Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Sand

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 06-09-07

Ultimo aggiornamento: 30-01-08

 

Commenti: 133 reviews

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ActionDrame

 

Riassunto: Un psychopathe rode dans la ville, une première victime est à déplorer… Combien de meurtres va-t-il commettre avant d’être arrêté. City Hunter va mener l’enquête mais une affaire personnelle va s’y entrecroiser.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un jour, tu m'appartiendras" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un jour, tu m'appartiendras

 

Capitolo 2 :: Retrouvailles

Pubblicato: 16-09-07 - Ultimo aggiornamento: 16-09-07

Commenti: Salut tout le monde ! Me voici avec la suite de mon histoire qui j'espère, vous emballera que cela a été le cas pour le précédent. Vous rencontrerez deux nouveaux personnages que j'ai tout bonnement empruntés à Hojo donc pas de surprise, lol. Pour finir, je tenais à sincèrement vous remercier pour toutes ces reviews si motivantes. Je remercie donc, par ordre de reviews pour oublier personne, Saintoise, Grifter, Tennad, Kit, Joya, Somomo, Shan in XYZ, Sheena, Stella, Zaza, RKever, Nakite, Phinéas, Shamane, Didinebis, My Melody, Sirine, Angeline, Moon 47, Sophie, Nanou, Cristina et Mel et sans oublier Sayaka pour son mail. Bon fini les bla bla et bonne lecture à tous. Merci pour votre soutien. Gros bisous et àla semaine prochaine.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Se calant fermement sur ses appuis, les mains jointes sur le manche de son Python, Ryo tenait maintenant en joug la roue arrière du véhicule. Alors qu’il s’apprêtait à appuyer sur la gâchette, la voiture s’immobilisa soudainement, quelques mètres plus loin et une Kaori folle de rage en sortit.  

 

- Y’a pas idée de faire des plaisanteries de ce genre ! Fulmina-t-elle en claquant la portière.  

 

Complètement ahuri devant la scène qui se jouait maintenant devant ses yeux, Ryo lâcha lentement la gâchette et dévisagea avec incompréhension sa belle qui revenait vers lui d’un pas martelant.  

 

- Ne t’inquiète pas, c’était une fausse alerte ! Dit-elle en l’embrassant doucement sur la joue, tout en posant une main sur son avant-bras pour lui faire lâcher sa cible.  

 

D’une assurance peu affirmée, un homme sortit à son tour de l’habitacle ; son dos voûté et son regard fuyant exprimaient son malaise devant la méprise qui s’était jouée. Pourtant on lui avait donné l’ordre d’agir ainsi car cette jeune femme appréciait les farces en tout genre, selon ses dires de son protégé.  

 

Rengainant son arme, Ryo surplomba de son imposante stature, l’inconnu qui se dirigeait vers eux. Enlaçant fermement sa compagne par la taille, sa prunelle sombre foudroyait le petit plaisantin qui se dirigeait vers eux.  

Cet homme, à l’allure bedonnante et au crâne légèrement dégarni, semblait raser le sol à mesure que les mètres qui le séparaient de ses « invités », s’amenuisaient.  

 

- Je suis désolé de vous avoir fait peur ainsi. Bredouilla le malheureux, en n’osant faire face à ses interlocuteurs, percevant la fureur du Nettoyeur.  

 

Se dégageant de l’étreinte protectrice dont il avait instinctivement enlacé Kaori, il attrapa le messager par le col de sa veste et le souleva sans mal du sol.  

 

- Qui t’envois ? Interrogea Ryo, d’un ton froid.  

 

Se débattant dans le vide, les yeux écarquillés par la peur, l’inconnu implorait la clémence de ses hôtes.  

 

- Monsieur Natsume m’avait pourtant affirmé que vous auriez apprécié la mise en scène...  

 

- Natsume ? Yoshiki Natsume ? S’étonna Kaori, en posant une main sur l’avant-bras du Nettoyeur qui emprisonnait le pauvre bougre.  

