Capitolo 4 :: chapitre 4

Pubblicato: 13-02-06 - Ultimo aggiornamento: 13-02-06

Commenti: bonjour à tous. voici le chapitre 4. désolé pour le retard.

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Chapitre 4  

De retour à la maison, Kaori décida de prendre un bain relaxant. Laissant l’eau chaude couler, elle laissa tomber quelques gouttes d’huile à la vanille, puis pendant que le bain se remplissait, elle enleva ses vêtements, les jetant dans le linge sale. Elle se mit dans le bain chaud avec un soupir de satisfaction, sentant tout doucement ses muscles se décontracter. Elle en avait vraiment besoin, ces derniers jours, elle était vraiment à cran. Elle savait pourquoi. S’en aller était la décision la plus difficile qu’elle n’avait jamais prise de toute sa vie et cet acte était le plus douloureux …surtout quand Ryo se comportait comme aujourd’hui. Pendant qu’ils étaient au Cat’s Eye il n’avait pas fait le pervers, n’avait embêté aucune jeune femme, et il n’en avait regardé aucune. Pendant le trajet, il resta silencieux, plongé dans ses pensées, et Kaori n’avait pas pu faire autrement que de penser qu’avec cette expression sérieuse, il était encore plus beau. Et puis, quand il avait su, que c’était elle l’appât, il s’était inquiété… Bien sûr ce n’était pas la première fois, mais cette fois dans ses yeux, elle avait lu quelque chose de différent. Outre les autres préoccupations, elle avait perçu un sentiment qui ressemblait beaucoup à la peur. Mais peur de quoi ? Peur de la perdre ? Non, c’était impossible…mais si c’était ça, cela signifiait que Ryô ressentait quelque chose pour elle ? Alors pourquoi il ne lui disait rien ? Qu’est ce qui le freinait ? Elle secoua la tête pour stopper les questions sans réponses. Elle devait arrêter de penser à ces choses là, elle devait se concentrer sur la nouvelle affaire. Cette mission terminée, elle s’en ira. Et si Ryô avait vraiment des sentiments pour elle, lui seul pouvait la faire changer d’avis.  

Sentant que l’eau était en train de se refroidire, Kaori sortit de la baignoire et s’enveloppa d’une serviette. Sortant de la salle de bain, elle rencontra Ryô. Le nettoyeur eut presque un infarctus devant le spectacle qui s’offrait à lui. Sa partenaire était vêtue en tout et pour tout d’une serviette, minuscule selon lui, laissant seulement découvrir les épaules et une partie d’un sein. Ne parlons pas non plus de ses longues jambes…mon Dieu, il la désirait. Sa voix le fit redescendre sur terre.  

- Hum, tu avais besoin de la salle de bain, Ryô ? Demanda Kaori embarrassée.  

- Moi…non, j’étais seulement venu voir si tout allait bien, ça fait plus d’une heure que tu es dedans.  

Une heure ? Autant que ça ? Elle était tellement plongée dans ses pensées, qu’elle ne s’était pas rendue compte du temps qui avait passé.  

- Je vais bien, comme tu vois. Excuse moi, je vais m’habiller.  

Après avoir dit ça, elle courut vers sa chambre et s’enferma dedans. Son cœur battait la chamade. A cet instant, là devant Ryô, elle aurait aimée laisser tomber sa serviette par terre et voir comment son partenaire aurait réagit. Comment pouvait elle avoir ces pensées là ? Cette situation, lui faisait perdre la tête.  

Après le dîner, Ryô dit à Kaori qu’il voulait lui parler. Dès qu’ils furent assis sur le canapé du salon, il lui demanda avec une expression sérieuse :  

- Tu es sûre de ce que tu veux faire ?  

La jeune femme compris immédiatement de quoi il parlait.  

- Oui Ryô, j’en suis sûre. J’apprécie le faite que tu te préoccupes de moi et je sais que je ne suis pas une bonne partenaire, mais je veux te montrer que je peux le faire, répondit elle le regard fixé sur le parquet.  

Ryô fut touché par ses paroles. Voilà pourquoi Kaori avait accepté, elle voulait lui démontrer qu’elle était une partenaire digne de lui. La même chose était arrivée quand elle s’était mise en tête de défier Mick. Il se traita d’imbécile. Il savait qu’il était l’unique responsable de son manque d’assurance. Il avait passé des années à lui dire qu’elle ne valait rien comme assistante, alors, il n’y avait rien de bizarre si elle avait fini pas y croire. Poussé par le désire de la rassurer, il prit ses mains dans les siennes et les serra.  

- Kaori, tu es la meilleure partenaire que j’ai pu avoir. Je sais que beaucoup de fois je t’es dit le contraire, mais c’était seulement des bêtises. Tu es devenue la meilleure, maintenant tu sais bien tirer et tu peux me comprendre comme personne d’autre. J’ai seulement besoin de te regarder dans les yeux et tu comprends immédiatement mes intensions, jamais, avec personne je n’ai eu une telle entente.  

Kaori releva la tête avec un regard étonné. Jamais il n’avait parlé comme ça, jamais il ne lui avait fait de compliments comme ça. Elle sentit venir une joie immense.  

- Merci Ryô, dit elle simplement, trop émue pour dire autre chose.  

Embarrassé, le nettoyeur changea de sujet.  

- Bien…heu…maintenant pensons au travail. Tiens j’ai préparé quelque chose, il lui tendit alors un collier avec un pendentif en forme de fleure et un petit écouteur. Dans le collier il y a un petit microphone, tandis que l’écouteur te permettra de m’entendre. Je voudrais que tu l’ais toujours sur toi, comme ça je pourrais savoir où tu es et savoir ce qui se passe autour de toi quand je ne suis pas à tes côtés.  

