Capitolo 3 :: Chapitre III

Pubblicato: 05-08-08 - Ultimo aggiornamento: 05-08-08

Commenti: Un petit coucou à tout le monde ainsi que de grosses bises !!!

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Chapitre III  

Quand Kimiko réapparut, fraiche et pimpante, couverte par une simple serviette de bain, Ryo était toujours dans le salon, les yeux rivés vers la fenêtre, le regard dans le vide…  

Comme il l’entendit approcher, il se retourna et lui fit face, et pour éviter qu’elle ne s’aperçoive de son trouble, il afficha un sourire serein.  

Mais ce sourire ne dura pas longtemps, et se dissipa lorsque Ryo la vit aussi peut vêtu… Son sang ne fit qu’un tour !!!  

- (Ryo) Mais tu es folle de te balader comme ça ?  

- (Kimiko) Pourquoi ??? !!! Tu m’as dit que je pouvais faire comme chez moi…  

- (Ryo) Mais t’es vraiment complètement folle, tu veux que Kaori me tue ? Si elle te voit comme ça, je ne donne pas cher de ma peau…  

- (Kimiko) Au fait, c’est qui cette Kaori ? Tu me fais des infidélités ? A moins que tu ne sois marié ?  

- (Ryo) Mais non. Kaori est juste ma partenaire de travail, c’est tout.  

- (Kimiko) Ah oui ? Alors pourquoi paniques-tu comme ça depuis que je suis arrivée ?  

- (Ryo) Je te l’ai déjà dit, Kaori est plutôt du genre pas commode quand une femme se balade à moitié nu dans l’appartement. Va pas te faire d’idée !!!  

- (Kimiko) Mumm !! Pourquoi ne m’as-tu jamais parlé d’elle dans tes mails, alors ????  

- (Ryo) T’es de la police, ou quoi ???  

- (Kimiko) Bon… bon… sujet sensible… Ok, j’ai compris !!!  

- (Ryo) C’est juste ma partenaire de… TRAVAIL !!!!!!  

- (Kimiko) J’ai compris !!! Pas la peine d’hurler. Bon je vais me changer.  

- (Ryo) Oui, c’est ça, bonne idée…  

Quand elle eut disparu, Ryo reprit un peu contenance, et décida de passer un coup de téléphone en premier à l’un de ses indics pour avoir des renseignements sur l’arrivée de la Larme dans la capitale.  

Puis à Umibôzu, car il savait que celui ci était au courant de tout ce qui se tramait dans cette ville avant même que quoique se soit ne se produise.  

Et surtout pour lui proposer, lui demander de se joindre à lui dans cette affaire particulièrement épineuse.  

- (Umi) Café Cat’s Eye bonjour.  

- (Ryo) Salut Mammouth, c’est Ryo.  

- (Umi) Qu’est ce que tu veux ?  

- (Ryo) Tu pourrais être un peu plus sympa quand tu réponds ? Tu m’étonnes qu’il n’y ait jamais personne dans ton café, gros pachyderme !!!  

- (Umi) Si tu me gonflais pas autant je pourrais être plus accueillant.  

- (Ryo) Ca ce n’est pas gagné…  

- (Umi) Ryo, je suis au courant pour l’arrivée de la Larme, je suppose que tu m’appelles pour ça ? Ca fait longtemps que vous ne vous êtes pas revu ?  

- (Ryo) Oui. Mais il y a un petit bémol, c’est que je viens de prendre une affaire, et que la Larme y est mêlé.  

Umibôzu, qui connaissait bien Ryo ainsi que son passé, commençait à comprendre que la partie allait être difficile.  

La larme était un excellent nettoyeur, voir le meilleur, il devait bien l’admettre, et de plus c’est lui qui avait pratiquement tout enseigné de l’art de combattre à Ryo.  

Mais ce qui l’inquiétait encore plus, c’est que si Ryo devait se confronter en duel face à la Larme, il n’était pas sure que son ami l’emporte.  

- (Ryo) Un peu d’exercice, ça te dit ?  

- (Umi) Quoi ! Tu veux que je t’aide dans cette affaire ? Mais quel genre de nettoyeur es-tu ? T’es même pas fichu de te défendre tout seul ?  

- (Ryo) J’te demande pas de me protéger, abruti, de toute façon je refuserai, avec toi comme garde du corps, se serait la mort assuré…  

- (Umi) Alors je peux savoir pourquoi tu m’appelles ?  

- (Ryo) Mais t’es un grand malade !!! Moi le N°1 du Japon, je ne m’abaisserai jamais à demander à qui que se soit et encore moins à un minus comme toi de m’aider.  

- (Umi) Ca tombe bien, parce que j’aurai refusé.  

- (Ryo) Mais quel genre d’ami es-tu, toi ?  

- (Umi) Accouche Ryo, je n’ai pas que ça à faire !!!  

- (Ryo) Je croyais que tu ne voulais rien avoir à faire avec cette histoire ?  

- (Umi) Ce n’est pas pour toi, que je me renseigne, mais pour Kaori. Je ne peux décemment pas la laisser dans les mains d’un incompétent comme toi, et puis de plus, je te rappelle que je n’ai pas encore dit oui…  

- (Ryo) Bien, alors vu que tu me le demandes, que tu m’implores….  

- (Umi) C’est pas possible, je vais le buter ce mec…  

- (Ryo) Bon… bon… d’accord !!! Ecoute, je dois protéger une jeune femme, qui aurait entendu deux hommes vouloir commanditer l’assassinat du président Français qui arrive dans notre jolie petite ville demain matin. Et je te laisse deviner qui est le tueur à gage qui a été engagé ?  

- (Umi) Là, t’es dans la merde mon vieux... Il aurait mieux value que tu refuses cette affaire.  

- (Ryo) Oui… oui… oui.... Mais tu sais aussi que je n’abandonne jamais une femme en détresse, c’est une règle d’or que je me fixe !!! Bon, en tout cas ce qui est sure, c’est que je risque d’avoir du mal à les protéger efficacement, parce je ne sais pas de qui viendra la menace. Je dois trouver le commanditaire.  

- (Umi) Décidément tu ne changes pas tu es toujours aussi sensible mon pauvre Ryo !!!  

- (Ryo) Et si tu me donnais un petit coup de main, bien entendu on ferait moitié, moitié…  

- (Umi) Qu’est ce que tu comptes faire ? Tu as une idée ?  

- (Ryo) Il va falloir prévenir les services de la garde rapprochée française, et que je m’occupe du Président. J’aurai besoin de toi pour surveiller Kimiko.  

- (Umi) C’est d’accord.  

- (Ryo) C’est une sale histoire, tu es sure que tu veux être de la partie ?  

- (Umi) Une vie tranquille et bien rangé, ce n’est pas pour des gars comme nous. Et puis un peu d’action ça me fera du bien…  

- (Ryo) Merci Mammouth.  

- (Umi) Laisse tomber les remerciements !!! Bon je préviens Miki et je t’attends au café.  

- (Ryo) Alors à tout à l’heure.  

Et Ryo raccrocha. Tout en se disant qu’il fallait quand même aussi au passage prévenir Saeko, afin de faciliter sa démarche vis à vis du Président Français, quand il entendit la prote d’entrée s’ouvrir…  

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