Capitolo 9 :: Juste un moment pour toi et moi

Pubblicato: 21-01-08 - Ultimo aggiornamento: 21-01-08

Commenti: Désolé mais ma connection internet n'est oas au meilleur de sa forme en ce moment et bug tout le temps, donc je me suis trompé de fic!!! Désolé°__°

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CHAPITRE MAL PLACE NE PAS EN TENIR COMPTE!!!!  

« Ryo mais qu’est-ce que tu fais ici ? »  

Elle se tenait devant moi vêtue seulement d’une simple serviette. Visiblement gênée de la situation, son beau visage vira au rouge carmin. « Dieu qu’elle est belle ! » pensais-je pendant que je la détaillais d’un regard avide…Je ne perdais pas une miette de ce délicieux spectacle…  

Je ne mettais pas rendu compte que je m’étais approché si près d’elle. Ce n’est que quand ma main se posa sur sa joue que je m’en aperçu.  

Je laissais cette main dessiner lentement les contours de son visage…Elle ne pouvait pas imaginer à quel point, elle m’avait manqué cette nuit. C’était tellement nouveau et étrange cette sensation pour moi : me sentir si attaché à quelqu’un que je connaissais à peine…  

On s’était quitté il y a à peine quelques heures mais déjà j’éprouvais le besoin de la revoir.  

Il était à peine sept heures quand j’étais arrivé chez elle mais, à ma grande surprise, je n’y avais trouvé personne. C’était la gardienne de l’immeuble qui m’avait appris que Kaori était partie très tôt ce matin. J’avais donc décidé de l’attendre.  

Quelques heures plus tard, une voiture noire s’arrêtait devant l’immeuble et Kaori en était descendu. J’eus brièvement le temps d’apercevoir le conducteur du véhicule et avait reconnu Hisaishi. Mes points s’étaient serrés en voyant ce sale type. Qu’est-ce qui lui avait encore fait? Car j’avais bien vu l’air triste qu’affichait Kaori en descendant de la voiture…Son père ne lui avait sûrement pas donné rendez-vous de si bon matin juste pour une petite réunion de famille.  

Il fallait vraiment que je commence à élaborer un plan pour réussir à sortir Kaori de l’organisation de son père. Ce ne serait pas une simple affaire mais je ne voulais pas la laisser entre les mains de cette ordure, même si c’était son père.  

Enfin, oublions Hisaishi pour le moment…Pour l’instant, tout ce qui m’intéressait c’était la délicieuse créature que je tenais maintenant dans mes bras. D’ailleurs, à bien y penser et même si j’appréciais beaucoup cet accueil, je n’avais toujours pas eu mon bisou matinal moi…  

Lentement je me penchais vers elle pour venir cueillir ses lèvres. Je vis ses pupilles se dilataient de surprise et elle détourna légèrement le visage ne m’offrant que sa joue…Mais je ne m’avouais pas vaincu pour autant et mes lèvres, après avoir tendrement frôlée sa joue, migrèrent vers son coup pour finir par la peau délicate des épaules.  

Je le sentis frémir à ce contact et elle laissa échapper mon prénom dans son soupir :  

- Ryo…  

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- Ryo…  

J’avais laissé échapper son prénom d’une voix rauque que je ne me connaissais pas.  

J’avais été surprise de le voir se pencher vers moi pour m’embrasser et idiote que j’étais, je n’avais rien trouvé de mieux que de détourner la tête.  

« Non mais qu’elle gourde, je te jure ! » pensai-je.  

Mais ma réflexion s’arrêta là, je sentais ses lèvres qui quittaient ma joue pour se promener le long de mon coup puis sur mon épaule.  

- Humm, Ryo, murmurais-je encore tandis qu’il venait taquiner les nerfs de mon coup.  

Mes mains remontèrent le long de son dos et finirent par se perdre dans sa chevelure brune.  

Je sentis un frisson parcourir ma colonne vertébrale et mon corps se pressa contre celui de Ryo, réclamant sa chaleur.  

Hier soir, lorsqu’il m’avait quitté devant mon appartement, je m’étais sentie presque frustrée.  

Le baiser que nous avions échangés avait beau être passionné, j’avais eu envie de plus, de beaucoup plus que ce simple baiser.  

