Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: milkalyctv

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 24-06-08

Ultimo aggiornamento: 13-01-09

 

Commenti: 144 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: une dispute de trop et c'est deux destins qui basculent... rien ne sera plus pareille entre nos deux partenaires... Mais il faut continuer à vivre car la vie leur réserve son lot de surprises...

 

Disclaimer: Les personnages de Mémoire sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Mémoire

 

Capitolo 3 :: Un cruel destin?

Pubblicato: 16-07-08 - Ultimo aggiornamento: 16-07-08

Commenti: bonjour à tous!! je suis désolée d'avoir tardé à majer, mais ma béta était littéralement occupée(la pauvre!!) ces derniers temps!! alors je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont laissé une petite review et particulièrement celles qui m'ont souhaité un joyeux anniversaire...merci les filles, je vous adore toutes!! alors revenons à ce chapitre, je vois que le précèdent vous a tous émeut et que j'ai eu droit (pour une première) à une massue de Didinebis...alors je sens deja venir la pluie de massues pour ce 3è chapitre. le titre vous fais peur...et y'a de quoi!! lol, j'ai d'ailleurs recu sur la tête une massue en MOUSSE de ma béta, ça m'a fait mal sur le coup mais ca n'a pas laissé de trace...lol. il faudra attendre le retour de ma béta pour avoir droit au 5è chapitre...ce qui veut dire au alentours de fin aout!! mais, me diriez-vous, il manque le 4è...hé oui!! il est en train d'être corrigé...ce sera d'ailleurs le dernier avant les vacances méritées de ma béta bon trève de bavardage, je vous laisse juger... bisous a tous, et un grand merci a Grifter pour son travail!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Plusieurs voitures de police stationnaient en fil indienne et de nombreux policiers étaient en train de sécuriser les lieux. On  

pouvait aisément supposer qu’un terrible drame avait eu lieu vu les mines fermées qu’affichaient la plupart des agents présents.  

 

 

 

De l’autre côté de la ville, une femme venait enfin de s’endormir. Elle allait rejoindre le pays des songes quand une sonnerie la tira soudain de son sommeil. Qui pouvait bien l’appeler à cette heure-ci ? Grommela-t-elle entre ses dents. Le réveil indiquait 4h30 du matin. Et dire qu’elle devait se lever à 6h30, quelle barbe ! Elle décrocha le combiné d‘une main lasse et déclara :  

 

- Saeko j’écoute, répondit-elle d’un ton sec.  

 

- Inspectrice Nogami, ici le Lieutenant Yato, pouvez-vous venir sur le lieu d’un accident ?  

 

L’officier lui raconta toute l’affaire et lui donna l’adresse à laquelle se rendre au plus vite. Raccrochant le combiné, Saeko se leva et tout en baillant, se dirigea machinalement vers la salle de bain pour se préparer.  

 

 

Arrivant sur les lieux trente minutes plus tard, Saeko se dirigea vers le Lieutenant Yato qui se tenait près de la carcasse calcinée d’une voiture. A voir l’état de celle-ci, la policière supposa que les occupants ne s’en étaient pas sortis.  

 

- Bonjour inspectrice Nogami, désolé encore du dérangement…  

 

- Abrégez s’il vous plaît, le coupa-t-elle.  

 

- Comme je vous le disais au téléphone, nous sommes parvenus à extraire deux corps des flammes mais hélas, il était déjà trop tard. D’après les premières analyses de l’enquête, il semblerait que l’accident soit du à la perte de contrôle du véhicule qui en percutant de plein fouet cet arbre s’est enflammé. Les deux corps trouvés sont ceux d’un chauffeur de taxi d’une cinquante d’années et d’une jeune femme de type asiatique aux cheveux courts d’une vingtaine d’années, probablement sa cliente. Mais son identité nous est encore inconnue.  

 

Il enleva le drap qui couvrait les corps. A leur vue, Saeko eut un mouvement de recul et se couvrit de la main le nez et la bouche. L’odeur de chaire brulée était insupportable et leur visages totalement méconnaissables. L’agent lui tendit soudain quelque chose dans un sachet et poursuivit :  

 

- Nous avons trouvé cela sur la jeune femme.  