 

Reportant son attention sur sa belle, Ryo, le sourcil froncé, la questionna du regard.  

 

- C’est lui qui vous envoie ? S’enthousiasma la jeune femme.  

 

- Mais de qui tu parles ?! S’énerva le Nettoyeur.  

 

- Une vieille connaissance. Bredouilla Kaori en rougissant légèrement. Mais repose donc ce pauvre malheureux. Se hâta d’ajouter la jeune femme, en guidant le geste de son partenaire, tout en époussetant le smoking du petit homme.  

 

- Tu vas me dire qui s’est à la fin ? S’agaça Ryo.  

 

- Un vieil ami d’enfance… Sourit-elle timidement.  

 

- Et pas n’importe lequel apparemment. Bougonna le Nettoyeur, en croisant les bras, fermement campé sur ses appuis comme s’il attendait la suite des explications.  

 

Le sourire en coin face à la jalousie non dissimulé de son amant, Kaori se détourna vers le messager.  

 

- Il est revenu en ville ? Que voulait-il me dire ? S’impatienta Kaori, comme une enfant devant un sapin de Noël bien garni.  

 

- Je suis donc le manager de Natsume Yoshiki, Monsieur Massao et il m’a demandé de vous remettre cette invitation pour sa prochaine exposition… J’ai eu beaucoup de mal à vous retrouver, vous savez… soupira-t-il comme s’il avait parcouru les divers kilomètres à pied. Vous pouvez convier votre ami si cela vous chante. Ajouta-t-il en jetant un regard en coin sur le Nettoyeur qui faisait mine de ne pas s’intéresser à la conversation.  

 

Et comment ne pouvait-il pas s’y intéresser ! Cet homme, ce Yoshiki machin chose semblait bien trop accaparer l’attention de sa douce. Et que représente-t-il pour elle par le passé et aujourd’hui encore ?  

 

- Maintenant que mon devoir est accompli, je vous laisse et vous dis à très bientôt ?  

 

Sans attendre le moindre mot en retour, le petit homme s’engouffra de nouveau dans sa voiture qui repartit à vive allure.  

 

Alors que Kaori avait encore les yeux pétillants d’admiration sur le carton de visite, Ryo d’un geste vif, se saisit de cet objet de convoitise et le fixa avec dédain.  

 

- Natsume Yoshiki, artiste peintre de renommé international, vous convit à sa nouvelle exposition qui aura lieu, samedi 15 septembre à 20h30… Heureusement qu’il t’a retrouvé sinon tu aurais loupé SA soirée.  

 

- Je suppose que tu ne veux pas venir. Ajouta Kaori, d’un ton taquin, tout en lui subtilisant, à son tour, le précieux carton.  

 

- Bien sûr que si je veux venir… et plutôt deux fois qu’une. Ronchonna-t-il. TON Natsume est peut-être célèbre mais MOI, je ne le connais pas. Clama-t-il d’un ton mesquin.  

 

- Pour commencer, ce n’est pas MON Natsume et ce qui m’étonne le plus c’est que, TOI, tu t’intéresses aux expos de peintures maintenant. Le questionna-t-elle, les mains posées sur les hanches.  

 

- Il est vrai que j’apprécie plus le septième art comme les œuvres du non moins célèbre Marc Dorcel… Ricana-t-il bêtement, en visualisant les films pornographiques de son idole.  

 

- C’est pas vrai. Soupira-t-elle, en secouant la tête de droite et de gauche.  

 

Préférant ne pas relever les paroles du Nettoyeur, Kaori reprit la direction de l’immeuble, le tableau des messages attendrait bien encore un peu.  

 

- Attends Kaori, tu ne m’as toujours pas dit qui était réellement cet homme pour toi ! Je crois que tu ne me dis pas tout ! Ronchonna-t-il.  

 

Coupant net ses interrogations, Kaori lui fit face.  

 

- On en reparlera plus tard si tu le veux bien.  

