Capitolo 3 :: Chapitre III : Incertitudes, doutes et questions.

Pubblicato: 04-11-07 - Ultimo aggiornamento: 04-11-07

Commenti: Bon et bien voilà le troisième chapitre j'espère que vous aimerez toujours autant ! Pour ma part je vous dis un grand merçi pour toutes vos reviews car c'est un vrai bonheur de les lire ! J'en veux tout plein tout plein tout plein !!!! Un énorme merçi à toi ma belle pour tes superbes corrections qui corrigent toutes mes fautes d'inatention (etdieu seul sait qu'il y en a !!!) Petite précision sur le titre ; c'est éffectivement bien du latin ; cependant l'expression exacte est "in vino veritea es" la vérité est dans le vin ; j'ai donc transformé ce célèbre adage pour qu'il colle à ma fic et c'est donc devenu la vérité est dans le sang. Bises Read & Enjoy

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8

Chapitre III : Incertitudes, doutes et questions.  

Du haut de la fenêtre de sa chambre, Ryo observait d’un doux regard sa partenaire qui quittait la cour de l’immeuble pour se rendre vers le centre de Shinjuku. Ce n’est qu’une fois qu’elle eut disparu de son champ de vision qu’il se décida à bouger afin d’aller prendre une bonne douche revigorante.  

En se retournant pour sortir de la pièce, ses yeux s’immobilisèrent sur le coté droit de son lit, là où quelques minutes auparavant se tenait la femme qui partageait son existence. Chaque matin, c’était la même chose, le même supplice. Mais pour rien au monde il ne renoncerait à ces quelques instants volés. Malgré la douce amertume que cela lui laissait au fond de la gorge, il les chérissait comme le plus précieux des trésors. C’était leur petit moment à eux et à eux seuls.  

Cependant chaque matin se terminait pour lui de manière identique : Dans la frustration. Quant à Kaori, elle devait se trouver partagée entre la colère et le désespoir. Mais il s’était fixé une règle et s’était juré de ne jamais y déroger :  

« Ne jamais la toucher. Ne pas lui briser les ailes plus qu’elles ne l’étaient déjà. »  

Elle était un ange, elle était son ange et devait à tout prix le rester ! Les mains sales couvertes de sang, la connaissance de la véritable ignominie de la nature humaine, la noirceur de l’âme, le cœur fermé à double tour et les yeux secs ; tout cela était pour lui et lui seul. Jamais il ne permettrait qu’elle soit teintée de cette façon. (NDeBéta : Pauvre Ryo)  

C’est sur ces bien tristes pensées que le nettoyeur numéro un du Japon se dirigea vers la cuisine. La douche attendrait, pour le moment il devait avaler quelque chose et il savait pertinemment que sa partenaire lui avait à coup sur préparé un divin petit déjeuner. (NDeBéta : sacrée Kaori, toujours aux petits soins pour lui)  

§°¤°§°¤°§°¤°§°¤°§°¤°§  

Perdue dans ses pensées, Kaori avançait tel un automate dans les rues de Shinjuku.  

Elle sentait bien que son « idiot de partenaire » lui dissimulait sciemment quelque chose, mais elle n’arrivait pas réellement à mettre le doigt dessus.  

« Qu’est ce que tu peux être sotte ma pauvre Kaori ! Se dit-elle. En y réfléchissant bien, il ne peut s’agir que d’une seule et unique chose. Il a certainement accepté une affaire sans m’en avoir touché le moindre mot !  

Haaaaaaaa ! Ryo ! Quand accepteras-tu de me faire enfin un peu confiance ? Je ne suis sans doute pas la meilleure des partenaires, mais je ne suis pas totalement inutile et incompétente ! Je peux au moins couvrir tes arrières ! Je t’en prie cesse de me voir comme un poids mort…Je ne veux pas être le boulet enchaîné à ton pied, que tu traînes inlassablement. »  

-Je crois qu’une visite au Cat’s s’impose ! J’ai vraiment besoin du bon café pour me remonter le moral ! Ryo Saeba ! Tu cracheras le morceau, foi de Kaori Makimura !  

Cette envolée lyrique à haute voix provoqua un air de stupéfaction sur le visage de certains passants qu’elle croisa.  

C’est donc le pas décidé, et le regard résolu que cette dernière entra dans le café.  

- Bonjour Miki, bonjour Falcon. Vous allez bien ? Demanda-t-elle de sa voix la plus douce.  

- Hn, fut la réponse du géant derrière le comptoir.  

- Bonjour ma chérie. Nous allons très bien, et toi ma belle comment vas-tu aujourd’hui ?  

- Cela va bien, je te remercie Miki.  

