose ? dit Miki  

- Oui, répondit Saeko. Si jolie que Ryo m’a carrément envoyé balader…  

Elle avait été un peu vexée mais surtout très amusée par la réaction de Ryo. Elle se demandait qui pouvait bien être cette mystérieuse jeune femme qui avait réussi à faire tourner la tête de l’Etalon…. Miki, elle, n’en croyait pas ses oreilles : Ryo avait délaissé Saeko pour une autre femme…Elle aurait donné cher pour voir la tête de l’inspectrice à ce moment là…  

- D’ailleurs, ajouta Saeko. Il n’a pas passé la nuit chez lui. Je suis allée à son appartement ce matin, il n’y avait personne…  

- Tu ne risquais pas de le trouver chez lui, dit Falcon qui venait de sortir de la réserve. Ryo s’est absenté de Tokyo quelques jours…  

- Tu veux rire ?! s’exclama Saeko.  

Elle n’en revenait pas que Ryo ait quitté Shinjuku. Depuis qu’elle le connaissait, il n’avait jamais déserté la ville. Et voila qu’il prenait des « vacances » sans même avertir personne, à part Falcon…  

- Ryo m’a dit qu’il avait besoin de repos après toutes les affaires que tu lui as confiées, expliqua-t-il. Et au fond, il n’a pas tord. Tu as beaucoup fait appel à lui ces derniers temps et il a le droit de se reposer…  

Cette explication laissa les deux jeunes femmes perplexes. Ce comportement n’était pas le genre de City Hunter.  

- Et est-ce qu’il y a un moyen de le joindre ? demanda Saeko.  

- Je sais où il est, répondit Falcon. Et si on a besoin de lui, je le contacterai. Mais ne t’inquiète pas, il m’a prévenu que tu avais besoin de quelqu’un pour assurer la protection de ton ami et je le ferais.  

Saeko s’avoua vaincue. L’attitude de Ryo attisait sa curiosité mais elle savait qu’elle ne tirerait aucune information de Falcon. S’il y avait bien un homme qui savait garder un secret c’était lui.  

Elle avala donc son café puis dit à Umi qu’elle le contacterait pour lui donner plus d’informations sur sa mission.  

Une fois le lieutenant parti, Miki se tourna vers son mari en lui lançant un regard interrogateur :  

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda celui-ci.  

- Et bien j’attends que tu me donnes quelques explications, répliqua Miki. Ryo s’enfuit de Tokyo comme un voleur sans prévenir personne et toi tu as l’air de trouver ça normal….  

- Je te l’ai déjà dit : il avait envie de souffler quelques jours. C’est compréhensible non ?  

- Connaissant Ryo ça m’étonne, fit Miki  

Elle réfléchit quelques secondes puis un sourire se dessina sur ses lèvres :  

- Il ne serait pas parti en escapade amoureuse ? Saeko m’a dit qu’il avait une nouvelle petite amie…C’est ça n’est-ce pas ?  

Falcon se contenta de secouer la tête en disant qu’elle se faisait des idées. Ryo lui avait expliqué toute l’histoire : la fausse mort d’Hisaishi, le décès de sa fille aînée, la fuite de Kaori au Japon et sa mission de protéger la jeune femme.  

Le nettoyeur lui avait demandé de lui prêter son chalet quelques jours en lui demandant de rester discret. Et c’est bien ce que Falcon comptait faire. Il ne voulait pas mettre la cliente de Ryo en danger. Rien ne disait qu’Ayaki cherchait sa femme au Japon mais il valait mieux ne pas prendre de risque, avec ce genre d’individu on ne savait jamais à quoi s’attendre…  

*****************  

Au même moment, à une centaine de kilomètres de la capitale, un 4X4 se gara devant un chalet en bois.  

Kaori sortit de la voiture et regarda autour d’elle. Cette maison était située en plein cœur de la forêt. Il n’y avait aucun signe de civilisation aux alentours, juste une nature verdoyante.  

Ce dépaysement n’était pas pour déplaire à Kaori. Elle avait toujours adoré la campagne. Pourtant, elle ne s’attendait pas à ce que Ryo la conduise dans un tel endroit.  

Ce matin quand il avait débarqué chez elle, Kaori croyait naïvement qu’ils iraient dans une salle de gym, pas dans un chalet perdu au milieu de nulle part. Elle se demandait encore si elle avait fait le bon choix en acceptant cette offre. Mais c’était trop tentant. Si Ryo lui apprenait à se battre alors elle aurait tous les atouts en main pour être une véritable professionnelle.  

Ryo était bien loin de se douter du plan de vengeance qui avait germé dans l’esprit de sa protégée. Pour lui, Kaori avait une arme uniquement pour se défendre. Il ne lui serait jamais venu à l’idée que la jeune femme cherchait à venger la mort de sa sœur.  

