Capitolo 4 :: Chapitre IV

Pubblicato: 06-08-08 - Ultimo aggiornamento: 06-08-08

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Chapitre IV  

Quand Kaori pénétra dans le salon par la porte d’entrée, tout sourire aux lèvres dans un premier temps… elle marqua subitement un arrêt.  

- (Kaori) C’est bizarre, se dit-elle.  

Elle avait comme une vague impression. Puis elle aperçut Ryo accoudé à la table ou se trouvait le téléphone.  

- (Kaori) Salut… Qu’est ce que tu fais ? Tu téléphonais ?  

- (Ryo) Euh ! oui. Mais et toi, qu’est ce que ça à donné les tractes ?  

- (Kaori) J’ai distribué tout le paquet, j’espère vraiment que ça nous ramènera un peu de client.  

Et tout en terminant sa phrase, elle se mit instinctivement à renifler l’air de la pièce.  

Snif… Snif…  

Elle sentait une présence féminine dans l’appartement, et là, elle se mit à imaginer le pire. Mais ce n’était pas possible, se dit-elle, il n’aurait jamais osé ramener une femme ici, chez eux.  

Elle afficha un regard sombre, et entreprit de monter les escaliers pour aller vérifier à l’étage ce que son instinct lui ordonnait de rechercher.  

Quand elle arriva au premier, elle entendit siffloter dans la chambre d’amis, et juste à ce moment précis, une jeune femme en sortit, vêtu d’une simple serviette de bain.  

- (Kimiko) Ryo c’est toi ?  

Kaori commença par devenir rouge de rage, ensuite tous ses muscles se contractèrent.  

De la fumée se mit à sortir de ses oreilles, de son nez, de son crane et même de ses yeux.  

Et dans ceux ci ont pouvaient déjà y voir des flammes.  

Elle était outrée, horrifié… une femme, et une très belle femme de surcroit, se trouvait à moitié nu devant elle.  

Ryo avait osé… il avait ramené une femme et ils s’étaient certainement adonné à des jeux pour adultes pendant son absence.  

Il avait du l’embrassé, puis l’enlacé, puis…  

Et là, Kaori explosa de colère.  

Ryo qui était resté en bas, la vit fulminer, son courroux semblait être à son paroxysme.  

Il la vit se tourner vers lui, ses yeux lançaient des flammes, des éclairs d’une cruauté encore jamais vu chez elle.  

Et elle se mit à dévaler les escaliers en sens inverse, une gigantesque massue à la main, pour lui asséner le coup de grâce.  

Et le premier coup partie, puis en arriva un autre, et encore un autre, il prit un quatrième sur les côtes, et un cinquième sur la tête, mais le sixième fut asséné avec la force d’un titan sur la face de celui ci, et il fut éjecté à travers la cloison de l’appartement.  

La punition divine de l’enfer venait de déferler sur lui, sans que celui ci ne puisse faire quoique se soit.  

Puis la massue retomba sur le sol.  

Kimiko qui était resté à l’étage, n’en revenait pas.  

Ryo ne plaisantait vraiment pas quand il lui avait expliqué que sa partenaire n’appréciait pas les surprises de ce genre.  

Elle commençait à paniquer, en se demandant si Kaori ne lui réserverait pas le même châtiment, quand elle la vit tombé à genoux, le visage ravagé par la souffrance, les yeux baignant de larmes.  

- (Kaori) Comment as-tu osé Ryo ? J’avais confiance en toi.  

- (Ryo) Mais j’ai rien fait, moi….  

Et sans un mot de plus, elle se releva péniblement, monta dans sa chambre, en passant juste devant Kimiko, sans un regard pour celle ci et claqua la porte.  

Kimiko descendit les escaliers quatre à quatre pour rejoindre un Ryo complètement défiguré et gisant à moitié mort sur le sol et dans le mur.  

Ryo quand à lui était mortifié, il n’avait même pas eut le temps d’expliquer à sa partenaire que Kimiko était en réalité une cliente. Quand celle ci lui demanda :  

- (Kimiko) Mon Dieu, Ryo, tu vas bien ?  

- (Ryo) Oui, oui, ne t’inquiète pas, j’ai l’habitude, même si je dois reconnaître que cette fois si, elle n’y est pas allé de main morte.  

- (Kimiko) Ecoute, je vais aller lui parler, et lui expliquer qu’il ne sait rien passé entre nous, car vu sa réaction, je décèle un peu de jalousie.  

