Capitolo 6 :: chapitre 6

Pubblicato: 03-03-06 - Ultimo aggiornamento: 03-03-06

Commenti: pour ceux qui lise la fic, voici la suite. n'oublier pas les reviews. mercie.

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Chapitre 6  

Kaori était encore déstabilisée par cette conversation. Mais, que lui avait-il prit ? Ce n’était pas le même Ryô, celui qui ce foutait d’elle, qui l’insultait à chaque occasion. Là, c’était le Ryô séducteur, celui qui faisait tourner les têtes de toutes les femmes. Elle était habituée à voir l’autre Ryô, mais elle n’avait aucune idée de comment se comporter avec l’autre personnalité de Ryô.  

Ryô de son côté, s’amusait. Plaisanter avec Kaori était stimulant…grâce à cette couverture, il pouvait se laisser aller, dire et faire des choses qu’il ne pouvait pas se permettre avant. Ou mieux, qu’il ne voulait pas se permettre de faire. Il pouvait lire dans ses yeux sa confusion et son indécision, mais pour le moment, il ne pouvait lui donner les réponses qu’elle cherchait, non pas encore.  

- Dis, ça te dirait de te relaxer cet après midi ? Nous pourrons aller à la piscine. Lui dit Ryô, alors qu’ils étaient en train de manger.  

- Oui, pourquoi pas. Ça nous fera du bien, de ne pas penser à cette affaire pendant quelques heures. Répondit Kaori, heureuse de changer de sujet.  

Après avoir mangé, ils retournèrent dans leur chambre pour se changer. Ils prirent l’ascenseur et montèrent au vingtième étage, où se trouvait la piscine intérieure. De là-haut, on pouvait jouir d’une splendide vue sur l’océan, car il y avait une baie vitré tout autour.  

Quand Kaori retira le léger vêtement de coton qu’elle avait mis sur son maillot de bain, Ryô se félicita d’avoir choisi la piscine. Sa partenaire avait mis un bikini, minuscule à ses yeux, violet avec des fleurs rouges, soutenu simplement par des bouts de ficelles ici et là. C’était une vision sublime et paradisiaque. Et son ami était absolument d’accord. Avant de perdre le contrôle et de lui sauter dessus devant tout le monde, Ryô s’exclama qu’il allait nager.  

Kaori, elle, s’allongea sur un des transats autour de la piscine, en dessous de la lampe auto bronzante. Avec un soupire, elle se détendit, contente de ce moment de paix qui lui permettait de remettre ses idées en place.  

Après presque huit ans de vie commune et de collaboration avec son partenaire, elle était capable de prévoire le moment exacte où il entrerait en action et ce qu’il attendait d’elle. Mais, ce qui se passait dans sa tête restait encore un mystère. Ryô était un homme au mille visages, elle connaissait, le maniaque prêt à sauter sur toutes les femmes qui passaient, elle connaissait le nettoyeur dur et implacable, le professionnel froid et infaillible, et enfin elle connaissait l’homme qui se cachait derrière cela, l’homme au passé difficile, qui avait grandi dans la solitude et la violence, l’homme qui avait appris dès sa plus tendre enfance à cacher ses propres sentiments et à les reléguer au fond de son cœur convaincu, que ces choses là le rendaient faible. Elle ne connaissait pas encore le Ryô romantique, amoureux. Comment se comporterait-il avec sa propre petite amie ? C’était la partie de son caractère qu’elle mourrait d’envie de connaître, mais dernièrement, il était bien suspicieux envers elle. Plusieurs fois elle l’avait vu ainsi, mais à chaque fois il se refermait sur lui-même.  

Ses réflexions furent interrompues par l’arrivée de Yusuke.  

- Bonjour Kaori. Je peux ? Lui demanda-t-il en lui indiquant le transat.  

- Bien sûr. Lui répondit elle en lui faisant une place sur le transat.  

- Vous êtes toute seule ? Où est votre mari ?  

- Vous savez que ce n’est pas mon mari. Il est en train de nager. Dit elle lui indiquant la piscine.  

- Oui je sais que vous n’êtes pas mariés…et j’en suis vraiment content. Répliqua Yusuke avec un beau sourire.  

Kaori se demanda s’il n’était pas en train de la draguer. En faite, Yusuke était un homme séduisant et elle se trouvait en sa compagnie, mais ça n’aurait pas été professionnel de sortir avec lui. Et pourquoi pas après tout ? Lui dit une petite voix, Ryô le fait toujours, pourquoi toi, tu ne pourrais pas concentrer ton attention sur un bel homme ? Kaori secoua légèrement la tête pour faire sortir cette petite voix et se concentra sur ce que lui disait Yusuke.  

- Kaori… ça te va si on se tutoyait ? Je voulais te demander quelque chose…quand cette histoire sera terminée, ça te dirait de sortir avec moi ?  

La jeune femme surprise, ouvrit la bouche pour répondre, mais lui, d’un geste de la main, lui intima de ne pas parler.  

- Attend. Je ne te demande pas une réponse tout de suite, je sais qu’en ce moment tu dois te concentrer seulement sur le travail. Mais tu me plais beaucoup. Kaori je voudrais mieux te connaître. Tu y penseras, d’accord ?  

- D’accord lui répondit elle avec un sourire, le rassurant sur ces paroles et sur la sincérité de son regard.  

Les deux continuèrent à parler, ils parlèrent de tout et de rien, et découvrirent qu’ils avaient beaucoup de chose en commun. Yusuke était encore plus fasciné par cette femme. Elle était belle, séductrice même dans sa simplicité, généreuse, forte mais aussi intelligente…en un mot, elle était spéciale. Il sentait, que ce serait facile de tomber amoureux d’elle. Peut être aussi, qu’il l’était déjà, même s’il la connaissait que depuis un jour. Quelque chose dans son cœur lui criait que c’était une femme pour lui, celle qui l’attendait depuis toute sa vie. Il était disposé à tout faire, pour ne pas la perdre, même de la convaincre qu’ils étaient fait l’un pour l’autre.  