 

Saisissant le sachet, Saeko en inspecta scrupuleusement le contenu qui n’était autre qu’un bijou. Elle remarqua une inscription gravée au dos du pendentif et plissant les yeux pour mieux voir ce qui était inscrit, elle se figea. Le regard allant du médaillon au corps trouvé fut de plus en plus rapide. Le visage livide, elle mit la main devant sa bouche.  

 

- Mon Dieu…! S’exclama-t-elle la gorge serrée. Mon Dieu ! Pas ça…!  

 

 

Brusquement ses jambes se dérobèrent sous elle et elle tomba à genoux.  

 

 

 

 

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Ryo se réveilla en sursaut, une affreuse migraine lui enserrant le crane. Combien de bouteilles avait-il vidé pour en arriver là ? Et où diable se trouvait-il exactement ? Se demanda-t-il intérieurement. Il ne se rappelait plus de ce qu’il avait fait la veille. Jetant un rapide coup d’œil aux alentours, le nettoyeur constata qu’il s’était assoupi dans une ruelle proche de son appartement. Il trônait au beau milieu des ordures, une bouteille de whisky à la main. Il se leva avec peine en prenant appui sur les poubelles et chancela durant tout le trajet vers son domicile.  

 

 

Qu’allait-il bien inventer pour s’excuser auprès de sa partenaire ? Elle devait être d’une humeur massacrante, pensa-t- il en se raclant la gorge. Ca promettait ! Il pénétra chez lui, monta machinalement les marches de son immeuble et respirant un bon coup, ouvrit la porte en se protégeant la tête du coup qui ne manquerait pas de suivre.  

 

- Non ! Pitié Kaori ! Ne me frappe pas…! Supplia-t-il.  

 

 

Il ouvrit un œil puis l’autre mais rien ne vint. Bizarre, songea-t-il.  

 

 

Ce n’était absolument pas le genre de sa partenaire de le laisser sain et sauf de la sorte, il devait y avoir anguille sous roche. L’horloge murale affichait pourtant 8H30. Normalement elle était déjà debout à cette heure-ci. Etonné, il se dirigea vers la chambre de son ange et s’apprêtant à en tourner la poignée lorsqu’il remarqua que celle-ci était entrouverte. Inquiet, il la poussa et aperçut le miroir brisé en milles morceaux. Son sang ne fit qu’un tour quand il vit les tâches rougeâtres au sol.  

 

Cela ne pouvait signifier qu’une chose : Elle était blessée. Son ange était blessé !  

 

 

 

Puis, balayant la pièce du regard il finit par remarquer la table de chevet.  

 

Les deux objets qu’elle chérissait plus que tout, la bague et la photo la représentant avec son frère s’étaient tout simplement volatilisés. Affolé, il chercha des yeux une lettre, un papier, quelque chose qui expliquerait le pourquoi de cette fuite soudaine…, mais rien ! Absolument rien. Elle était partie sans un mot. Ryo se laissa tomber sur le lit de la jeune femme et de rage frappa du poing l’oreiller.  

 

- Merde!!! Pourquoi ? Implora-t-il. Pourquoi ?  

 

 

Allongé sur le ventre, il se concentra et réfléchit sur ce qui avait pu la pousser à agir ainsi, pourquoi un tel départ et sans l’ombre d’une note explicative qui plus est ? Voilà qui ne lui ressemblait guère. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il revenait tard à l’appartement…Alors pourquoi ? Il ferma les yeux et fit le vide dans sa tête.  

 

Subitement tout lui revint en mémoire : La dispute, les mots cruels, les larmes...Tout se bousculait dans sa tête. Tout cela n’était qu’un cauchemar, le fruit de son imagination tordu, oui, c’était cela ! Il allait bientôt se réveiller et tout serait comme d’habitude, tenta-t-il de se convaincre. Mais il avait beau ressasser ses souvenirs et dire que tout ça n’était pas réel, la vérité était bien celle-ci, il l’avait blessé et elle était partie…  

 

Il fallait absolument qu’il la retrouve et qu’il s’excuse de l’avoir traitée si violemment. Même si cela signifiait mettre à nu son cœur et lui dévoiler enfin ses sentiments, il n’hésiterait plus.  

