Capitolo 7 :: Chapitre VII

Pubblicato: 10-08-08 - Ultimo aggiornamento: 10-08-08

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Chapitre VII  

De retour à l’appartement, Ryo s’affala sur son canapé.  

Kaori était resté au Cat’s Eye, quand à lui, devant le calme olympien qu’affichait sa moitié, il n’avait eut le choix que de rentrer avec Kimiko.  

Il prit un de ses magazines de femmes à poils, et entreprit de le feuilleter.  

Kimiko arriva dans le salon en petite nuisette, en se trémoussant légèrement dans la direction de Ryo.  

Celui ci ne releva pas la tête, quand bien même il avait sentit sa présence… et préféra s’absorber à sa lecture.  

- (Kimiko) Ryo… Tu m’as bien dit que Kaori était juste ta partenaire de travail n’est ce pas ?  

Et toujours absorbé par son magazine, s’en relever la tête, il lui répondit :  

- (Ryo) Oui c’est exact.  

- (Kimiko) Et bien, avec tout ce qui m’est arrivée ces derniers jours, je me sens… comment dire… en fait j’ai un peu peur, alors tu veux bien dormir avec moi ce soir, je me sentirai plus rassuré ?  

Ryo releva légèrement la tête et avant même qu’il puisse lui répondre, une gigantesque massue surgit de nul part, traversa l’appartement, frôla dangereusement le visage de Kimiko, et alla s’écraser dans le mur.  

- (Ryo) Je ne crois pas que se soit une bonne idée !!!  

- (Kimiko) Mais, qu’est ce que c’était que ça ?  

- (Ryo) Un fantôme un peu jaloux, je crois…  

Une ribambelle de corbeaux se mit à tournoyer dans l’appartement en signe d’approbation…  

Kimiko un peu déboussolée, décida d’obtempérer, et remonta dans sa chambre.  

Ryo la suivit peu de temps après, demain allait être une dure journée, et il fallait qu’il se repose.  

Il prit rapidement une douche et alla se coucher.  

Il commençait à s’endormir quand il entendit le plancher craquer.  

Toujours allongé mais sur ses gardes, il tendit l’oreille. Le pas était léger, comme celui d’une femme, il n’y avait pas d'hostilité non plus dans l’aura de cette personne et il se demandait qui pouvait bien être devant sa chambre.  

Kimiko, se dit-il ? Non pas possible, elle lui rendait une visite nocturne à lui, Ryo Saeba, l’étalon de Shinjuku !!! Les rôles étaient inversés, il n’en revenait pas…  

Mais quelque chose dans son fort intérieur lui conseilla de ne pas bouger, Peut être était ce l’aura meurtrière qu’il ressentait tout à coup…  

Kimiko ouvrit tout doucement la porte de Ryo s’en faire de bruit, pour éviter de le réveiller, car elle voulait le surprendre.  

Dans ces mails Ryo lui promettait le nirvana, et bien maintenant elle venait réclamer son du... Quand elle fit un pas en direction du lit du nettoyeur, elle sentit une résistance au niveau de ses chevilles.  

On dirait un fil pensa elle…  

- (Kimiko) Tient qu’est ce que ça fait là ? …  

Au grand étonnement de Kimiko, elle aperçut, se matérialisant devant ses yeux, un tronc d’arbre colossal arrivant droit sur elle comme un bolide… l’engin lui éclata la tête et après plus rien… Se fut le trou noir pour notre visiteuse nocturne !!!  

Ryo toujours resté bien sagement dans son lit, se dit que Kimiko ne passerait jamais la nuit, connaissant son fantôme… elle ne lui laisserait aucune chance…  

Et il se rallongea tranquillement.  

Pendant ce temps au Cat’s Eye…  

- (Umi) Kaori est partie se coucher ?  

- (Miki) Oui, elle m’a dit qu’elle était fatiguée. Je crois qu’avec tous les évènements de la journée, elle avait besoin de se retrouver un peu seule.  

- -(Umi) Tu ne trouves pas étrange quand même que Kaori laisse Ryo passer la nuit, entièrement seul avec une femme ?  

- (Miki) Peut être que leur relation à évolué, et qu’elle lui fait confiance ?…  

Umibôzu ne répondit pas, mais médita sur le fait… que serte leur relation avait évolué, mais de la à ce que Kaori lui fasse confiance, s’était autre chose…  

Dans l’appartement de City Hunter, une autre personne ne s’avouait toujours pas vaincu.  

