Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Sheena

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 18-10-07

Ultimo aggiornamento: 10-04-08

 

Commenti: 98 reviews

» Scrivere una review

 

DrameRomance

 

Riassunto: En l'absence de Ryo une nouvelle affaire se présente à Kaori : infiltrer une secte pour retrouver et libérer la nièce d'un ministre. Cependant tout n'est pas aussi simple que cela ! Et, ce qu'elle va découvrir derrière ces portes dépassera l'imaginable !Elle devra faire face à l'ignominie humaine. En resortira t'elle indemne ?

 

Disclaimer: Les personnages de "' In Sanguis Veritea Es '" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I sent an email, but I still can't get in the NC-17 section.

 

You have to send me an email using the link I put in the account management section. Also, the validation is done manually, so it tak ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: ' In Sanguis Veritea Es '

 

Capitolo 6 :: Chapitre VI : Un réveil difficile

Pubblicato: 08-03-08 - Ultimo aggiornamento: 08-03-08

Commenti: Bon alors tout d'abord je tiens à m'excuser platement pour cette longue attente ; mais entre le manque de temps et ensuite le symdrome de la page blanche j'ai eu énormement de mal à écrire ...... ^_^' Enfin voilà le mal réparé ! Et ce chapitre qui s'est fait tant désirer je voudrai le dédier à deux personnes ; tout d'abord à ma petite Kit pour te remercier d'être celle que tu es et tout simplement parce que je t'adore ; et ensuite à Cristina que j'ai longtemps torturer cette après midi !!! LOL Et pour finir un grand grand merci à la meilleure des bétas sans qui tout cela ne vaudrait pas bien grand chose ! kiss, Read & Enjoy ! ^_^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Chapitre VI : Un réveil difficile  

 

 

 

Dans un mouvement vif et impatient, deux mains vinrent se poser sur ce qui semblait être une porte et tentèrent en vain de la faire bouger mais cette dernière ne voulait pas céder. Elles se refermèrent alors pour ne former plus que deux poings tellement crispés que les jointures des doigts en étaient devenues blanches. C’est avec la force et la rage du désespoir qu’ils se mirent à frapper encore et encore, de plus en plus fort sur la porte jusqu'à ce qu’elle se décide à bouger. Lorsqu’enfin elle le fit, les mains du malheureux n’étaient plus qu’un amas de chair ensanglantée et à vif.  

 

Derrière la porte se trouvait un couloir.  

 

Celui-ci semblait interminable, éclairé de petits néons blanchâtres qui ne lui conférait qu’un très léger faisceau lumineux.  

 

Au bout de ce couloir se trouvait une nouvelle porte. Celle-ci s’ouvrit sans peine mais l’odeur qu’elle dissimulait était difficilement supportable.  

 

Des murs rouges.  

 

Le sol rouge.  

 

Même le plafond semblait être de cette couleur.  

.  

.  

.  

.  

Rouge.  

.  

.  

.  

.  

Rouge comme le sang.  

.  

.  

.  

.  

Et des cadavres.  

 

 

Des cadavres par dizaines, allongés à même le sol. Des corps sans vie, tous drapés de noir qui faisait ressortir la blancheur cadavérique de leur peau.  

 

Tous décédés de la même façon. Des dizaines d’hommes et de femmes mais également d’enfants, avec une dague profondément enfoncée dans leur poitrine.  

 

Au fond de la pièce, sur une sorte de caveau de marbre blanc reposait un corps.  

 

Celui-ci, à l’instar des autres, était entièrement vêtu de blanc.  

 

C’était le corps d’une jeune femme, approchant plus vraisemblablement de la trentaine, aux cheveux châtains et au teint extrêmement pale, voire laiteux.  

 

Sa mort n’était pas du à un coup fatal porté au cœur comme pour les autres mais plutôt à la plaie qu’elle portait au niveau de la jugulaire. En effet, une longue balafre ornait tout le coté gauche de sa gorge, porté sûrement par un coup de couteau long et profond par lequel la vie s’était échappée de son corps. Ce dernier avait souillé de sang la bretelle de sa robe ainsi que son épaule et formé ensuite un long sillon avant de goutter sur le sol, créant ainsi une flaque assez importante au pied du caveau.  

 

Une main s’avança avec lenteur et précaution vers le visage de la jeune femme, et délicatement, comme pour ne pas la réveiller, le tourna vers lui.  

 

Un cri strident provenant du plus profond de l’âme humaine déchira alors le silence et la quiétude de la pièce.  

