Capitolo 10 :: Chapitre X

Pubblicato: 14-08-08 - Ultimo aggiornamento: 14-08-08

Commenti: Salut, merci pour toutes celles et ceux qui m'ont suivis, et je vous retrouve bientôt dans le tome 41... Bisous

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Chapitre X  

Quand Ryo sortit du cottage, un léger vent commençait à se lever. Il faisait néanmoins encore très doux pour une fin d’après midi du mois d’Avril. Il se dirigea à la gauche de la maison. Il longea un parcours de randonneurs pendant plusieurs mètres et arriva à un étang qui sous plombait la vallée d’Hokio. L’endroit était magique, la pureté de la nature mêlée au silence de la montagne était tout ce qu’il y avait de plus simple et naturelle. Un endroit parfait pour s’affronter, se dit-il.  

La Larme qui était embusqué dans un des buissons longeant l’étang, apparut devant Ryo et lui lança :  

- (La Larme) Belle journée pour mourir, n’est ce pas ?  

- (Ryo) Oui, belle journée pour mourir… ça faisait longtemps…  

- (La Larme) Croit bien, que je suis comme toi, je n’ai pas souhaité me retrouver sur cette affaire, face à toi. Mais par un caprice du destin, il a fallut que cette femme vienne tout te raconter.  

- (Ryo) Je suis surpris que tu n’es pas essayé de la tuer. Tu as pour habitude de ne pas laisser de trace pourtant ?  

- (La Larme) Je la savais avec toi, et vu que mon contrat est d’assassiner le Président, il valait mieux que j’évite cette confrontation, en tout cas jusqu’à maintenant.  

- (Ryo) Je vois.  

- (La Larme) J’ai rencontré ta partenaire, elle est vraiment charmante.  

Le cœur de Ryo venait de manquer un battement. La Larme avait croisé le chemin de Kaori, et il ne lui avait fait aucun mal…  

Et comme il ne disait rien, la Larme reprit.  

- (La Larme) Nous avons beaucoup discuté. Bien sur elle ne savait pas que c’était moi, le tueur à gage qui assassinerait le Président. Elle avait l’air très triste ce jour là, alors j’ai décidé d’engager la conversation pour en savoir plus.  

- (Ryo) Ecoute, laisse Kaori en dehors de cette histoire…  

- (La Larme) Tu devrais être plus gentil avec elle, tu l’as rend malheureuse. Tu devrais pourtant la remercier de t’avoir sauvé de la folie. Mais ne t’inquiète pas, je ne lui ferais aucun mal, même après ta mort. Quel dommage et quel gâchis que tu ne puisses désormais plus profiter de cet amour. Tu as laissé passer ta chance…  

- (Ryo) Merci pour tes conseils mais je n’aime pas trop que l’on se mêle de ma vie privée. Et puis on est ici pour s’affronter, alors ?…  

La Larme l’avait volontairement amener sur ce terrain pour lui faire prendre conscience que la vie valait la peine d’être vécu et valait la peine qu’on se batte pour elle, quand l’amour était là et vous attendait…  

Il voulait que son protégé se batte…  

Le soleil commençait à décliner sur les hauteurs de la montagne, ils se regardèrent très sérieusement, et Ryo proposa au nettoyeur de dégainer quand les derniers rayons de soleil disparaitraient derrière les collines.  

Ils se positionnèrent face à face, attendant l’obscurité. Il n’en resterait qu’un, mais lequel ?  

Le crépuscule fit donc son entrée par cette belle soirée du mois d’Avril, et nos deux nettoyeurs sortirent leurs armes en se pointant du canon…  

Le vent se réveilla, soulevant quelques feuilles au passage…  

Les crosses argentées de deux armes à feu brillèrent dans l’obscurité.  

Et ils tirèrent…  

Il se passa un moment avant qu’un corps lourdement ne s’écroule…  

Ryo venait d’être touché. La première balle lui traversa la poitrine, l’éjectant au sol, cloué à terre, Ryo crispa sa main sur son ventre et pivota pour essayer de se relever.  

Mais le tueur ne lui laissa pas le temps.  

La deuxième balle atteignit Ryo à la tête. Il roula sur le sol alors que l’assassin s’avançait vers lui, braquant l’arme dans sa direction pour faire feu une troisième fois.  

Un long filet de sang s’écoula de sa bouche.  

A terre gisant sans protection, tandis que tout vacillait autour de lui, il releva la tête et aperçut son ami, et le regarda sans haine.  

Le duel avait été propre, ils avaient agit comme deux professionnels et kit à mourir autant que se fusse de la main de cet homme.  

Et, avant de perdre totalement conscience….  

- (Ryo) Ne fait pas de mal à Kaori…  

- (La Larme) Je ne lui ferais aucun mal, je te l’ai déjà dis, ne craint rien.  

La Larme se rapprocha de Ryo et le prit dans ses bras, il le regardait comme un père regarde son fils, son regard état ampli d’une grande tristesse.  

Quand tout à coup la Larme entendit une détonation et sentit une forte brulure au niveau de son cœur.  

A cause du vent et de la pluie qui s’était mis à tomber, il n’avait pas entendue les bruits des pas qui se rapprochaient.  

Dans le reflet de l’arme de Ryo qui était resté à terre, il eut juste le temps d’apercevoir simplement le reflet d’une ombre mouvante et avait sentit trop tard la présence qui se trouvait derrière lui.  

L’endroit étant plongé dans la pénombre, il était impossible à La Larme de distinguer le visage de son agresseur.  

Une fois que la balle qu’il avait reçu en plein cœur, le projetant à son tour au côté de Ryo, il constata que la silhouette avançait vers lui d’un pas résolu.  

Qui ? Se demanda-t-il ? Qui ?  

Sur son visage, il sentait l’eau glacée de la pluie qui se mélangeait au sang et lui embuait les yeux.  

Tout se brouilla autour de lui, mais il essaya une dernière fois d’apercevoir les traits de son meurtrier, avant de mourir.  

- (Kaori) C’était vous…  

Kaori était arrivé en courant cherchant son partenaire désespérément à la fin de la conférence qui s’était très bien passé pour les Chefs d’Etats.  

Elle avait été conduite par le fracas des bruits des armes à feux, et avait courut pour enfin arrivé au lac et constater que son partenaire était au sol gisant à moitié mort.  

Elle ne savait pas trop ce qui s’était passé, mais elle avait sortit à son tour son arme et avait tiré sur celui qui lui avait enlevé Ryo.  

- (Kaori) Ryooooooooooooooooooooooooooooo…  

Elle avait reprit sa course pour se jeter sur lui. Elle pleurait… pleurait, n’arrivant pas à se rendre compte de ce qui se passait.  

- (Ryo) C’est la fin, Kaori…  

- (Kaori) je t’en prie ne parle pas. Ne dis rien je vais aller chercher du secours, je t’en prie ne meurs pas, ne me laisse pas, je t’en prie… ne me quitte pas… Je t’en supplie…  

Elle se relevait pour trouver un téléphone et prévenir les secours, quand il lui attrapa la main.  

- (Ryo) Reste avec moi, je ne veux pas partir seul. J’ai besoin que tu restes à mes côtés. Kaori, je sais que je t’ai souvent fait pleurer, mais je t’aime, et je t’ai toujours aimé…  

Et Ryo ferma les yeux pour ne plus jamais les ouvrir…  

Puis un cri de douleur déchira la pénombre de cet endroit si paisible.  

THE END  

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