Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: milkalyctv

Beta-reader(s): Grifter

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 24-06-08

Ultimo aggiornamento: 13-01-09

 

Commenti: 144 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: une dispute de trop et c'est deux destins qui basculent... rien ne sera plus pareille entre nos deux partenaires... Mais il faut continuer à vivre car la vie leur réserve son lot de surprises...

 

Disclaimer: Les personnages de Mémoire sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mémoire

 

Capitolo 5 :: Une mort réelle?

Pubblicato: 17-09-08 - Ultimo aggiornamento: 17-09-08

Commenti: bonjour à tous^^ me voici de retour après une longue absence (désolé du léger(?) retard lol). Merci encore aux personnes qui me suivent depuis le début ainsi qu'aux personnes qui m'ont laissé une petite review au chapitre précédent. Alors dans l'ordre: Kaori4ever, Tokra(miss massue)'Yuna,Mysthy ma petite soeur, Titi^^,Tartare, Kaori62,Caly,Lyly,RKever,Kitty,Nanou,Kiki,Indiana. Bien bien, voici donc la suite tant attendue c'est à dire le chapitre 5 qui lèvera le voile sur...ben lisez pour découvrir lol. Je vous fais de gros bisous et un énorme merci à ma béta pour son travail toujours aussi impécable ! voila voilou bonne lecture^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

Le regard égaré, Kaori déambulait l’âme en peine dans les rues désertes et sombres de Shinjuku. Elle avançait à grand pas, la respiration haletante et affichait ce même regard vide depuis qu’elle avait quitté l’appartement. « L’appartement »  

Songea-t-elle en refoulant désespérément les larmes qui pointaient au coin de ses yeux, elle ne devait plus y retourner. Ryo avait été très clair là-dessus. Elle n’était qu’un boulet pour lui, un lourd et encombrant poids qui l’empêchait d’avancer lui, le « grand City Hunter ».  

 

 

Ryo avait raison sur toute la ligne. Elle devait se l’avouer et ne plus se voiler la face : Ryo ne l’aimerait jamais puisque Kaori Makimura était à elle seule le plus lourd fardeau qu’il se devait de porter depuis la mort de son défunt frère.  

 

Pourquoi maintenant ? Se demanda-t-elle abattue. Pourquoi maintenant alors qu’il aurait pu se débarrasser d’elle au tout début de leur partenariat ?  

 

 

La réponse était pourtant évidente et aurait dû lui sauter au visage plutôt. Ryo ne l’aurait jamais gardé à ses cotés sans cette promesse faîte à Hideyuki mourant. Voilà la vérité.  

 

- Oh Hide… Murmura-t-elle la gorge serrée, que dois-je faire? Pourquoi m’as-tu laissé ? Pourquoi mon frère ? Alors que je n’avais que toi…Et maintenant que tu n’ais plus que vais-je devenir ?...Où vais-je aller ? Lâcha-t-elle dans un souffle.  

 

 

La jeune femme ne savait pas où elle se trouvait ni combien de temps elle avait marché. Tout était flou et sans formes…Elle ne voyait rien de ce qui l’entourait et n’avait qu’une seule idée en tête : S’éloigner de son passé, et surtout s’éloigner définitivement de lui.  

 

Elle avait tout donné par amour pour Ryo, lui consacrant dix ans de sa vie, se donnant totalement et sans limite pour celui qu’elle aimait. Alors, lorsqu’elle avait vu cet homme s’apprêtant à tirer sur son partenaire, son corps avait réagi de lui-même et elle s’était élancée sans réfléchir aux conséquences, faisant rempart de son propre corps. Son cœur avait été plus fort que sa raison. Ne dit-on pas que le cœur à ses raisons que la raison ignore ? Et dans cette situation ces mots prenaient tout leurs sens…  

 

 

 

La lune était maintenant voilée par de sombres nuages et aucun bruit n’émanait des lieux mis à part le vent s’engouffrant dans les ruelles désertes et lui murmurant sans cesse les paroles blessantes de son partenaire.  