Le nettoyeur l’avait conduit dans le chalet de Falcon pour veiller sur elle plus facilement. Ici, elle serait en sécurité. C’était la solution parfaite…  

« …mais pour moi peut-être pas » songea Ryo en admirant la jeune femme qui était devant lui.  

Elle portait un court short en jean qui dévoilait ses jambes sublimes et un petit top qui moulait son buste aux formes parfaites. Elle était vraiment splendide et à cette vue le mokkori du nettoyeur réagit aussitôt.  

Ryo se rabroua mentalement. Vivre 24h /24h avec une telle créature n’allait pas être facile.  

Inspirant fortement,il ouvrit le coffre de la voiture pour sortir leurs bagages. S’emparant des deux sacs il se dirigea vers la maison. Kaori lui emboîtât le pas.  

Une fois à l’intérieur, elle ouvrit les volets pour laisser entrer la lumière puis rejoignit Ryo qui venait de déposer les affaires dans la chambre. C’est alors que Kaori s’aperçut que cette chambre était la seule et unique de la maison.  

- Je peux savoir où vous allez dormir ? dit-elle en se demandant si elle avait bien fait de suivre cet homme qu’elle connaissait si peu.  

- Eh bien dans le lit, répondit Ryo. Généralement c’est à ça qu’il sert …  

- Et vous allez dormir dans ce lit avec MOI ?  

- A moins que vous ne vouliez dormir par terre, oui…Beaucoup de femmes aimeraient être à votre place. Partager son lit avec l’Etalon de Shinjuku est un privilège…  

Kaori le détailla alors avec un regard septique :  

- L’étalon de Shinjuku, mon œil, dit-elle sur un ton moqueur. Je ne vois aucun étalon ici…  

Amusé par cette répartie, Ryo s’approcha dangereusement de Kaori. Il passa sa main sous son menton pour qu’elle le regarde dans les yeux.  

Troublée par ce regard sombre, Kaori se sentit comme paralysée. Elle n’esquissa pas le moindre geste quand elle vit le visage du nettoyeur se rapprocher du sien.  

Leurs lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Elle pouvait sentir le souffle chaud de l’homme près de sa bouche.  

Mais alors qu’il allait frôler ses lèvres, Ryo dévia légèrement de sa trajectoire et l’embrassa pudiquement sur la joue ; ce qui n’empêcha pas Kaori de tressaillir à cette caresse.  

Satisfait du résultat, Ryo lui lança un clin d’œil espiègle :  

- Regardez l’effet que je vous fais avec un simple baiser, alors imaginez le reste, murmura-t-il.  

Et rien qu’à la pensée de ce que pouvait être « le reste », Kaori rougit violemment….  

*********************  

Hong-Kong  

La nuit venait de tomber sur la ville. Dans les allées d’un cimetière, un homme avançait d’un pas lourd, un bouquet d’œillets à la main.  

Il s’arrêta devant une immense stèle. Sur le marbre blanc, un nom gravé était venu s’ajouter à celui de sa femme. :  

« Sayuri Hisaihi 12 mai 19XX- 13 janvier 19XX »  

Il ne put empêcher sa main d’avoir un léger tremblement. « Sayuri, ta vie n’aurait jamais dû se terminer si tôt…Tu n’avais encore rien vécu… ».  

L’esprit tourmenté, il tentait tant bien que mal de refouler sa colère. Haine et douleur, voila tout ce qu’était à présent Junichi Hisaishi. Lui, l’homme le plus puissant de la pègre, jalousé et craint de tous, se retrouvait à pleurer comme un enfant devant la tombe de ses êtres qu’il avait tant aimé et qu’on lui avait arraché prématurément.  

Sa femme d’abord. Hitomi avait à peine 28 ans quand elle avait pris une balle à la place de son mari. Et puis, le même drame était arrivé à sa fille. Il avait l’impression que l’histoire se répétait encore et encore. Mais il espérait briser ce cercle infernal et s’était juré que Kaori ne subirait pas le même sort.  

Il la savait en sécurité avec Saeba. Maintenant il pouvait se concentrer à sa tâche l’esprit tranquille.  

Junichi déposa le bouquet au pied de la tombe, en murmurant « à bientôt peut-être… ».  

Un peu plus loin, adossée à sa voiture, Katrina observait cet homme qui était son amant depuis 5 ans maintenant, et songea à quel point elle l’aimait.  

Au début, elle pensait que leur histoire serait brève, une simple passion physique. Mais au fil du temps, l’amour avait fait son apparition. Et aujourd’hui, elle souffrait à l’idée que l’homme qu’elle aimait allait se jeter dans la gueule du loup.  