- (Ryo) « Un peu… se dit-il à lui même !!!! » Kimiko, je ne crois pas que se soit le moment d’aller parler à Kaori, ne t’inquiète pas, ça va lui passer.  

Au même moment, Kaori sortit de sa chambre et descendit les escaliers pour les rejoindre dans le salon une valise à la main.  

Et d’un air très calme et serein, elle regarda son partenaire.  

- (Kaori) je m’en vais Ryo, je ne peux plus supporter cette vie. Je ne peux plus supporter toute ses femmes que tu désires à longueur de journée, je ne peux plus supporter de t’imaginer avec elles. Je parts… Je te quitte…  

Et elle sortit de chez elle, ou du moins ce qui désormais était devenue son ancien domicile.  

Ryo regardait la porte, qui s’était refermé sur elle, déjà depuis cinq bonnes minutes. Elle était vraiment partie… Pourquoi n’avait il pas bougé, n’avait il pas essayé de la retenir, de lui expliquer ? Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que Kaori ne plaisantait pas cette fois ci. Peut être parce qu’il avait vu dans son regard un chagrin immense….  

Ryo se dit que s’était la meilleure chose qui soit dans sa situation, car, devant se confronter à la larme, il ne savait vraiment pas ce qui se passerait, alors autant éloigner Kaori, tant qu’il en était encore temps. Peut être qu’elle souffrirait moins ?…  

Kaori, arrivée en bas de leur immeuble s’était écroulé en larme, elle n’en revenait pas de l’avoir quitté.  

Elle l’avait fait !!! Et maintenant elle se sentait misérable, emplit d’un vide dont elle n’aurait jamais pu imaginer l’ampleur…  

Elle partait, le quittait tout en sachant qu’elle n’aimerait jamais un autre homme comme elle aimait Ryo, car il était le seul et le resterait… à jamais… malgré tout…  

Au même moment Kimiko s’était rué dans la rue pour rattraper Kaori, pour essayer de lui expliquer…  

Quand elle arriva en bas de l’immeuble à son tour, il n’y avait personne, alors elle se mit à courir, prenant n’importe quelle direction, et là, elle la vit.  

Elle courait… courait…pour lui parler…  

- (Kimiko) Kaori, attendez, laisser moi vous expliquer.  

Kaori s’arrêta et se retourna vers elle, le regard dure.  

- (Kimiko) Kaori… Ce n’est pas ce que vous croyait, je suis arrivée il y a quelques heures au Japon, et je suis venue vous rendre visite à votre appartement pour vous demandez votre aide… pour me protéger. Ryo a accepté l’affaire, et m’a proposé de prendre une douche, c’est tout, je vous l’assure.  

- (Kaori) Nos clients laissent leurs demandes sur un tableau à la gare de Shinjuku, et ne viennent jamais directement chez nous, car ils ne connaissent pas notre adresse…  

- (Kimiko) Ah oui, ça… En fait j’avais déjà votre adresse vu que Ryo me l’avait donné dans son dernier Mail.  

- (Kaori) Alors vous vous connaissez depuis longtemps ?  

- (Kimiko) Et bien, on se fréquente depuis maintenant un mois, et…  

- (kaori) Comment ça, vous vous fréquentez ?  

- (Kimiko) Euh ! Je veux dire qu’ont se parle depuis un mois sur internet, c’est comme cela que nous avons fait connaissance.  

Kaori se mit à repenser à ce que Ryo lui avait dit sur l’ouverture d’un site City Hunter, pour améliorer leur chance de trouver du travail.  

- (kaori) Alors en fait, vous avez envoyé une demande à City Hunter pour que l’on vous vienne en aide, c’est ça ?  

Kaori commençait à reprendre espoir… Finalement Ryo ne l’avait pas trompé…  

- (Kimiko) Non, pas sur le site de rencontre, en fait pour simplifier je suis venue directement, après que…  

- (Kaori) Minute !!! C’est quoi cette histoire de site de rencontre ?  

- (Kimiko) « Oups !!! » Je crois que je viens de faire une boulette !!!! se dit-elle »  

- (Kaori) Je vous ai posé une question.  

- (Kimiko) Ecouter le mieux serait peut être de lui demander, moi, je suis inscrite sur un site de rencontre, pour lui, je ne sais pas, alors… que diriez vous de rentrer se mettre au chaud ?  

- (Kaori) Avec ce que vous portez sur le dos, je vous le recommande.  

Et Kaori reprit sa route, sans se retourner. Quand à Kimiko, elle resta planté là, interdite, un long moment (toujours en serviette de bain !!!) avant de décider de rentrer retrouver Ryo.  

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