 

Comme soudainement frapper de plein fouet par un simple détail, un large sourire se dessinant sur ses lèvres, la jeune femme se rendit enfin compte de la tenue débraillée du Japonais. Rebroussant chemin, elle rabattit les pans de la veste sur le torse dénudé de son partenaire de cœur et lui murmura à l’oreille.  

 

- Mais ce qui compte le plus à présent, c’est que tu ne prennes pas froid, non ?  

 

- Je connais un bon moyen de me réchauffer. Sourit-il malicieusement.  

 

Alors que ses gestes se faisaient plus pressant, le Nettoyeur stoppa soudainement sa progression alors que Kaori se laissait submerger par les émotions intimes qui naissaient en elle.  

 

- Ne crois pas que je vais lâcher cette affaire ? Murmura-t-il en lui mordillant l’oreille pour la planter subitement là pour regagner leur appartement.  

 

- Mais de quoi tu parles ? S’offusqua-t-elle, les pommettes rosies. Ne me dis pas que c’est encore Natsume ! Je te parle Ryo ! Cria-t-elle, en lui emboîtant le pas.  

 

Certain de son effet, le Nettoyeur se contenta de disparaître en entrant précipitamment dans leur immeuble et par de grandes enjambées précipitées, regagné leur appartement.  

De son « perchoir », Ryo sondait chaque mètre carré environnant.  

 

- J’aurais pourtant juré qu’une menace rôdait…  

 

- Ryo, à quoi tu joues ! S’offusqua la jeune femme, rougie par l’effort mais aussi par une légère frustration.  

 

- Tu semblais bien occupée à autre chose, tout à l’heure… Où est mon petit Natsume d’amour… Minauda-t-il en se dandinant, la bouche en cœur.  

 

- Arrête tes idioties ! Fulmina Kaori en lui balançant en pleine figure, un coussin du canapé.  

 

Tel le fauve happant sa proie, Ryo bondit sur sa compagne qui bascula sur le sofa ; poussant un petit cri de surprise, la jeune femme était, belle et bien, prisonnière de son amant.  

 

- Mais qu’est-ce que tu fais ? Murmura-t-elle alors qu’il couvrait son cou d’une nuée de baisers.  

 

- Je vais te faire oublier une bonne fois pour toute, ton Natsume. Avoua-t-il dans un râle.  

 

Dans un soupir de plus en plus équivoque, Kaori gémissait en se trémoussant sous les assauts sulfureux de l’Etalon. Les mains expertes trouvaient déjà une faille sous la barrière de tissu pour venir effleurer les courbes généreuses de la jeune femme.  

 

- Ryo… Ryo… Haleta-t-elle, alors que les gestes se faisaient plus sauvages et faisaient sauter les petits boutons du chemisier.  

 

Les lèvres gourmandes prirent le relais des doigts vicieux qui palpaient frénétiquement la poitrine de la soumise.  

 

***  

 

Alors que la fièvre s’emparait du corps des deux amants, la frénésie habitait un autre protagoniste. Les doigts crispés sur le volant, les yeux rivés sur l’immeuble de briques rouge, sa folie se lisant maintenant sur son visage ; le chauffeur d’une voiture embusquée, pouvait maintenant laisser libre cours à ses émotions. En apercevant cet homme alerte, accourir pour sauver sa future proie, il comprit immédiatement que la partie serait plus serrée mais cela faisait que pimenter le jeu. Songea-t-il en souriant machinalement.  

 

- Ce sera bientôt ton tour, ma belle. Tu seras mon apothéose. Il t’a secouru cette fois mais lorsque je me chargerais une bonne fois pour toute de ton compte, il ne sera pas là pour te sauver. Sourit-il en remettant le contact et se glissant dans la circulation qui se faisait un peu plus dense maintenant.  

 

***  

 

Dans le sous-sol de la morgue, Saeko, un mouchoir devant le nez, écoutait scrupuleusement les indications données par le coroner.  