 

 

Les yeux brouillés de larmes, elle se mit soudainement à courir. Courir pour s’éloigner davantage, courir pour ne plus entendre ses mots, courir pour oublier son partenaire. Le souffle court et la respiration saccadée, elle courrait comme si sa vie en dépendait.  

 

Quand son cœur lui fit mal dans sa poitrine et qu’elle peina à trouver son souffle, elle ralentit enfin et s’aperçut en balayant du regard les alentours qu’elle ne reconnaissait pas les lieux. Où ses pas l’avaient-ils donc mené ? Elle ne le savait nullement…  

 

 

Kaori ne vit pas la silhouette féminine qui se trouvait devant elle et qui semblait attendre quelqu’un. Le choc fut inévitable, la heurtant de plein fouet et les deux jeunes femmes se retrouvèrent au sol.  

 

- Mais ça ne va pas chez vous ! Cria l’inconnue en se redressant difficilement et en se tenant les reins.  

 

- Je…Balbutiai Kaori toujours à terre  

 

- Vous ne pouviez pas regarder devant vo…Commença son interlocutrice pour se taire aussitôt à la vue du visage de Kaori.  

 

Il était ravagé par les larmes. Celles qu’elle avait tentées désespérément de refouler depuis des heures en vain... La jeune femme eut de la peine pour la jeune nettoyeuse. En effet, elle semblait si désemparée et d’une extrême fragilité qu’on pouvait lire en elle toute la souffrance et le désespoir qu’elle ressentait à ce moment précis, comme si toutes les peines du monde s’étaient abattues sur sa personne…  

 

 

Se relevant précipitamment et ne prenant pas la peine de s’excuser, Kaori continua de courir tête baissée, sac ballotant et disparut au coin de la rue. La jeune femme tenta un geste dans sa direction mais il était déjà trop tard, Kaori avait disparu.  

 

Pourquoi semblait-elle aussi désemparée ? Songea l’inconnue en se relevant complètement. Les deux femmes ne se connaissaient pas du tout et pourtant, elle avait le sentiment de se voir en Kaori. Etait-ce à dût au fait qu’elles avaient toutes deux la même morphologie, les mêmes cheveux courts…On les aurait prises d’ailleurs pour des sœurs tellement la ressemblance était frappante, termina-t-elle dans un murmure.  

 

Alors qu’elle allait reprendre sa route, son regard fut soudain attiré par quelque chose de brillant à terre. Une sorte de médaillon accolée à une bague. Elle le ramassa et le mit dans la poche droite de son manteau. Grimpant dans un taxi qui s’était arrêté non loin de là, elle ordonna au chauffeur d’une cinquantaine d’années de démarrer tout en lui donnant son adresse. Appuyant sa tête contre la banquette arrière, elle fixa un long moment l’objet trouvé sur place quelques minutes plutôt.  

 

- Quel beau bijou ! Pensa-t-elle en détaillant minutieusement le médaillon. Il doit surement appartenir à cette pauvre femme qui m’a percuté.  

 

Retournant celui-ci, elle pût y lire une inscription gravée au dos :  

 

- « K+R= City Hunter Forever » Murmura-t-elle dans un souffle.  

 

Et repensant à cette étrange coïncidence, ses pensées se tournèrent tout naturellement vers cette jeune femme en pleurs rencontrée plutôt.  

 

- City Hunter ? Drôle de nom pour une jeune femme.  

 

 

 

 

Bien plus loin, Kaori poursuivait sa fuite en avant et ne s’arrêta que quelques instants plus tard en plein milieu de la route. Hors d’haleine, le corps lourd et tremblant, elle jeta un regard égaré autour d’elle et ne vit que le brouillard provoqué par ses larmes. Brusquement, ses jambes se dérobèrent sous elle et elle tomba à genoux. Le visage enfoui dans ses mains, la malheureuse laissa libre court à son chagrin qui semblait intarrissable. Relevant la tête, elle tenta une énième fois de sécher ses larmes du revers de la main quand tout à coup, elle fut éblouie par une lumière aveuglante s’avançant inexorablement dans sa direction. Ne pouvant supporter l’intensité de ces feux braqués sur elle, Kaori ferma les yeux.  

