Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: saoria

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 24-12-07

Ultimo aggiornamento: 18-04-08

 

Commenti: 130 reviews

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Romance

 

Riassunto: C'est le 24 décembre et tous nos amis sont conviés à une soirée privée pour fêter Noel ensemble. Kaori est plus que ravie de passer cette soirée en compagnie de son partenaire mais rien ne va se dérouler comme elle l'espérait.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tu ne me laisses pas le choix!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Tu ne me laisses pas le choix!

 

Capitolo 8 :: Une nuit pour tout oublier

Pubblicato: 14-04-08 - Ultimo aggiornamento: 07-10-13

Commenti: Bonjour. Voilà enfin la suite de la fic. je vous préviens le châpitre est long. Je n'ai pas voulu le couper pour ne pas vous laisser en reste sur la fin. J'ai adoré l'écrire. Je tiens à préciser que c'est l'avant dernier châpitre. Et oui toute les bonnes choses ont une fin. Je voulais m'arrêter à ce châpitre mais je me suis dis que c'était trop soudain donc vous aurez un dernier châpitre. Je tiens à remercier tout le monde pour les coms que vous m'avez laissées et petite dédicasse à MOON, n'en fais pas trop, ménage-toi. Je posterai le dernier chapitre à la fin de la semaine je pense. Bon bonne lecture et pleins de bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Kaori se contenta de baisser la tête afin de lui cacher son regard. Demain elle ne serait plus là. Elle se contenta d'un signe de la tête et disparut dans la cage d'escaliers. Son regard terne n'avait pas échappé à Ryo qui fronça les sourcils. Il avait vu la lueur de son regard s'éteindre et cela lui avait donné comme une décharge dans le coeur. Il sortit du hall de l'immeuble puis traversa la route. Arrivé à côté d'un lampadaire, il s'arrêta et se tourna en direction de l'appartement d'Eriko qu'il regarda longuement. Il ne pouvait se résoudre à rentrer. Il ne pouvait pas partir alors que son coeur était encore plein de ce feu ardent qui ne brûlait que pour elle. Il ne pouvait pas attendre demain, il craignait que celui ci s'éteigne, non pas le feu mais son courage. Il avait enfin la force et le courage de lui parler à coeur ouvert, de lui révéler ses sentiments lui qui d'habitude ne faisait que fuir. Non, il ne pouvait pas rentrer, pas maintenant, pas comme cela, mais il ne pouvait et ne voulait pas la forcer à l'écouter. Il se devait de la laisser venir à lui, mais au fond de lui il avait un mauvais pressentiment. Quelque chose lui disait que ce soir sa dernière chance se jouait et s'il la laissait passer et bien il le regretterait pour le restant de ses jours. Il décida alors de rester ici, au pied de l'immeuble à fixer du regard la fenêtre de l'appartement d'Eriko, cet appartement où se trouvait son ange. Il croisa ses bras sur son torse et prit appui tout contre le mur. Le froid ainsi que la neige ne semblaient pas l'atteindre. Pour son ange, il supporterait encore bien plus.  

 

 

Kaori arriva enfin dans l'appartement. Sans allumer la lumière, elle posa son manteau sur le fauteuil après avoir fermé la porte à clé derrière elle, puis gagna la chambre. Dans l'obscurité, elle se dévêtit, mit sa nuisette puis s'engouffra sous les couvertures en pensant à Ryo. Elle porta alors sa main à ses lèvres au souvenir du baiser passionné que Ryo lui avait donné. Un cadeau d'adieu se dit-elle. Elle était à la fois heureuse et émue d'avoir pu ressentir l'amour qu'il avait pour elle mais en même temps terriblement triste qu'il ait fallu en arriver là pour qu'il se déclare enfin à elle. C'était mieux ainsi. Il vivrait plus longtemps sans elle, elle était un fardeau bien trop lourd à porter surtout dans ce milieu. Elle ferma alors les yeux pour tenter de s'endormir mais rien, le sommeil ne voulait décidément pas d'elle. Elle ne fit que se tourner encore et encore dans ce grand lit vide qui lui rappela la solitude de son coeur et de sa vie. Elle poussa un profond soupir d'exaspération, elle ne parviendrait pas à s'endormir ce soir, pas après avoir revu Ryo et qu'il ait complètement chamboulé son coeur, alors elle se leva et quitta la chambre. Elle alluma la lumière de la cuisine et se fit une thé. Une fois celui-ci prêt, elle replongea l'appartement dans l'obscurité et tasse en mains, elle se mit devant la porte fenêtre du salon pour regarder la neige tomber. Cela eut le don de l'apaiser. Elle se sentit subitement moins anxieuse et plus légère, comme si cette neige qui tombait parvenait à ensevelir toutes ses pensées tristes, malgré cela, elle ne parvenait pas à penser à autre chose qu'à Ryo qui était dans chacune de ses pensées. Son coeur lui criait de lui donner une autre chance, encore une, la dernière alors que sa raison lui dictait de s'en tenir à ses choix pour son propre bien. Elle voulait y croire et de nouveau espérer, elle en avait besoin mais cet espoir était né de Ryo et elle savait qu'une fois encore elle allait être déçue. Avec lui, la vie d'un point de vue sentimentale était une perpétuelle déception. Oh que oui, elle voulait y croire plus que tout autre chose, croire qu'il était réellement sincère avec elle, croire que tous ces mots étaient véridiques mais connaissant l'énergumène elle ne pouvait s'y résoudre, se risquer à une fois de plus se brûler les ailes. Cela serait certainement la fois de trop.  

 

_Non, lâcha-t-elle à haute voix. Je ne dois plus y penser. Demain, une nouvelle vie commence pour moi, une nouvelle vie sans lui. Demain, demain se répéta-t-elle comme pour se convaincre mais elle était déjà demain. Sa nouvelle vie avait déjà commencé puisqu'un jour nouveau avait vu le jour et il avait commencé avec Ryo. Pourquoi ne parvenait-elle pas à penser à autre chose, pourquoi tout la ramenait vers lui? Elle posa alors la tasse sur la table et colla son front tout contre la vitre glacée après avoir posé chacune de ses paumes de chaque côté de sa tête sur la vitre froide. Elle se sentait seule, elle avait froid comme jamais auparavant et elle en était en partie responsable. C'est alors qu'elle repensa à la chaleur diffuse que le corps de Ryo tout contre le sien lui avait procuré. Ces derniers jours avaient été tellement éprouvants et ce petit instant partagé avec lui avait été son seul réconfort sans parler du baiser.  

 

_Ca suffit cria-t-elle en passant ses mains dans ses cheveux qu'elle ébouriffa. Il va me rendre dingue. Elle s'apprêta à quitter la porte fenêtre lorsque son regard fut attiré par une silhouette adossée tout contre le mur en face de l'appartement enfin plus particulièrement la petite lumière rouge. Cela l'intrigua si bien qu'elle se mit face à la vitre afin d'avoir une meilleure vue et qu'elle ne fut sa surprise de voir Ryo. C'était bel et bien son partenaire qui se tenait non loin d'elle dans le froid à subir les effets du vent froid et de la neige, fumant une cigarette pour se réchauffer. Pourquoi était-il encore là? Pourquoi n'était-il pas rentré? A l'extérieur régnait un froid glacial et cet imbécile faisait le gué au pied de l'immeuble.  

 

_Ryo prononça -t-elle d'une petite voix émue............  

 

A cela un long silence suivit où elle ne détacha pas son regard de son imposante silhouette. Il restait là, immobile, ne semblant pas percevoir les effets du froid. Il était là depuis combien de temps? Depuis qu'elle avait regagné l'appartement donc au moins deux bonnes heures. Serait-ce possible qu'il ait deviné qu'elle allait partir?  

 

_Il va attraper la mort cet idiot.  

 

Elle retourna dans la chambre, mit un peignoir puis prit le parapluie qui se trouvait à l'entrée et quitta l'appartement pour le hall de l'immeuble. Elle ouvrit le parapluie, ouvrit la porte du hall et fit un pas afin de se retrouver dans la rue enneigée.  