 

Un cri si terrible et si sombre, tellement emprunt de rage et de haine qu’il ne semblait ne pas être humain.  

 

Et pourtant…  

 

Ce cri provenait bel et bien de la gorge d’un homme.  

 

C’était le cri de celui à qui on vient d’arracher la vie.  

Le cri de celui qui vient de perdre toute trace de bonté.  

Le cri de celui à qui on vient d’ôter la seule femme, le seul être qu’il n’ait jamais aimé.  

Le cri d’une bête féroce prêt à se venger.  

(Ndbéta : Ca va chauffer pour ces sales types qui ont osé porté la main sur cette pauvre Kaori)  

 

 

- KAORIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !  

 

 

 

§°¤°§°¤°§°¤°§°¤°§°¤°§  

 

 

 

- KAORIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !  

 

 

C’est le corps dégoulinant de sueur, les draps enroulés autour de lui et criant le nom de sa partenaire que Ryo se réveilla.  

 

Le rêve qu’il venait de vivre lui avait littéralement retourné les tripes, il n’y avait pas d’autres termes pour décrire ce qu’il ressentait à cet instant précis. Voir Kaori, Sa Kaori allongée, le corps sans vie sur un autel et la gorge tranchée lui avait fait mal, réellement mal mais ce qui l’inquiétait le plus c’était cette peur viscérale qui s’était emparée de lui pendant son rêve et qui, maintenant qu’il était réveillé, ne le quittait plus.  

 

Il avait beau tenter de contrôler à nouveau sa respiration, de boire un peu d’eau afin d’atténuer le mal de gorge que son cri avait provoqué et de se dire que finalement tout cela n’était qu’un rêve, un pur produit de son imagination un peu dérangée, mais rien n’y faisait. La peur était toujours ancrée là, accompagnée de cette sensation de vide et d’abandon qui étreignait son cœur.  

 

 

Tout en faisant les cent pas dans sa chambre, il se rappela la phrase qu’il ne cessait de dire à Kaori quand cette dernière faisait un cauchemar qui, il le savait l’avait effrayé de telle sorte que le sommeil ne viendrait plus la trouver durant le reste de la nuit. Il allait alors la trouver dans sa chambre, la prenait doucement dans ses bras et la berçait tendrement tout en lui susurrant à l’oreille que :  

 

« Les rêves sont uniquement faits pour la nuit, au petit matin tout est balayé car un nouveau jour commence. »  

 

Mais cette fois-ci quelque chose lui disait que le lever du soleil ne réglerait rien, que ce rêve n’allait pas rester enterré dans les tréfonds de la nuit comme il le devrait, bien au contraire.  

 

 

Il regarda l’horloge accrochée au mur et qu’il pouvait clairement distinguer grâce aux lumières des néons de la ville.  

 

3H27  

 

Il était bien trop tôt pour appeler Kaori. A cette heure-ci, elle serait sûrement en train de dormir profondément dans son lit, ou peut-être dans le sien qui sait ? Cela ne serait pas la première fois.  

Il s’était rendu compte il y a de cela quelques années déjà, que lorsqu’il devait découcher pour accomplir une mission à laquelle elle ne prenait pas part, il lui arrivait certaines fois de dormir dans son lit et lorsqu’il reprenait possession de sa chambre, les nuits suivantes étaient toujours celles ou il dormait le mieux car bercé par le doux parfum qui s’était imprégné dans ses draps.  

C’était d’ailleurs de cette façon qu’il se rendait compte quand une petite intruse se faufilait dans son antre car hormis les effluves de chèvre-feuille qu’elle laissait derrière elle pour preuve de son passage, rien ne la trahissait. Pas un seul objet ne bougeait, ne serait- ce que d’un millimètre de place.  

 

 

Kaori.  

 

Sa Kaori…  

 

Il avait été odieux avec elle.  

 

Les propos qu’il lui avait lancés à la figure avant de partir comme le pire des goujats étaient inexcusables. Comme toujours, cela avait été dit dans le but de la protéger afin qu’elle ne vienne pas avec lui mais cela n’excusait en rien ses paroles. Elles avaient été dures, injustes et déplacées et comme toujours elle lui pardonnerait.  

Il le savait. (Ndbéta : Ca, il a de la veine qu’elle lui passe tout ! NDA : C’est certain ! Elle est trop bonne notre Kaori !)  

