Capitolo 6 :: Chapitre VI

Pubblicato: 09-08-08 - Ultimo aggiornamento: 09-08-08

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Chapitre VI  

Kaori quitta le café ou elle avait passé l’après midi, et décida d’aller voir son amie, Miki pour lui demander de l’héberger pour la nuit. Après la discussion qu’elle avait eut avec ce charmant Monsieur, kaori avait décidé de tirer son histoire au clair avec Ryo, mais avant de retourner chez elle, elle voulait le mettre à l’épreuve. Si Ryo devait passer toute une nuit seul avec une autre femme qu’elle, elle voulait savoir comment son partenaire se comporterait.  

Quand elle arriva au Cat’s Eyes, il n’y avait personne, et la porte d’entrée était fermé à clef. Apparemment il n’avait pas ouvert aujourd’hui, se dit elle, ce qui l’étonna beaucoup de la part de ses amis. Elle entreprit donc de repartir, quand elle entendit qu’on l’appelait.  

- (Miki) Kaori… Kaori… Attend…  

- (Kaori) Tient ! Mais c’est Miki.  

Miki arriva toute essoufflé, et du prendre le temps de reprendre son souffle avant de dire :  

- (Miki) Kaori, je t’ai cherché par tout, tu m’as fichu une de ses trouilles ? !! Mais ou étais-tu ?  

- (Kaori) J’ai marché un peu à droite et à gauche.  

- (Miki) Pourquoi n’es-tu pas venu me voir pour me parler ?  

- (Kaori) On dirait que tu es déjà au courant ?  

- (Miki) C’est exact, Mais toi par contre il te manque certaine donné. Vient, on rentre, je vais tout t’expliquer.  

Et Miki lui exposa la situation, elle lui raconta ce que lui avait dit Kimiko et la malheureuse affaire sur laquelle celle ci était tombé. Kaori n’en revenait pas… le Président de la République Française… et qui était cette larme de sang, elle n’en avait jamais entendue parler.  

Elle commençait à prendre conscience de l’ampleur de la situation, et sa colère envers son partenaire commençait à diminuer.  

Elle demanda néanmoins quand même à Miki si celle ci pouvait l'accueillir pour la nuit. Miki surprise la dévisageait, elle s’étonnait que son amie décide de laisser Ryo seul dans leur appartement avec une femme.  

Connaissant Ryo et ses visites nocturnes, Miki ne donnait pas cher de la cliente, si Kaori n’était pas là, pour jouer les chiens de garde. Mais surtout Miki était plus que surprise face à l’attitude de sa complice.  

- (Miki) Kaori, je te trouve étrange ?  

- (Kaori) Ne t’inquiète pas Miki… Mais dit moi plutôt, ça te dirait de te défouler un peu au tir ? Parce que moi j’en ai besoin !!!!  

- (Miki) Ah !! c’est une bonne idée, en attendant les autres, on va pouvoir s’échauffer un peu…  

Quand les deux jeunes femmes arrivèrent dans la salle de tir qui se trouvait au sous-sol, elles préparèrent leurs armes, et se positionnèrent dans un bloque chacune.  

Kaori se plaça juste devant la cible, qui était face à elle, cette même cible se matérialisa par le visage de Ryo qui apparut juste devant elle, un rictus de pervers sur les lèvres, et une tête de dégénéré qui lui faisait face en lui lançant en plein visage « tu sais que t’es bonne toi ? !!! » Elle le mit en joue et là, déferla toute sa rage.  

- (Kaori) Oh ! toi l’imposteur, le mateur, la honte de l’humanité.  

Et là, elle se mit à tirer dans tous les sens, de colère ne touchant toujours pas la cible.  

- (Kaori) Tient ! tient ! j’aurai ta peau, pervers, obsédé, voleur, satyre.  

Les deux nettoyeurs ainsi que Kimiko venaient juste de pénétrer dans le Cat’s Eye. Umibôzu passa derrière le bar, quand ils entendirent des détonations ainsi que des plaintes venir du sous sol. Umibôzu qui préparait le café et qui s’apprêtait à le verser dans les deux tasses disposées sur le bar, émit un commentaire.  

- (Umi) Pour une colère, c’est une colère...  

Ryo était accoudé au comptoir, les yeux fermé, essayant de capter toute la force et l’énergie déferlé par sa partenaire qui s’entrainait, ou plutôt passait ses nerfs en fulminant contre lui, et à son tour, répondit à Umbôzu.  

- (Ryo) C’est toujours bon un peu de haine pour l’entrainement.  

Et juste dans la pièce en dessous…  

- (Kaori) Monstre lubrique, violeur en série, ennemi juré des femmes.  