 

_Tu comptes rester là longtemps lui dit-elle en adoptant une attitude coléreuse. Elle tenait le parapluie d'une main et l'autre était posée sur sa hanche.  

 

_Le temps qu'il faudra lui répondit alors celui-ci en se redressant.  

 

Tout se passait comme il l'espérait, elle était venue à lui et il n'avait pas eu besoin de la brusquer tout s'était fait en douceur.  

 

_Qu'est ce que cela veut dire?  

 

_Que je ne partirai pas d'ici pas avant de m'être assuré que tu ne comptes pas t'enfuir en douce.  

 

_Je pensais avoir été claire Ryo. Là, Kaori éleva la voix pour lui montrer son mécontentement.  

 

_Tu l'as été, j'ai entendu tout ce que tu m'as dit mais cela ne veut pas dire que je l'ai accepté. Tu t'es suffisamment battue pour nous, c'est à mon tour à présent.  

 

_Qu'est ce que tu n'as pas compris dans ce que je t'ai dit ? C'est fini Ryo, c'est trop tard !  

 

_C'est ton opinion, ton point de vue, pas le mien. Moi, je crois qu'on a encore une chance et aussi infime soit-elle je veux et je vais me raccrocher à elle. Je ne la laisserai pas passer cette fois.  

 

_Et tu crois qu'en restant toute la nuit ici cette chance va se réaliser. Au pire tu vas mourir de froid, au mieux tu vas attraper un sacré rhume et dans ce cas ça va être difficile pour toi de conclure avec la gente féminine.  

 

_Les autres femmes ne m'intéressent pas Kaori.  

 

_Rentre chez-toi Ryo. S'il te plaît lui demanda celle-ci d'une voix presque suppliante. Elle était fatiguée de cette situation, rien n'en sortirait de bon.  

 

_Je suis chez moi. Chez moi, c'est avec toi, et cela peu importe l'endroit où tu es Kaori.  

 

Elle n'en revenait pas qu'il lui parle ainsi à coeur ouvert.  

 

_Tu fais tout cela pour que je culpabilise, que je me sente coupable mais cela ne sert à rien, tu ne m'auras pas par les sentiments Ryo Saeba. Ton petit stratagème ne m'émeut pas.  

 

_Ce n'est pas un stratagème Kaori. Là, il éternua si fort que la neige qui pendait sur la branche au dessus de sa tête lui tomba dessus. Je resterai là jusqu'au petit matin Kaori si c'est nécessaire, je veux juste que tu crois en moi cette fois, juste cette fois et si je dois mourir de froid pour te le prouver et bien soit. Si c'est le froid et non le milieu qui doit avoir raison de moi et bien je suis prêt. Je ne rentrerai pas c'est une certitude, pas sans toi, foi de Saeba.  

 

Kaori se sentait déchirée entre l'envie de le prendre dans ses bras face à ses révélations et l'envie de le gifler pour une fois de plus s'imposer à elle de la sorte. C'était à croire qu'il ne prenait jamais en compte ses envies à elle. Elle lui tourna alors le dos prête à rentrer mais s'arrêta subitement et serra son poing de rage et de frustration. Elle ne pouvait décidément pas le laisser passer la nuit dehors, il n'y survivrait pas mais si l'envie était là elle ne pouvait s'y résoudre.  

 

_Rentrons avant que tu n'attrapes une pneumonie.  

 

Il traversa la route et passa à ses côtés un superbe sourire aux lèvres. Il lui était impossible de résister à un tel sourire.  

 

_Je t'ai émue, avoue.  

 

Il la dévora du regard, il voulait prendre le dessus et cela Kaori le sut alors elle détourna la tête sur le côté et lui parla sans lui adresser la moindre importance.  

 

_Détrompe-toi, je t'ai simplement pris en pitié. Je pense à toutes ces pauvres jeunes femmes qui se sentiraient délaissées et désespérées sans toi pour leur courir après.  

 

Ryo lui attrapa fermement le bras et l'obligea à se tourner vers lui afin de lui faire face.  

 

_Je te le répète Kaori, il n'y a pas et n'y aura pas d'autres femmes que toi.  

 

La lueur qui brillait dans le regard de Ryo à cet instant la fit baisser la tête. Elle ne parvenait pas à soutenir son regard si intense qui la déstabilisa faisant fondre l'assurance qui avait été la sienne jusqu'à présent. Son regard se posa alors sur la main de Ryo qui enserrait son bras. A ce constat, Ryo relâcha la pression. Le fait de lui parler des autres femmes alors que lui ne voulait qu'elle l'avait quelque peu énervé, si bien que le geste qui avait été le sien avait été impulsif. Il espérait juste ne pas lui avoir fait mal.  

 

_Pardon. fit -il en se dégageant.  

 

_C'est rien.  

 

Elle passa devant lui et s'engouffra dans le hall en repensant à sa dernière phrase." il n'y aura pas d'autres femmes que toi"  

 

_Je demande à voir se dit-elle à voix basse.  

 

_De quoi ?  

 

_Rien, dépêchons nous de rentrer, tu es trempé.  

 

_A qui la faute, rétorqua celui-ci de mauvaise foi en arborant un regard accusateur.  

 

_Je ne t'ai pas demandé de faire le pied de grue au pied de l'immeuble.  

 

_C'est vrai, c'est moi qui l'ai décidé et je ne le regrette pas.  

 

Une fois dans l'appartement, Kaori alluma les lumières et alla dans la salle de bain chercher une serviette pour Ryo. Celui-ci ne cessait d'éternuer, heureusement qu'elle avait fini par céder sans cela il y aurait certainement laissé la vie. Ryo jeta un regard circulaire dans la pièce et son regard s'arrêta sur les bagages de Kaori sur le côté de la porte avec le billet d'avion qui reposait dessus. Elle comptait bien partir, le fuir et quitter le pays. A ce constat son regard se voila de tristesse.  

 

Lorsque Kaori regagna le salon serviette en mains, Ryo fit comme si de rien était. Il lui restait le reste de la nuit pour la faire changer d'avis, il espérait juste qu'en terme de temps cela lui soit suffisant.  

 

_Tiens, sèche-toi vite.  

 

_Merci, lui dit-il en se saisissant de la serviette après lui avoir sourit.  

 

_Tu devrais te déshabiller avant d'attraper réellement froid.  

 

_Tu ne serais pas en entrain d'essayer d'abuser de moi par hasard.  

 

_Moi...... fit celle-ci choquée.... mais..... heu.....pfff  

 

A cet instant face à sa réplique Kaori se sentit virée au rouge, elle était à la fois confuse et gênée, mais devant la sourire plus que ravi de son partenaire qui commençait à se dévêtir devant elle sans éprouver la moindre gêne, elle plissa les yeux et fronça les sourcils. Mr se moquait d'elle.  

 

_L'espoir fait vivre et pour la gouverne de monsieur, tu n'es absolument pas mon type.  

 

Ryo s'attendait à tout sauf à cette remarque. Devant son visage impassible, Kaori sut qu'elle venait de marquer un point. Ryo se contenta d'écarquiller les yeux en la suivant du regard  

 

_Suis-moi, je te montre où est la salle de bain.  

 

En passant à côté de lui, Ryo lui attrapa la main et la ramena vers lui.  

 

_Et c'est quoi ton type lui demanda celui-ci sans la quitter du regard. Il était torse nu juste à 10 cm d'elle.  

 

_Tout le contraire de toi, quelqu'un de moins crâneur, moins pervers, moins bourru. Quelqu'un qui n'a pas peur de ce qu'il ressent, de ses émotions et de dire ce qu'il ressent. Oui, un homme qui accepte sa part de féminité avec le regard et les cheveux plus clairs.  

 

_Mick se surprit à dire Ryo en levant les yeux en l'air le visage décomposé par la surprise. Elle venait de lui décrire en tout point Mick. A ses yeux il était l'homme idéal.  