 

- Charles ! Devant vous ! ATTENNNNTIIOOOOOOOONN ! S’écria une voix masculine.  

 

 

Le chauffeur de la berline noire, avec une agilité digne d’un professionnel, réussit à éviter de justesse l’obstacle qui se trouvait devant lui en braquant instantanément sur la gauche et s’arrêta quelques mètres plus loin. Il ne l’avait décidemment pas vu et le cœur battant à tout rompre, se retourna aussitôt vers un homme vêtu d’un costume bleu marine assis sur la banquette arrière.  

 

- Est-ce que vous allez bien Monsieur Withemore ? S’enquit-il stressé et contenant difficilement sa respiration. Je… Je suis sincèrement désolé Monsieur…  

 

- Ne vous inquiétez-donc pas Charles, répondit-il en esquissant un pale sourire vers son chauffeur. Heureusement que vous avez d’excellents réflexes ! Dieu merci ! Sinon, nous ne serions pas là tout les deux sains et saufs…  

 

 

S’adossant au siège arrière, il tentait de reprendre le contrôle de ses émotions quand tout à coups il eut un sursaut de lucidité :  

 

- Mon Dieu Charles ! S’exclama-t-il angoissé, le visage déformé par la stupeur. La jeune femme !  

 

 

Se redressant vivement, il descendit en trombe de la voiture et se précipita auprès de notre nettoyeuse toujours à terre et qui n’avait nullement bougé de sa place initiale.  

 

- Mademoiselle ? Est-ce que ca va ?  

 

- …  

 

- Mademoiselle ? Est-ce que vous m’entendez ? Est-ce que tout va bien ? Répéta-t-il ne recevant toujours pas de réponse.  

 

 

Kaori perçut du bruit tout autour d’elle. Elle ouvrit lentement les yeux. Quelqu’un tentait désespérément de lui dire quelque chose. Une voix d’homme semblait-il, une voix qui lui était inconnue mais tellement chaleureuse. La jeune femme tenta d’esquisser un mouvement mais son corps refusa de le faire. Elle paraissait tétanisée. Seul le soulèvement de sa poitrine contrastait singulièrement avec son état de léthargie apparente. Car oui, Kaori était bel et bien dans un état second où tout était confus, se mélangeant incessamment dans sa tête.  

 

Levant son regard vers Kenzo dont elle ne distinguait que les contours, elle essaya de remuer les lèvres pour lui répondre mais aucun son ne sortit de sa bouche. Sa vue se brouillait lentement, devenant de plus en plus floue et obscure, la faisant perdre pied. Elle vacilla subitement et sombra dans l’inconscience.  

 

 

Kenzo qui avait assisté à son évanouissement rattrapa de justesse le frêle corps de la malheureuse qui menaçait de s’écraser au sol. Comme celui-ci était froid ! Pensa-t-il en tentant de la réchauffer en la couvrant de sa veste.  

 

Affichant un visage tendu et pâle, le jeune homme fut néanmoins soulagé de constater qu’elle n’était heureusement qu’évanouie. Il fit un geste en direction du chauffeur qui s’empressa d’obéir, faisant aussitôt reculer le véhicule quelques mètres plus loin.  

 

- Monsieur Withemore, comment va-t-elle ? Interrogea le serviteur inquiet. Est-ce… Est-ce qu’elle est… ?  

 

- Ciel ! Non, elle n’est qu’évanouie. Amenez-nous à l’hôtel Charles ! Ordonna Kenzo en dégageant délicatement du front de Kaori une mèche de cheveu rebelle.  

 

- Bien Monsieur !  

