Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: stella31

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 16-04-07

Ultimo aggiornamento: 21-01-08

 

Commenti: 96 reviews

» Scrivere una review

 

General

 

Disclaimer: Les personnages de "Droit au bonheur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: Droit au bonheur

 

Capitolo 3 :: Une brève rencontre....

Pubblicato: 01-05-07 - Ultimo aggiornamento: 01-05-07

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Hong-Kong- Résidence Ayaki  

 

 

Tenshi raccrocha le téléphone d’un geste rageur :  

 

- 3 mois ! Ca fait 3 mois que Kaori a disparue et aucun de mes hommes n’a réussi à lui mettre la main dessus ! s’écria-t-il. A croire que cette bonne femme c’est volatilisé !  

 

- Modère ton langage, répondit son père. C’est quand même de ta femme dont tu parles.  

 

Tenshi ne put retenir un petit rire ironique. Sa femme…Dire que cette grue avait réussi à l’embobiner, qu’elle lui avait fait croire qu’elle l’aimait. Alors que toute cette mascarade, ce mariage, n’avait que pour but de permettre à Sayuri de s’enfuir. Et ce plan c’est Kaori qui l’avait montée de A à Z, il le savait maintenant….Et il c’était fait avoir comme un débutant, trop subjugué par la beauté angélique et le charme innocent de sa promise…Mais plus qu’un homme trahi, il était un homme blessé, car de cette femme, il avait fini par en tomber amoureux. Mais maintenant cet amour semblait avoir disparu pour laisser place à un sentiment plus insidieux : la vengeance.  

 

« Tu m’as humilié Kaori et tu vas le payer très cher ! » dit-il en tapant d’un point rageur sur son bureau.  

 

Contrairement à son fils, Kenji, lui, était très calme. Il ne voyait pas trop où était le problème. Tenshi était enfin à la tête de l’organisation et c’est tout ce qui comptait à ses yeux. Que son épouse se soit enfuie peu importe, Tenshi était le chef et régnait maintenant sur une grande partie du cartel asiatique. Il ne devait pas perdre de vue ce fait et se consacrer à sa tâche.  

Kenji ne voulait que tous les efforts qu’il avait mis depuis des années pour évincer les Hisaishi soient réduits à néant pour une simple question d’amour propre.  

Il écrasa son cigare et dit sur un ton ferme :  

 

- Calme toi un peu! D’ailleurs je ne vois pas pourquoi tu es si surpris que ça…Tu oublis de qui Kaori est la fille. Hisaishi a fait de ses filles ses parfaites héritières, il leur a tout appris et a commencé par l’art du mensonge. Ta Kaori a beau avoir l’air d’un ange, elle est loin d’être idiote et naïve…  

 

Il marqua un temps de silence avant de reprendre :  

 

- Mais arrêtons de parler d’elle maintenant. Il y a beaucoup plus important : tu es le chef de la plus puissante organisation d’Asie, alors au lieu de te lamenter sur ton sort de pauvre mari abandonné, tu ferais mieux de te mettre au travail ! Nous avons fait trop de sacrifices pour que tu viennes tout gâcher, compris fils ?  

 

Le ton employé était dur et sans appel mais Tenshi savait que son père avait raison. Pourtant, il ne perdait pas de vue une idée tenace :  

« Ne crois pas que j’abandonnerai l’idée de faire payer à ma si jolie épouse l’humiliation qu’elle m’a fait subir…. » se fit-il comme promesse.  

 

************  

 

Tokyo, au même instant…  

 

 

« Tenshi je te ferais payer le mal que tu as fait à ma sœur… »  

 

 

Le regard noisette de Kaori fixait la cible qui se trouvait à quelques mètres d’elle. Après quelques secondes de concentration, elle pressa la détente et les balles finirent par atteindrent le point visé, à sa plus grande satisfaction. Pendant les heures qui suivirent, la jeune femme ne dérogea pas à l’entraînement qu’elle s’imposait maintenant depuis des mois et vida chargeur sur chargeur sans s’arrêter.  

Au bout d’un moment, elle finit quand même par poser son arme et tenta de reprendre son souffle.  

 

Elle n’avait jamais aimé la violence et la vue d’une arme l’avait toujours révulsée mais pour la première fois de sa vie, elle était presque reconnaissante à son père de lui avoir appris le maniement des armes. Elle qui pensait ne jamais avoir à s’en servir….  

Mais sa vie avait radicalement changé ces derniers mois. Elle avait d’abord perdu son père puis peu de temps après sa sœur qui était sa meilleure, son unique amie. Et puis il y avait eu ce mariage, ou plutôt cette mascarade de mariage où tout avait basculé.  