 

Il fallait qu’elle revienne coûte que coûte !  

 

 

La sonnerie du téléphone le stoppa net dans son élan comme il franchissait le seuil de l’appartement. Il se précipita aussitôt pour décrocher le combiné.  

 

- Saeba, j’écoute !  

 

- …  

 

- Kaori ? C’est toi ? Espéra-t-il fortement, je…Je suis désolé mon ange je…  

 

- Ryo, le coupa la voix familière, ce n’est pas Kaori…mais Saeko à l’appareil.  

 

 

 

A l’intonation de la jeune femme, Ryo sut qu’il se passait quelque chose de grave, sa voix était hésitante. Tout en tremblant légèrement, elle prit une profonde inspiration et se lança :  

 

- Ryo…J’ai besoin de toi sur une affaire, parvint-elle à dire, rejoins-moi en bas de l’immeuble.  

 

- Je ne peux pas. Je suis à la recherche de Kaori, répliqua-t-il nerveusement.  

 

- Ryo…Je sais où se trouve Kaori…  

 

Elle se tut un instant mais trouva la force de poursuivre :  

 

-Je suis en bas, ajouta-t-elle avant de raccrocher subitement.  

 

 

 

Ryo dévala les escaliers le cœur battant à tout rompre. Arrivé devant la Porsche rouge de l’inspectrice, il monta dans un silence pesant et s’installa sur le siège avant. Sans un mot, Saeko démarra en trombe et actionnant la sirène, fila en direction de l’autoroute.  

 

- Où est-elle ? Demanda Ryo inquiet, le visage fermé et tourné vers la conductrice.  

 

- Je t’y emmène, lâcha-t-elle dans un souffle sans quitter la route des yeux, incapable de croiser son regard, ses mains se crispant nerveusement sur le volant.  

 

 

 

 

Le trajet ne dura qu’une quinzaine de minutes, minutes qui parurent durer une éternité au nettoyeur. Ils n’avaient échangé aucune parole depuis qu’ils avaient quitté l’autoroute saturée par les embouteillages et le visage de Saeko demeurait toujours aussi fermé.  

 

Le bolide s’arrêta enfin devant un immeuble. Tirant le frein à main, elle sortit du véhicule et lui intima l’ordre de la suivre. Ils pénétrèrent dans le hall de l’établissement et s’engouffrèrent ensuite dans l’ascenseur.  

 

- J'ai été suffisamment patient jusque là! Vas-tu enfin me répondre Saeko ? Où sommes-nous? Exigea-t-il l’air agacé par le mutisme de la jeune femme et plantant son regard dans le sien.  

 

- Nous sommes…à la morgue Ryo, dit-elle dans un murmure.  

 

 

Les portes s’ouvrirent brusquement sur une pièce dénuée de chaleur. Tout y était froid et sans vie. Ryo ne comprenait rien à tout cela. Saeko lui avait pourtant dit qu’elle savait où se trouvait Kaori alors pourquoi la morgue ? S’interrogea-t-il interdit. Si c’était une blague, elle était de mauvais goût, songea le nettoyeur en fronçant les sourcils. Son ange ne pouvait pas y être…A moins que…  

 

 

Son visage devint subitement livide. Non ! Ca ne pouvait pas être vrai ! Il y avait forcément une erreur ! Kaori ne pouvait pas être…morte ! Il vit Saeko se saisir d’un dossier et le lui tendre. Il le prit comme un automate et à sa lecture, se décomposa littéralement. La policière fit un geste en direction de l’homme vêtu d’une blouse blanche et celui-ci tira un casier sur lequel reposait un corps recouvert par un drap puis il sortit de la pièce et les laissa seuls.  

 

 

Prenant une profonde inspiration, Saeko enleva le drap d’une main fébrile dévoilant un corps calciné et méconnaissable.  

 

- Ryo, je…Commença-t-elle.  

 

- Ne dis rien Saeko, la coupa le nettoyeur, sa voix claquant comme un fouet. Ce n’est pas Kaori !, c’est impossible qu’il s’agisse de ma partenaire !  