 

_Mick, oui pourquoi pas, feinta celle-ci un magnifique sourire aux lèvres telle une révélation. Quelle femme ne craquerait pas pour lui?  

 

Là, Kaori se dit qu'elle était peut-être aller un peu trop loin. Ryo s'avança avec dans son regard cette lueur ardente qui ne brillait que pour elle et dont-elle aurait été incapable d'en saisir la signification tellement son coeur s'affolait et ses pensées se perdaient en confusion. Il l'accula tout contre la mur et posa ses mains de chaque côté de sa tête. Ils étaient l'un en face de l'autre bassin contre bassin, le regard plongé dans celui de l'autre à se demander où cela allait les mener. Le coeur de Kaori battait à tout rompre alors que Ryo se languissait de cette situation. La sentir là tout contre lui, pouvoir humer son doux parfum de vanille le rendait plus audacieux dans son approche.  

 

_Tu préfères ce petit rigolo à l'apollon que je suis. Je n'ai pas un pète de graisse, c'est que du muscle tu peux toucher pour t'en rendre compte lui chuchota celui-ci d'une voix suave en lui lançant un regard mutin. Il savait que jamais elle ne le ferait, elle était bien trop timide. Il faisait exprès de la mener sur ces chemins là car il se savait vainqueur d'avance. Ils se fixèrent longuement, Ryo ne semblait pas vouloir lâcher prise alors Kaori s'exécuta sachant que pour elle s'était la seule façon de mettre un terme à cette prise dominante de pouvoir. Elle posa sa main sur son bras et le tâta.  

 

_Ouais faut aimer. Et puis tout est relatif dans la vie. Enlève ton pantalon aussi.  

 

Surpris par ce contact qui lui fit baisser sa garde, Kaori en profita pour se dégager de lui et entrer dans la salle de bain comme si de rien était. Elle fit couler l'eau, lui sortit une serviette propre et regagna la porte afin de le laisser seul.  

 

_Voilà un bon bain c'est ce qu'il te faut pour te réchauffer.  

 

Elle s'apprêta à quitter la pièce lorsque qu'il la saisit par la taille et la ramena à lui. Le dos de Kaori s'écrasa tout contre son large torse. Il passa ses bras autour de sa taille et la pressa tout contre lui après avoir enfoui sa tête au creux de son cou.  

 

_Je connais un autre moyen de me réchauffer lui murmura celui-ci à l'oreille.  

 

Voyant où il voulait en venir Kaori se sentit se liquéfier. Monsieur lui faisait des avances à elle, non pas possible. Le rouge monta à ses joues, elle était heureuse qu'il soit derrière elle pour ne pas voir dans quel état il la mettait. Elle ne devait pas céder pour autant, pas si prés du but. D'ici quelques heures, elle dirait adieu à cette vie et en commencerait une nouvelle. En 6 longues années il n'avait fait que l'ignorer et à présent il lui sortait le grand jeu. C'était trop tard.  

 

_C'est trop tard ce dit Kaori à elle même alors qu'elle posa ses mains sur ses larges et fortes mains afin de les desserrer.  

 

_Tu veux bien me lâcher, je vais aller te préparer du thé.  

 

_Maintenant que je t'ai attrapée tu ne m'échapperas plus Kaori Makimura. Tu peux tenter de nier ce que tu ressens pour moi, me regarder dans les yeux et me dire que tu ne m'aimes pas ou que je ne suis pas ton type, ton corps lui ne ment pas. Il exprime, dit et ressent tout le contraire. Tu peut partir et tenter de fuir, j'irai te chercher jusqu'en enfer s'il le faut.  

 

_Cela ne sera pas nécessaire, je vais juste dans la cuisine.  

 

Elle défit ses mains et quitta la salle de bain en refermant la porte derrière elle. Une fois celle-ci fermée, elle s'y adossa et poussa un profond soupir de soulagement. Qu'avait-il voulut dire par là" j'irai te chercher jusqu'en enfer s'il le faut"? Elle commençait à regretter de lui avoir dit de rentrer à l'appartement avec elle. Elle devrait lui dire de partir oui c'est cela, elle devait lui dire de rentrer mais cela allait être plus difficile à dire qu'à faire.  

 

Ryo après un bon bain, sortit de la salle de bain avec une serviette nouée autour de la taille. Il entra dans la cuisine ainsi vêtu en s'essuyant les cheveux.  

 

_Ca m'a fait un bien fou ce bain.  

 

_Je te l'avais dit lui répondit Kaori en se tournant vers lui. En le voyant ainsi vêtu, elle se tut. Il était divinement beau avec toutes ces gouttelettes d'eau qui glissaient le long de son large torse. En le voyant ainsi Kaori déglutit difficilement. Elle se retourna alors et lui servit une tasse de thé. Ryo sentit le trouble qu'il fit naître chez sa partenaire tout n'était pas encore perdu alors. Pour lui tout allait se jouer ce soir, leur avenir allait se décider maintenant. Il était dans la bonne voie, il fallait juste qu'il fasse ressurgir ses sentiments qu'elle avait enfoui au fond d'elle afin de se protéger de toutes nouvelles blessures, de toutes nouvelles souffrances.  

 

_Pourquoi tu te détournes ainsi, ne me dis pas que je te trouble?  

 

_Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre! Il m'en faut plus que cela!  

 

Mais qu'est ce que je raconte moi comme idiotie. Bien sur qu'il me trouble et plus encore. Elle se tourna alors vers lui et d'un regard décidé lui fit face.  

 

_Voilà Mr est content.  

 

_Tu peux me montrer où je dors.  

 

_Pardon......... tu veux dire que .... que ......enfin tu ne vas pas......tu veux passer la nuit ici.  

 

_Tu ne veux tout de même pas que je rentre par ce temps. Tu n'es pas si cruel Sugar.  

 

Il venait encore de l'appeler Sugar. Ce soir Ryo allait avoir sa peau.  

 

_Et puis rassure-toi, je ne te ferai rien que tu ne veuilles pas.  

 

Elle le regarda d'un oeil suspicieux, lui il avait une idée derrière la tête.  

 

_Tu veux parler de visite nocturne.  

 

_Tu en veux une, si tu me le demandes gentiment, je veux bien t'en rendre une.  

 

_Non...... mais.......heu........... pas du tout lui cria presque celle-ci en agitant les mains devant elle , elle devait se ressaisir. Je n'ai pas l'esprit aussi tordu et pervers que toi, moi.  

 

Elle passa à côté de lui et lui montra la chambre d'ami. Elle ouvrit un tiroir et en sortit un pyjama d'homme. Il avait dû appartenir à un ancien petit ami d'Eriko.  

 

_Et mets ça ! lui dit-elle en le lui posant sur le lit. Bonne nuit.  

 

Elle ne laissa pas le temps à Ryo de lui répondre, elle avait déjà quitté la chambre et refermé la porte derrière elle, presque en prenant la fuite puis elle alla dans le salon. Elle devait vraiment mettre de la distance entre elle et lui et le plus vite. Elle ne devait pas attendre son retour, elle devait regagner sa chambre dans la seconde. Elle éteignit alors toutes les lumières et s'apprêta à prendre le chemin de sa chambre lorsque dans l'obscurité de l'appartement éclairé par les doux reflets de la lune qui se reflétaient sur la neige apportant une douce clarté à l'appartement, elle distingua la silhouette de Ryo. Il était torse nu, il n'avait enfilé que le bas du pyjamas lui habitué à dormir nu c'était déjà cela de gagner. Un long silence les enveloppa, silence que décida de rompre Kaori.  

 

_Je vais me coucher, je suis fatiguée.  

 

Elle fit quelques pas et arrivée à sa hauteur la voix de Ryo retentit.  

 

_Tu comptes vraiment partir alors.  

 

Elle releva la tête et le fixa, elle ne distinguait que le blanc luisant de ces yeux.  

 

_Tu quittes réellement le pays.........Tu me fuis, tu me crains à ce point...... Ton silence est criant de vérité.  