- (Umi) Ca se précise, si tu veux mon avis, elle ne va pas tarder à atteindre la cible.  

- (Ryo) Tu me le donnes ce café, ou tu attends qu’il soit froid ?  

- (Umi) Voilà…  

- (Kaori) Tu ne penses qu’à ça, va s’y, avoue-le… Mais cette fois c’est terminé.  

Sous le regard ébahit de Kimiko qui commençait sérieusement à se demander ou elle était tombé, Umibôzu, se rapprocha du bar et se pencha sur Ryo, juste à côté de son oreille pour lui dire ce qu’il pensait.  

- (Umi) Je ne sais pas après qui Kaori en a, mais c’est drôle… ça description me rappelle quelqu’un, et c’est assez ressemblant !!!  

- (Ryo) Tu veux que je te dise… ton café il est vraiment mauvais !!!  

Et juste à cet instant, au paroxysme de sa colère, devant les yeux ébahit de Miki.  

- (Kaori) Tu vas subir la sentence de Dieu...  

Et là, Kaori fit mouche, elle envoya une boulette directement en plein cœur de la cible.  

- (Miki) Bravo, Kaori, tu l’a mit en plein dans le mille.  

Avec le recule de l’arme, elle avait été éjecté en arrière et avait atterri les fesses par terre, mais Kaori était ravit d’avoir atteint son objectif.  

- (Kaori) C’est vrai, le l’ai eu ?  

- (Miki) Tu vois quand tu veux tu peux atteindre ta cible. C’est vrai aussi, que tu étais plutôt inspiré aujourd’hui, mais bon… c’est le résultat qui compte, n’est ce pas ?  

Et les deux amies remontèrent à l’étage tout en plaisantant. Quand elles arrivèrent au comptoir, Miki demanda à son mari si tout s’était bien passé, et celui ci acquiesça. Puis elle commença à engager la conversation avec Kimiko, quand Kaori se rapprocha à petit pas de Ryo.  

Celui ci n’était pas très a l’aise, et vu la colère qu’elle venait de déferler, il ne savait pas vraiment à quelle sauce sa partenaire comptait le cuisiner cette fois ci. Il positionna donc ses deux mains devant son visage pour se protéger…  

- (Kaori) Ryo ?  

Il leva timidement les yeux et lui répondit :  

- (Ryo) Oui ?  

- (Kaori) Je vais passer la nuit chez Miki et Umibôzu ce soir, et je rentrerai demain matin. Tu pourras protéger le Président sans te soucier de Kimiko, je veillerai sur elle.  

Ryo la regardait perplexe. Sa partenaire agissait de façon bien étrange… apparemment elle lui pardonnait, ce qui quand même à la base était un malentendu, et elle allait le laisser seul avec Kimiko cette nuit.  

Mais en plus, City Hunter était de nouveau sur les railles et il se demandait ce qui se passerait quand il se retrouverait face à la Larme.  

Mais il se mit à repenser à la promesse qu’il lui avait faite…  

« Maintenant tu es ma partenaire à la vie, à la mort ».  

Et tout en souriant, il se dit que la nuit ainsi que les prochains jours promettaient d’être mouvementés.  

Comme elle le regardait attendant une réponse, il décida de la taquiner un peu pour voir ses réactions, car nul doute que sa chère et tendre était trop jalouse pour le laisser livrer à lui même…  

- (Ryo) Ah !! Super, je vais pouvoir passer une nuit d’amour tranquillement, seul avec ma belle Kimiko !!!!  

Kaori se mit à trembler, prise de petits spasmes qui ondoyaient tout son corps, elle serrait ses points très fort, à s’enfoncer les ongles dans la chair, et affichait tant bien que mal un sourire rayonnant.  

- (Kaori) Profite en bien Ryo, je te souhaite une nuit torride…  

- (Ryo) Ouiiiiiiiiiiiiii !!!!! Ca va être le paradis, l’éden, le firmament….  

Perplexe, Ryo la regarda… Mais ou était passé sa Kaori ?  

Elle avait était enlevé puis lobotomisé par des extraterrestre, ce n’était pas possible, qu’elle reste aussi calme !!!  

Et Kimiko qui avait écouté la conversation intervint à ce moment là…  

- (Kimiko) Tu entends Ryo, on va pouvoir enfin apprendre à ce connaître un peu mieux. Je vais te faire de bons petits plats ce soir, et après…  

A ces mots, tous bloquèrent leur respiration en attendant de voir la réaction de Kaori, qui ne manquerait pas de survenir.  

Mais celle ci ne bougea pas, aucune massue à l’horizon.  

Un sourire toujours un peu crispé sur les lèvres, elle regarda tout simplement Miki, prit sa valise à la main et lui demanda de lui montrer sa chambre.  

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