 

- Je suis désolé Ryo mais ce corps défiguré par les flammes n’est autre que celui de ta partenaire. La morphologie, l’âge, les cheveux courts…tout correspond à Kaori, répondit-elle les larmes aux yeux, absolument tout…  

 

- Ce n’est pas ELLE, insista-t-il fortement, la mâchoire crispée.  

 

Lui prenant le bras dans un geste de compassion, elle s’approcha du nettoyeur et lui tendit quelque chose.  

 

- On a trouvé ceci sur le corps…  

 

 

Se saisissant de la chaîne, les doigts de Ryo tremblèrent au contact de celle-ci. Plus il fixait le pendentif et plus il se sentait déconnecté de la réalité. Son cœur se serra à la vue du médaillon dont il connaissait par cœur l’inscription au dos. Et cette bague…Aucun doute possible, il la reconnaitrait entre mille. C’était bien celle que Hideyuki lui avait remis pour son vingtième anniversaire. Tout son sang se glaça, la mort dans l’âme et le cœur en miettes, il réalisa qu’il n’y avait hélas plus aucun doute possible. Nier ne servirait à rien, constata-t-il le visage décomposé. Jamais, oh grand jamais, elle ne s’en serait séparé volontairement.  

 

 

Il resta pétrifié sur place le regard vide d’expression et serra douloureusement dans son poing le délicat médaillon, encaissant le choc.  

 

 

 

Saeko appela tous les membres de la bande et les mit au courant de toute l’affaire. Ils accoururent tous à la morgue et l’horrible vérité les frappa de plein fouet en voyant le corps recouvert d’un drap blanc. Miki et Kazue s’effondrèrent en larmes ne pouvant plus retenir leur peine, Reika courût se réfugier dans les bras de sa sœur et Falcon fidèle à lui-même resta en retrait. Seules les larmes qu’on voyait couler derrière ses lunettes noires trahissaient son état. Mick quant à lui, ne put retenir plus longtemps son chagrin et tomba à genoux. C’était un cauchemar ! Pensa-t-il anéanti. Sa Kaori ne pouvait pas être morte dans un accident de voiture !  

 

Ce fut pour tous une dure et douloureuse épreuve.  

 

 

Ryo n’avait toujours pas bougé de sa place, il voyait ses amies pleuraient et pourtant lui ne versait aucune larme, le dos droit comme un I…il était là sans être là.  

 

Tous se ressaisirent, et regardèrent Ryo. Son visage n’exprimait rien, ni colère ni tristesse. Il demeurait là, impassible, et ne se retourna même pas quand Mick posa gentiment une main réconfortante sur son épaule  

 

 

Ils décidèrent donc de partir, comprenant la détresse intérieure de Ryo et son besoin vital de rester seul. Après tout, ne venait-il pas de perdre la moitié de City Hunter et entre autre la femme de sa vie ?  

 

Ils laissèrent donc Ryo et Saeko dans la pièce.  

 

 

 

 

Dans la Jeep, tout le monde avait le cœur lourd d’avoir perdu Kaori mais c’était vers Ryo que leurs pensées se tournèrent.  

 

- Que va-t-il devenir sans elle? Articula Miki difficilement avant d’éclater en sanglots.  

 

- Je ne sais pas, répliqua Umibozu. Il va falloir être présent pour lui, l’épauler et l’aider de notre mieux à faire son deuil.  

 

 

 

 

 

Ryo venait de fermer la porte d’entrée. Il ne savait pas exactement comment il avait fait pour arriver jusqu'à chez lui mais il était bel et bien rentré à l’appartement, dans un état second et vidé, toujours sous le choc de la terrible nouvelle. Ses yeux firent le tour de la pièce cherchant encore la présence de son ange, en vain. Il se trouvait seul dans ce grand immeuble, et pourtant il pouvait encore sentir les effluves de son parfum vanillé flotter dans l’air. Il monta tel un automate les marches qui menaient au toit. Des pas d’une extrême lourdeur au fur et à mesure qu’il avançait.  

 

 

Parvenu en haut de l’escalier, le nettoyeur poussa la porte métallique qui s’ouvrit dans un grincement et s’avança.  

 

 

 

 

 

A suivre…  

 

 


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