 

- Cette jeune femme est morte il n’y a que quelques heures seulement. En observant la rigidité cadavérique, cela ne s’est produit vers vingt deux heures, hier soir. Pauvre enfant… Elle n’a pas souffert et heureusement pour elle, cet unique coup de couteau en plein cœur comme vous pouvez le constater... Clama le légiste en dévoilant la poitrine meurtrie de la jeune femme, tout en insistant sur la plaie ouverte. A provoqué sa perte…  

 

- Il n’y a pas de traces de luttes ? Questionna l’inspectrice, en détournant son regard de la table d’autopsie, prise par des hauts le coeur.  

 

- Elle n’en aura pas eu le loisir. Elle a été tout bonnement droguée. Poursuivit le praticien, en se saisissant d’un petit plateau en acier. Si vous prenez le temps d’observer son estomac…  

 

- Non merci, très peu pour moi. Acheva Saeko, en secouant les mains devant le « présentoir » du Médecin.  

 

- Très bien… Dit-il en haussant les épaules. Et bien, je disais, qu’en faisant une analyse stomacale, nous avons retrouvé des restants de son repas… D’ailleurs, elle a eu un sacré dîner… Langouste… Feuilletés de caviar…  

 

- Docteur ! Pardonnez moi ! Mais je ne suis pas ici pour connaître le menu gastronomique de cette femme avant qu’elle ne décède ! S’insurgea l’inspectrice.  

 

- Très bien ! Très bien ! Alors où en étais-je ? Ah oui ! Ces résultats nous ont révélé aussi la présence d’un paralysant musculaire… Je ne vous donnerais pas le nom scientifique de ce produit car cela ne vous apporterait rien de concret… C’est un puissant sédatif que tout Hommes de profession médicale, peut obtenir…  

 

- Donc autant chercher une aiguille dans une meule de foin. Soupira la jeune femme, en s’asseyant lourdement sur une chaise en retrait. Avait-elle des effets personnels ? Avez-vous trouvé la moindre petite chose pour me faire progresser dans mon enquête ? Demanda-t-elle d’un ton morne.  

 

- Malheureusement rien, pas un papier d’identité… Aucune tâche de naissance... Ni même d’intervention dentaire pour la répertorier chez mes confrères…. Mis à part, ses activités voluptueuses, c’est la seule chose que je puisse vous affirmer.  

 

- A-t-elle été violentée ?  

 

- Non… mais je dois vous dire une dernière chose… Les mèches de ses cheveux…  

 

- Hé bien ! S’impatienta-t-elle.  

 

- Elles ont du être coupées par l’arme du crime… Car voyez-vous… Sur la pointe de ses mèches… Vous pouvez apercevoir de minuscules particules de sang… Dit-il en montrant les cheveux clairs légèrement ombrés. Et bien, c’est l’ADN de votre victime… La personne que vous recherchez, les a délibérément sectionnées… Peut-être est-ce un fétichiste ?  

 

- Je ne sais pas ! Bon… Merci Professeur mais je dois aller faire mon rapport au plus vite à mes supérieures ! Dit-elle s’apprêtant à poussant la porte de la morgue.  

 

- Attendez Inspecteur ! Héla le praticien. Nous avons retrouvé ceci dans la poche intérieure de sa veste. Clama-t-il en tendant le petit sachet de plastique contenant un morceau de papier griffonné.  

 

- Un R ? Interrogea la jeune femme sceptique.  

 

- Oui ! Ce petit bout de papier était glissé sciemment dans sa poche et croyez en mon expérience, « IL » voulait qu’on le trouve.  

 

Sortant sans tarder de ce lieu glauque, Saeko composa le numéro de Ryo, tout en arpentant les couloirs la menant à la salle de réunion.  

 

- Saeba ! Clama-t-il en s’adossant pesamment sur le « dossier » du canapé.  