 

Il ne supportait pas qu'elle puisse avoir peur de lui, qu'elle puisse le considéré comme dangereux pour elle, n'importe qui mais pas elle, non pas elle. Depuis qu'il la connaissait en tant que City Hunter, elle était la seule femme à le voir comme étant un homme avant tout et non un tueur sanguinaire, oui elle était la seule à connaître le vrai Ryo Saeba l'homme. Alors l'idée qu'elle le redoute lui fit mal. Il combla la distance qui la séparait de lui et l'enlaça tendrement. Il enfouit son visage au creux de son cou et la pressa tout contre lui. A cet instant, il regretta sa lâcheté passée, et sa passivité. Il regrettait de ne plus avoir le temps. Si seulement il pouvait revenir en arrière et réparer tout le mal qu'il lui avait fait, et surtout renouer ce lien qu'il avait volontairement brisé. Ce lien invisible qui les faisaient vivre l'un pour l'autre. Ils restèrent ainsi de longues minutes blottis dans les bras de l'autre à savourer cette douce communion, jusqu'à ce que Kaori ne fasse un pas en arrière.  

 

_Je dois me lever tôt. Bonne nuit Ryo.  

 

Elle se dégagea de lui et gagna sa chambre laissant Ryo seul au milieu du salon à ruminer ses pensées et ses regrets passés. Kaori n'alluma même pas la lumière, cette obscurité lui convenait elle retraçait parfaitement son état d'esprit, triste et sombre. Elle s'engouffra sous les couvertures et regarda par la fenêtre la clarté qui parvenait à filtrer par les rideaux.  

 

_C'est mieux ainsi, pardonne-moi Ryo.  

 

Elle avait tellement lutté par le passé et pour rien, qu'aujourd'hui elle n'en avait plus la force, elle avait peur d'espérer de nouveau pour une nouvelle fois être déçue. Avec Ryo c'était un pas en avant et trois en arrière, dès qu'il donnait un peu, il se sentait vulnérable alors reprenait tout sans la moindre concession. Elle ne voulait qu'une chose qu'on lui fiche la paix, se laisser porter par la vie et voir où cela allait la conduire. Ryo resta immobile telle une statut de pierre de longues secondes avant de faire un geste. Il avait échoué, il lui avait ouvert son coeur, fait part de ses sentiments mais cela n'avait pas suffit. D'ici quelques heures, elle allait partir et jamais plus il ne la reverrait. Son coeur à cette pensée se serra. Il alla jusqu'à la chambre de sa belle et caressa la porte. Il aurait voulu défoncer la porte mais il s'abstient. Pour qui le prendrait-elle, cela ne servirait qu'à la conforter dans son idée.  

 

L'âme en peine, il regagna sa chambre et s'allongea sur le lit en fixant le plafond. Le fait de la savoir juste à côté de lui et de ne pas pouvoir la voir, de ne pas pouvoir la toucher, de ne pas pouvoir caler sa respiration sur la sienne, de ne pas pouvoir humer son parfum le rendait fou. Plus il tentait de penser à autre chose et plus il pensait à elle. De frustration, il prit son oreiller et le colla tout contre son visage pour étouffer son cri de rage.  

 

++++++++++++++++++++++++++  

 

 

Dans le ciel, notre cher ange, ne put succomber à la tentation de voir où ses deux protégés en étaient. Il savait que c'était mal de les espionner ainsi mais cela fut plus fort que lui. Il alla alors jusqu'au balcon des contemplations et de sa main écarta les nuages afin d'avoir un accès direct sur la terre et plus particulièrement sur ce fameux immeuble où se jouait la destinée de deux personnes. Une fois les nuages écartés, il se pencha en avant et constat que l'appartement baignait dans l'obscurité et que chacun de ses protégés avaient élu de domicile dans une chambre. De dépit, il secoua la tête et vit les bagages prés de la porte. Malgré le coup de main qu'il leur avait donné, aucun des deux n'avaient su où voulu faire le premier pas. S'il n'intervenait pas, ils allaient passer à côté de cette chance et surtout à côté de leur vie.  

 

_Ils sont vraiment trop coincés tous les deux. Kaori, je comprends mais toi Ryo! Aurais-tu usurpé ta réputation?  

 

Il risquait de se faire remonter les bretelles, il en avait déjà suffisamment fait, mais leur bonheur primait avant le reste. Après tout il était déjà mort que pouvait-il lui arriver? D'être déchu pour avoir agir sans le consentement des autorités supérieures. C'était un risque qu'il se devait de prendre. Il allait une fois encore cette nuit tenter un geste qui, il l'espérait allait enfin les réunir.  

 

Un sourire mutin illumina alors son visage à l'idée qu'il venait d'avoir. Il sortit de sa poche sa bourse et pour la troisième fois de la soirée éparpilla sur tout le japon ses paillettes qui ne tardèrent pas à se transformer en flocons de neige. Et pour parfaire son plan, de son souffle il leur souffla dessus, intiment ainsi au vent de se réveiller. Il arracha un bout de nuage et se mit à le frotter dans ses mains afin d'en faire deux boules floconneuses qu'il posa sur la balustre du balcon. Il arracha une plume de ses ailes l'étira de chaque extrémités pour que celle-ci s'allonge afin de devenir une queue de billard et se mit en position.  

 

_Je n'ai le droit qu'à deux essais, j'ai pas intérêt à me louper fit-il en réajustant ses lunettes.  

 

Il prit une profonde respiration et d'un coup propulsa la boule floconneuse loin devant lui directement sur l'endroit qu'il voulait atteindre. Anxieux, il la suivit du regard jusqu'à ce que celle-ci atteigne son point d'impact. Il avait vraiment l'air de s'amuser comme un gamin malgré les enjeux qui se jouaient. La boule floconneuse telle une étoile filante vient s'écraser tout contre la vitre de la chambre de Kaori qui vola en éclat. Celle-ci surprise par l'explosion de la vitre poussa un terrible cri de frayeur qui alerta Ryo qui se jeta à la course jusque dans sa chambre. Le vent ainsi que la neige battaient à plein fouet et pénétrèrent dans la chambre de Kaori qui avait du mal tellement le vent soufflait fort à fermer les volets. Ryo ouvrit avec fracas la porte de la chambre et vit son ange vêtue d'une petite nuisette se débattre avec le volet qu'elle tentait de refermer. Ryo se précipita vers elle, il l'écarta puis ferma le volet non sans mal.  

 

La haut dans le ciel, l'ange sourit face à sa réussite, non sans avoir un peu de remord face à la frayeur qu'il avait fait à sa soeur mais sa cause était juste. Elle lui pardonnera cette petite incartade  

 

_Pardon Kaori mais c'était un mal nécessaire.  

 

Une fois le volet fermé, Ryo se tourna vers Kaori inquiet de son silence.  

 

_Ca va?  

 

_Oui, lui répondit-elle essoufflée en posant une main sur son coeur pour en calmer les battements. Elle était tellement belle à cet instant les cheveux défaits et les joues rosies par le froid.  

 

_Que s'est-il passé?  

 

_Aucune idée, je dormais et la fenêtre à voler en éclat.  

 

_Ne restons pas là, il fait trop froid. Le sol de la chambre était recouvert de neige. Ryo tendit sa main à Kaori qu'elle saisit, elle était toute tremblante et frigorifiée. C'est alors qu'il remarqua enfin la petite nuisette rose qu'elle portait, nuisette plus que sexy, faite de dentelle sur toute l'encolure qui dévoilait une poitrine des plus voluptueuse. Il prit alors la couverture du lit et la lui posa sur les épaules.  

 

_Merci, fit alors Kaori.  

 

Ryo se contenta d'un sourire pour toute réponse. Il referma la porte derrière eux et mit une serviette sous la porte afin que le froid ne se repende pas dans le reste de l'appartement.  

 

_Je vais te laisser ma chambre, je vais dormir sur le canapé.  

 

_Je peux prendre le canapé.  

 

_Hors de question, vu ce que tu as traversé ces derniers jours, tu es encore fatiguée, le canapé me conviendra parfaitement.  