Elle c’était faite à l’idée de devoir vivre toute sa vie auprès d’un homme qu’elle n’aimait pas, elle s’était résignée à son sort pour le bien de Sayuri. Et aujourd’hui, elle se trouvait à Tokyo où elle tentait de se construire un semblant de vie. Elle avait trouvé un petit appartement non loin du restaurant où elle travaillait à mi temps comme serveuse. Mais c’était ici, dans ce stand de tirs fréquenté par tout ce que la ville comptait d’hommes de l’ombre, qu’elle passait son temps libre pour s’entraîner.  

 

Son plan pour se venger de son « cher époux » était simple. Elle ne comptait pas s’en prendre directement à Tenshi, même s’il en mourrait d’envie. Elle savait que pour atteindre cet homme au plus profond de lui-même, il fallait s’attaquer à ce qui comptait le plus pour lui : l’organisation Hisaishi. Les Ayaki avaient toujours eu des vues sur la puissante organisation de sa famille. Bien des fois ils avaient tentés de s’en emparer mais sans succès.  

Finalement, la mort de Junichi avait tout réglé pour eux : Tenshi épousait Kaori et prenait ainsi la tête du groupe…De toute façon, Kaori n’avait jamais aimé cette organisation qui l’avait privé d’enfance et qui lui avait volé une partie de sa vie. En démantelant l’organisation de son père, elle se vengerait de son mari mais aussi mettrait fin à ces réseaux mafieux qu’elle détestait tant.  

Mais pour ça, il fallait qu’elle devienne une vraie professionnelle et, malgré son habileté au tir, elle était loin d’avoir atteint son but.  

 

- Bravo gamin ! Tu te débrouilles de mieux en mieux ! dit soudain une voix derrière elle.  

 

Kaori ne sursauta pas, habituée maintenant à ce que Sol, le patron de l’établissement, vienne la féliciter après son entraînement. Elle ne se vexa pas non plus au surnom de « gamin ».  

Avec ses cheveux maintenant court, sa casquette qui cachait en partie son visage et ses vêtements trop larges qui dissimilaient ses formes féminines, elle avait vraiment l’allure d’un garçon manqué. Et Kaori n’avait pas cherché à l’en dissuader. Elle ne voulait pas prendre de risque, même le plus petit, d’être reconnue par quelqu’un.  

 

- On peut dire que tu as une sacrée détente toi ! ajouta Sol en lui donnant une tape amicale dans le dos.  

 

Kaori se contenta de répondre par un petit rire amusé puis elle rangea son arme et salua le patron d’un bref signe de la main en guise d’au revoir.  

 

- Jamais je n’arriverai à lui arracher plus d’un mot à ce gosse, dit Sol en soupirant.  

 

Kaori regagna tranquillement la sortie. Elle était vraiment fatiguée ce soir et il ne lui tardait qu’une chose : aller se coucher.  

 

« Une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien » songea la jeune femme.  

 

Prise par ses pensées, elle ne fit pas attention au jeune homme qui entrait au moment où elle s’apprêtait à sortir.  

 

- Pardon, dit-elle machinalement.  

 

Elle releva légèrement la tête et se fut pour croiser un regard aussi sombre que la nuit.  

Elle observa le visage de sa victime involontaire. Il était vraiment très beau mais Kaori fut surtout touchée par ce mélange de douleurs et de tristesse qu’il affichait. Des sentiments qu’elle comprenait bien puisque c’étaient ce qu’elle ressentait elle aussi.  

Elle ne saurait dire combien de temps, elle resta ainsi à l’observer mais une voix grave la ramena sur terre :  

 

- Ce n’est rien, répondit l’homme.  

 

Se trouvant un peu stupide, Kaori fit un signe de la tête avant de quitter précipitamment l’établissement.  

 

Sans doute étonné par sa réaction, l’homme en question la regarda sortir puis se dirigea vers Sol.  

Celui-ci, apercevant le nouveau venu, l’accueillit avec un franc sourire :  

 

- Ryo ! Qu’est-ce tu viens faire ici ? D’habitude, à cette heure-ci on a plus de chance de te trouver à Kabuki-Cho dans les bras d’une Bunny….  

 

- J’avais du boulot ce soir, confia Ryo. Une mission de Saeko.  

 

 

- Je vois, dit Sol.  