- D’accord, il sera toujours sur moi.  

- Bien, lui dit Ryô en lui caressant le visage  

Pendant un moment il se perdit dans les splendides yeux noisettes, ces yeux qui lui permettaient d’aller de l’avant, de ne pas se laisser aller. A chaque fois qu’il rencontrait le regard de kaori il se sentait renaître.  

Résistant à l’envie de l’embrasser, il se leva puis dit qu’il sortait et qu’il rentrerait tard.  

Déçue de cette soudaine interruption à un moment aussi beau, Kaori le regarda s’en aller avec les larmes aux yeux. C’était toujours comme ça avec lui, il pouvait se comporter gentiment et la seconde d’après il s’éloignait. Pourquoi faisait-il comme ça ? Ne comprenait-il pas qu’il la faisait souffrire ?  

Devant l’entrée de l’immeuble, Ryô rencontra Eriko, qui était en train de rentrer.  

- Douce Eriko ! Tu es venue me voir, trésor ? S’exclama l’homme avec son expression de pervers. La styliste lui donna une claque, accompagnant d’une expression furieuse qui ne pouvait avoir d’autre motif que de simples avances ;  

- Tu es un être horrible, Saeba ! Ca t’amuse autant de la faire souffrire ? Cria-t-elle  

Le nettoyeur comprit vite de quoi elle voulait parler. Il la regarda, se tourna vers elle avec un air sérieux, mais avant de pouvoir dire quelque chose, Eriko continua :  

- Je t’avertis, c’est mieux pour toi de te décider si tu veux être avec Kaori ou non, autrement ça sera à elle de le faire, après avoir dit ça, la jeune femme passa devant lui et courut vers les escaliers.  

Ryô resta immobile quelques instants, tandis que les paroles de l’amie de Kaori résonnèrent dans sa tête : « c’est mieux pour toi de te décider si tu veux être avec Kaori ou non…autrement ce sera à elle de le faire » Que voulait-elle dire ? Une sonnette d’alarme se mit à sonner dans sa tête. Que lui avait dit Kaori ? Qu’elle pensait à le laisser ? Pensif, il marcha vers le quartier chaud de Shinjuku, où se trouvait des locaux avec des lumières rouges que lui et Mick fréquentaient assidûment. Il trouva son ami assit sur le tabouret au bar avec un verre de whisky en main.  

- Hello Ryô, quelle tête sombre tu as… ne me dis pas que toi et Kaori vous vous êtes encore disputés ?  

- Si seulement, murmura Ryô prenant place à côté de lui.  

- Que veux-tu dire ? Lui demanda l’Américain perplexe  

- Laisses tomber, le nettoyeur commanda un whisky pour lui  

- Je pourrais savoir pourquoi, tu ne te décides pas à être avec elle une bonne fois ?  

- Mick, laisses moi tranquille, ce n’est pas la soirée.  

- Non, non je ne te laisserai pas tranquille. J’y tiens à Kaori et tu es en train de la faire souffrire en te comportant comme un imbécile. Comme ça tu la perdras…et cette fois-ci pour toujours  

Ryô se retourna vers son ami. C’était la seconde fois en une demi-heure qu’on lui faisait la réflexion sur comment il traitait Kaori que ce soit Eriko ou Mick, ils semblaient être au courant de quelque chose que lui ignorait.  

- Tu sais quelque chose, par hasard, demanda-t-il à Mick.  

- Mais non…euh...je disais ça comme ça, tenta-t-il de se justifier.  

- Ne me mens pas, Mick, ça ne marche pas avec moi. Alors tu sais quelque chose ?  

- Je suis désolé, j’ai promis à Miki de ne rien te dire.  

- Mick, le ton de Ryô cette fois était menaçant.  

- Bon d’accord. Kaori s’est confiée à Miki et Eriko, elle souffre parce qu’elle est convaincue que tu ne l’aimes pas. Elle a dit qu’après cette affaire, qu’elle voulait s’en aller.  

Mick vit son ami se raidir. Ce n’était pas lui qui aurait du lui dire, mais au moins il espérait faire comprendre à cet imbécile qu’il était en train de faire erreur.  

Ryô fixait son verre sans rien dire. Kaori voulait s’en aller, elle voulait le lâcher… à cette pensée son cœur se serra. Mais, ce n’était pas ça que tu voulais ? Qu’elle parte et qu’elle se reconstruise une nouvelle vie sans toi ? Lui demanda une petite voix ironique dans sa tête. C’était vraiment ça que tu voulais ? Alors pourquoi à cette pensée il sentait une douleur lui traverser le torse ? Pourquoi il sentait son cœur se serrer avec angoisse ? La voix de Mick le ramena à la réalité :  

- Ryô, je sais que tu voudrais pour elle une autre vie, loin de ton monde, loin du danger, mais tu dois comprendre que Kaori a fait un choix. Elle a décidé de rester près de toi risquant sa vie tous les jours, uniquement parce qu’elle t’aime. Pendant toutes ces années, elle est restée avec toi se donnant à toi sans rien demander en échange, mais ça ne lui suffit plus, elle a besoin d’être aimée… Elle a besoin de l’être par toi. Mick regarda Ryô qui s’obstinait à ne rien dire et à regarder fixement son verre. Avant de faire quelque chose dans le futur pour te repentir, essaies d’imaginer ta vie sans elle.  

Après avoir dit ça, l’Américain se leva, laissant un pourboire et partit.  

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