 

 

Kenzo souleva Kaori dans ses bras et la déposa avec précaution à l’arrière de la berline noire, comme si celle-ci était aussi précieuse et délicate que de la soie en faisant attention à chacun de ses mouvements. Il s’installa ensuite à l’avant et ordonna à Charles de démarrer.  

 

 

 

 

 

Hôtel Impérial, suite royale au dernier étage.  

 

 

 

- Elle a reçu un gros choc émotionnel Kenzo. Ajoute à ça sa blessure à la hanche ainsi que celle sur sa main, tu obtiens ce qui a provoqué cette poussée de fièvre et ses convulsions, expliqua l’homme se tenant près de la table, les mains occupées à ranger son stéthoscope. Il faudra lui donner ces comprimés, changer son bandage et surveiller régulièrement sa fièvre.  

 

 

Kenzo, dont les yeux n’avaient pas quitté une seconde Kaori étendue sur le lit depuis leur arrivée, écoutait attentivement le diagnostic de l’homme qui se trouvait en face de lui. Henri était un docteur d’une trentaine d’année, un des meilleurs de sa profession et de surcroit le meilleur ami de Kenzo et en tant que tel, celui-ci avait une confiance inébranlable en ce dernier.  

 

- Quand va-t-elle se réveiller ? Interrogea Kenzo la voix légèrement tremblante  

 

- A vrai dire, je n’en sais rien, répondit Henri d’un hochement de tête, peut être demain ou après demain. Son état est pour l’instant stable mais sans plus. Tout dépendra d’elle à présent, dit-il en fermant sa trousse de consultation. Je repasserai demain, ne t’inquiète pas.  

 

 

Kenzo remercia son ami et le raccompagna jusqu'à la porte. Il s’avança ensuite vers le lit où se trouvait Kaori et s’assit auprès d’elle. Comme cette femme était belle ! Songea-t-il en repoussant une mèche de cheveux de son front. Il épongea ce dernier et observa longuement Kaori. Ecoutant le souffle régulier de la jeune femme, il se rappela que son cœur s’était mis soudainement à battre la chamade quand elle avait levé les yeux vers lui avant qu’elle ne sombre dans l’inconscience quelques heures auparavant. Il avait eu aussitôt le souffle coupé par tant de tristesse et de désarroi sur un tel visage d’ange et l’irrépressible envie de la prendre dans ses bras pour apaiser toute cette peine. Qui pouvait bien être la raison de tant de tristesse ? Murmura-t-il en serrant les poings de rage.  

 

 

 

Kaori ne reprit connaissance que quatre jours plus tard.  

 

Quatre jours qui parurent à Kenzo une éternité. Il l’avait veillé nuits et jours sans relâche, reportant une quantité de rendez-vous importants et ne s’alimentant que de café corsé. Quatre jours durant lesquels il vit le frêle corps de son inconnue trembler de fièvre et son visage délicat exprimer mille cauchemars. Elle avait eu de fortes poussées de fièvre au cours de cette attente interminable passé à rester à son chevet, et criant à plusieurs reprises le nom d’un homme, un certain « Ryo ». Qui diable pouvait bien être cet homme, et surtout quelle relation entretenait-il avec elle ?  

 

 

Il avait bien tenté de découvrir l’identité de la jeune femme grâce à des détectives privés recruté en urgence mais aucun d’entre eux ne put lui apporter de réponse. C’était comme si cette femme n’avait jamais existé dans cette ville. Même le sac qu’elle portait en bandoulière le soir de l’accident ne contenait ni carte ni pièce d’identité. Seulement une photo et un écrin rouge vide.  

 

 

Kaori ouvrit lentement et péniblement les yeux, s’habituant petit à petit à la lumière du jour qui filtrait au travers des grandes baies vitrées de l’hôtel. Elle tenta de se lever, mais son corps endolori refusait de lui obéir. Elle tourna alors la tête sur le côté pour reconnaitre les lieux. Son crane lui faisait atrocement mal. C’était comme si elle pesait une tonne. Fermant les yeux pour contenir sa douleur, elle les rouvrit aussitôt en sentant une main se poser sur son bras.  