- Ryo n’a donc pas fait des siennes dernièrement ? S’enquit celle qui s’avérait être devenue la meilleure amie de Kaori.  

Kaori ne répondit pas et se contenta de poser sur Miki un regard empli de mélancolie.  

- Kaori ? Qu’y a-t-il ? Que t’a-t-il fait encore ce débile profond ? Non mais je vous jure ! C’est à se demander s’il ne vaudrait pas mieux le faire enfermer des fois ! (NDeBéta : Mdr c’est vrai que des fois il pousse le bouchon plutôt loin)  

- Miki, calme toi…Ce n’est rien. Et pour tout te dire je ne sais même pas s’il y a réellement quelque chose, c’est juste…Une sorte d’impression.  

- Quelle genre d’impression ? Lui susurra Miki tout en posant une tasse de café encore fumante devant son amie.  

- Rien de grave, ne t’en fais donc pas tant Miki. Je pense simplement que Ryo a accepté une affaire sans m’en parler et pour qu’il ne me dise rien c’est certainement parce que la demande vient de Saeko! Lâcha Kaori en poussant un profond soupir.  

Ce qu’aucune des deux jeunes femmes n’avaient remarqué c’était que Falcon avait suspendu son geste en entendant Kaori avouer ses craintes. Il se retrouvait donc maintenant avec les deux bras levés avec une bouteille dans chaque main. Ce n’est qu’une fois que les regards des deux jeunes femmes se posèrent sur ce dernier qu’il acheva son geste et déposa les deux bouteilles à leurs emplacements respectifs.  

Au même moment la porte du café s’ouvrit afin de laisser entrer deux hommes volants, chacun se dirigeant vers la cible convoitée.  

- Miki, mon amouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur !  

- Kaori, ma chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie ! (NDBéta : Tiens deux dragueurs volants Mdr)  

L’un des deux fut accueilli par une massue de 100 tonnes « Pervers Irrécupérable » tandis que le second laissait de manière définitive l’emprunte de son visage dans l’un des plateaux disposés sur le comptoir.  

- Pourquoi vous êtes toujours si méchantes avec nous ? Nous on est plus que gentil pourtant ! Hein Ryo que c’est vrai ? Gémit Mick accroupi au sol, les larmes aux yeux tout en dessinant des ronds avec son doigt.  

- Tu as raison mon ami, on est la gentillesse même ! Vous n’avez qu’à regarder dans le dictionnaire, vous verrez nos têtes en dessous du mot pour l’illustrer ! (NDBéta : Ben tiens ! On voit vos têtes sous les terme de pervers collant plutôt :) )  

Cette remarque pour le peu déconcertante, fut accueillie par trois paires de jambes en l’air. Miki, son mari et Kaori n’en revenaient pas de la stupidité de ces deux là ! Et c’est Falcon qui au bout de quelques secondes reprit en premier ses esprits.  

- Gentil, il n’a qu’un œil, et vous vous en avez deux ! Lança-t-il de sa voix bourrue.  

Les réactions ne tardèrent pas.  

- QUOI ? Qu’est-ce que tu insinues là tête de poulpe ? Tu oses prétendre que l’on n’est pas gentils ? Dit Ryo tout en s’avançant vers Umibozu.  

- Ouais, pour qui tu te prends grosse luciole ? Et puis d’abord c’est toi le méchant ! Rétorqua Mick en imitant Ryo.  

Commençant à être légèrement agacé, Falcon prit les deux énergumènes par le col de leur chemise et les envoya tester la solidité des murs.  

Dès lors que les deux comparses furent installés au comptoir, Miki démarra son interrogatoire.  

- Alors, dis-moi Ryo…Comme cela on accepte une mission sans en parler à sa partenaire ? J’espère cependant cette fois que tu te feras payer en espèce par Saeko.  

Kaori tourna la tête vers Miki et lui fit les gros yeux, mais n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit car plus vif que l’éclair Mick pris la parole.  

- Mais qu’est-ce que tu racontes Miki ? Ce n’est Saeko qui nous a refilé une affaire, c’est juste qu’une vieille connaissance est à Osaka en ce moment et que l’on a une affaire à régler avec lui.  

- Mick, tais-toi ! Ca suffit ! Tu en as assez dis comme cela ! Tonna Ryo d’une voix sèche et cassante.  

- Osaka ? Une vieille connaissance ? Une affaire à régler ? … Mais qu’est ce qui se passe Ryo ? … Qu’est-ce que tout cela veut dire ? S’inquiéta sa partenaire.  

Seul un lourd silence fit écho à ses questions.  

- Ryo ! … Ryo répond-moi !  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8