Quelle folie de vouloir défier Ayaki ! Elle savait qu’il courrait tout droit à la mort en faisant cela. Et même si par miracle, il arrivait à s’en sortir vivant, il se livrerait à la police. Dans les deux cas, elle le perdrait…  

« Mais je ne te laisserai pas faire. Il est hors de question que tu finisses derrière les barreaux…Je ferais tout pour te faire changer d’avis. Quant à Ayaki, il m’a promis qu’il te laissera en vie, à une seule condition bien sûr… »  

Et cette condition, elle s’apprêtait à la remplir. Elle sortit son portable de sa poche et composa un numéro. Après quelques sonneries, une voix masculine se fit entendre :  

« - Allô ?  

- C’est moi…C’est Katrina…  

- Où est-elle ? demanda simplement son interlocuteur.  

- Au Japon, à Tokyo.  

- Parfait, vous avez rempli votre part du contrat…  

- Alors j’espère que vous remplirez la vôtre, répliqua la jeune femme  

- Vous avez ma parole… »  

Après ce bref échange, Katrina raccrocha. Elle n’éprouvait aucune culpabilité après ce qu’elle venait de faire. Si Junichi était prêt à tout pour sa fille, elle était prête à tout pour lui…Après tout, Kaori était protégée par le nettoyeur numéro 1 du Japon. Avec Saeba à ses côtés, elle ne craignait rien. Du moins, Katrina l’espérait…  

*************************  

Kaori se laissa tomber sur le lit. Son corps lui faisait souffrir le martyr. Pour cette première journée d’entraînement, Ryo ne l’avait pas ménagé. Jogging de plusieurs kilomètres dans la forêt, séances d’abdominaux et de pompes…Son corps en était encore tout endolori…D’habitude, elle pratiquait la danse et l’aérobic pour se maintenir en forme. Mais l’entraînement de Ryo, ou plutôt « l’échauffement » dixit le nettoyeur, lui prouvait qu’elle n’était en si bonne forme physique que ça…  

Heureusement, la douche qu’elle avait prise lui avait fait le plus grand bien…  

Après quelques minutes, elle se décida à se lever, revêtit un jean et un débardeur blanc. Alors qu’elle sortait de la chambre, elle sentit une drôle d’odeur venant de la cuisine. Ryo s’était proposé pour faire le dîner mais vu la fumée noire qui sortait de la cuisine, elle doutait des talents de cuisinier du nettoyeur.  

Kaori se précipita dans la cuisine et ouvrit la fenêtre pour faire sortir la fumée.  

Se tournant vers Ryo, elle ne put que constater les dégâts :  

- Vous êtes doué pour jouer de la gâchette mais pas pour la cuisine, dit-elle, un brin moqueuse. Allez plutôt vous asseoir dans le salon et laissez-moi faire…  

Ryo ne put qu’être d’accord. Il avait voulu jouer les cuistots mais n’avait décidément pas les capacités pour.  

Il alla s’installer dans le canapé et croisant les bras derrière la nuque, ferma les yeux pendant que Kaori s’affairait dans la cuisine.  

La jeune femme avait été très courageuse aujourd’hui. Le programme d’entraînement qu’il lui avait concocté n’était pas de tout repos, mais pas une fois elle n’avait montré sa douleur ou son épuisement. Et c’est pour ça qu’il était fier d’elle…  

Mais demain, ils passeraient aux choses sérieuses…Et par choses sérieuses, Ryo entendait les combats au corps à corps. A cette pensée, le visage du nettoyeur prit un aspect libidineux des plus évocateurs…Mais il se reprit bien vite, s’il se mettait à imaginer des scènes coquines avec Kaori, il ne répondrait plus de rien…  

Au même moment, la jeune femme sortit dans la cuisine tenant dans ses mains, un plat dont la bonne odeur émoustilla les papilles du nettoyeur.  

« Elle sait manier une arme et en plus elle est bonne cuisinière…Elle est vraiment la femme parfaite » pensa le nettoyeur, en omettant volontairement d’ajouter : « parfaite pour moi… »  

*************************  

Aéroport de Tokyo  

Alors que l’avion amorçait son atterrissage, Tenshi boucla sa ceinture et se cala confortablement dans son siège.  

Son regard se portait sur la ville qu’il apercevait à travers le hublot :  

- Tokyo…C’est donc ici que tu te caches, dit-il en jouant distraitement avec le verre de whisky qu’une hôtesse venait de lui servir.  

Un petit sourire diabolique se dessina sur ses lèvres :  

- Je vais d’abord m’occuper de toi Kaori, et après se sera le tour de ton père…Ainsi, ça en sera définitivement fini de la famille Hisaishi…Une bonne fois pour toutes…  

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