 

_Tu es sûr.  

 

_Certain.  

 

_Merci.  

 

 

Toujours dans le ciel, l'ange sourit de toutes ses dents face à son succès. Premier round l'ange, City Hunter zéro. Passons à la suite des festivités. Il se remit en position en fixa l'endroit de l'impact.Il exerça une petite pression et frappa sur la boule qui une nouvelle fois décolla en trombe et poursuivit sa course jusque sur terre.  

 

Kaori s'apprêta à quitter le salon lorsque la vitre du salon vola en éclat plongeant l'appartement dans une tempête de neige. Kaori poussa un cri sous la violence du vent qui la plaqua tout contre un mur. Ryo alla jusqu'à elle afin de la mettre à l'abri dans le couloir puis alla jusqu'à la porte fenêtre qu'il ouvrit laissant encore plus la neige pénétrer dans le salon afin de refermer les volets. Après une lutte acharnée menée contre le vent, il parvient enfin à fermer les volets.  

 

_Kaori tu peux sortir, ça ne risque plus rien.  

 

_Que s'est-il passé?  

 

_Aucune idée, la fenêtre a volé en éclats et je ne sais pas pour quelle raison. C'est bizarre.  

 

_Dans quel état est l'appartement d'Eriko! fit Kaori horrifiée.  

 

Décidément les cieux étaient contre elle aujourd'hui.Kaori alla dans la salle de bain et revient avec seau et serpillière en main.  

 

_Tu ne comptes pas faire le ménage maintenant? demanda celui-ci dépité  

 

_Ryo, c'est l'appartement d'Eriko, il est hors de question que je laisse tout ainsi en plan jusqu'à demain.  

 

Voyant qu'il n'obtiendrait pas gain de cause, il l'aida. Après presque une heure passer à nettoyer et à ramasser les bris de verre, l'appartement avait retrouvé son aspect.  

 

Dans le ciel, l'ange commençait sérieusement à perdre espoir. Il espérait un rapprochement entre eux et au lieux de cela, ses deux protégés faisaient le ménage. S'il ne l'avait pas vu de ses propres yeux, il ne l'aurait pas cru.  

 

_Voilà, nous avons terminé ! fit Kaori en se laissant tomber sur le canapé.  

 

Elle ne put s'empêcher de bailler de fatigue. Ryo ne parvenait pas à ôter son regard d'elle. Durant tout le temps où il l'aida à nettoyer il avait cru ne pas pouvoir tenir. Il s'était fait violence pour ne pas lui sauter dessus. Chaque fois qu'elle se baissait s'était une véritable torture pour lui car soit elle lui offrait une vue plongeante sur son décolleté donc sur sa voluptueuse poitrine, soit un accès direct sur ses longues jambes fuselées qui menaient vers ses sondeurs les plus gracieuses. A de nombreuses reprises, il avait senti ses mains et ses doigts trembler signe évident d'une perte de contrôle de sa personne sans parler de son meilleur ami. Elle était à elle seule un vrai supplice, le supplice de Tantale.  

 

_Tu devrais aller dormir Kaori, tu sembles exténuée.  

 

_Je le suis. Nous n'avons plus qu'une chambre.  

 

_Je vais prendre le canapé.  

 

_Avec cette vitre cassée je vais te retrouver en glaçon à mon réveil.  

 

_Ne me dis pas que tu t'inquiètes pour moi?  

 

_Pas du tout mais si demain matin je te retrouve mort à mon réveil dis moi comment je devrais expliquer à Eriko qu'il y a un cadavre dans son appartement.  

 

_Que proposes-tu? lui demanda celui-ci sourire aux lèvres. Il la connaissait mieux que personne et il savait parfaitement que jamais elle ne le laisserait dormir dans le salon.  

 

_Ne va pas te faire des idées Ryo Saeba. Y a assez de place pour nous deux dans ce lit.  

 

_Tu es sûre.  

 

_On a pas le choix lui répondit-elle en détournant sa tête sur le côté afin de masquer sa rougeur.  

 

Elle se leva et prit la direction de la chambre.  

 

_On devrait fermer les volets, je n'ai pas envie de prendre le risque qu'une nouvelle vitre se brise.  

 

_Tu as raison.  

 

Ryo s'exécuta sous l'oeil attentif de Kaori.  

 

_Voilà qui est fait.  

 

Il se tourna vers elle et ils se fixèrent longuement avant que l'intensité du regard brûlant de Ryo ne la mette mal à l'aise. Faut dire que Ryo était mis à rude épreuve. Elle était simplement divinement belle devant lui avec ses joues rosies et par le froid et par la gêne, ses épaules nues et graciles. Elle était une friandise, la plus belle qui lui ait été donnée de voir, et il n'avait qu'une envie y succomber.  

 

_Et bien bonne nuit fit-elle en se glissant sous les couvertures qu'elle ramena jusqu'à sa taille.  

 

Ryo alla de son côté du lit et s'immobilisa.  

 

_Tu peux éteindre ta lampe s'il te plaît Ryo.  

 

Cette douce promiscuité les mettait mal à l'aise tous les deux. Ryo alla jusqu'à la lampe et s'arrêta devant sans la quitter du regard. Kaori lui tourna alors le dos, éteignit sa lampe et remonta les couvertures jusqu'à ses épaules. Elle mit une main sous son oreiller et plaça l'autre tout contre son coeur en serrant la couette. Après quelques secondes d'hésitation Ryo éteignit à son tour sa lampe de chevet. Il ne semblait pas vouloir gagner le lit, il avait peur, peur de ses propres réactions.  

 

_Tu peux t'allonger je ne vais pas te sauter dessus lui dit Kaori d'une petite voix.  

 

_Toi non, mais moi c'est moins sûr se dit-il à lui même.  

 

Afin de ne pas céder à la tentation, il s'allongea sur le lit sans entrer complètement dans le lit et sous les couvertures. Il se mit légèrement de côté afin d'avoir une vue sur son ange et plaça sa main sous sa tête. Kaori semblait d'apparence terriblement calme ce qui n'était pas son cas à lui. Il pouvait entendre les battements de son coeur raisonner jusque dans sa tête. Il prit une profonde respiration et cala sa respiration sur celle de Kaori. De longues minutes s'écoulèrent mais aucun des deux ne sembla trouver le sommeil.  

 

_Kaori, tu dors chuchota Ryo en se relevant légèrement.  

 

Ne voyant aucune réponse venir, il se rapprocha d'elle, posa sa main sur son bras et se pencha au dessus d'elle. Surprise par ce contacte Kaori tressaillit.  

 

_Qu'est ce que tu veux Ryo?  

 

_Tu ne dors pas.  

 

_Tu le vois bien!  

 

_Je n'arrive pas non plus à dormir.  

 

Ryo se dit que c'était l'occasion où jamais de mettre enfin à plat tout ce qu'ils avaient sur le coeur et de reparler de cet incident. Il se recula alors et reprit sa place non sans ôter son regard d'elle, regard que ressentait Kaori malgré l'obscurité.  

 

_Je peux te poser une question?  

 

_Ryo je suis fatiguée, je veux dormir.  

 

Il avait parfaitement compris qu'elle tentait une nouvelle fois de fuir la conversation, mais ce soir elle ne pourrait y échapper, la situation était telle qu'il ne pouvait en être autrement. Il se releva et ralluma la lampe de chevet en diminuant au maximum son intensité afin de donner un côté intimiste à la pièce.  

 

_Tu as réellement voulu te suicider.  

 

Il la sentit se crisper et resserrer encore plus le drap contre elle.  

 

_Je n'ai pas envie d'en parler Ryo et puis je t'ai déjà dit pourquoi je l'avais fait.  

 

_Redis le moi encore une fois.  

 

_A quoi cela servira-t-il? Où cela va t-il nous mener Ryo?  

 

_A comprendre comment on est arrivés là?  

 

Un long silence s'en suivit, où chacun pouvait entendre la respiration lourde de l'autre.  

