Capitolo 7 :: chapitre 7

Pubblicato: 13-03-06 - Ultimo aggiornamento: 13-03-06

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CHAPITRE 7  

Les mots de Kaori blessèrent Ryô plus que la gifle. Elle avait de toute façon raison. Cette fois-ci il avait vraiment fait une grosse bêtise, la traitant pareil à ces femmes qu’il fréquentait souvent avant de la connaître. Ces femmes avides, superficielles, prêtes à se donner à n’importe quel homme qui suscitait en elles un minimum d’intérêt. Mais depuis que Kaori était entrée dans sa vie, tout avait changé, lui avait changé. Il s’assit sur le lit se passant la main dans ses cheveux d’un geste impatient. Depuis qu’elle était là, il avait complètement oublié sa vie d’avant et, cela faisait depuis des années maintenant qu’il ne touchait plus une femme. C’était depuis qu’il avait compris, qu’il était éperdument amoureux de son Sugar Boy. Depuis qu’il s’était aperçu que c’était Kaori qu’il rêvait d’embrasser, que c’était elle qu’il voulait caresser. Kaori était complètement différente des autres femmes qu’il avait connues dans sa vie. Elle, était douce, intelligente, pure, aussi forte mais aussi fragile…et lui l’aimait pour tout ça. Il décida d’aller la chercher pour lui demander pardon. Il descendit au premier étage, où se trouvait le restaurent de l’hôtel, mais il n’y avait pas de Kaori. Par contre il y avait Yusuke.  

- Monsieur Saeba, je vous vois perturbé. Il y a un problème ? Lui demanda le directeur.  

- Par hasard auriez vous vu Kaori ?  

- Non, non, elle n’est pas encore descendue dîner, pourquoi ?  

- Ça ne vous regarde pas. Au revoir  

Mais avant que Ryô ne tourne les talons et s’en aille, Yusuke le retint.  

- Monsieur Saeba, je sais que je vous ne suis pas sympathique…surtout quand je suis près de votre partenaire. Lui dit il avec franchise. Mais je dois vous dire que Kaori me plait beaucoup.  

Ryo se raidit, mais ne dit rien.  

- Kaori m’a parlé un peu d’elle et de la vie qu’elle mène, mais je ne réussi pas à comprendre qu’une femme aussi douce et sensible qu’elle peut être aux côtés d’un homme qui fait un travail comme le vôtre. Du peu que votre partenaire m’a dit, j’ai compris qu’elle le faisait pour aider les personnes en danger et je l’admire pour ça, mais je ne crois pas que Kaori soit faite pour un monde aussi violent et aussi dangereux. Je crois pouvoir lui donner une vie différente, plus sereine. Ce que je cherche à vous dire, monsieur Saeba, c’est que je me battrai pour la conquérir.  

Les regards des deux hommes se rencontraient avec insistance, tous les deux pouvaient voir la détermination de l’autre. Ryô le fixait avec les yeux froids comme l’acier, lui communiquant qu’il pouvait trouver en lui un adversaire redoutable. Après, chacun partit de son côté.  

Après l’avoir cherché au bar de l’étage et celui du rez-de-chaussée, Ryô trouva Kaori à la discothèque. Elle était assise à une table avec un verre à la main, autour d’elle, un petit groupe d’homme qui la mangeait du regard. Mais, alors c’est un vice ! Pensa Ryô « mais ils ne peuvent pas courir derrière une de ces femmes présentes, au lieu d’importuner la mienne ! » S’avançant, il comprit où leurs yeux étaient axés : Kaori avait mit un top rose trop décolleté et très moulant, une mini jupe en jeans et une paire de chaussure noire. Aveuglé par la jalousie, il n’avait pas fait attention à ses habits, mais maintenant…malecdiction à Saeko qui lui avait choisi ces habits ! Une fois retourné à la maison, il mettrait ça aussi sur son compte !  

Ryô passa au milieu du petit groupe et se planta devant Kaori.  

- Mais, que diable es-tu en train de faire ? S’exclama-t-il irrité.  

Sa partenaire, encore en colère contre lui, le regarda à peine.  

- Tu ne vois pas ? Je suis entrain de m’amuser. Répondit-elle d’une voix étranglée.  

- Tu es saoule. Viens retournons dans la chambre. Ryô la prit par le poignet pour la faire se lever.  

- Laisse-moi tranquille ! Je ne veux pas venir avec toi. Fit elle, tentant de se libérer de son étreinte.  

Un type, qui évidemment ne savait pas à qui il avait à faire, se mit devant.  