 

- Ne bougez pas Mademoiselle…Vous êtes encore très faible, entendit-elle une voix masculine lui conseiller.  

 

 

Kaori tourna la tête sur le côté et détailla l’homme qui se trouvait à son chevet. Il était grand, brun bel homme et avait des yeux d’un vert émeraude, il émanait de lui une telle douceur malgré les traits tirés et les cernes sous les yeux. Il était vraiment séduisant, pensa-t-elle une fraction de seconde avant qu’elle n’ouvre soudainement de grands yeux apeurés, se demandant bien où elle pouvait se trouver et si elle pouvait avoir confiance en cet inconnu.  

 

- N’ayez pas peur lui, dit-il d’une voix douce et chaleureuse, vous n’avez rien à craindre de moi. Je m’appelle Kenzo, Kenzo Withemore et vous êtes dans ma suite d’hôtel, allongées sur mon lit. Vous avez eu un gros choc émotionnellement et vous êtes restée inconsciente durant quatre jours. Ne sachant qui prévenir, j’ai pris l’initiative de vous transporter à mon hôtel.  

 

Il se tut un instant comme pour lui laisser le temps d’assimiler ces informations et il ajouta :  

 

- Vous souvenez-vous de quelque chose ?  

 

Elle fit non de la tête et ses doigts se crispèrent sur le drap.  

 

- Ce n’est pas grave, répliqua Kenzo de sa douce voix en tentant de la rassurer. Essayons avec quelque chose de plus simple voulez-vous. Comment vous appelez-vous ?  

 

- Je…Balbutia-t-elle, Je ne sais pas…Je…Je ne me souviens de rien…  

 

- Ce n’est pas grave répondit le jeune homme en posant sa main sur celle de Kaori, vous êtes encore faible et vous avez besoin de repos. Je vais vous laisser vous reposer et si vous avez besoin de quoi que se soit, je serai dans la pièce d’à côté.  

 

Puis commençant à s’éloigner de son chevet pour atteindre la porte, il fut stoppé net par les murmures de Kaori :  

 

- Ne partez pas…S’il vous plaît…Je…J’ai peur toute seule…Je ne me souviens de rien… C’est comme si ma tête allait exploser…Je n’ai aucun souvenir non plus de ces quatre derniers jours…Et mon nom…Je…Je ne m’en souviens plus, termina-t-elle des sanglots dans la voix.  

 

 

Elle semblait si désemparée qu’il eut un pincement au cœur en la voyant dans cet état. Alors s’avançant vers elle pour la consoler, le jeune homme la prit dans ses bras et la berça doucement tout contre son torse.  

 

- Chute…Calmez-vous, lui chuchota-t-il. Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, lâcha-t-il doucement avant de resserrer ses bras autour du corps tremblant de la jeune femme  

 

Comme elle continuait de pleurer, il prit son menton entre ses doigts et le releva avec délicatesse. Puis, plongeant son regard vert émeraude dans le sien, il déclara :  

 

- Regardez-moi, je vous promets que tout ira bien. Je vous donne ma parole d’honneur Mademoiselle que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. Séchez vos larmes, tout va s’arranger. Je vous le promets.  

 

Il lui adressa un magnifique sourire avant de la reprendre une deuxième fois dans ses bras et de la garder contre lui tandis qu’elle hoquetait, le souffle court.  

 

Quelle douce chaleur, songea Kaori peu à peu rassurée et dont les larmes se tarirent bientôt. Jamais elle ne s’était sentie aussi bien. Elle avait l’impression qu’elle allait bientôt sombrer dans un doux et profond sommeil alors qu’elle venait à peine de se réveiller.  

 

- Merci… Murmura-t-elle dans un souffle avant de fermer les yeux, en confiance.  

 

 

 

Et c’est les paupières lourdes qu’elle s’endormit dans les bras désormais de son protecteur  

 

 

 

 

 

 

 

A suivre…  

 

 


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