 

- Ryo, c’est Saeko. Je n’ai pas trop de temps pour discuter alors je vais tenter d’être brève. J’ai une mauvaise nouvelle. Le légiste vient de terminer l’autopsie de la jeune femme et elle a sauvagement été assassinée d’un coup de couteau en plein coeur. Il n’en reste pas moins un détail inquiétant.  

 

- Lequel ?  

 

- Il a trouvé un petit morceau de papier avec une simple lettre inscrite dessus, un « R ».  

 

- Un « R » ?  

 

- On pense que cela peut être le début d’une énigme mais on n’en a pas encore les aboutissants, j’espère que nos experts pourront nous en dire davantage.  

 

- Tu penses que c’est le début d’une série de meurtres ? Interrogea-t-il en s’asseyant sur le bord du canapé.  

 

- Ecoute, je ne peux pas t’en dire plus, je ne veux pas créer de feux là où il n’y a encore que de la fumée. Par la même occasion, je dois annuler notre entrevue de tout à l’heure...  

 

- En parlant de contretemps, je ne pourrais pas m’occuper de cette affaire ce soir.  

 

- Ne t’en fais pas. L’identification de cette fille pourra encore attendre encore vingt quatre heures. Les choses semblant bien plus compliqués qu’elles n’y paressaient au départ, je dois rester au commissariat pour convoquer mes divers inspecteurs et mettre en place une cellule de crise sans pour autant alarmer la population tokyoïte. Comme si j’avais besoin de ça en ce moment. Bon, je te laisse ; j’ai une longue journée qui m’attend.  

 

Sans plus de fioritures, ils mirent fin à la conversation.  

Tout en soupirant, Ryo commençait déjà à s’interroger sur cette drôle d’affaire qui venait de prendre jour. Les détails en restaient encore flous mais l’acte malsain de ce meurtre titillait tout de même sa curiosité.  

 

Mais une autre « contrariété » occupait ses pensés et elle n’avait pour autre nom que Natsume Yoshiki.  

 

Mais bien vite, il laissa submerger par la tranquillité de son « cadre » son regard sombre flâna dans le salon pour doucement couler le long de la rampe menant à l’étage supérieur. Un sourire en coin étira ses lèvres et la voix mélodieuse de son ange, vibrait à ses oreilles. Il n’avait aucun doute sur les sentiments amoureux de sa compagne mais de savoir cet homme, ce Natsume dans les parages, ne l’enchantait guère. Il avait très bien perçu ce petit air troublé qu’avait pris Kaori en entendant ce nom et surtout cette joie non dissimulée de le revoir. Tout en secouant la tête de droite et de gauche, une révélation lui sauta au visage.  

 

- Tu es tout bonnement jaloux, mon pauvre vieux. Soupira-t-il.  

 

Pendant ce temps, Kaori cherchait la tenue parfaite pour cette soirée ; tout en valsant dans sa chambre, pieds nus sur plancher et chantonnant un air quelconque, elle changeait de robes tout en tournoyant sur elle-même.  

La mine réjouie, les yeux pétillants de bonheur, la jeune femme changeait et rechangeait son apparence vestimentaire. Elle voulait être parfaite.  

Stoppant net son petit « manège », elle semblait enfin satisfaite de sa trouvaille. Une simple petite robe rose pale au voilage simple tombant juste au dessus du genou semblait avoir emporté le suffrage ; le ton pastel ne faisait qu’accentuer son air doux et angélique.  

S’attardant sur ses traits, elle caressa du bout des doigts son visage.  

 

- Le temps a passé à toute allure. Soupira-t-elle. Déjà dix ans… Je ne sais même pas si je vais te reconnaître. Comment vais-je te présenter à Ryo ? Se questionna-t-elle en fronçant les sourcils.  

 

Puis prenant diverses postures, plus ostentatoires les unes que les autres, elle tentait de trouver les mots justes pour ne froisser ni l’un ni l’autre des hommes de son cœur car malgré le nombre d’années écoulées, Yoshiki resterait son premier amour et Ryo l’amour de sa vie. Le sourire aux lèvres, elle se laissa tomber sur son lit tout en cramponnant sa robe sur son cœur.  