 

_Tout ce que je voulais s'était que tu ouvres les yeux, que tu réalises que je pouvais mourir de n'importe quelle façon. Que ce n'est pas parce que j'étais avec toi que j'allais fatalement mourir.  

 

_Les chances en sont pourtant plus élevées.  

 

_Elles étaient plus élevées Ryo. Aujourd'hui cela n'a plus aucune importance.  

 

Le passé encore une fois ils y revenaient. Leur vie passée.  

 

_Pour moi si Kaori. J'étais jaloux.  

 

_Pardon fit-elle en se relevant et en se tournant vers lui.  

 

_Ce soir là,....... j'étais jaloux à en crever, j'aurais pu le tuer de mes mains ce type, c'est pour cela que j'ai agi de la sorte avec toi.  

 

_Il n'y avait pourtant aucune raison. Tu es le seul homme que j'ai jamais regardé. Face à ses révélations, elle se détourna de lui et reprit sa place initiale lui tournant ainsi le dos.  

 

Malgré l'obscurité de la pièce elle ressentit son sourire, ce qui là mis plus que mal à l'aise. Qu'était -elle en train de faire et surtout qu'était-il en train de lui faire? Voyant qu'elle se livrait un peu trop, elle se recroquevilla sur elle même et s'emmitoufla dans les couvertures.  

 

_Toi aussi Kaori. Aussi loin que je me souvienne, tu es la seule femme que j'ai réellement regardé.  

 

_C'est pourtant pas l'impression que tu me donnais et que j'avais.  

 

_J'avais peur.  

 

_De quoi?  

 

_De tes sentiments, de mes sentiments, peur de déteindre sur toi, peur que tu ne me vois réellement comme je suis, peur ne pas pouvoir gérer.  

 

_Les sentiments c'est ce qui lient les gens Ryo, mais j'ai pas l'impression que c'était pas notre cas  

 

_Et c'est en parti de ma faute. Si je t'avais traitée avec plus de respect, si je m'étais ouvert un plus à toi...... Tout cela je l'ai fait pour te protéger.  

 

_Ton intention était honorable, mais cela n'a fait que me faire souffrir chaque jour un peu plus. Tu dis que tu étais jaloux par ce que j'ai dansé une danse avec cet homme. Une seule fois Ryo. Prends ce que tu as éprouvé à cet instant et multiplie le par 6 longues années et par 365 jours et tu verras que ce que tu as ressenti n'est rien à côté de ce que tu m'as fait subir. Ta souffrance n'était rien Ryo à côté de celle qui était la mienne. T'entendre répéter chaque jour que tu n'es pas belle, que tu es une planche à pain, que tu es aussi douce qu'un bull doser, que tu n'as rien pour toi, te voir sauter sur toutes les femmes qui croisent ton chemin toutes sauf moi. Voir l'homme que tu aimes regarder les autres femmes , éprouver du désir pour elle alors que lorsque son regard se pose sur toi, il ne te voit pas c'est ça la véritable souffrance Ryo pas 5 minutes de danse dans les bras d'un parfait inconnu.C'est bien ce que je disais plutôt tout est relatif dans la vie.  

 

_Pardon, je ne peux que m'excuser de mon comportement mais tu as tord sur une chose.  

 

_Ah oui et laquelle?  

 

_Par mis toutes les femmes que je regardais je ne voyais que toi Kaori. Je t'ai toujours aimée même si je l'ai nié toutes ces années. Je t'ai aimée dés le premier instant où j'ai posé mon regard sur toi et où nos yeux se sont croisés.  

 

_Je t'ai aussi aimé fit-elle dans un faible murmure.  

 

_Et je t'aime toujours Kaori. Je t'aime plus que ma propre vie. ..................Je t'aime.  

 

Kaori ne répondit rien à cela, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Cela faisait des années qu'elle attendait qu'il se livre ainsi à elle, qu'il lui dise ces mots et aujourd'hui enfin il les prononçait. L'obscurité l'y aidant, Ryo s'ouvrit à elle avec sincérité. Ne supportant plus ce silence de la part de sa partenaire qu'il savait en pleine cogitation, il se rapprocha d'elle et l'attira à lui.  

 

_Ryo, mais qu'est ce que....  

 

_Chut, je veux juste te sentir contre moi, j'en ai besoin. Je ne ferai rien que tu ne veuilles pas. Il ouvrit ses bras et la plaque tout contre son large torse. Kaori se sentit incapable de protester, elle n'en avait d'ailleurs pas envie, pas après ce qu'il venait de lui dire. C'était certainement la dernière fois qu'elle serait dans ses bras. Elle posa sa tête au creux de son cou et sa main tout contre son torse. Elle était bien ainsi, si cela devait être leur dernière nuit et bien pour cette nuit la place de Kaori serait là entre les bras de Ryo.  

 

_Ton corps est glacé lui dit Kaori.  

 

_Le tien au contraire et chaud.  

 

C'est vrai, elle avait subitement chaud, cette soudaine promiscuité la rendait presque fiévreuse.  

 

_J'aurais jamais pensé que te sentir tout contre moi puisse être aussi agréable.  

 

Cette révélation la fit sourire.  

 

_Imprègne-toi de ma chaleur alors lui dit-elle en fermant les yeux et en savourant cette douce intimité partagée. Ryo resserra son étreinte, déposa un tendre baiser sur son front et ferma à son tour les yeux.  

 

 

 

 

++++++++++++++++++++++  

 

 

Dans le ciel, l'ange n'avait pu se résoudre à les laisser seuls. Il avait voulu voir comment les choses évoluaient. Au début, il avait craint le pire en les voyant faire le ménage mais à présent il se sentait plus léger et beaucoup moins anxieux. Il en avait fait plus qu'il ne devait pour les aider, le reste dépendait d'eux. Il les enveloppa une dernière fois d'un tendre regard puis passa sa main au dessus du nuage afin que celui-ci se regonfle et recouvre cette fenêtre sur le monde.  

 

_Je ne peux plus rien pour vous, votre destin est entre vos mains à présent. Adieu.  

 

+++++++++++++++++++++  

 

 

Kaori et Ryo s'étaient aussitôt endormis. Leurs respirations s'étaient calées sur l'autre et leurs coeurs battaient à l'unisson. Ils étaient tellement bien ainsi, en parfaite harmonie, tout était parfait jusqu'au moment où Kaori sentit une main se glisser sous sa nuisette à hauteur de son sein. C'était une caresse si douce et si enivrante qu'elle ne put réprimer un gémissement de plaisir et plus elle se lovait contre cette douce source de chaleur et plus cette caresse devenait entreprenante. Elle ouvrit alors les yeux et qu'elle ne fut sa surprise de voir la main de Ryo recouvrir son sein. Son premier sentiment fut la gène, jamais elle n'aurait cru cela possible, la gène laissa alors place au trouble. Elle était perdue dans ses pensées alors que cette main devenait de plus en plus audacieuse. Une fois le trouble passé, ce fut la colère qui l'anima. Mr profitait du fait qu'elle soit endormie pour lui faire des trucs pervers et bien sur par la suite il nierait. Elle se figea alors sur place, elle venait de le prendre la main dans le sac si je puis dire.  

 

_Ryo...  

 

_Hum encore un peu Kaori ! lui répondit celui-ci endormi.  

 

Il rêvait d'elle, non...............pas possible, et pourtant c'était bien son prénom qu'il venait de prononcer en gémissant de plaisir, elle se sentit virée au rouge carmin. Elle devait se ressaisir, il était entrain de profiter et d'elle et de la situation.  

 

_Ryo que fait ta main sur mon sein? lui demanda Kaori d'une voix calme  

 

En entendant cela, tout le corps de Ryo se contracta et sa main se figea sur place. Il ouvrit lentement les yeux laissant le temps aux paroles de son ange d'arriver jusqu'à son cerveau pour analyser la situation et il baissa son regard jusqu'à la poitrine de son ange. Qu'elle ne fut sa surprise de voir que sa main avait passé la barrière de la fine dentelle de sa nuisette pour aller titiller son sein. Face à ce constat il ne pouvait nier.  