Il en était certain même et ce n’était pas parce qu’il se surestimait, ou surestimait son charisme légendaire, non, c’était comme ça, elle lui pardonnait, elle lui pardonnait toujours tout.  

Il était conscient qu’il avait même usé et abusé de cette faculté qu’elle avait de toujours tout lui passer.  

 

Mais la voir souffrir, souffrir inutilement, il était contre et avait tout fait pour l’éviter du moins jusqu'à cette fois là, il y a quelques jours.  

Il l’avait vu encaisser coups après coups qu’IL lui avait infligé, subir mais ne jamais flancher et cela il ne pourrait jamais se le pardonner, ne voudrait jamais se le pardonner car chaque paroles assassines qu’il avait adressés à sa belle, lui étaient revenus comme un boomerang.  

Au fil des ans, les peines et les souffrances que pouvait éprouver Kaori étaient devenues les siennes tout comme ses moments de bonheur et de joie.  

 

 

Ryo tourna une nouvelle fois la tête afin de regarder l’heure qu’il était à présent.  

 

4H45  

 

Le jour n’allait pas tarder à poindre, effaçant avec lui les doutes et les erreurs de la veille pour ne laisser place qu’a une nouvelle page blanche prêt à être remplie.  

 

C’est donc avec le regard tourné vers le futur et toujours avec ce sentiment de peur au ventre que Ryo se fit une nouvelle promesse. Il se promit que quoiqu’il en coûte, plus jamais Kaori ne souffrirait, que cela soit par la faute des autres ou par la sienne. (Ndbéta : Le voilà qu’il devient raisonnable, super ! NDA : Ouais ben moi j’attends de voir…. )  

 

 

La porte de la chambre s’ouvrit soudain avec grand fracas et Falcon entra en tirant derrière lui un Mick encore à moitié endormi.  

 

 

- C’est bon, j’ai repéré Frost. Il est en ce moment même dans les bras de Morphée à l’hôtel Crismon Moon et d’après mes renseignements, il restera dans là-bas encore un petit moment, ce qui nous laisse assez de temps pour préparer un plan !  

 

- Parfait Falcon ! On ira descendre ce salopard demain soir. Ce soir, on réunit les armes et on fait un repérage discret des lieux, demain…On lui fait sa fête !  

 

- Bon, ce n’est pas tout mais puisque c’est décidé, moi je retourne me coucher. J’espère seulement vite me rendormir comme cela je pourrai rejoindre Ma Kaori chérie et ma douce Kazue, susurra Mick tout en se frottant les mains, la bave au bord des lèvres.  

 

- Compte pas trop là dessus mon coco ! Maintenant que tu es debout, va plutôt nous chercher le petit déjeuner ! Et je te préviens que j’ai une faim de loup ce matin ! Pas toi Falcon ?  

 

- Pour sur ! J’ai été debout toute la nuit pour arpenter cette ville moi !  

 

- De toute façon, on se demande quand est-ce que vous n’avez pas faim vous deux ? Vous êtes deux gouffres ambulants, marmonna le blondinet entre ses dents.  

 

- Tu disais l’Amerloque ???? Lui demanda Falcon, le canon de son bazooka pointé droit sur lui.  

 

 

- Rien, rien. J’y cours, j’y vole ! Dit il tout en s’enfuyant à toutes jambes. Pfff ! Toujours tout dans la dentelle cette grosse luciole, répliqua-t-il une fois la porte d’entrée de l’hôtel franchie.  

 

Mais c’était sans compter sur l’ouie surdéveloppée de notre mercenaire qui envoya par la fenêtre un joli pot de chambre en porcelaine atterrir tout droit sur le crane du jeune présomptueux.  

 

 

 

§°¤°§°¤°§°¤°§°¤°§°¤°§  

 

 

 

- Notre conférence sur le thème de « Que signifie Etre soi même ?» a l’air de fortement vous intéresser Mademoiselle. Peut-être souhaitez-vous venir participer à cette dernière ?  

 

- Ma foi, cela m’intéresse beaucoup en effet. De plus j’ai entendu dire beaucoup de bien de vos séminaires à la télévision, alors oui, cela me plairait assez de pouvoir participer à une des conférences que vous donnez sur ce sujet, répondit de manière naturelle et assurée une Kaori qui pourtant était loin, mais alors bien loin de l’être.  

 

 

C’est comme cela que Kaori monta dans une belle berline noire afin d’être conduit au QG de l’I.S.V.E.  

 

 

La mission était dorénavant commencée.  

 

 

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de