 

Il savait que l’inspectrice de charme confiait à Ryo des missions dangereuse et périlleuses. Et à voir le visage fermé et sérieux qu’abordait le nettoyeur, Sol se doutait que ce boulot n’avait rien d’agréable…  

 

- Allez viens dans mon bureau, dit-il à Ryo. Je vais t’offrir un petit remontant…  

 

Les deux hommes s’éclipsèrent et s’installèrent dans la pièce qui servait de bureau à Sol. Ryo se laissa tomber dans le canapé pendant que Sol leur servait un verre.  

 

- Merci, dit Ryo en prenant le verre de whisky qu’il lui tendait.  

 

- Tu m’as l’air fatigué, nota son ami.  

 

- Ce sont toutes ces missions, répondit Ryo en se frottant les yeux. Que se soit pour Saeko ou pour City Hunter, je n’ai même plus le temps de draguer une femme ! Ma réputation d’étalon va en prendre un coup si ça continu !  

 

S’il n’était assis, Sol en serait tombé à la renverse devant une telle répartie. Ryo l’étonnerait décidément toujours…Comment le plus grand nettoyeur du Japon, craint par tous, pouvait-il avoir des réactions aussi gamines ? A moins que ce ne soit là qu’une façade ? Ryo ne faisait pas le plus beau métier du monde, au contraire, il vivait dans un monde fait de violence et de solitude.  

Certes, il avait des amis, Sol connaissait un peu Mick, Umi et le reste de sa joyeuse bande. Mais il savait aussi que contrairement à l’américain et à Falcon, Ryo, lui, n’avait aucune femme qui partageait sa vie. Des conquêtes d’un soir oui mais pas de femme qui l’attendait à la maison comme Mikki ou Kazue. C’est donc le plus souvent seul qui rentrait chez lui et qu’il supportait sa solitude. Pour une fois, Sol le plaignait sincèrement…  

 

- Au fait, dit soudain Ryo, tu ne m’avais pas dit qu’il y avait un nouveau venu dans le milieu…  

 

- De qui tu parles ? demanda Sol en fronça les sourcils  

.  

- Du gamin à la casquette que j’ai croisé tout à l’heure quand je suis arrivé….Je ne l’avais jamais vu avant…  

 

Il avait eu une étrange impression en croissant ce gosse. Il n’avait pas vu son visage à cause de la casquette qu’il portait mais le nettoyeur avait bien senti qu’il l’avait longuement dévisagé. Pourquoi donc avait-il eu cette réaction ?  

 

- Qu’est-ce que tu sais sur lui ? demanda-t-il encore.  

 

- Pas grand-chose, avoua Sol. Il n’est pas très causant….Je sais qu’il est en ville depuis peu de temps et il vient s’entraîner ici pratiquement tout les soirs…Je dois dire qu’il est un sacré tireur, il en a impressionné plus d’un.  

 

Sol se tu un bref instant pour boire une gorgée de whisky puis continua :  

 

- J’ai l’impression que ce gamin recherche quelqu’un ou du moins que quelqu’un a provoqué sa colère et j’avoue que je n’aimerais pas être à la place de cette personne.  

 

Ryo demeurait silencieux mais sa curiosité était piquée au vif. Généralement quand un ennemi débarquait à Tokyo pour avoir sa peau, ses indics lui fournissaient quelques informations mais là il n’avait pas eu vent de quelconques menaces sur City Hunter. Mais il fallait rester prudent, demain il irait demandé à Falcon de se renseignait. Son réseaux était des plus efficaces, il finirait bien par apprendre quelque chose sur ce nouveau venu. « Reste à savoir dans quelle catégorie, je vais pour te classer petit…Ami ou ennemi ? » se demanda le nettoyeur, l’air songeur.  

 

************  

 

Au même moment…  

 

 

Allongée sur son lit, Kaori fixait le plafond et regardait distraitement les ombres que l’éclat de la lune y faisait danser.  

Mais ses pensées étaient toujours hantées par ce regard sombre qu’elle avait croisé tout à l’heure.  

 

« Cet homme avait l’air si triste, si seul, malgré l’assurance qu’il affichait. D’ailleurs, tout chez lui respirait un certain tourment, une étrange mélancolie… »  

 

La jeune femme finit par lâcher un soupir d’exaspération. Elle se retourna et enfoui son visage dans l’oreiller : « Il faut vraiment que je me sorte cet homme de la tête ! Je ne le connais même pas alors pourquoi me ferais-je du souci pour lui ? » Elle avait déjà assez à faire avec ses propres problèmes, alors elle décida qu’à partir de cet instant elle n’allait plus penser à lui : « Oui, à partir de maintenant, je l’oublie …. »  

Et c’est sur cette bonne résolution que Kaori gagna finalement les bras de Morphée.  

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de