 

- J’espère que vous vous entendrez bien. Implora-t-elle mentalement. Vous êtes pourtant si différents mais vous avez occupé la même place dans mon cœur.  

 

Perdue quelques peu dans sa réflexion, elle se redressa d’un bond.  

 

- C’n’est pas tout mais il faut que je trouve une paire de chaussures et comment dois-je me maquiller ?  

 

Tout en ressassant ses diverses interrogations, elle se mit à courir de droite et de gauche dans la chambre.  

 

***  

 

Dans une autre partie de la ville, un jeune homme tout aussi anxieux, réajustait son col de chemise pour ensuite déboutonner le premier bouton. Mettre une cravate pour la laisser choir sur le dossier d’une chaise.  

 

- Ne sois pas si nerveux, Yoshiki ! Ca ne te ressemble pas. Sourit la jeune femme en lui massant légèrement les épaules.  

 

- Tu as entendu tout comme moi, Monsieur Massao ! Kaori va venir ce soir…  

 

- Oui, je sais. Kaori est la première femme qui est comptée pour toi et surtout elle a été ton premier vrai modèle. Sourit la jeune femme en repositionnant le col malmené. Respire.  

 

Prenant une profonde inspiration, le jeune homme semblait quelque peu apaisé mais pour combien de temps ?  

 

***  

 

C’est ainsi que de chaque côté de la ville, les divers protagonistes se préparaient pour la dite soirée.  

 

L’heure des retrouvailles allait sonner. Mais qui sera réellement présent lors de cette soirée ?  

(Je voulais vous « planter » là mais je suis trop gentille alors je poursuis mon récit (^_^) !!!)  

 

La foule d’invités était dense à l’entrée de la galerie dès les premières heures de la réception ; les mondanités tokyoïtes s’étaient données rendez-vous lors de ce cocktail. Les tenues de soirée les plus tape-à-l’œil, semblaient vêtir ses dames de la haute et les « pingouins » pendus à leur bras, ne semblaient être que le faire valoir de ses prétentieuses. Leurs portefeuilles bien garnis, ne seraient pas en reste.  

 

Avançant à petits pas, Kaori sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine ; tout en triturant ses doigts gantés, elle murmurait des mots incompréhensibles traduisant parfaitement son appréhension. Ressentant le malaise de sa compagne, Ryo glissa sa main dans celle de Kaori et par une simple pression dans sa paume, il arrivait à la rassurer.  

Relevant son visage vers lui, elle se dit une nouvelle fois qu’il était très séduisant et encore plus ce soir, dans ce costume sombre qu’il avait boudé à mettre pour la forme. Elle sentit son cœur se gonfler d’un amour infini pour cet homme d’exception ; il avait beau joué les indifférents, Kaori savait qu’il serait toujours là pour elle.  

Se hissant sur la pointe des pieds, elle vint effleurer de ses lèvres légèrement maquillées, celles de son compagnon et dans un murmure, elle dit.  

 

- Merci. Sourit-elle en poursuivant ensuite leur progression.  

 

Néanmoins fier de cette récompense, il entrelaça ses doigts à ceux de sa compagne puis quelques instants plus tard, ils pénétrèrent dans l’enceinte de la galerie.  

 

Le cadre était simple ; de-ci, de-là, des tables copieusement garnies d’amuses bouches et autres « friandises » colorant les plateaux argentés reposant sur des nappes blanches. Divers liqueurs, champagnes et alcools forts accompagnant le tout, fleurissaient dans les mains des convives qui airaient dans les diverses allées pour admirer les œuvres de l’artiste.  

 

- Ah ! Mademoiselle Makimura ! Clama la voix reconnaissable du manager de Natsume, en la prenant par le bras. Je suis enchanté de vous compter parmi nous, ce soir. Je vois que vous avez amené votre ai avec vous. Murmura-t-il en regardant par-dessus son épaule.  