Et maintenant encore, j’avais envie que ses mains viennent caresser mon corps, je voulais sentir ses lèvres frôler chaque partie de mon être…  

« Seigneur mais comment cet homme arrive-t-il à me mettre dans un état pareille… »  

Sans plus attendre, je m’écartais légèrement de lui. Il me regarda un instant sans doute étonné.  

Puis je passais mes bras derrière son coup et posais mes lèvres sur les siennes.  

L’instant d’étonnement passé, il passa ses bras autour de ma taille et me serra étroitement contre lui…  

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Son geste m’avait totalement pris au dépourvu. Lorsqu’elle s’était écartée j’avais cru que je l’avais un peu trop brusqué puis ses lèvres vinrent se poser sur les miennes me prouvant combien je m’étais trompé…  

Si je m’étais écouté, je l’aurai débarrassé de sa serviette et je l’aurai emmené jusqu’au canapé pour lui faire l’amour pendant des heures. J’avais un besoin presque vital de caresser sa peau, son corps que je devinais tout en courbes. Mais je repris le contrôle de moi-même…Quelque chose me disait que sur ce plan là Kaori n’étais pas aussi expérimentée que moi. Et je ne voulais surtout pas brusquer les choses…  

Alors quand notre baiser pris fin, je lui dis :  

- Mon ange, tu ferais mieux d’aller t’habiller…  

- Pourquoi ? me demanda-t-elle naïvement  

- Parce que je suis à deux doigts de te sauter dessus et même si j’en meurs d’envie, crois moi, je pense que ce n’est pas le bon moment…  

Elle sembla comprendre ce que je voulais dire et s’éloigna de moi en laissant échappé un petit soupir.  

Alors qu’elle se trouvait dans sa chambre, je me rappelais l’objet de ma visite et je lui dis :  

- Kaori, si j’étais toi j’enfilerai aussi un maillot de bain…  

- Ah, et pourquoi ? me demanda une voix étonnée provenant de la pièce voisine  

- Parce que je t’emmène à la plage…  

Un large sourire éclaira son visage et je compris que mon idée avait trouvé preneur.  

- C’est vrai ? me demanda-t-elle visiblement ravie. Mais c’est génial ça fait une éternité que je suis pas allée à la plage…  

- Donc j’ai eu une bonne idée, disais-je avec un sourire taquin.  

- Excellente même !  

Elle disparue de nouveau derrière la porte pour réapparaître quelques minutes plus tard vêtue d’un petit short en jeans et d’un court débardeur noir.  

- Tu viens, dit-elle en me prenant par la main. On y va…  

Elle m’adressa un sourire radieux et d’un geste je l’emmenais à moi pour l’embrasser tendrement sur le front. « Dieu qua cela allait être difficile de lui résister en la voyant en maillot de bain alors que j’étais à deux doigts de craquer en la voyant vêtu ainsi… » me disais-je alors qu’elle me tirais avec impatience vers ma voiture…  

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Parfaite. Ca avait été une journée vraiment parfaite. Ca avait été si bon de passer une journée loin de tout…D’oublier ses soucis, se sentir enfin libre…Et il n’y avait qu’avec lui que je me sentais ainsi…  

On était maintenant dans la voiture de Ryo qui nous ramenait vers Tokyo. A vrai dire je n’avais pas du tout envie de rentrer mais il le fallait bien…En soupirant, je fermais les yeux pour mieux graver en moi le souvenir de cette journée idyllique.  

Nous avions pratiquement la plage pour nous tous seuls et Ryo avait trouvé un endroit à l’abris des regards indiscrets.  

Je n’avais pu m’empêcher de le dévorer des yeux. Lui avait eu un avantage sur moi ce matin mais c’était la première fois que le voyais ainsi et j’avais constaté à quel point il était très bel homme.  

Il avait surpris mon regard et c’est sans doute pour ça qu’il s’était penché vers moi pour m’embrasser. Ses lèvres avaient repris l’exploration qu’elles avaient entamés ce matin mais cette fois elles s’étaient aventurées bien plus loin…  

Je pouvais encore sentir ses baisers langoureux sur la naissance de ma poitrine, dans mon coup, sur mon ventre…C’était comme s’il, par ses caresses, il m’avait marqué d’une trace indélébile…  

Mais je n’étais pas en reste non plus. J’avais eu tout le loisirs d’explorer son torse musclé, ses abdominaux si bien dessinés et son dos…J’avais enfin pu connaître le goût de sa peau.  

