Capitolo 2 :: chapitre 2

Pubblicato: 25-01-06 - Ultimo aggiornamento: 25-01-06

Commenti: j'espère que ce chapitre vas vous plaire. n'oubliez pas les reviews.

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Chapitre 2  

Kaori était fière du calme et de la froideur avec lesquels elle avait répondu à Ryô. Elle avait décidé de se comporter avec le plus d’indifférence possible avec lui, mais sans colère, ni de cris de jalousie, et plus de massues.  

Il n’était pas son homme, il ne l’aimait pas, c’était donc inutile de prétendre qu’il ne courait plus derrière les autres femmes. Elle n’en avait plus rien à faire, il pouvait faire ce qu’il voulait. « A qui veux-tu faire croire ça, Kaori ? Tu l’aimes trop pour être aussi indifférente dans ces confrontations », lui disait une petite voix dans sa tête. Et elle avait raison, elle l’aimait à en mourir, mais c’était le moment d’arrêter de penser uniquement à Ryô, d’arrêter de baser toute sa vie sur lui, et de commencer à penser un peu à elle-même.  

Après avoir pris sa douche et de s’être habillée, Kaori sortit de la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Après avoir manger en lisant le journal, elle laissa le petit déjeuner à Ryo sur la table et lui écrit un mot pour lui dire qu’elle sortait voir le tableau des messages et qu’après elle passerait au Cat’s Eye.  

Elle se dirigea lentement vers la gare de Shinjuku, le moral à zéro. Tout ces discours pour s’en aller et reconstruire sa vie n’étaient que de belles intensions, elle le savait bien. Mais aurait-elle vraiment le courage de s’en aller ? Ryô était tout pour elle, il était son premier amour, son meilleur ami, la personne qui s’était occupé d’elle durant toutes ses années… de plus, elle aimait son travail, aider les personnes lui donnait une grande joie, malgré tout le mal qu’elle côtoyait chaque jours. Mentalement, elle revit toutes les années passées avec son partenaire. Il y avait eu des mauvais moments, des difficultés, mais aussi de beaux moments. Ces moments là, si rares et aussi spéciaux, lorsque Ryô lui ouvrait un peu son cœur, lui racontant son passé, lui faisant comprendre qu’il tenait à elle. Une larme glissa sur son visage. Ça aurait été dur de laisser son monde, sa maison…lui. Et pourtant, elle ne pouvait plus faire autrement, elle ne pouvait plus vivre dans ce monde, il était en train de la détruire.  

Une voix l’appela, la sortant de ses pensées, de toute façon elle était presque arrivée au tableau des messages. Elle se retourna et vit son amie Eriko.  

- Kaori ! Ça fait au moins dix minutes que je t’appelle ! s’approcha la styliste en courant.  

- Excuse-moi Eriko, j’étais dans mes pensés. Répondit Kaori d’une voix triste.  

Le visage d’Eriko s’assombrit quand elle vit le visage plein de larmes de son amie.  

- Que c’est-il passé ? C’est encore lui ?  

Ce n’était pas la peine de spécifier de qui elle parlait, son amie d’enfance savait les rapports difficiles entre Ryo et Kaori. Cette dernière se contenta d’acquiescer.  

- Eh Kaori, tu ne peux plus avancer comme ça ! D’une façon ou d’une autre tu devras mettre fin à cette situation ! S’exclama Eriko avec colère.  

- Je sais, mais je… répondit Kaori incertaine.  

- Viens allons boire quelque chose de chaud, comme ça nous parlerons un peu.  

- D’accord, mais d’abord je dois aller voir le tableau  

Sur le tableau des messages, il ni avait aucun message, comme depuis quelques semaines. Les deux amies se dirigèrent vers le Cat’s Eye, serrant leur manteau pour éviter le vent glacial de février. Avec un soupire de soulagement elles entrèrent dans le locale, où Miki était en train de service le peu de client présent à cette heure.  

- Bonjour les filles, dit Miki joyeusement.  

- Bonjour Miki, tu es toute seule ? Lui demanda Eriko.  