 

- Oui, comme vous pouvez le voir. Sourit-elle timidement.  

 

Alors que le trio poursuivait son évolution parmi la foule, une voix masculine retentit.  

 

- Kaori ! Kaori !  

 

Fendant la foule, le jeune homme se faufila tant bien que mal parmi les invités ; délaissant la main de son partenaire, Kaori se sentit frissonner de la tête aux pieds alors que la silhouette masculine restait encore abstraite au milieu de la foule.  

 

- Yoshiki ! Murmura-t-elle.  

 

Ce sentiment d’impatience qui habitait maintenant Kaori, semblait fort déplaisant pour le Japonais qui la couvait de son regard sombre. Quand il vit sa prunelle noisette s’écarquiller, il sut que son rival était enfin là.  

Comme tétanisés, ils se fixaient, l’un l’autre, puis le pas lent devint une course et il se jeta dans les bras de la jeune femme en l’étreignant fortement.  

 

- Kaori ! Si tu savais depuis combien de temps j’attends cet instant. Murmura-t-il à son oreille.  

 

Mais cette familiarité ne semblait pas du goût de tout le monde et alors que Ryo esquissait quelques pas dans leur direction, une main féminine le retint par l’épaule.  

 

- Je suppose que vous devez être le compagnon de Kaori. Questionna la jeune femme.  

 

- Puis-je savoir à qui j’ai à faire ?  

 

- Mais tout a fait ! Sourit-elle. Je suis Melle Izumi, la propriétaire de cette galerie et l’amie de Mr Natsume.  

 

- Je suis Ryo Saeba et en effet, je suis le partenaire de Kaori mais elle semble bien loin de tout cela à cet instant.  

 

En effet, les deux jeunes gens se tenant par la main, semblaient à cent lieux de tout ce qui les entouraient. Se détaillant de la tête aux pieds, aucun mot ne franchit leurs lèvres ; du bout des doigts, Natsume effleura le contour du visage de la jeune femme qui ferma les yeux pour en apprécier la douceur.  

 

- Tu n’as pas changé… Tu es toujours aussi belle, Kaori.  

 

Rougissante, Kaori détourna le regard mais elle sentit bien vite une fiévreuse aura se rapprocher ; sans même se retourner, elle trouva la main de son compagnon, et tout en souriant, elle lui clama.  

 

- Yoshiki, je te présente, Ryo Saeba, mon fiancé. Ryo, voici mon ami de toujours, Yoshiki Natsume.  

 

D’une franche poignée de main, les deux hommes se saluèrent mais en percevant les traits crispés de son ami, Kaori ordonna instantanément à son compagnon d’arrêter son petit jeu machiste.  

 

Soupirant son agacement mais n’ayant pas pour autant perdu la partie, Ryo posa une main possessive sur les hanches de la jeune femme alors que le jeune homme malaxait ses doigts douloureux suite à sa malencontreuse rencontre avec le Nettoyeur.  

Malgré la tension qui régnait entre le trio, une autre personne semblait particulièrement attentive à ce qui se déroulait à quelques mètres.  

 

- Petite garce !!!!! Pourquoi es-tu revenue dans nos vies ?! Maudit-il dans sa barbe.  

 

Sentant son self-control lui échapper, il faufila discrètement au travers de la foule pour gagner sa voiture garée loin des regards indiscrets ; se mettant au volant puis submergé par sa fureur, il frappa rageusement le « cercle de cuir ».  

 

- Une autre va payer pour toi, cette nuit. Rugit-il hors de lui pour laisser son rire sénile retentir.  

 

Sans plus de paroles, il remit le contact pour partir en quête d’un nouveau substitut qui calmerait ses nerfs pour combien de temps ?  

 

Déjà une femme avait subit sa colère…  

Combien en ferait encore les frais ?  

 

 


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