- Hey l’ami, tu n’as pas entendu ce qu’a dit la dame ? Elle ne veut pas venir avec toi. Dit il.  

- Bouge-toi de là si tu ne veux pas te faire mal. Répondit le nettoyeur avec un regard glacial.  

- Il n’en est pas question, j’étais là le premier et je ne laisserai pas échapper ce beau morceau. Qui tu crois être ?  

Ryô lui mit son point en plein visage, qui le mit par terre.  

- Son mari, répondit il, puis se tournant au reste du groupe. Quelqu’un veut dire autre chose ?  

En quelque seconde, il ne restait plus personnes autour d’eux.  

- Ryô tu es vraiment un rabat-joie ! S’exclama Kaori, cherchant encore à se libérer de son bras, mais l’homme n’avait pas l’intention de la lâcher.  

- Allons-y. Lui intima-t-il, l’entraînant vers la sortie.  

- Non, laisse-moi ! Avec toi je ne vais nulle part ! lui dit elle, braquant les pieds  

- Malédiction, que tu es têtue !  

Sans aucune cérémonie, il la souleva et la mit sur ses épaules. Kaori criait de surprise et commença à lui mettre des coups de poings dans le dos, lui intimant de la mettre par terre. Mais Ryô resta complètement impassible aussi bien à ses hurlements qu’à ses coups et ne la lâcha pas jusqu’à leur chambre.  

- Ryô, qu’est-ce qui t’a pris ? S’exclama Kaori quand elle eut de nouveau les pieds à terre.  

- Je t’ai évité que tu fasses des bêtises. Lui répondit-il  

- A oui, parce que moi je ne suis capable que de faire des bêtises, pas vrai ? Je suis stupide et bonne à rien, pas vrai ? Cria la jeune femme furieuse.  

Ryô ne répondit pas à la provocation.  

- Tu es saoule Kaori, il vaut mieux qui tu ailles au lit  

Sa partenaire était encore plus furieuse  

- Arrête de dire ce que je dois faire ! Kaori commença à lui donner des coups de poings sur le torse. De toute façon je sais, que tu n’en as rien à faire de moi, tu me gardes seulement parce que tu l’as promis à Hideyuki ! Pour toi je ne suis pas autre chose qu’un poids, c’est pas vrai ?  

- Maintenant ça suffit ! Exaspéré Ryô la saisit et la bloqua contre le mur. Tu ne sais même pas ce que tu dis Kaori…  

- Oh si, que je le sais. Je sais que ça fait presque huit ans qu’on se connaît, mais tu ne m’as jamais parlé de ton passé, jusqu’à ce que quelqu’un le fasse à ta place. Je sais que plusieurs fois tu m’as fait comprendre que tu tenais à moi, mais après tu reculais toujours. E tu sais quoi ? En réalité tu n’éprouves rien pour moi, ce n’est peut-être pas vrai ? Admet-le !  

- Tu veux savoir ce que j’éprouve pour toi ? Je vais te satisfaire tout de suite.  

Ryô se pencha vers elle et prit possession de sa bouche. Ce n’était pas un baiser délicat, tendre, mais c’était un baiser exigeant, passionné, intense.  

Kaori n’arrivait pas à le croire : il était entrain de l’embrasser ! Peut être qu’elle était vraiment saoule…ou elle rêvait…  

Et pourtant ses mains sur ses hanches, ses lèvres sur les siennes, sa langue qui caressait la sienne cela semblait absolument réel !  

Ryô n’avait aucune idée du motif du pourquoi il l’avait embrassé. Seulement à la voir dans cet état, les yeux brillants de colère, entendre ces mots, d’angoisse et de douleur…ces mots lui avaient brisé le cœur. Lui n’éprouvait rien pour elle ? Mais il avait passé presque huit ans de sa vie à la protéger, à la désirer. A l’aimer. Et ce fut sa dernière pensée cohérente. Il sentit Kaori s’abandonner et il lui semblait aller au paradis.  

Sa main voyagea sous son top pour aller rejoindre son sein. Le gémissement qui s’échappa des lèvres de Kaori le fit retourner à la réalité. Ce n’était ni le lieu ni le moment propice pour ces choses-là. En plus elle était saoule. Quand ils feraient l’amour ce serait chez eux, dans son lit, avec elle pleinement consciente de ses actes. A contre cœur, il s’éloigna d’elle.  

- Ryô que se passe-t-il ? Lui dit sa partenaire confuse.  

- Va dormir Kaori. Lui dit il avant de se retourner et de sortir.  

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