- Oui, Falcon est partit pour un travail, pourquoi ?  

- Kaori a besoin de parler entre filles.  

Voyant l’air triste de la jeune femme, Miki n’avait pas besoin d’explication. Même elle, étant la meilleure amie de la nettoyeuse, était au courant de tout ce qui s’était passé entre ses deux amis.  

Soupirant, elle se demanda quand Ryô déciderait finalement à mettre de côté ses peurs et laissé entrer l’amour dans sa vie. Falcon avait réussi, pourquoi pas lui ?  

- J’ai compris. Je prépare du chocolat chaud, ça remonte le moral, dit Miki pendant que les deux autres jeunes femmes s’assirent sur les tabourets devant le bar.  

- Alors, que s’est-il passé cette fois ? Demanda Miki à Kaori posant devant elles leurs tasses fumantes  

- Non, il ne s’est rien passé, répondit Kaori, seulement c’est …j’ai décidé de m’en aller.  

Ses deux amies la regardèrent abasourdis  

- Tu veux laisser Ryô ? Kaori…mais…tu es sûre de ce que tu fais ? Dit Miki  

- Miki, ça fait huit ans que je vis avec lui, que je l’aime, que je lui dédie ma vie sans rien obtenir en retour, même pas un mot gentil, ni de caresses ou autres gestes d’amour. Pour combien de temps encore que je peux endurer ça ?  

Dans La voix de Kaori on pouvait ressentir toute sa douleur et son désespoir.  

- Je comprends, mais…  

- Kaori à raison, intervient Eriko, puis se retournant vers son amie, Kaori le moment est arrivé de penser un peu à toi, à ton bonheur. Sois égoïste pour une fois, ne penses pas à Ryo, mais à ce qui est mieux pour toi. Et si tu as besoin de quelque chose, tu sais où me trouver, tu n’as qu’à demander.  

- Merci Eriko. Pour le moment je n’ai encore rien décidé, je vous demande de n’en parler à personne. Quand je serais décidée à m’en aller, c’est moi qui devrai le dire à Ryô.  

- D’accord.  

Miki acquiesça avec mauvaise volonté. Elle comprenait bien les motivations de Kaori, mais elle était triste de voir deux de ses amis les plus chers, qui s’aimaient profondément, se séparer. Si seulement cette tête de mule de Ryô s’était décidé !  

Leur conversation fut interrompu par le tintement de la clochette de la porte. Se retournant elles virent Saeko entrer dans le café.  

- Bonjour tout le monde, dit la policière, Miki pourrais-tu me faire un café s’il te plait ? Dit elle en s’asseyant sur le tabouret à côté de Kaori. Kaori j’espérai te trouver ici. Je dois te parler  

- Laisse moi deviner, tu as une affaire pour nous, pas vrai ? Répliqua-t-elle avec ironie  

- Bien deviné. Je suis vraiment devenue trop prévisible, pas vrai ? Tu ne dois pas t’inquiéter, le client est un homme et vous serez payés gracieusement. Regardes, si tu acceptes, je peux te donner un acompte.  

- Mmm…c’est quoi le piège ?  

- Aucun piège. Seulement une affaire un peu délicate…mais je vous en parlerai mieux quand Ryô sera là. Alors qu’en dis-tu ?  

Kaori pensait aux factures qui attendaient d’être payées et à leur compte en banque et, finalement elle accepta.  

- Bien, voici l’acompte, dit Saeko en lui tendant l’enveloppe. Viens je te ramène à la maison, comme ça nous parlerons avec Ryô.  

Les deux jeunes femmes dirent au revoir et partirent, accompagnant le grondement de la porche de Saeko..  

Arrivée à la maison, Kaori alla appeler Ryô qui était évidemment encore au lit. Elle mit un peu de temps pour le convaincre de se lever, mais réussit quand même. En réalité, le nettoyeur, ne voulait pas la contredire. Il sentait que quelque chose n’allait pas, mais préféra ne pas chercher pourquoi, du moins pour le moment. Avant tout il devait être honnête avec lui, prendre une décision définitive.  

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