Elle s’était mit en tête d’arriver à ses fins cette nuit. Ryo lui plaisait, et avec un homme tel que lui, elle ne craindrait jamais rien. Elle l’avait décidé, s’était l’homme qu’elle recherchait depuis toujours, ce serait l’homme de sa vie.  

Elle se remit sur pied, et constata qu’avec la frappe du tronc d’arbre, elle avait été éjectée de plusieurs mètres.  

Elle avança délicatement pour ne pas se faire surprendre par d’autres attaques, quand elle entendit une détonation. Le bruit sonna comme un petit « Click !!!».  

Elle se retourna pour faire face, finalement à une monstrueuse boule de métal noir agrémenté de pic pointu qui lui arrivait droit dessus.  

Elle eut le temps de faire un pas sur le côté, et évita l'instrument de torture de justesse.  

Elle était ravie de constater qu’elle venait de déjouer l’embuscade qu’on venait de lui tendre en se demandant qui avait bien pu piéger l’appartement quand l’instrument qu’elle croyait avoir évité revint vers elle, la percutant et la projetant dans les escaliers, qu’elle dégringola dans un fracas assourdissant.  

Un rictus d’énervement sur les lèvres, elle remonta les escaliers sur les genoux en se promettant de survivre à cette nuit…  

Ryo aussi doux qu’un agneau était gentiment resté dans sa chambre et se délectait de voir que l’esprit de ses lieux se démenait comme une forcenée pour préserver ce qui lui appartenait… C’était finalement beaucoup plus marrant quand c’était un autre qui subissait se dit-il…  

Ce petit jeux s’éternisa donc jusqu’au petit matin, et quand Ryo ouvrit les yeux et se leva, il put constater en ouvrant la porte de sa chambre, une Kimiko allongé sur le sol, la nuisette déchiquetée, des bleues sur tout le corps…  

Finalement la superbe rousse qu’il avait rencontrée la veille n’était plus si élégante que ça…  

- (Ryo) Alors, bien dormit Kimiko ? Je te suggère d’aller prendre une douche, on part dans 20 mn.  

- (Kimiko) Pitié… Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit…  

Et pendant ce temps, dans un café de Shinjuku…  

- (Miki) Bonjour Karoi, comment vas-tu ?… Oh mais… Qu’est ce que c’est que ces cernes ?  

- (Kaori) Je n’ai pas beaucoup dormit cette nuit, mais ne t’inquiète pas, je suis étrangement en pleine forme…  

Et 1 heure plus tard, Kimiko et Ryo pénétrèrent dans le Cat’s Eye pour venir récupérer Kaori et Umibôzu afin de se rendre comme convenue à l’aéroport pour l’arrivée du Président. Ryo constata que sa partenaire manquait de sommeil, et sourit intérieurement…  

- (Ryo) Alors mon p’tit Mammouth je t’ai manqué cette nuit ?  

- (Umi) Tu prends tes désires pour des réalités mon vieux…  

A peine avait il prononcé ces quelques mots, que le regard d’Umibôzu se fit plus dur ainsi que celui de Ryo. Ils sentaient une forte animosité qui émanait de l’extérieur du café. Et tout à coup, la porte d’entrée fut ravagée par des impactes de balles qui fusèrent dans toute la pièce. Ryo qui était à côté de Kimiko l’éjecta violement derrière le comptoir et ensuite plongea sur sa partenaire pour la protéger. Umibôzu et Miki se mirent également à l’abri, en attendant de trouver une brèche d’accalmie pour riposter. Les détonations s’arrêtèrent et la forte animosité disparut.  

- (Umi) Et bien voilà ce qui s’appelle recevoir un avertissement.  

- (Ryo) Et avant même que le Président ne soit arrivé. J’aurais vraiment besoin de toi Mammouth, ça promet !!!  

- (Umi) Il vaudrait peut être mieux y aller.  

- (Miki) Mon café… Pourquoi est ce que tout le monde vient régler ces comptes dans mon CAFEEEEEEEEEEEEEEE !!!  

- (Umi) On devrait vraiment y aller, sinon c’est Miki qui risque de nous faire la peau.  

- (Ryo) Pardonne-moi ma petite libellule d’amour, je te promets que quand toute cette histoire sera finie, je viendrais t’aider pour les travaux, et pour me remercier… Je te demanderai juste un petit coup…  

Kaori se projeta dans les airs une massue à la main, elle la fit tournoyer avec énergie, et asséna avec force l’engin contre son partenaire.  

- (Kaori) Ce n’est pas le moment de compter fleurette, tu as une mission, je te le rappelle.  

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