Pourtant, au bout d’un long moment de cette tendre étreinte, je m’étais tendu sans savoir pourquoi. Ou plutôt si en le sachant trop bien justement…  

J’avais peur de le décevoir, de ne pas être à la hauteur. Et encore une fois, Ryo avait parfaitement réagi : « Je te promet que j’attendrai que tu sois prête… » m’avait-il murmurer à l’oreille.  

Je sentis que la voiture s’arrêtait et la main de Ryo vint me caresser la joue :  

- Kaori…Mon ange, tu dors ?  

- Humm, non…C’est juste que j’étais bien. Je n’ai pas envie de bouger, c’est tout…  

- Tu préfères que je te ramène chez toi si tu es fatigué…  

J’ouvris alors les yeux que j’avais gardés clos et lui adressa un regard pétillant.  

- Pas question ! Je t’ai promis un bon repas pour te remercier de cette journée alors je te le ferai…  

- Dans ce cas si c’est une promesse…Allons y…  

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Je ne savais vraiment pas si c’était une bonne idée de l’avoir emmenée chez moi.  

Pour me remercier de cette journée, elle m’avait proposé de me préparer à dîner à mon appartement. Et moi j’avais dit « oui » sans penser que cela mettrai mon self-contrôle à rude épreuve…  

Je ne savais déjà pas comment j’avais fait pour ne pas craquer aujourd’hui quand je l’avais vu dans son bikini noir, minuscule à mes yeux.  

Avec une autre femme je n’aurai pas hésité. Mais avec elle, c’était totalement différent. J’avais trop de respect pour la traiter comme je traitais les autres.  

C’était différent parce que pour elle j’éprouvais bien plus qu’une simple attirance…J’éprouvais, oui utilisons le bon mot, de l’amour.  

Moi qui n’avais jamais été amoureux voila que ça me tombait dessus d’un seul coup, si rapidement en plus…Comme quoi la vie peut parfois nous réserver de belles surprises.  

Nous étions maintenant tout les deux dans mon appartement. Je montrais la cuisine à Kaori et tandis qu’elle déballait les courses que nous avions achetés sur le chemin du retour, elle me conseilla d’aller prendre une bonne douche.  

- Tout seul ? demandais-je en passant mes bras autour de sa taille et plongeant mon visage au creux de son coup. Tu ne veux pas venir me tenir compagnie ?  

Je disais cela pour la taquiner un peu et quand je relevais la tête, je constatai que le rouge ornait ses joues mais elle me lança un regard taquin :  

- Si tu veux, répondit-elle sur un ton mi amusée mi provocateur avant de m’embrasser.  

Un grognement de plaisir m’échappa. Si mon ange se transformait en séduisante tentatrice comment allais-je résister moi ?  

D’ailleurs, je ne le pouvais pas et a l’évidence, elle non plus…Elle venait de mettre fin à notre baiser pour empoigner mon tee-shirt et l’envoyait valser à l’autre bout de la cuisine.  

Sans plus attendre, je la pris par la taille et l’assit sur la table de la cuisine. Instinctivement, ses longues jambes s’enroulèrent autour de moi.  

- Kaori, murmurai-je tout contre ses lèvres. Si…Si tu ne veux pas…  

- Tais-toi, me répondit-elle en souriant. Tu parles trop parfois…  

- Ah, c’est comme ça, attend un peu ma belle…  

J’entrepris de me venger en venant mordiller le lobe de son oreille. Mon attaque fut vite récompensée par un petit cri.  

- Kaori, mon ange…je t’ai…  

J’allais prononcer ces trois petits mots quant soudain une voix en colère nous firent sursauter :  

- Ryo mais qu’est-ce que ça veut dire ? s’écria cette même voix.  

Relevant la tête, j’aperçus une jeune femme brune qui se tenait devant nous les bras croisés et visiblement très en énervée.  

Une lueur de colère passa dans mon regard tandis que je regardais l’importune et je lui demandais aussitôt :  

- Reïka ! Mais qu’est-ce que tu viens fiche ici, bon sang ?!  

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