 

_Heu.....Kaori......je ....... tu vas rire........ je ......... comment dire....... je ..............dormais...............je te jure que ce n'était pas intentionnel.....  

 

_Comment ? fit-elle d'une voix empreinte de colère alors que son aura meurtrière ne faisait que grandir.  

 

Il se foutait réellement d'elle. Il voulait dire que consciemment il ne l'aurait jamais fait, car elle n'était pas désirable. Face au regard meurtrier de sa partenaire dont il avait parfaitement compris les pensées il rajouta.  

 

_Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Tu m'as mal comprise, tu es désirable, et je me suis fait violence pour ne pas céder et te sauter dessus. En faite, tes petites noix de coco ne sont pas si plates que cela.  

 

C'en était trop pour Kaori. En plus de profiter de son innocence, il insultait son corps et se moquait d'elle ouvertement. A ce moment, elle se dit que finalement elle aurait du le laisser mourir de froid sous la neige. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, elle se dégagea de lui et fit apparaître dans ses mains une énorme massue. Elle s'apprêta à le frapper avec mais Ryo fut plus rapide qu'elle. Il lui bloqua les mains, la fit basculer sur le côté et se retrouva à califourchon sur elle un sourire ravageur sur les lèvres. Surprise par ce retournement de situation et surtout par le soudain rapprochement de leur visage Kaori lâcha sa massue. Le regard que Ryo avait à cet instant pour elle la laissa fébrile, il était brillant et brûlant de désir. Oui, elle pouvait y voir tout son désir et tout son amour.  

 

_Laisse moi t'aimer cette nuit ! lui murmura Ryo à l'oreille. Au contact de son souffle sur sa joue elle se sentit fondre. Je ne tenterai pas de t'empêcher de partir mais offre moi cette nuit, offre nous cette nuit mon amour. Il rapprocha alors son visage du sien et posa ses lèvres sur les siennes. Kaori avait les mains prisonnières de celles de Ryo et ramenées au dessus de sa tête. A cet instant, elle se sentit sans défense. Le baiser de Ryo était doux et tendre. Ne voyant aucune réaction de la part de sa partenaire, il se fraya un passage jusqu'à sa langue qu'il se mit à caresser avec passion. Le baiser devint alors plus passionné et plus fougueux. Lentement Ryo relâcha les mains de Kaori et fit glisser ses mains le long de ses bras. Il arrêta sa main droite sur sa nuque alors que sa main gauche continua son exploration et s'arrêta jusqu'à la naissance de sa poitrine et plus particulièrement sur le noeud à la naissance de sa poitrine qu'il défit en tirant dessus. Ce fut le manque d'oxygène qu'il les obligea à se séparer.  

 

_J'ai tellement envie de toi Kaori ! lui avoua Ryo d'une voix rauque avant de reprendre possession de ses lèvres. Laisse-moi ce souvenir, ce cadeau.  

 

Ryo se sentit sur le coup égoïste, il lui volait cette nuit, mais sans elle, il savait qu'il ne survivrait pas, même si cela lui serait encore plus difficile après de la laisser partir. Kaori ferma les yeux et fit glisser ses mains le long du dos de Ryo. Elle ne rêvait pas, Ryo l'embrassait, la caressait, il s'apprêtait à lui faire l'amour. Elle sentit les pans de sa nuisette glisser et les mains froides de Ryo caresser et prendre possession de ses seins. A ce contact glacial, son corps se contracta et elle émit un petit cri de surprise. Ryo se recula aussitôt prenant cela pour un rejet. Kaori ne comprit pas pourquoi il venait brusquement de s'arrêter et de se dégager légèrement d'elle alors qu'elle adorait ce qu'il lui faisait.  

 

_Je ne ferais rien que tu ne veuilles pas Kaori. Pardon......  

 

Mais non, il se méprenait sur sa réaction. Elle ne voulait pas qu'il s'arrête au contraire. Elle prit alors sa main et la porta à ses lèvres. Elle l'embrassa avant de la porter tout contre sa joue et de la recouvrir de la sienne comme pour la réchauffer.  

 

_Tes mains sont tellement froides, lui dit-elle en lui offrant un magnifique sourire.  

 

Il reprit sa place à califourchon sur elle et étendit ses jambes afin qu'elles se mêlent aux siennes. Il plongea son regard dans le sien et la fixa de longues secondes.  

 

_Tu es sûre Kaori.  

 

Pour toute réponse elle l'attira à lui et passa ses bras autour de son cou, oui c'était ce qu'elle voulait ce que son corps ainsi que son coeur lui réclamaient. Elle allait partir mais elle ne voulait pas penser à cela, elle voulait juste se laisser happer par le désir de son partenaire, par ses mains froides mais douces, par son corps froid au coeur chaud. Elle ne voulait penser à rien d'autre à cet instant qu'à ce moment de communion qu'elle partageait avec le seul homme qu'elle avait jamais aimé et qu'elle aimait plus que tout à ce moment. Avec délicatesse, Ryo fit alors glisser les bretelles de sa nuisette le long de ses épaules tout en la contemplant. Il sentait un feu vif brûler en lui, brûler rien que pour elle. Il déposa une pluie de baiser le long de son cou et descendit jusqu'à sa poitrine qu'il caressa tendrement avant de titiller son téton avec la pointe de sa langue. A ce contact humide, Kaori se cambra. Il l'effleurait à peine et tout son corps réagissait puissance 10. A ce rythme elle allait vraiment se liquéfier avant que les choses ne deviennent réellement sérieuse. Elle avait chaud, très chaud et sentir le corps froid de son partenaire tout contre elle à moitié nu la grisa. Ryo se décalla lentement sur le côté et tira sur la ceinture de son bas de pyjamas qu'il fit glisser lentement vers le bas avant de le jeter au pied du lit. Il était à présent tout contre elle nu. Il caressa de sa main son ventre tout en l'embrassant. Kaori se sentit défaillir. Elle ne put réprimer un gémissement de plaisir au contact de la caresse à la base de son intimité. Elle agrippa alors Ryo et le pressa tout contre elle en basculant sa tête vers l'arrière avant de laisser tomber ses mains de chaque côté pour se saisir de la couette qu'elle serra fortement. Ryo releva alors légèrement la tête afin de voir l'effet que cela avait sur elle. Ravi du résultat, il reprit de plus belle et fit glisser sa main sous sa petite culotte en dentelle qu'il fit rouler jusqu'à ses chevilles avant de la laisser elle aussi tomber sur le sol.  

 

Kaori avait de plus en plus de mal à réguler et à calmer sa respiration. Sa poitrine ne cessait de se soulever encore et encore signe de son extrême excitation. Elle avait peur, pas de Ryo en elle même car jamais elle ne l'avait vu plus doux qu'à cet instant, pas de l'acte non plus en lui même car elle l'avait tellement rêver et espérer. C'était plus profond que cela. Elle avait juste peur, peur de ce que son corps lui faisait ressentir, c'était la première fois qu'elle ne parvenait pas à contrôler et ses émotions et son corps. Elle ferma alors les yeux pour tenter de sa calmer. Elle sentit le matelas s'affaisser ce qui lui fit ouvrir les yeux. Ryo se tenait allongé à ses côté la visage penché au dessus du sien.  

 

_Ca va.  

 

Elle se contenta d'un signe de la tête pour toute réponse. Ryo prit alors sa main et il mêla ses doigts aux siens. Il se pencha de nouveau sur elle et l'embrassa langoureusement en prenant tout son temps. Il voulait l'éveiller au désir. Il avait pu constater qu'elle était plus que réceptive à ses caresses mais aussi que cela l'effrayait. Alors avec une extrême douceur il la caressa ne laissant en reste aucune partie de son corps afin qu'elle s'habitue à ses sensations qu'il éveillait en elle mais surtout qu'elle s'habitue à lui et à sa prochaine intrusion.  