Ryô avait nagé presque une demi-heure sans s’arrêter, avant de réussir à reprendre le contrôle. Du moins en partie. Car à chaque fois qu’il lançait un regard en direction de Kaori, assise sur le transat, il ne pouvait pas s’arrêter d’admirer sa peau candide. Sa lente respiration qui se soulevait et s’abaissait, sur son ventre plat, ses longues jambes fuselées…malédiction ! Se remettant tout de suite à nager pour se calmer, Saeba, tu ressembles à un animal en chaleur ! Il cherchait à penser à autre chose, mais ça n’avait pas fonctionné. Dieu, qu’il était temps que cette affaire se finisse pour pouvoir finalement lui parler, et l’embrasser, la caresser, la faire sienne…jurant une nouvelle fois, il lança un énième regard vers sa partenaire. Cette fois-ci ce qu’il vit, ne lui plaisait pas. Kaori n’était plus toute seule, elle était en train de parler joyeusement avec Yusuke Shiro. Mais que voulait ce type ? Etait-il en train de la draguer ? Pensa Ryô, alors que son sang remonta dans ses veines. En quelques brasses, il rejoignit le bord de la piscine, où il se hissa d’un coup de rein. Après, il commença à avancer vivement où se trouvaient les deux personnes.  

- Monsieur Shiro, que faites vous là ? Il le salua avec froideur  

- Oh, monsieur Saeba, avez vous bien nagé ? Votre charmante partenaire et moi nous étions tranquillement en train de parler de tout et de rien. Nous avons découvert, que nous avions pleins de choses en commun. Répondit Yusuke sur un ton de défi.  

Le directeur de l’hôtel avait vu les yeux hostiles que le nettoyeur lui lançait à chaque fois qu’il s’approchait trop de sa partenaire, mais il n’était nullement intimidé. Il était prêt à se battre pour elle, il ne se serait retiré pour rien au monde.  

Kaori les regardait tous les deux, elle s’étonna de la tension qui provenait des deux hommes. Mais que se passait-il ? Pourquoi Ryô semblait en colère ? Etait-il jaloux ? Amusée à cette idée, elle chercha à en finir avec cette hostilité, demandant à son partenaire si il était prêt à retourner dans sa chambre. Il accepta immédiatement, heureux d’éloigner Kaori de ce bellâtre. La jeune femme salua Yusuke lui disant qu’elle espérait le revoir ce soir au dîner. Elle voulait un peu aiguiser la jalousie de Ryô, et voyant son visage, elle pouvait dire, qu’elle avait réussi.  

Arrivés dans leur chambre, ils prirent leur douche chacun son tour et se changèrent pour le dîner sans s’adresser la parole. Kaori ne réussit pas à comprendre pourquoi son partenaire était en colère, car au fond, elle et Yusuke avaient seulement parlé, elle n’avait rien fait qui pourrait compromettre leur travail et leur couverture.  

Ryô de son côté, cherchait à freiner sa jalousie, mais il n’y arrivait pas très bien. Il savait qu’il n’avait pas le droit de reprocher quoi que ce soit à Kaori, ce n’était pas sa petite amie, du moins pas encore, voilà pourquoi elle pouvait faire ce qu’elle voulait et parler avec qui elle voulait. Il ne réussit pas à enlever de sa tête l’image d’elle et de Yusuke qui se souriaient. Lui plaisait-il ? Voulaient-ils sortir ensemble. A la f in, il ne résista plus quand la jeune femme sortit de la salle de bain prête à descendre pour dîner, il lui dit :  

- Kaori, nous devons parler  

« Enfin nous y voilà ! » pensa-t-elle, croisant les bras elle attendit la remontrance. Mais cette fois-ci, elle ne se laisserait pas faire, non, elle n’avait rien fait de mal et elle avait l’intention de mettre ça en tête à son partenaire.  

- Que se passe-t-il entre toi et Yusuke ? Lui demanda Ryô sérieux.  

- Je ne comprends pas de quoi tu parles. Répondit Kaori avec indifférence.  

- Il te plait ? Tu veux sortir avec lui ? Insista le nettoyeur.  

- Mais on se connaît à peine !  

- Ben, ça ne se voyait pas, comme vous vous êtes regardés aujourd’hui…  

- Ryô, tu es devenu fou ? ! Nous étions seulement en train de parler ! Oui ; c’est vrai, il m’a demandé de sortir avec lui, mais…  

- Quoi ? Et ça te semble un comportement professionnel ? L’interrompit-il en haussant la voix.  

En réalité, il ne lui en voulait pas, mais avec ce bellâtre qui lui avait demandé de sortir avec sa femme, la jalousie était en train de le faire divaguer.  

- Du moins, si tu veux coucher avec lui, attend que cette affaire soit résolue. Lui dit il sarcastique  

A peine avait il prononcé ces mots, il s’en voulut. Cette fois-ci il avait exagéré, il l’avait insulté.  

Et la réponse de Kaori ne se fit pas attendre : sa partenaire, lui donna une grande gifle. Le visage pâle, choquée par ces mots, elle ne pouvait pas croire que ce fut vraiment Ryô qui les avait prononcés. Jamais il ne l’avait traité de cette façon, comme…comme garce.  

- Je ne te permets de me parler de cette façon. Criait elle furieuse. Je ne suis pas une de ces putains avec qui tu vas au lit.  

Après avoir dit ça, la jeune femme sortit de la chambre claquant la porte.  

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