 

_Oh Ryo, lâcha t-elle dans un gémissement de plaisir.  

 

_Tu me rends fou Kaori. Tu es tellement belle.  

 

L'un comme l'autre avait la respiration lourde et saccadée. Jamais Ryo n'avait pris autant sur lui afin de se contrôler. Il libéra les lèvres de sa belle qui émit un grognement et se releva afin de croiser son regard. Cette réaction le fit sourire.  

 

_Caresse-moi. Je veux que tu me touches, comme je t'ai touchée. Je veux que cette nuit soit aussi inoubliable pour moi que pour toi.  

 

Kaori baissa lentement son regard gênée par cette demande alors Ryo lui prit le menton et lui releva la tête. Il lui sourit d'un sourire plein de confiance et d'amour. Oh qu'il l'aimait cette femme. Il serait capable de se damner pour elle. Il se fit basculer alors sur le côté en emmenant Kaori avec lui. Elle était à présent sur lui. Cette position la gêna quelque peu. Il lui prit alors la main et la posa sur ses abdominaux sans la quitter du regard. D'une main hésitante Kaori fit glisser sa main sur son ventre en caressant ses abdominaux puis remonta jusqu'à son torse. Elle vit alors Ryo s'allonger complètement sur le dos et fermer les yeux. Sans le quitter du regard elle poursuivit son exploration détaillant chacune de ses expressions mais aussi et surtout chacune de ses réactions. Ryo dut serrer des dents pour ne pas exploser et se jeter sur elle pour la prendre sur l'instant. Beaucoup de femmes l'avaient caréssé mais jamais une seule n'était parvenue à lui faire cet effet, à le faire vibrer.  

Kaori réalisa alors qu'elles étaient ses zones érogènes mais surtout qu'elle avait un énorme pouvoir sur lui, le même que lui avait sur elle. Lentement sa main descendit plus bas encore et encore jusqu'à arriver à hauteur de son anatomie qu'elle caressa non plutôt effleura du revers de sa main. A ce contact tout le corps de Ryo se contracta.  

 

_Oh................ Kaori......  

 

Kaori s'apprêta à retirer sa main lorsqu'elle sentit la main de Ryo se saisir de la sienne et la remettre en place. Ils se regardèrent alors intensément. Il ne voulait surtout pas qu'elle s'arrêta là, elle se devait d'appendre et de constater les effets qu'elle avait sur lui. Elle se devait de comprendre les réactions qui étaient les siennes, celles d'un homme amoureux. Elle se devait de réaliser que ce gonflement c'était-elle qui l'avait provoqué, qu'elle en était la cause et ne surtout de ne pas en avoir peur. Kaori reprit alors ses caresses du bout des doigts comme si elle craignait de lui faire mal. Quelque par c'était le cas, car pour Ryo s'était une véritable torture de se contrôler de la sorte, de ne pas pouvoir exprimer la force de son amour. Il se devait de lui donner le temps, le temps de comprendre et d'assimiler avant de la faire sienne. Plus elle le caressait et plus il avait du mal à contenir ses gémissements ce qui ravit un sourire de triomphe à Kaori lorsqu'elle réalisa que c'était elle qui avait cet effet et surtout ce pouvoir sur lui. Elle s'allongea alors sur lui et pour la première fois depuis le début de leurs ébats elle l'embrassa langoureusement. Le fait de savoir qu'elle pouvait le dominer la libéra de toutes ses craintes. Elle quitta ses lèvres et déposa de tendres baisers sur sa joue jusqu'à arriver à son oreille qu'elle mordit avant de lui glisser à l'oreille.  

 

_Aime-moi Ryo lui dit-elle d'une voix suave remplie de désir.  

 

Il n'attendait que cela depuis le début, qu'elle se sente prête, qu'elle le désire autant que lui la désirait. D'un geste brusque il la fit basculer sur le côté afin de se retrouver sur elle. Kaori laissa échapper un cri de surprise face au brusque assaut de son partenaire. Lentement il se positionna sur elle et lui écarta les jambes afin de se frayer un passage jusqu'au bonheur ultime. Elle passa ses bras autour de son cou et les fit glisser le long de son dos jusqu'à arriver sur ses fesses. Là Ryo lui sourit. Elle prenait des initiatives et cela n'était pas fait pour lui déplaire. Il l'embrassa tendrement puis agrippa ses hanches. Il plongea son regard dans le sien afin de s'assurer qu'elle était prête. Le sourire qu'elle lui offrit lui dit que oui. Alors lentement, tout en l'embrassant il la fit sienne avec délicatesse et amour. Au début, il ressentit tout son corps se contracter et les mains de Kaori agrippèrent sa peau avec violence, mais au lent va et vient de ses coups de reins il la sentit se détendre et poser délicatement ses mains sur sa taille comme pour accentuer ce rapprochement qui s'opérait entre leurs deux corps. Kaori ne parvenait plus à penser, jamais elle n'avait connu pareils sensations, ni pareil bonheur. C'était donc cela faire l'amour avec la personne que l'on aime. Un déferlement de sensations toutes plus exquises les unes que les autres, voilà ce qu'elle était entrain de vivre. Sa respiration se fit alors plus bruyante tout comme celle de son partenaire, leurs gémissements se mêlèrent dans une plainte amoureuse. Pour la première fois de sa vie Ryo se sentit vivre, réellement vivre et heureux et une fois de plus c'était à son ange qu'il le devait. Elle était la seule à avoir ce pouvoir sur lui, lui donner l'impression d'être un homme comme les autres et pour la première fois de sa vie il avait aimé sans contrainte, sans peur, avec son corps certes mais surtout avec son coeur. Deux corps n'en formant plus qu'un et battant à l'unisson.Ce fut dans un gémissement de connivence qu'ils gagnèrent tous deux l'orgasme avant que Ryo ne se laisse tomber sur Kaori. Ils étaient tous deux en âge le corps couvert de sueur et la respiration bruyante et saccadée. Ryo voulut se dégager du corps de sa belle, il ne voulait pas l'écraser mais elle l'arrêta dans sa tentative en refermant ses bras sur lui. Elle voulait le garder en lui, encore. Ryo prit alors le drap et le jeta sur leurs corps brûlants. Ils restèrent de longues minutes ainsi jusqu'à ce que leurs respirations aient retrouvée un rythme normale. Kaori lui caressa le dos du bout des doigts avant de s'arrêter sur sa chevelure.  

 

Elle était heureuse, réellement heureuse. Depuis le décès de son frère c'était la première fois où elle se sentait aussi heureuse et aussi bien. Ryo se releva alors légèrement et plongea son regard dans le sien.  

 

_Je t'aime Kaori.  

 

_Je t'aime Ryo.  

 

Elle venait enfin de lui avouer l'aimer. Elle n'avait pas employé le passé, c'était bel et bien le présent qu'elle avait utilisé. Heureux de ce constat, il fondit sur ses lèvres alors que ses mains s'égarèrent sur le reste de son corps.  

 

_Tu es fatiguée.  

 

_Non.  

 

_Parfait parce que la nuit ne fait que commencer ma belle. Tu es à moi pour le reste de la nuit. Il jeta un regard sur le réveil qui indiquait 03H10 du matin puis la regarda de nouveau en ayant le regard brillant. On a le temps de faire encore plein de chose.  

 

_Idiot, tu n'en as donc........  

 

Ryo ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase qu'il s'était déjà emparé de ses lèvres étouffant ainsi la fin de sa phrase. Il lui fit de nouveau l'amour l'initiant au plus grand plaisir de la chair. Il ne lui laissa pas un seul instant de répit. Si cela devait être leur première et unique nuit alors il allait en profiter au maximum pour faire en sorte qu'aucun d'eux ne l'oublie. Il l'aima comme jamais il n'avait aimé avant et certainement comme jamais il n'aimerait plus. Ils finirent pas s'endormir dans les bras de l'autre épuisés mais ravis, le sourire aux lèvres car plus rien n'avait d'importance que cet instant hors mis leur amour partagé.  

 

 


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